Darko
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-OH PUTAIN QU'ELLE EST BONNE !!!!
-Vas-y faut que je me la fasse celle-là.
Mhh... des cris encore des cris. J'en peux plus de ces hurlements permanents.
Sous les hurlements, des autres bêtes de foire, que nous sommes, j'ouvre les yeux et fixe mon plafond.
Un rayon de soleil vient s'aventurer dans mon antre.
Je le fixe, en me disant que.... c'est ce rayon de soleil qui me rattache a mon monde... Celui où l'on m'a enfermé ..... le monde des parias ....je me mets à sourire sous cette pensée.
En pensant, à tous les hommes de notre belle société qui m'ont enfermé ici ! Moi l'homme qui a choqué le monde entier ! Moi l'homme qui est catalogué comme fou sanguinaire... Et ils ont raison .
" Ho oui et c'est grâce à moi, que tu es comme ça !! Avoue que tu aimes , l'animal que tu es devenu. Les voir avoir peur de toi , avoue tu aimes ça!!"
Ho oui j'aime ça.
Je suis entouré d'animaux en semi-liberté. Des parias. Des hommes au passé sombre .... Ou juste de parfaits abrutis, enfermés pour montrer l'exemple.
Violeurs, meurtriers, voleurs, psychopathes, pyromanes et j'en passe ...tous ces monstres sont mes sujets, des hommes enfermés entre quatre murs.
Cela doit faire des heures que je les écoutes taper contre les barreaux des cellules en criant et rugissant de désir.
Je me demande de qui ils parlent comme ça.
Je m'approche de la fenêtre de ma cellule, en baignant mon visage dans cette fine lumière, et en me délectant de cette chaleur.... Comme le crocodile qui guette sa proie.
Je les observe ....Ces moins que rien, certains entretiennent leur corps, d'autres se droguent, se battent et puis un autre petit groupe se tient à l'écart des autres, ce n'est pas commun ça... je me demande bien pourquoi, ils restent entre eux .
Je devrais y faire un petit tour, juste de quoi me dégourdir les jambes.
Je m'écarte de la seule ouverture de ma cellule qui me permet d'observer le monde extérieur. Je me retourne, et me dirige vers les barreaux de ma cellule. Au bout de quelques pas, je m'arrête et contemple mon reflet dans le miroir.
« Alors ça va, ton reflet te plait ? Tu te trouves beau ?! »
Regarde-moi ce visage, ces marques, toutes cicatrices... Témoin de ma putain de vie. Tu crois que c'est plaisant pour les autres et surtout pour les femmes que je veux mettre dans mon lit de voir ça !?
« T'es débile ou tu fais exprès !? Les cicatrices, pour les filles d'aujourd'hui, c'est trop sexy ! »
-Oh ! C'est bon ferme la ! Tu m'as saoulé ! Ferme ta gueule !
Je m'approche de mes barreaux et cherche mon garde habituel, à peine deux secondes plus tard je le trouve... Un ancien, grand, cheveux bruns cours , musclé très musclé, faut l'avouer, yeux bleus, sourire charmeur de quoi plaire à n'importe quelle femme..
" je me demande pourquoi il est toujours célibataire alors. "
Bhaaa on s'en fou de ça, c'est des détails.
Depuis que je suis arrivé il est là, posté devant ma cellule à surveiller le moindre de mes faits et gestes. Pourquoi lui ? Oh, parce que d'après notre très cher directeur, Richard est le plus fort mentalement et physiquement des gardes de la prison .Donc par logique il s'occupe de garder le pensionnaire le plus violent et de lui en faire voir de toutes les couleurs. Ça, c'était avant que je n'arrive.
-Richard ! Viens un peu par là.
Ce dernier baisse le regard et viens vers moi la queue entre les jambes, comme le soumis qu'il était.
Oui ...baisse les yeux quand tu m'adresse la parole !! Même lui ne peut supporter mon regard, ça en devient ennuyant à un moment.
-Qu'est-ce que tu veux Darko ?
J'hausse un sourcille, et souris.
-Je veux aller dehors, avec les autres.
Pendant une fraction de seconde, il baisse ses yeux et soupire.
-On sait très bien tous les deux que ce n'est pas ça, tu veux jamais te mélanger aux autres à part pour les rabaisser. Alors pourquoi veux-tu aller les voir ?!
-Bon, pour une fois je vais être honnête. Je veux juste aller parler avec certains, c'est tout.
-Darko écoute je ne sais pas si...
Une rage monte en moi, je déteste qu'on me dise ce que je dois faire, qu'on me refuse mes demandes.
Donc je l'attrape par le col, et le tire vers moi. Son visage vient s'écraser sur les barreaux, je souris et continue de forcer.
-Lâche bordel de merde !! Tu me fais mal !!
Je reste impassible et l'observe .Son visage est coincé entre les barreaux de ma cellule, la douleur et la peur se lient sur son visage .....J'adore ça, les voir avoir peur de moi, quoi de mieux.
« Baiser une meuf, ça, c'est mieux »
Ouais t'as pas tort.
Le sentir gigoter entre mes mains, me sortent de mes pensées des perles de sueurs glissant le long de son front...mhhh l'odeur de la peur. Je m'approche de son oreille et lui murmure calmement :
-Maintenant tu vas m'écouter bien attentivement. Je ne suis pas une de tes petites racailles de merde, t'as compris !? Si je veux sortir, je sors, je fais ce que je veux et ce n'est pas toi qui va m'en empêcher.
-Mais le directeur ...
-LE DIRECTEUR PEUT BIEN ALLER SE FAIRE FOUTRE LUI ET SA FAMILLE JE M'EN BATS LES COUILLES !!!
Je le jette contre le mur d'en face, le bruit de l'impact me réjouit, le sang qui coule le long de son crâne me fait sourire. Quoi de mieux que le gout du sang, et la vue de cette liqueur qui coule le long de l'épiderme.
Je l'observe, là, gisant sur le sol, le voir essayer de se relever après le cous et ne pas y arriver directement est assez... Pitoyable. Quelle merde... Et ça se dit un gros dur. Il se relève en boitant, ouvre ma cellule, puis, il part, surement a l'infirmerie et sans m'adresser un seul regard.
Tant mieux, je déteste poser mes yeux sur des proies aussi ...pitoyables.
J'arpente les couloirs jusqu'à la cour commune, des tags, des murs fissurés, des cris, .... C'est ça qui fait le charme de mon royaume ...oui j'en suis le roi, un roi sans peur, crains de tous.
Je passe à côté de petits trafiquants de drogue, il me sourient puis baissent le regard....quels misérables.
La dernière ligne droite avant le soleil, sentir le vent roulé sur mon torse nu, entendre les oiseux chantaient. Ça fait un peu cliché mais j'aime la nature, j'aime être en harmonie avec elle ...pourquoi me direz-vous ? Car je me sens comme un animal, mon côté bestial est plus présent en moi, mon côté humain fait peine à voir. C'est la bête en moi qui m'a sauvé de mon passé ...de mes bourreaux.
Alors que mon côté humain, lui, n'a fait que développer cette putain de peine !!! Il n'a fait que ralentir l'inévitable.
Je marche tranquillement dans ce couloir, les autres hommes présents se figent et se collent aux murs.
Les regard se baissent, les bruits, les conversations s'arrêtent. Qu'est-ce que j'aime ça.
Oui, la faiblesse psychologique des autres, nourrit mon appétit de dominateur.
« Plus, encore plus, j'en veux plus , donne-moi en plus»
Et tu en auras.
Arrivé dehors je sens la chaleur tapante sur mes épaules, je tends mon cou vers le ciel et ferme les yeux.
Mhh oui le silence des altères qui montent et descendent, les rires, le bruit des poings atterrissant sur les sacs de frappe.
« Tu parles d'un silence, même moi je fais moins de bruit en te parlant »
Oui je sais, c'était ironique.
Après quelques minutes, j'ouvre les yeux et recherche le petit groupe d'abrutis de tout à l'heure.
Des grillages, des mecs qui se musclent, des soi-disant gros durs qui s'entraînent à se battre, des cons qui se droguent, d'autres qui lisent, encore d'autres qui écoutent de la musique. Si je vous décrivais toutes les activités de ces abrutis, demain on y serait encore... Ah ! Les voilà, cinq mecs, en cercle ....mais de quoi parle-t-il, putain ! Je n'aime pas ne pas être au courant de ce qu'il se passe.
Je commence à marcher vers eux calmement, en roulant des épaules, et, au fur et à mesure que je marche, tous les bruits environnants s'arrêtent. Les têtes se baissent, je sens la panique générale émanait de ces animaux.
Dans le petit groupe vers qui je me rends, les quatre qui m'ont vu s'arrêtent de parler directement dès qu'ils me voient derrière leur ami. Que je domine de deux têtes de plus.
Ce dernier ne m'a pas vu et continue de parler.
-Je vous jure les gars, elle est putain de bonne, ma queue s'est réveillée directement. Ha ! la prochaine fois que je la vois je la viole direct.
Qui ça elle ? De qui parle-t-il ? Il n'y a pas de fille ici ....
Cela doit faire cinq minutes que je suis ici, derrière cet abruti, qui continue de racontait comment il la baisera ...quel animal, il ne pense qu'à ça.
Ces amis, quant à eux, ne bronche plus, la peur émane d'eux, je les vois tremblés et reculés.
- Bin les mecs qu'est-ce qu'il vous arrive ? On dirait que vous avez vu le fantôme de al capone.
Un des quatre, lève les yeux vers moi et les baissent automatiquement.
L'autre con se retourne enfin vers moi, il ouvre la bouche et baisse le regard également.
-Désolé patron je ne vous avais pas vu ...
Je souris devant cette preuve de soumission.
-Oh, ne t'inquiète pas ce n'est pas grave.
Tout en souriant de toutes mes dents, je continue de le fixer.
- Mais dit moi, de qui parles tu exactement !??
-C'est la nouvelle psychologue de la prison, elle vient d'arriver aujourd'hui ...et elle est très jolie.
Je rigole et observe les réactions de ces amis, mhhh .... Oui la peur, l'angoisse, quoi de mieux que de sentir ça pour commencer la journée.
-Ça ! Je l'avais compris, vu comme tu en parles. Merci pour l'info.
Regarde-moi ces larves...des moins que rien, des bêtes en cage dominées par un monstre « dit » sanguinaire, par le monde entier.
Je me retourne, observe le soleil une dernière fois ...Un royaume, oui c'est mon royaume, ma vie.
Ma vie... Volée ... Mhhh peut être pas, vu ce que j'ai gagné.
Je souris de toutes mes dents.
-Une nouvelle psychologue hein ? La chasse a commencée...
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Et voici le premier chapitre j'espère qu'il vous a plus dites moi ce que vous en pensez. Mais vraiment dites moi ce que vous en pensez ^^
Bisous à vous