Je voudrais
Pouvoir t'enlacer,
Dans mes bras te serrer,
Dans le cou t'embrasser,
Le temps d'une étreinte on s'unirait,
L'amour on se ferait.
Telle est notre volonté
D'êtres qui s'aimaient.
Mais la vérité n'est pas gaie ;
Notre réalité
Est celle d'être continuellement séparés,
Et me voilà à te composer,
Pour toi en exclusivité,
Ces amoureux versets,
Ces tendres sonnets.