Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 126 #

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By ElmiraChroo

# Partie 126 #

C'est Kiari 😱! Qu'est-ce qu'il fait là ?

Moi : Kiari ?

Kiari : Chut, parlez doucement.

Moi : Quelqu'un te suit ?

Kiari : On peut aller dans votre bureau ?

Moi : Oui oui, on y va.

Il avait l'air complètement terrifié ! Qu'est-ce qui lui arrive ?

On va dans mon bureau et je ferme la porte; il enlève sa capuche, me regarde de la tête au pied et me dit:

Kiari : Vous allez bien ?

Moi : Oui, très bien ! C'est plutôt toi qui m'inquiètes; tu n'as pas l'air d'aller bien du tout. Qu'est-ce qui se passe ?

Kiari : Mademoiselle 😢.

Oula, qu'est-ce qui ne va pas ! Là, ça me fait vraiment peur; il pleure.

Moi : Kiari, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu me fais peur ! Qu'est-ce qui se passe ? Tu débarques complètement camouflé; t'es en danger ?

Kiari : J'ai tellement de remords.

Moi : Des remords, pourquoi ?

Kiari : Je m'en veux. Je m'en veux tellement d'avoir été lâche et de m'être enfui sans rien vous dire ! Mais j'avais tellement peur; peur pour ma vie, pour celle de ma famille et de ma femme que j'ai fui sans me retourner et aujourd'hui, ça me hante.

Moi : De quoi parles-tu, Kiari ? Explique toi ! Tu parles de ta démission que tu m'as donnée sans explication ?

Kiari : Oui.

Moi : Mais ça remonte maintenant ! La vie a repris son cours et je me porte bien, pourquoi as-tu des remords ? Qu'est-ce qui s'est passé avec ta famille ? Et pourquoi tu es là aujourd'hui ?

Kiari : Parce que ça ne cesse de me hanter ! Je suis venu en bas de chez vous plus d'une fois mais le courage me manquait. Quand je vous voyais, je faisais demi tour par peur d'être pris ou d'être remarqué. Hier, j'ai vu monsieur Tandia rentrer dans votre parking; je suis désolé de vous poser cette question indiscrète mais c'est votre petit ami ?

Moi : Oui mais quel est le rapport ?

Kiari : Ça me rassure.

Ouf, il m'a fait peur, j'ai cru qu'il allait accuser Nûr de quelque chose.

Moi : Pourquoi ça ?

Kiari : Quand je l'ai vu, je ne savais pas si votre relation était la même guerre qu'avant donc je ne savais pas trop quoi en penser. Mais maintenant que vous me confirmez que vous êtes bien avec lui, ça me rassure et me donne le courage de vous dire ce que j'aurai dû dire depuis longtemps ! Il faut que je vous dise pourquoi je suis parti et tout ce qui s'est passé; je voulais passer à autre chose et oublier toute cette histoire mais il y'a quelques mois, je suis tombé sur cette personne odieuse sans le vouloir et l'entendre parler m'a fait froid dans le dos. Ça m'a remémoré ses menaces et surtout, ce qu'il disait ce jour là m'a complètement chamboulé.

Moi : De qui et de quoi tu parles ?

Kiari : Isaac Carter !

Dites moi que c'est une blague !

Encore lui ?

Mais qu'est-ce qu'il a fait encore ? Et quel intérêt avait-il à s'en prendre à Kiari à l'époque ? Je ne comprends rien !

Moi : Isaac ? C'est lui qui t'a menacé et c'est pour cette raison que tu as démissionné ?

Kiari : Oui.

Moi : De quoi t'a-t-il menacé ?

Je le regardais et il était complètement terrifié. Isaac, c'est un malade à quel point ?

Quand je pense qu'il était près de moi et qu'il n'a jamais montré ce visage de malade devant moi; je suis sidérée !

Kiari était vraiment en panique, qu'est-ce qu'il a bien pu lui faire ? Et qu'est-ce qu'il a bien pu entendre pour être complètement en flippe ?

Et il me dit:

Kiari : À l'époque, je ne me doutais de rien mais monsieur Carter n'était pas tombé sur votre charme ou quoi ! Il était obsédé par vous ! Mais je ne l'ai pas remarqué toute suite parce qu'au début, il semblait normal mais quand il a découvert l'existence de monsieur Tandia, il a complètement changé. Je le voyais mais je me disais que peut-être je suis parano. Mais plus le temps passait, plus je le voyais de plus en plus bizarre ! Puis un jour, j'ai surpris une conversation téléphonique entre lui et des gens ! Il parlait avec des personnes qui avaient mis votre appartement sur écoute !

😱😱😱😱😱.

Quoi ? Mais c'est une blague ! Comment est-ce possible ?

Moi : Dis moi que c'est une blague ?

Kiari : Je vous jure que c'est la stricte vérité. Je pensais que ces choses là ne se trouvaient que dans les films mais non ! Il avait vraiment mis votre appartement sur écoute; j'ignore comment il l'a fait mais c'était le cas ! Je l'espionnais ce jour là et comme un idiot, il m'a vu et il a compris que j'étais au courant et il s'est empressé de me menacer une première fois et me dire que je n'avais pas intérêt à vous en parler qu'il fait ça pour votre sécurité et qu'il allait les retirer. Au fond de moi, je me disais que c'était bizarre mais je suis tellement un lâche que j'ai voulu me convaincre que ce qu'il disait, était vrai et j'ai fermé les yeux dessus. Mais plus le temps passait, plus je l'observais à chacune de vos rencontres et plus je le trouvais bizarre. Je ne laissais rien paraître devant vous mais au fur et à mesure, cet homme me terrorisait.

Mais j'étais sur le cul !

Comment j'ai pu ne rien voir ?

Mon apparemment sur écoute ?

C'est de la folie ! Même Nûr qui est dingue n'a jamais osé faire ça. C'est un malade mental, ce mec !

Avec du recul, je réalise que je le trouvais toujours insistant quand il me posait des questions comme s'il avait la réponse toute prête pour me consoler.

Le vicieux !

Et les fois où je n'allais pas forcément bien et qu'il était le premier à m'appeler et insistait pour que je me confie !

😱😱😱😱.

J'étais vraiment sur écoute ! C'est psychopathe, ce mec, c'est pas possible; j'étais abasourdie !

Et il poursuit puis me dit:

Kiari : Il me lançait des regards noirs ; je ne comprenais pas pourquoi,je ne disais et faisais rien de mal. Je m'entendais bien avec vous et on s'était bien rapproché; je m'occupais du travail comme il fallait, j'en faisais même un peu plus pour vous alléger. Je me suis dit qu'en tant qu'homme qui tient à vous, Monsieur Carter devrait être content que je m'occupe de vous; c'est ce que je pensais mais ça a eu tout l'effet inverse !

Moi : Comment ça ?

Kiari : Il était jaloux ! Pas une jalousie comme monsieur Tandia; non, loin de là ! C'était une jalousie obsessionnelle et complètement maladive. Quand il me regardait, j'avais limite l'impression qu'il voulait m'étrangler parfois mais j'avais tellement peur que j'ai continué à faire comme si je ne voyais rien jusqu'au jour où j'ai décidé de tout vous dire mais j'avais peur que vous ne croyiez pas en mes mots du coup il me fallait des preuves. Et j'ai commencé à essayer d'en collecter mais rien ne se présentait à moi jusqu'à ce que, un jour, je l'ai vu péter un plomb quand il vous a croisés avec le cousin de monsieur Tandia. Ce jour là, j'ai sorti mon téléphone et j'ai eu le temps de filmer, il était complètement hystérique ! Je pensais enfin avoir quelque chose et je voulais enfin tout vous dire mais tout était tombé à l'eau !

Moi : Comment ?

Kiari : Ce jour là, après avoir fini le boulot, je me suis rendu chez moi, déterminé à tout vous dire, le lendemain. Mais en arrivant chez moi, j'ai vu un énorme van noir garer devant mon bâtiment ! À l'instant où je l'ai vu, j'ai eu peur ! Je ne sais pas, j'avais comme une intuition; ce van faisait tâche dans notre résidence. Et à l'instant où j'ai pris mon téléphone pour pouvoir appeler ma femme, on m'a saisi violent par l'arrière et confisqué mon téléphone. J'ignore comment mais on m'a mis un sac sur la tête et on m'a jeté dans ce van. Je croyais délirer, j'avais compris très rapidement que c'était lui. J'ai vu ma vie défiler, je pensais que c'était la fin. Ils ont ensuite retiré le sac de ma tête et je suis tombé de haut ! J'ai vu ma femme en larmes avec notre enfant dans ses bras sous la menace d'un couteau et monsieur Carter assis en face de moi.

Je n'avais plus les mots 😱. Mais, ce n'est pas possible d'être un fou à ce point ! Ça ne m'étonne même plus qu'ils ont kidnappé la femme d'Alioune, c'est une famille complètement timbrée !

Il n'y avait rien entre lui et moi !

Et il poursuit:

Kiari : Il parlait à ma femme et lui disait des tas de conneries. Il lui disait que j'étais un homme infidèle et que je cours derrière vous qui êtes sa fiancée; que si aujourd'hui, il a décidé de nous rassembler dans le van c'est de ma faute parce que je vous tourne autour et que je veux briser votre relation avec lui ! Il avait remarqué que j'avais filmé son pétage de plomb. Je m'étais fait prendre sans le savoir et il a récupéré mon téléphone puis a montré les vidéos à ma femme et lui a fait croire que je voulais briser votre pseudo couple pour me mettre avec vous ! Ma femme savait que c'était faux; elle était terrorisée par lui; elle ne l'a pas cru, elle pleurait sans avoir la force de répondre et moi tout ce que je voulais, c'est qu'on les relâche ! Il a supprimé tout le contenu de mon téléphone. Je l'ai supplié de laisser ma femme et notre enfant partir que je ferai tout ce qu'il veut. Et là😢, il m'a étranglé devant ma femme.

J'avais le cœur en miettes ! Tout ça à cause de moi et mon erreur de jugement. Nûr me l'avait pourtant dit et répéter, je m'en voulais à mort !

Moi qui pensais que Kiari me détestait alors qu'il traversait une période plus que difficile: un cauchemar !

Kiari : Il m'a étranglé et insulté de tous les noms. Ma femme le suppliait de me laisser; notre enfant pleurait et il m'étranglait. Rien qu'en y pensant, j'ai froid dans le dos; c'est un malade mental ! Il a fini par me relâcher et je me suis précipité vers ma femme par peur qu'il s'en prenne à elle après moi mais il n'a rien fait. Il m'a regardé de haut et il m'a dit mot pour mot: « tu vas démissionner sans donner aucune explication à Sabah ! Tu vas rester loin; très très loin d'elle et moi. Si jamais tu lui racontes quoi que ce soit, je m'occuperai de ta femme et ensuite, je ferai de votre enfant un orphelin, ou l'inverse: je ferai de toi un homme seul ! Donc, tu sais ce qu'il te reste à faire » On était terrorisé, ma femme et moi. J'ai juré que j'allais disparaître et il nous a laissés partir. À l'instant où il nous a laissés et nous sommes rentrés, j'ai commencé à faire nos bagages pour qu'on s'en aille et c'est comme ça que j'ai tout quitté sans vous donner aucune explication.

Moi : Je suis tellement désolée, Kiari. Tellement désolée de ne pas avoir été là pour toi ! Tu n'as pas à avoir de remords ou de regrets, personne ne peut contrôler sa peur; il y'avait ta famille en jeu. Sache que je ne t'en veux pas. Tu n'aurais pas dû revenir, tu aurais dû ne prendre aucun risque !

Kiari : Non, ne dites pas ça ! J'ai bien fait de revenir, cet homme n'a pas de limite; j'ai disparu après ses menaces mais comme je vous l'ai dit, je l'ai recroisé par hasard quand j'étais de sortie en famille. Lui ne m'a pas vu mais moi oui et il était accompagné d'un homme qui se prénomme Ibrahim et qui est votre cousin !

Quand il a dit Ibrahim, j'ai tout compris ! Ce chien, c'est lui qui a raconté notre passé à Isaa. Ce passé qu'il voulait tant savoir jusqu'au bout ! C'est un chien, celui là.

Moi : Oui, c'est mon cousin. Il était avec lui, tu dis ? T'es sûr, c'était bien le nom d'Ibrahim ?

Kiari : Oui, sûr et certain ! Il disait du mal de monsieur Tandia et de vous. Il racontait une histoire de prison, vos parents et plein de choses. Je n'ai pas tout retenu et j'entendais mal. Et une fois avoir fini de tout déballer, ils ont commencé à parler d'un plan ! Enfin, Isaac Carter, il parlait d'un plan pour vous anéantir vous, Monsieur Tandia et son cousin, sans lever le petit doigt. Il fallait les voir parler et se moquer, c'était terrifiant ! Depuis ce jour, je n'arrive pas à dormir, je pense sans cesse à cette menace, je me suis mis à vous chercher en passant par l'entreprise mais rien ! Vous étiez introuvable. Puis je suis venu à votre adresse mais je ne tombais pas sur vous. Et comme je l'ai dit, je vous ai vu et j'ai pris peur mais aujourd'hui, j'ai eu le courage de vous le dire ! Je suis désolé d'avoir été aussi lâche.

Moi : Je ne t'en veux pas, sache le. Ta famille était en jeu, Kiari; n'importe qui aurait réagi comme toi, c'est pas facile de prendre ce genre de décision ! Je comprends et je suis contente que tu sois venu me voir aujourd'hui pour m'en informer. Le sale plan qu'il avait prévu de faire, il l'a déjà mis à exécution donc ne t'inquiète pas pour moi, ma vie n'est plus en danger. Il a retourné le cousin de Nûr contre moi en utilisant sa faiblesse pour qu'ensuite, Nûr s'en prenne à son cousin ! Mais ce qu'il n'avait pas prévu c'est que Nûr soit plus futé que lui du coup, son plan est tombé à l'eau et depuis, il a disparu des radars. Il se cache tel un lâche ! Merci d'avoir eu le courage de tout me dire, ça n'a pas dû être facile pour toi. Ne t'inquiète pas pour moi, désormais; je ne suis plus en contact avec lui donc, tu n'as pas de soucis à te faire.

Kiari : Je suis soulagé ! Ma femme est complètement traumatisée ; on prépare notre départ, on va vivre à l'étranger. Et même pour moi, j'ai du mal; jamais, je n'aurai pu imaginer être autant touché mentalement. C'est vraiment un malade ! Vous devriez porter plainte contre lui ou demander un éloignement, je n'en sais rien mais le garder loin de vous. J'ai peur pour vous.

Moi : Ne t'inquiète pas; désormais, je ne suis plus seule, j'ai mes parents, j'ai Nûr. Je n'ai pas peur d'affronter ce lâche ! Donc, rassure toi; à la moindre occasion, je ne le louperai pas ! Merci Kiari; merci d'être venu.

Kiari : C'est la moindre des choses ! Désormais, on ne se verra plus; je quitte la France avec ma famille; j'ai besoin d'un nouveau départ. Même maintenant que je vous parle, j'ai peur d'être sur écoute par ce malade. Je ne me sens plus en sécurité, il faut que je m'en aille avec ma famille.

Moi : Je n'ai qu'une chose à te dire: fonce !! Et j'espère que ce nouveau départ t'aidera à aller mieux ainsi que ta femme.

Kiari : Merci mademoiselle, je vais y aller, j'espère que vous vous porterez bien. Vous m'avez manqué et vous allez me manquer, protégez-vous et prenez soin de vous. Je suis content de vous avoir rencontré même si se fût court; et j'espère que votre avenir sera radieux et rempli de bonnes choses.

Moi : Merci Kiari ! Aller, rentre retrouver ta famille et bonne chance à ton nouveau départ.

Kiari : Merci.

Et il remet sa capuche. Je le prends dans mes bras et il s'en va. Il avait vraiment l'air pas bien, ça m'a fait de la peine.

Après qu'il soit parti, j'étais complètement sur le cul de tout ce qu'il venait de déballer. J'avais un fou près de moi.

Il faut que je fasse fouiller mon appartement et il faut que j'en parle à Nûr !

Après ça, je n'allais pas très bien ! C'est flippant quand même mais j'ai pris sur moi. Je dois retrouver mon père du coup, je me suis motivée et j'ai commencé à me préparer pour m'en aller.

Une fois prête, je sors de mon bureau et quelques secondes plus tard, mon père débarque.

Tiens ! C'est inattendu ! On était censé se retrouver mais bon, ce n'est pas plus mal. On se fait la bise et un petit câlin mais il avait l'air de mauvaise humeur.

Moi : Qu'est-ce qui ne va pas monsieur Djikiné ? Vous vous êtes pris la tête avec votre femme ?

Papa : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Moi : La tête que tu fais !

Papa : Du tout ! Tout va bien, je suis juste un peu fatigué. Et toi, dis moi, comment s'est passée ta journée ?

Moi : Plutôt pas mal ! D'ailleurs, comment ça se fait que tu sois ici ? Je n'étais pas censée te rejoindre ?

Papa : J'étais sorti du coup, je me suis dit que je vais anticiper et faire le chemin avec ma princesse 😊.

Moi : Ce n'est pas pour me déplaire et je te préfère comme ça avec un sourire jusqu'aux oreilles !

Papa : Je t'ai dit que ça allait. Bon, on y va ?

Moi : Yes !

Du coup, on bouge et part prendre notre petit goûter. Comme d'habitude, avec mon père, ce n'est que des barres de rire. Ça m'a fait du bien et permis d'oublier cette histoire d'Isaac. Une fois avoir bien rigolé et mangé, on décide de rentrer.

Enfin, il décide de me déposer. Une fois en bas de chez moi, gros bisou et il s'en va !

J'étais épuisée après ça; ni une ni deux, je suis allée prendre une bonne douche. Je finis et m'allonge dans mon lit prête à appeler Nûr quand je commence à complètement flipper à cause de ce que Kiari m'a raconté !

Du coup, je l'ai direct appelé et comme par hasard, il ne répondait pas !

J'avais trop chaud du coup, j'ai envoyé un message à Zahra.

Moi : Hello ma poule, tu dors ?

Zahra : Non, du tout ! Nûr n'est pas là ? Tu t'ennuies, je dois être là 5eme roue du carrosse ?

Moi : Ça me blesse que tu penses ça.

Zahra : Oooh, je plaisante. Maria et mon frère, je n'en peux plus de leur amour; si Nûr n'est pas là, je veux bien venir.

Moi : Il n'est pas là, viens. Mais avant, j'ai une histoire à te raconter mais en texto parce que ça m'a rendue parano ! J'ai peur, là ; c'est pour ça que je veux que tu dormes chez moi.

Zahra : Mais tu n'étais pas avec ton père aujourd'hui ?

Moi : Oui mais je ne veux pas l'inquièter. Je préfère en parler avec Nûr.

Zahra : Ok, raconte moi, dis moi ce que c'est.

Moi : C'est encore Isaac !

Zahra : 😱😱😱 Ne me dis pas qu'il te séquestre ?

Voilà son problème à elle, toujours dans l'excès !

Moi : Tu vas trop loin, redescends, c'est pas ça ! Contente toi de lire et quand tu arrives chez moi, tu ne dis rien, ok ? On n'en parle pas.

Zahra : T'es sur écoute ou quoi ?

Moi : Je n'en sais rien, justement !

Zahra : Mais, appelle Nûr pour qu'il vérifie !

Moi : Il nr répond pas. Je pense qu'il doit être très occupé.

Zahra : Ok, raconte moi ton histoire, je me mets en chemin.

Moi : Ok.

Du coup, je lui raconte et elle tombe de haut. Après quelques petites minutes, elle arrive enfin, j'étais rassurée. Et on parle en langue des signes comme des idiots !

Mais j'avais super peur !

On est allé ensuite dans ma chambre. On parlait de tout et de rien même si on mourrait d'envie d'en parler.

J'étais fatiguée mais tellement j'avais chaud, je n'arrivais pas à fermer les yeux. Par contre, pour Zahra, c'était une autre affaire; elle avait tellement sommeil qu'elle s'est endormie ! Du coup, je me suis retrouvée seule complètement en flippe donc je me suis forcée à dormir.

Et au même moment, je reçois un message de Nûr:

Nûr : J'étais occupé, je n'ai presque plus de batterie sur mon ordinateur et je n'ai pas de chargeur pour cette nuit. Je dois finir ce que je fais avant le matin. Je passe te voir dès que je finis.

Je n'ai pas envie de le perturber avec cette histoire. Ça doit vraiment être important si il me dit ça, je n'ai qu'à patienter une nuit. Du coup, je lui réponds:

Moi : Ok d'accord, pas tard alors.

Nûr : Oui, promis. Bisou, dors bien.

Moi : Bisous, essaye de dormir !

Nûr : 👌🏾.

Je pose alors mon téléphone et je me force à dormir jusqu'à finir par le faire.

Le lendemain, je me lève et me prépare. Zahra était super fatiguée donc je l'ai laissée dormir.

Je finis de me préparer et je vais au boulot.

Je passe ma journée comme d'habitude mais je n'arrêtais pas de penser à tout ce que Kiari m'a dit. Ça ne voulait pas quitter mes pensées !

J'étais plongée dans mes pensées quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Je lève la tête et je vois que c'est Nûr.

Il rentre, me fait un bisou et me dit direct:

Nûr : Pourquoi t'es plongée dans tes pensées ? Il s'est passé quelque chose avec ton père ?

Moi : Non. J'ai à te parler.

Nûr : Qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi : Il s'agit d'Isaac !

Quand j'ai dit ça, sa tête s'est direct transformée et il me dit d'un ton énervé:

Nûr : Quoi Isaac 😡 ?!

Moi : Calme toi, il ne s'est rien passé ! Je ne l'ai pas vu ou quoi. C'est autre chose.

Nûr : Quoi ?

Moi : Hier, Kiari s'est pointé ici pour me parler de lui. Il m'a dit des choses qui m'ont énormément choquée !

Nûr : Comme quoi ?

Moi : ( Je lui raconte tout)

Il s'installe et me dit calmement:

Nûr : Bon, il ne m'apprend rien. Si tu étais sur écoute, ça n'a pas dû durer très longtemps parce que je squattais chez toi; parce que je suis un parano et parce que j'avais la flemme de chercher, j'ai mis un brouilleur chez toi depuis des lustres. Il n'a pas dû écouter longtemps mais c'est quand même un sacré enfoiré ! Donc, c'était Kiari le rôdeur ?

Moi : Oui !

Nûr : Donc, au moins, une chose de réglée ! Ce n'était pas un fou qui rôdait autour de chez toi.

Moi : Oui mais je suis quand même choquée de tout ça ! Pas toi ?

Nûr : Non. Je t'ai dit qu'il était bizarre, ce mec, depuis le début et que je ne le sentais pas; c'est toi qui jouaid les têtus. Voilà, tu vois !

Moi : J'étais vraiment dingue, il aurait pu me faire des folies !

Nûr : Il t'en n'a déjà fait une avec Alioune. T'as oublié ? Cette famille de merde !

Moi : Sauf Alyah !

Nûr : Ouais ! Bref, ne parlons pas de cette famille. Je ne vais pas pourvoir rester, je dois voyager. C'est pour ça que je suis venu te voir.

Moi : Moi qui pensais passer un peu de temps avec toi, c'est raté.

Nûr : Je rentre dans 2 jours ! En parlant de deux jours, Nathaniel ma appelé !

Quoi ? Pourquoi ?

Moi : Pour quoi faire ?

Nûr : Ton père m'a invité à venir manger chez vous. T'es au courant ?

Moi : Du tout ! Que toi ?

Nûr : Il n'a dit que pour moi. Tu n'es pas au courant ?

Moi : Non.

Nûr : Tu penses que c'est un coup foireux ?

Moi : Non, j'ai décidé de lui faire confiance. S'il t'a invité, il y'a forcément une raison; ne vois pas le mal partout.

Nûr : Ok, j'irai sans rien dire et penser ! Tu n'as pas intérêt à demander à ton père pourquoi il m'a invité !

Moi : Oui, je ne lui dirai rien mais pourquoi il t'invite toi et pas moi ?

Nûr : On saura dans deux jours.

Moi : Oui.

Nûr : Bon, j'y vais !

Moi : Déjà ?

Nûr : Oui, viens.

Je me lève et je vais dans ses bras. Je lui fais un gros câlin et plein de bisous. Il va me manquer. Après ça, il me fait un bisou sur le front, me dit bye et s'en va.

Ce jour là, il ne s'est rien passé d'exceptionnel, j'ai bossé comme d'habitude. Après ça, je suis rentrée à la maison et Zahra avait préparé un festin. On a mangé comme des grosses, papoté et voilà quoi !

On va passer deux jours parce qu'il ne s'est rien passé d'intéressant. Aujourd'hui, c'est le jour du dîner où mon père a invité Nûr !

Juste après lui, j'ai aussi été invitée sans qu'il ne m'informe que Nûr est aussi invité.

J'ai décidé de lui faire confiance et ne pas douter du coup, je me suis dit qu'il l'a fait pour de bonnes raisons.

Il était vers les 20h30 et j'étais en chemin pour y aller. Après quelques minutes, j'arrive enfin là-bas.

Je me gare et vois que la voiture de Nûr est déjà là !

Il est venu tôt, dis-donc ! Je n'ai jamais vu une personne qui n'a peur de rien comme ça 😂.

Si ça avait été moi, je serai encore en train de me préparer pour faire retarder le moment de la rencontre tellement je suis une tapette.

Bref, comme je disais, je me gare, descends et me dirige vers l'entrée et je croise directement Nathaniel qui a le sourire jusqu'aux oreilles. Ça m'a réconforté dans l'idée d'avoir eu confiance en mon père. Si il sourit comme ça, c'est que rien de grave ne se prépare !

Du coup, je rentre et à ma grande surprise, il n'y avait que ma mère au salon. Je lui fais la bise et tout et lui demande où sont-ils passés !

Elle était sur le point de me répondre quand j'entends:

: Bonsoir !

Je me retourne et là, je me dis c'est une grosse blague là ?

Ibrahim !

Qu'est-ce que ce connard fout là ? J'étais sur le point de lui demander quand j'entends:

: Bonsoir bonsoir !

Et là, je vois Nûr et mon père descendre les escaliers et à la seconde où j'ai vu le visage de Nûr, j'ai compris que la soirée allait très très mal se passer. Il déteste Ibrahim. Quelle idée de l'inviter !

Franchement, quelle idée d'inviter cet idiot quand il y'a Nûr ! Ça va complètement dégénérer.

Ibrahim avait l'air paniqué et choqué de voir Nûr et sa femme aussi ! Cette sorcière de Solene était de la partie et mon père lui dit :

Papa : Bonsoir Ibrahim, je pense qu'il ne manquait plus que vous pour la soirée. On est au complet maintenant, on peut enfin dîner.

Ibrahim : Oui mon oncle mais tu m'expliques ?

Papa : De ? La visite de Nûr ? Aaah, c'est une longue histoire ! Installez-vous.

Nûr : T'as un problème avec ma visite ?

Ibrahim : Non non !

Moi : T'es sûr ? Ta question était bizarre. Quelque chose te dérange ?

Ibrahim : Non.

Maman : Installez-vous.

Solene : Ah, merci.

Du coup, on s'installe tous et comment vous dire? Il n'était pas flippé mais complètement paniqué ! Et sa femme aussi ! Mais, à quoi joue mon père ?

J'espère qu'il ne fait pas ça pour tester Nûr !

Il avait une mine serrée. Si il pouvait démonter Ibrahim, il l'aurait fait !

Et puis, qu'est-ce que mon père et Nûr foutaient ensemble dans son bureau ?

Je les fixais suspicieuse et je dis:

Moi : Pourquoi vous étiez dans le bureau ?

Papa : Tu crois que je vais le manger ?

Moi : Non mais c'est bizarre; c'est tout.

Nûr : On a juste discuté, tu n'as pas à t'inquiéter.

Moi : Discuter de quoi ?

Maman : T'es curieuse, dis-donc !

Nûr : Et pas qu'un peu !

Moi : Eh ben, tu tournes déjà ta veste ?

Nûr : Je ne la tourne pas ! T'es vraiment curieuse ! On parlait de la rencontre avec mon père c'est tout.

Moi : Ah ok. Et alors ?

Papa : Et alors quoi ? C'est maintenue, c'est demain. Sacrément curieuse !

Moi : Ça me concerne, encore heureuse que je sois curieuse ! Tu nous as réunis pourquoi ?

Papa : Parce que j'avais besoin de vous réunir !

Ibrahim : Tu as une annonce à faire, mon oncle ?

Tshiiiip !!!

Papa : Non. Pourquoi tu penses ça ?

Nûr : Peut-être parce que je suis là ! Ça te dérange ?

Ibrahim : Si mon oncle te laisse être à table avec nous c'est que tout va bien. Pourquoi ça me dérangerait ?

Nûr : Tu ne te demandes pas comment ça se fait que je sois là ?

Ibrahim : Je n'ai pas à le demander si t'es un invité.

Nûr : Avant, tu avais une bouche bien aiguisée pour raconter de la merde et maintenant, tu parles la langue de Molière. Petit bouffon !

Mais, il est malade, ce mec !

On est chez mes parents, là ! Il en est conscient 😱 ?

Et sérieux, mon père, pourquoi il a invité Nûr alors qu'il y'a Ibrahim ? A quoi pense-t-il sérieux ?

Le ton montait, la tension était très très palpable. Ibrahim était sur le point de répondre quand mon père lui coupe la parole et lui dit :

Papa : Allons, vous n'allez pas vous embrouiller, calmez vous. Nûr, pas d'embrouille, fais au moins un effort pour Sabah ! Il reste son cousin et la famille malgré tout. J'aimerai que ça s'arrange entre Sabah et toi. Voilà pourquoi j'ai organisé ce dîner.

Hein ?

Mais à quoi joue mon père, là ?

Moi : Pardon ? De quoi parles-tu ? Arranger quoi avec qui ? Je m'en fous de sa vie, moi ! C'est ton invité pas le mien, sans vouloir t'offenser ! Je t'avaid déjà dit que je ne voulais rien savoir de lui.

Papa : Je le sais, Sabah, mais il faut savoir passer à autre chose ! On le fait tous une fois dans la vie. Tous les deux, vous allez arrêter et mettre carte sur table. C'est quoi le problème entre vous deux ?

Moi : T'es sérieux ?

Maman : On aimerait bien en finir avec cette histoire ! Ton père n'a pas tort.

Moi : Mais comment ça en finir ? Je ne veux rien avoir à faire avec lui.

Ibrahim : Sabah ?

Nûr : Quoi Sabah ? Pourquoi tu veux parler avec elle ? Tu sais qu'elle existe ?

Ibrahim : Il s'agit d'elle pas de toi donc ça ne te concerne pas ! C'est ma cousine.

Nûr : Ce qui la concerne me concerne c'est clair ? Rien à faire que ce soit ta cousine ok ? Moi, c'est ma copine.

Et merde !

Nûr : Tu crois que parce qu'on est chez ses parents, je ne vais pas oser te remettre à ta place ou t'en mettre une ? Tu oublies vite, toi ! Qu'est-ce que je t'avais dit ? Je t'avais dit de ne plus t'approcher d'elle non ? Je t'avais dit d'aller loin et y rester, espèce de serpent !

Ibrahim : Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu me mets en guerre avec elle ? Depuis le début, c'est ce que tu fais ! Tu viens de l'avouer, c'est toi, tu t'es mis entre nous.

Nûr : Attends, tu sais à qui tu parles, là ? Tu crois que toi, une merde comme toi, va me décrédibiliser ? Tu fais dans l'acting maintenant et tu inventes des scénarios ?

Ibrahim : Je n'invente rien, tout allait bien entre Sabah et moi jusqu'à ce que tu n'arrives et foutes la merde !

Nûr : Tout allait bien entre vous ou tout allait bien pour toi ? Je ne comprends pas pourquoi je mange à la table d'un enfoiré pareil ! T'as du culot quand même ! Tu ne vas pas manger ici, moi je te le dis ! On ne va rien arranger, tu vas te lever et dégager d'ic ! Elle ne va rien te pardonner. Sérieux, vous m'avez invité pour me faire péter un plomb ?

Ibrahim : Ce n'est pas chez toi, aucune tenue !

Et là, Nûr, il s'est levé et je croyais qu'il allait le tuer mais mon père l'a direct stoppé.

Et je dis:

Moi : Sérieux, papa, pourquoi tu l'as invité et tu invites Nûr en même temps ?

Papa : Nûr, calme-toi, c'est pas une raison d'en arriver aux mains ! Et pour répondre à ta question, c'est normal que je réunisse ma famille. Je ne l'ai pas fait pour provoquer Nûr ! Je l'ai fait pour mettre les choses au clair donc tout le monde se calme et s'installe.

Ibrahim : Moi, je suis calme, c...

Moi : Hé, toi, c'est bon, ton cinéma !

Nûr : Moi, je ne reste pas si il est là. Je ne vais pas manger à la même table qu'un enfoiré pareil.

Maman : Nûr, stp, calme-toi. Si tu es énervé, c'est qu'il y'a une raison. On sait que tu tiens énormément à Sabah et que tu ne lui nuirais jamais surtout sur le plan familial même si Ibrahim dit le contraire. Chacun n'a qu'à sortir ses arguments pour qu'on puisse passer à autre chose.

Ibrahim : Je n'ai rien contre lui, c'est lui qui ne m'aime pas et ne m'a jamais aimé. Depuis qu'il est rentré dans la vie de Sabah, il lui a complètement retournée le cerveau ! Je ne sais pas ce qu'il vous a racontés mais tu devrais te méfier de lui.

Non mais, il se fout de qui lui ?

Moi : Et pour quelle raison il devrait se méfier de lui ? C'est à toi de te poser les bonnes questions !

Solene : Ibrahim, laisse tomber ! On est désolé, je pense que tout ça partait d'une bonne intention de nous réunir mais visiblement, rien ne se passe comme prévu donc l'idéal c'est qu'on s'en aille.

Nûr : S'en aille où ? Vous n'allez aller nulle part ! Surtout toi ! Tu crois que toi aussi, je t'ai oubliée ? Tu vas poser ton postérieur et rien faire d'autre ! Vous ne mangerez pas mais je vais vous régler ! Vous vous foutez de qui ?

Papa : Nûr, calme-toi. Tu ne vas pas insulter tout le monde à tout va quand même !

Nûr : Pourquoi m'avoir appelé ? Tu savais à quoi t'attendre avec moi.

Papa : Je suis encore libre d'inviter qui j'ai envie chez moi ! Et si je t'ai invité c'est pour Sabah. C'est encore chez moi à ce que je sache !

Nûr : Et tu t'entoures de ce genre de personne ?

Papa : Ce genre de personne ? C'est le cousin de Sabah ! À moins qu'il y'a quelque chose que je ne sais pas, pourquoi je ne devrai pas être entouré de ce genre de personne ?

Nûr : Tu n'as qu'à lui demander ! C'est toi qui aimes les gens empoisonnés.

Je vais le tuer ! Pourquoi il ne gère pas son langage ? Même si il a raison, ce n'est pas comme ça on parle !

Moi : Papa, tu sais ce qu'il en est entre lui et moi; et une réconciliation n'est pas possible. Nûr a raison: pourquoi l'inviter ?

Papa : Donc, à cause de Nûr, tu ne veux pas te réconcilier ?

Nûr : Attends, c'est une blague ? C'est quel coup foireux encore ?

Papa : Je ne te fais aucun coup foireux.

Maman : Bon, on va se calmer. C'est censé être un repas pas une bagarre générale ! Donc, chacun s'excuse et on passe à autre chose.

Ibrahim : Tata n'a pas tort. Je m'excuse, même si j'estime n'avoir rien fait ! Mais en ce qui le concerne; lui et moi, ce n'est pas possible, mon oncle ! Je n'oublie pas tout le mal qu'il a fait à notre famille.

Et là, mon père sourit et le fixe. Je ne comprenais rien et d'un coup il dit:

Papa : Tu t'excuses bien vite pour une personne qui n'a rien fait ! Et puis de quel mal parles-tu ?

Ibrahim : Tout ce que je t'avais dit mon oncle. Il a mis Sabah en prison.

Nûr : Parle p...

Papa : Stp, Nûr ! Je parle à Ibrahim. Vu qu'on est dans le vif du sujet, autant en finir et approfondir ! Donc, tu en veux à Nûr parce qu'il a mis Sabah en prison c'est ça ? Et parce qu'il a causé du mal à ta famille ? C'est à dire ma mère et Sabah ?

Ibrahim : Oui, je t'en avais déjà parlé.

Papa : Oui mais maintenant que Nûr et Sabah sont là, ils vont enfin voir ta sincérité et ce qui t'a touché et on pourra passer à autre chose

Nûr : C'est quelle bonne blague ? Ne me dis pas que tu le crois là ?

Papa : Mais ce qu'il dit n'est pas faux non?

Nûr : Oui c'est vrai, j'assume, moi. Ce que j'ai fait, on en a parlé à a mon arrivée. Je me suis excusé auprès de toi et je me suis excusé auprès de Sabah. Je m'excuse auprès de Maya aussi mais lui, jamais de la vie ! Maintenant qu'il joue les mecs blessés et qu'il n'accepte pas ce que j'ai fait, moi aussi, je ne l'accepterai jamais même s'il s'excuse une tonne de fois où même s'il rampe parce que ce qu'il a fait est impardonnable !

Ibrahim : Ah bon ? Et j'ai fait quoi ?

Papa : Je me pose aussi la question: qu'est-ce que toi, tu as fait ?

Ibrahim : Comment ça mon oncle ?

Papa : Qu'est-ce que tu as fait pour ta cousine ?

Ibrahim : Je t'ai déjà tout dit.

Papa : Tu penses ?

Ibrahim : Oui.

Et mon père le regarde genre il le fixait pour lui faire comprendre si il est bien sûr !

Et d'un coup il dit:

Papa : Tu en penses quoi toi ? Solène, tu n'as rien à dire ?

Quand il a dit ça, ça nous a surpris. Même Nûr était surpris; on ne s'y attendait pas.

Elle panique direct et dit:

Solene : Comment ça ?

Papa : Tu penses quoi de ce que ton mari dit ? Tu ne le défends pas ?

Solene : Ce qu'il dit est vrai !

Papa : T'es sûre ?

Solene : Comment ça ?

Papa : C'est une question simple; t'es sûre ?

Solene : Oui.

Papa : Ok ! Nathaniel, fais apporter le repas !

Nathaniel : Bien Monsieur.

Qu'est-ce qui se passe là ?

C'est tout ? Il est bizarre, lui !

On ne comprenait vraiment rien, nous tous. Il y'avait un silence; même ma mère regardait mon père bizarrement. Il a câblé ou quoi ?

Le repas arrive et on était dans le silence total ! Nûr me faisait des regards en mode ton père il est fou.

Lui, il n'a pas de frein mais j'avoue que moi aussi j'étais inquiète.

On était sur le point de se servir pour manger quand d'un coup, mon père s'arrête et dit:

Papa : Maintenant que tout le monde a parlé et a dit ce qu'il avait à dire, moi aussi j'ai quelques questions à poser à chacun de vous ! Si je vous ai tous réunis c'est pour une bonne raison donc, il n'y a pas d'inconvénient à ce que je vous pose des questions !

Maman : Chéri, t'es sûr que ça va ? Tu m'inquiètes, là.

Papa : Ça va très bien, tu n'as pas à t'inquiéter. J'ai juste des questions à poser. Je commence par toi, Nûr !

Quoi encore ?

Nûr : Pourquoi moi ?

Papa : Pourquoi pas toi ?

Nûr : C'est quoi la question ?

Papa : Tu connais Isaac Carter ?

Hein ?

Moi : C'....

Papa : Je parle à Nûr !

Nûr : Oui je le connais mais ce n'est pas mon ami ! Pourquoi ?

Papa : C'est une simple question. Visiblement, tu ne l'aimes pas ?

Nûr : Non.  

Papa : Ok. Et toi, Solène, tu le connais ?

Solene : Non.

Papa : Et toi Ibrahim ? Tu connais Isaac Carter ?

Ibrahim : Isaac Carter, Isaac Carter.

Papa : Oui oui, Carter ! Tu peux prendre tout ton temps pour réfléchir.

Ibrahim : Mais pourquoi cette question ?

Papa : Et pourquoi pas ? Tout le monde a répondu; tu n'es pas capable de le faire ?

Ibrahim : Si !

Papa : Alors ?

Ibrahim : Non, ça ne me dit rien !

Papa : T'es sûr ?

Ibrahim : Oui.

Papa : Eh ben, mauvaise réponse !

Moi : Comment ça mauvaise réponse ? Qu'est-ce qui se passe ?

Papa : Tu vois, Ibrahim, je t'ai ouvert ma porte; je t'ai apporté mon soutien; je t'ai fait confiance ! Mais tout ce que toi, tu sais faire c'est mentir ! On est tous à cette table et j'ai espéré que tu portes tes bijoux de famille et que t'assumes ce que tu as fait dans le passé mais visiblement, tu n'es pas digne d'être un Djikiné et un membre de ma famille.

Ibrahim : Mais mon oncle j...

Papa : Je ne suis pas ton oncle !

Nûr : Ça va bien être drôle.

Mais c'est quoi ce revirement ?

Papa : Tu te perds dans tes mensonges, tu ne sais plus quoi me répondre donc tu veux feindre l'ignorance ! Toi Ibrahim, tu ignores qui est Isaac ? Alors que toi Ibrahim, tu m'as parlé de ce Isaac en disant qu'il était l'ami de ma fille ! Tu as à la mémoire bien courte mais bon, un menteur se perd toujours. Mais là, n'est pas le sujet.

Ibrahim : Tu m'as appelé pour me piéger ?

Papa : J'ai besoin de piéger un menteur ? Il se piège tout seul dès qu'il commence à mentir. Je ne fais aucun piège ! Tu m'as parlé d'Isaac oui ou non ?

Ibrahim : Je n'en ai pas le souvenir !

Papa : Tu n'en as pas le souvenir, maintenant ? Ahlala, Ibrahim, tu t'enfonces encore plus ! Moi, je t'affirme que tu le connais et que tu m'as parlé de lui.

Ibrahim : Il se peut mais j'ai dû oublier !

Papa : Oublier ? Non non, là n'est pas la réponse. On ne peut pas oublier son allié ! Vu que tu n'es pas assez courageux pour assumer, je vais faire pour toi ce que tu es incapable de faire: dire la vérité ! Mais avant ça, j'ai une dernière chose à te demander: qu'as-tu fait à ma fille et à ma mère pour qu'elle et Nûr te détestent à ce point ?

Ibrahim : Je n'ai rien fait ! Qu'est-ce que j'aurai pu leur faire ? Ils t'ont monté le cerveau contre moi.

Papa : Monter le cerveau, tu penses ? Regarde, Sabah qui est là, pas une seule fois, elle ne t'a mentionné ou elle ne m'a dit ce que tu as pu lui faire dans le passé pourtant elle le pouvait ! Et Nûr pareil ! Pourtant, on sait tous les deux qu'il doit en savoir beaucoup sur toi plus que le mot mais figure toi qu'il ne m'a rien dit. Et même avec tes mensonges actuels, aucun des deux n'a toujours rien dit ! Et tu oses dire qu'ils m'ont monté le cerveau ? Vu qu'aucun des deux n'y est pour quelque chose, ça veut dire que je me suis monté le cerveau tout seul ?

Ibrahim : Non !

Papa : Donc, t'es un menteur ?

Ibrahim : Hein ?

Papa : Deux ! Tu ne sais plus mettre de l'ordre dans tes mensonges ? T'es un menteur ! Oui ou non suffise !

Ibrahim : Je ne mens pas !

Solène : Ib..

Ibrahim : Tais toi, je ne mens pas ! Qu'est-ce que j'ai fait ? Pourquoi tu m'humilies devant tout le monde ?

Papa : Je ne t'humilie pas. Tu le fais très bien comme un grand vu que tu n'assumes toujours pas être un menteur professionnel ! Tu pensais pourvoir profiter de mon argent et de ma compassion pendant combien de temps ? Tu n'as pas honte de prendre ton oncle pour un idiot ? Je sais tout, Ibrahim ! Je sais que tu es allé voir Isaac; que tu es allé dénigrer ta cousine et Nûr et que tu l'as aidé à comploter contre eux ! Tu sais que ton complot a failli tuer ta cousine ?

Ibrahim : De q...

Papa : Tu fermes ta gueule quand je te parle c'est clair ?

Ibrahim :...

Papa : Espèce de lâche ! Je t'ai fait confiance et je n'ai même pas eu le soupçon de vérifier tes dires et je découvre quoi ? Que tu es un menteur et que ta femme et toi aviez fait la misère à ma fille et tu as a voulu me faire croire que Nûr vous a séparés. Encore heureux qu'il l'a fait ! Tu buvais le sang à ma fille ! Ose le nier et c'est ce verre que je vais t'envoyer dans la figure ! Tu crois quoi ? Parce que j'ai de l'argent, tu peux nous prendre pour des cons ma famille et moi ? Tu parles de ma mère; vos anciens voisins m'ont dit que tu traitais ta grand-mère comme de la merde quand Sabah n'était pas là ! Qu'elle a perdu son appartement et que tu n'as rien fait et aussi que ses affaires étaient stockées dans une cave ! Comment t'as pu faire endurer ça à ta grand-mère ? Elle était malade ! Comment t'as pu faire ça à ma mère ? T'es humain ? Comment tu peux et comment as-tu pu traiter les gens comme du bétail ? Tu penses que c'est toi qui fais la pluie et le beau temps ? L'appartement que je t'ai donné, il n'est plus à toi; la voiture également; l'argent que tu recevais, tout ça c'est fini. Tu sors de chez moi et tu ne t'approches plus jamais d'aucun membre de ma famille. Le jour où tu as aidé cet Isaac a piégé Sabah, ce jour là, tu es mort pour moi ! Et je fais ta pluie et ton beau temps.

On était tous choqué et moi j'avais le cœur en miettes. Il parlait mais on ressentait qu'au fond, il était totalement brisé !

Ibrahim n'arrivait même pas à lever la tête et il ose dire:

Ibrahim : Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris j...

Papa : Je ne veux rien savoir. Tes excuses, tu les mets où je pense ! Tu te lèves, toi et ta femme hypocrite et vous vous barrez de chez moi ! Vu que tu es cupide, je vais te retirer tout ce que je t'ai accordé en commençant par déposer les clés de la voiture sur la table !

Ibrahim : Stp pense à ma fille.

Papa : Ta fille ? Tu te souviens en avoir une ? Toi, comment as-tu traité ma fille et ma mère ? Tu ne récoltes que ce que tu as semé ! Rien de plus rien de moins ! Sors de chez moi.

Maman : Alassane s...

Papa : Non, Maya, je ne veux rien négocier. Il a laissé ma mère être à la rue ! Et moi je vais lui offrir un toit et tout ce qui va avec ? C'était sa grand-mère ! Même si c'est éloigné, ça reste la famille mais il n'a aucun sens de la famille. Vu qu'il s'est fait tout seul, il va s'assumer tout seul !

Ibrahim : Mon o....

Papa : Nathaniel, fais les sortir !

Nathaniel : Suivez moi !!

Nûr : Lève toi et dégage ! Si tu le fais répéter, je m'en chargerai d'une autre manière !

Ibrahim : C'est toi qui as orchestré ça 😡.

Nûr : Je n'en ai rien à faire de ta vie et ce que tu fais ! Et si j'avais envie de le faire, je te l'aurai dit. Tu crois, j'ai peur ou je me cache ? Ce que tu subis c'est rien ! Je t'aurai fait bien pire ! T'as oublié de quoi j'étais capable !

Ibrahim : J...

Nûr : Ferme la et pars!

Solene : Allons y.

Nûr : Écoute la, c'est mieux. T'es ridicule, pars.

Ibrahim : Tu pense avoir le dessus sur moi mais tout ça a commencé à cause de toi ! Si tu n'avais pas mis Sabah en prison, rien de tout ça n'allait se passer !

Non mais, je rêve; c'est le gardien de la paix !

Moi : Ne parle pas de moi et ne trouve pas des excuses ! Tout ce que tu m'as fait subir à moi et à mamie, c'est toi qui l'as provoqué, sale merde ! Tu crois que ce n'est qu'à cause de la prison ? T'as toujours été un salaud ! Même après la prison, tu m'as traité comme une merde ! Un portefeuille ! Et moi désespérée, je me suis accrochée à toi comme une idiote. Tout ce qui vous intéressait Solène et toi c'était mon argent ! J'en étais consciente mais j'ai joué les aveugles parce que je ne voulais pas être seule ! Tous les jours à me rappeler que j'étais la cause de l'échec de ta vie ! Me demander de rembourser les frais d'avocat que tu as payé ; de te verser de l'argent de poche ! Tout ça, c'est à cause de Nûr ? Menteur ! Ne cherche pas d'excuse, t'es mauvais et tu seras toujours la même personne ! Tu as manipulé mon père et tu pensais que ce jour n'allait pas arriver ?

Ibrahim : Si moi je suis mauvais; lui, c'est le diable en personne ! Tu l'as envoyé chez moi me menacer avec une batte alors que Solène venait d'accoucher ! Tu crois, t'es un exemple ?

Moi : Tu te fous du monde ! Ta Solène, elle a fait quoi, elle ? Elle a envoyé des cousins à elle me racketter et tu étais de mèche avec elle ! Et le mec qui m'a tamponnée en voiture pour m'extorquer de l'argent ? C'était qui ? Il était prêt à me frapper. Qu'est-ce que tu as fait ? Rien ! Tout ça pour de l'argent ! Nûr et moi, on n'était même pas proche; je le détestais mais c'est lui qui m'a défendu. C'est lui qui as dégagé ce mec ! Tu oses dire que je l'ai envoyé mais je n'ai rien fait car même à ce moment, je lui en voulais pensant qu'il voulait me ruiner la vie en te demandant de t'éloigner de moi mais en réalité, il voulait juste me débarrasser d'un cafard de ton espèce !  Quand je pense que je lui en ai voulu pour ça, je me demande ce que j'avais dans la tête pour penser que tu me considères comme ta cousine ! Et tu ne t'es pas arrêté là ! Tu me méprisais depuis petite. Jamais, tu n'aurai pu imaginer que je retrouve mes parents et que je sois aisée ! Et tu veux faire marche arrière si ce n'est que ça, ça va mais non ! Quand mamie est décédée, tu m'as laissée, seule gérer le décédé ! Tu n'as pas donner un rond;  tu n'as même pas eu la décence de me demander comment j'allais ou si j'avais besoin de quelque chose. Je me demande même si tu as pleuré sa mort ! Quant à ta présence, ça, n'en parlons même pas ! Tu étais en vacance ! Et toi, Solène, je n'ai jamais rencontré une femme aussi mauvaise de toute ma vie. Même si lui n'était pas bon avec moi, tu n'as jamais rien fait ; tu as approuvé tout ce qu'il a fait. Allah seul sait comment ma grand-mère t'appréciait ! Vous vous êtes bien trouvés, toi et ton idiot de mari.

Solène : Je n'ai jamais maltraité ta grand-mère, ne dis pas ce que je n'ai pas fait ! Toi et moi, on ne s'est jamais vraiment parlé.

Moi : Pour moi, tu l'as autant maltraité qu'il l'as fait vu que tu as accepté tout ce qu'il a fait sans broncher ! Et oui, toi et moi, on ne sait jamais vraiment parlé et je ne cherche même pas l'amitié ! Ce n'est pas nécessaire de le souligner, c'est vous qui n'aviez aucune dignité à bouffer l'argent de mes parents.

Solène : Je n....

Nûr : C'est bon, ferme là ! Levez-vous et partez.

Papa : Nathaniel, fais les sortir ! Pose les clés ! Je ne peux plus me les voir. En plus, j'apprends que t'as laissé Sabah faire l'enterrement, seule ! Mais, t'es vraiment une très grosse merde, c'est hallucinant !

Maya : Je n'ai pas les mots ! On t'a ouvert notre porte mais visiblement, tu avais vue uniquement sur notre porte monnaie. Pour le coup, tu auras une sacrée banqueroute ! Comment tu as pu provoquer un accident ? Tu ne mérites même pas que j'aligne une phrase pour ta face. J'espère ne plus jamais te croiser ni toi, ni ton hypocrite de femme ! Vous avez joué vos rôles à perfection maintenant l'acting c'est fini. Dehors !

Nathaniel : On y va !

Et il avance. Il était au bout du rouleau, il a commencé à demander pardon à mon père mais il ne voulait rien savoir !

C'était gênant jusqu'à ce que Nathaniel les foute dehors !

Il y'avait un silence, après ça, laissez tomber ! Et d'un coup, Nûr dit avec une voix calme:

Nûr : Je me rends compte que mes conneries du passé ont fait du tort à beaucoup de monde, et je m'en excuse. Je m'en veux d'avoir fait souffrir Sabah et sa grand-mère et je m'excuse en mon nom pour tout ce qu'elles ont traversé. J'étais con à l'époque et égoïste. Ça ne justifie pas le fait de lui avoir fait du mal mais je tiens à m'excuser sincèrement. Je m'excuse pour le manque de respect et tout le reste, pour ce que mon père vous a fait subir. Je comprends ta réticente vis à vis de moi et pourquoi tu voulais éloigner Sabah de moi. Entendre tout ça n'a pas dû être facile pour vous ! Et entendre Sabah dire tout ça, je me rends compte que j'étais vraiment un mec inconscient à l'époque. Vraiment désolé !

Maya : Oublions le passé, c'est l'avenir qui compte et je pense que ta sincérité, ta franchise et tes actes ont prouvé que tu es vraiment désolé.

Moi : Elle a raison.

Papa :...

Après ça, on a quand même commencé à manger mais mon père aucun mot ! Il a à peine pris une cuillère et il se lève puis dit:

Papa : Mangez, je n'ai plus faim. Nûr, on se dit à demain soir chez ton père.

Nûr : Ok, à demain soir; encore désolé !

Papa : T'inquiète pas, je t'ai pardonné depuis longtemps. Je m'excuse aussi de t'avoir fait du tort. Si tu rends ma fille heureuse, c'est tout ce qui compte. Prenez votre temps, mangez; on se dit à demain.

Nûr : Oui.

Moi : Bonne nuit.

Papa : Bonne nuit ma chérie.

Et il s'en va ! Ma mère s'est aussi levée et l'a rejoint. Nûr vient prêt de moi et me dit:

Nûr : Ça va, toi ?

Moi : Oui. Mon père a l'air d'aller mal.

Nûr : Même un fou comme moi l'a ressenti ! C'est quand t'as parlé de ta grand-mère. Elle était vraiment à la rue quand tu étais en prison ?

Moi : Ah non, tu ne vas pas t'y mettre !

Nûr : Je te demande! Tu ne m'as pas dit tout ça.

Moi : Je sais. Elle n'était pas vraiment à la rue. Elle vivait dans l'appartement de la femme d'brahim à l'époque mais elle n'avait plus son appartement. Je sais que tu vas encore me dire que c'est ta faute et j'en passe mais j'ai envie de passer à autre. J'ai envie d'oublier ces mauvais moments et avancer ! Regarde, tu es chez mes parents avec moi. Pas dans de bonnes circonstances mais tu es là ! Mes parents t'acceptent. Il reste juste une petite étape mais on a fait un grand pas vers notre avenir et j'aimerais qu'on se focalise sur ça et qu'on oublie le passé. J'ai souffert mais maintenant, je n'ai plus à me plaindre de quoi que ce soit. J'ai des parents, un homme, des amis, un boulot et je mène une vie décente. Mise à part avancer, il ne me faut rien d'autre. Ma grand-mère me manque, c'est un fait ! J'ai vécu avec elle. J'aurai aimé qu'elle partage tous ces moments avec moi mais la vie en a décidé autrement. Elle m'a toujours dit d'avancer et ne pas rester bloquée dans le passé. Désormais, c'est ce que je veux faire ! La dernière tâche de mon passé c'était Ibrahim; il n'est plus là, allons vers l'avenir tous les deux.

Et il prend ma main puis me fait un bisou. Il veut qu'on se fasse baffer, lui !

Nûr : C'est tout ce que je veux: avancer aussi ! Donc, on va avancer, mademoiselle qui a grandi.

Moi : Ne me charrie pas.

Nûr : Et pourquoi pas ?

Moi : Je suis déjà une madame.

Nûr : Quand tu veux ! C'est aléatoire avec toi.

Moi : 😂.

Nûr : Je vais rentrer.

Quoi, déjà ?

Moi : Tu ne restes pas ?

Nûr : Non ! Vas voir ton père; il n'a l'air pas bien.

Moi : Genre !!

Nûr : Je te parle sérieusement, vas le voir ! Il n'est pas bien depuis que t'as parlé de ta grand-mère. De toutes façons, demain soir, vous passez chez nous. En plus, il m'appelle, Amar !

Moi : T'es trop insolent ! Ok, s'il t'appelle, vas-y ! Demain, ne fais pas de folie. Je suis méga stressée là, pour le coup; c'est demain.

Nûr : Fallait bien que ça arrive. T'inquiète, ça va bien se passer !

Moi : Ok.

Nûr : Tu diras à tes parents que je suis parti.

Moi : Ok, bisou.

Nûr : Bisou.

Et il s'en va ! Après ça, je suis montée rejoindre mes parents et je vois mon père assis et ma mère face à lui. Ils discutaient mais quand je suis rentrée, ils se sont arrêtés et je dis:

Moi : Je dérange ?

Papa : Jamais ma chérie, viens.

Moi : Merci. Nûr est rentré; il m'a chargé de vous le dire.

Maman : Ok. Tu veux que je te laisse avec ton père ?

Moi : Non, tu peux rester, maman.

Maman : Non, je vais vous laisser. Je remonte, après.

Moi : Ok.

Du coup, elle s'en va et je m'assois à côté de mon papounet et je lui dis:

Moi : T'es triste à cause de ce que j'ai dit à propos de mamie ?

Papa : Je ne suis pas triste !

Moi : À d'autres ! Je sais que tu l'es et c'est tout à fait normal. Tu sais, c'est l'une des raisons pour laquelle je ne voulais pas trop te parler de ce qui s'est passé ! Je ne m'attendais pas à ce que tu fasses ce coup là à Ibrahim mais ce n'est pas plus mal et t'as vu de toi même quel genre de personne il est ! Même si il ne s'est pas occupé correctement de mamie et moi, ce n'est pas grave le plus important. C'est le résultat ! Oui, elle était malade et fatiguée mais sur la finalité, on a bien vécu notre vie. Elle ne manquait de rien et moi aussi ! On est parti de rien; on a tout repris à zéro et grâce à elle, regarde tout ce que j'ai accompli. Ne t'en veux pas à cause de ce qu'on a traversé, c'était notre destin. Maman et toi aussi aviez eu votre lot de souffrance. Ne te blâme pas de ne pas avoir été là ! Je sais que tu ne nous as pas abandonnés et ça me suffit amplement. Ce qui compte maintenant c'est qu'on avance tous ! C'est tout ce qui compte. Ne sois pas triste à cause d'Ibrahim. Oublie le ! L'essentiel c'est qu'il n'est plus là.

Papa : J'ai l'impression que je répète mes erreurs. Je fais confiance et pour une raison que j'ignore, on me poignarde ou me prend pour un idiot ! Et quand ce sont des gens qui méritent ma confiance, je me trompe sur eux ! C'est difficile d'être ce qu'on n'est pas. Je peux m'énerver ou agir impulsivement mais je sais que tôt ou tard, s'il y'a une raison ou des excuses sincères, je pardonne ! C'est mon défaut. Malgré qu'il vous aie fait du mal, je me suis quand même dit: « c'est son cousin, je peux le pardonner ». Cette pensée m'a quand même traversé l'esprit mais j'ai eu la force de l'éjecter de nos vies parce que tu étais là ! Et à cause de ce que tu as révélé, j'avais quand même l'espoir qu'il assume mais faut croire que les gens ne sont plus ce qu'ils sont. La loyauté, les principes, le sens de la famille; toutes ces choses que mon père m'a inculqué; toutes ces choses ont disparu au fur et à mesure du temps. J'en ai subi les conséquences mais j'avais cet espoir de me dire que jusqu'au bout, mon père avait raison sur tout mais cet espoir s'éteint. Je ne comprendrai jamais pourquoi la méchanceté gratuite habite le cœur des gens !

Moi : Tu sais, moi aussi, j'étais très très naïve; je voyais le monde comme j'avais envie de le voir. Je ne pensais pas que les gens étaient aussi vicieux et tout ce qui suit. Quand j'en ai subi les conséquences, je me suis renfermée sur moi et j'étais convaincue que c'était ça le bonheur mais en vrai, ça ne l'était pas ! J'étais avec mamie; j'étais heureuse même si il n'y avait qu'elle et elle me disait sans cesse: ne laisse pas le passé détruire ton futur ! Elle me disait qu'une mauvaise expérience ou une déception ne doit pas guider ma vie et mes choix. Elle me disait de vivre, de rencontrer les gens et ne pas rester seule. J'avais du mal mais énormément du mal ! Et puis quand elle est partie, j'ai vraiment réalisé que j'étais seule. Je n'avais qu'Ibrahim et même si c'était un connard, je me suis accrochée à lui parce que c'est tout ce que j'avais. Puis j'ai rencontré Nûr de nouveau ! Ce n'était pas sur une bonne base mais ma vision du monde a changé. Sa façon d'être était très très, comment dire ? Brusque 😂 !

Papa : Le contraire m'aurait étonné !

Moi : 😂 Mais il m'a montré le monde tel qu'il est sans aucun filtre. C'est comme si il avait enlevé un voile que j'avais mis entre moi et le monde ! Il était la cause de mon blocage avec le monde mais il a aussi été celui qui me le montre tel qu'il est. Je sais que je suis encore une petite chipie qui a peur encore mais sans lui, je pense que je ne serai pas la Sabah d'aujourd'hui ! Sans m'en rendre compte, je me suis ouverte au monde, j'ai fait des rencontres, je me suis ouverte aux gens et ça m'a procuré un réconfort que je n'aurai jamais pu imaginer et je me suis souvenue des paroles de mamie ! Et en conclusion, j'ai compris que la vie est dure et très imprévisible mais tous les moments durs ou mauvais ne sont que des leçons pour mieux avancer dans l'avenir et non des freins à nos vies. Donc, ne sois pas trop déçu. La vie est faite de déceptions mais chaque déception a son avantage non ?

Papa : Tu as raison ! Chaque déception a son avantage: nous débarrasser des mauvaises herbes ! Ahlala, viens ici; ma princesse est une grande dame. Elle réconforte son vieux papa.

Moi : Bien sûr que c'est une grande ! Et puis mon père n'est pas si vieux que ça !

Papa : Je t'aime, Sabah !

Moi : Arrête, tu vas me faire pleurer !

Papa : Un je t'aime aurait suffit.

Moi : Orh, moi aussi je t'aime ! Arrête de faire ça.

Papa : 😂 merci d'avoir pris soin de ta grand-mère, d'avoir été là jusqu'au bout et de l'avoir rendue heureuse.

Moi : Sans elle, je ne serai pas là donc c'est moi qui lui dois tout. Tu n'as pas à me remercier, on s'est soutenu toutes les deux jusqu'au bout. Ne t'en veux pas. Même si on a eu des moments difficiles, on était hyper heureuse même avec rien.

Papa : Aah, tu vas me faire pleurer !

Moi : Ne commence pas !

Papa : 😂😂.

Après ça, on s'est fait un petit câlin. On discutait de tout et de rien et je lui demande:

Moi : Comment t'as su tout ça à son propos ?

Papa : J'ai entendu ta conversation avec le jeune homme qui est venu te voir à ton bureau.

Moi : Tu écoutes aux portes maintenant ? Papa, sérieux ?

Papa : Je ne voulais pas écouter ! J'étais content de venir te faire une surprise puis j'ai entendu tout ce qu'il a dit et j'ai fait ma petite enquête !

Moi : Pourquoi tu ne m'en as pas parlée ?

Papa : Ce n'était pas nécessaire. Il fallait que je nous débarrasse de cet idiot ! Quand je pense que j'avais de l'espoir pour lui.

Moi : C'est pas bien grave. T'as bon cœur; ne le gâche pas à cause des gens. Regarde, tu es même prêt à a passer à autre chose avec le père de Nûr rien que pour moi.

Papa : Et pour Nûr aussi ! En le découvrant, c'est pas une mauvaise personne; il a des méthodes un peu rude même un peu trop, beaucoup d'insolence mais il ne se cache pas et il n'a pas peur d'être qui il est ! C'est bien mais il devrait contrôler son impulsivité. Au moins, avec lui, je sais que personne ne risque de te faire du mal. Il t'aime vraiment beaucoup mais en ce petit laps de temps, t'aimer comme ça ! Ça ne te fais pas peur ?

Moi : Qu'est-ce que t'essayes de faire ?

Papa : De te dire de prendre ton temps ! N'allez pas trop vite, je ne suis pas pressé que tu te maries.

Moi : 😂😂😂😂😂.

Papa : Quoi 😂 ? Je veux profiter de ma fille.

Moi : Mais je suis là ! Je ne vais pas m'evaporer.

Papa : Quand même !

Moi : T'inquiète, je te préparerai mentalement parlant !

Papa : 😂😂😂😂.

Moi : 😂😂😂😂.

Après ça, je rigolais avec lui. Ma mère nous a rejoint et j'ai décidé de dormir chez mes parents. C'était une soirée un peu chaotique mais sur la finalité, elle s'est super bien finie 😊.

DANS LA PEAU DE NÛR

Je venais d'arriver chez mon père et en me garant, je vois la voiture d'Alioune !

Ça m'a étonné ! Alioune, venir chez mon père ? C'est impossible !

Je rentre et le meuble qui lui sert de femme était là !

Comme d'habitude, je l'ai ignorée et elle en a fait de même. C'est mieux pour elle ! Dobermann n'était pas là !

Je demande à son majordome où il est vu que son assistant n'était pas là pour une fois.

Et il me dit qu'il est dans le deuxième salon avec Alioune:

Mais qu'est-ce qu'il fiche ici ? J'ai eu ma dose d'histoire avec cet enfoiré d'Ibrahim.

Je rentre et à voir sa tête, je comprends direct que ça ne sent pas bon.

Et je lui dis:

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?

Papa : C'est à moi de vous poser cette question ! On t'attendait ! Qu'est-ce que toi et Alioune manigancez ?

Alioune : C'est reparti, tribunal numero 200 ! T'en as pas marre de faire ça et me menacer pour me faire venir ?

Moi : Tu l'as menacé ? Tu ne t'arrêtes pas !

Papa : Il ne serait pas venu sinon ! Et répondez à ma question.

Moi : De quoi parles-tu ? Qu'est-ce qu'on manigance ? T'es complètement parano, sérieusement !

Papa : Ah oui ? Je suis parano ? Toi et Alioune, vous m'esquivez tout le temps. Peu importe ce que je demande, vous m'esquivez. Je suis obligé de vous menacer pour que vous vous pointez chez moi puis un beau jour, vous me demandez de m'accompagner à une soirée ! Une soirée où vous êtes tous les deux allés pour vos intérêts et vos magouilles cachées ! Ne me prenez pas pour un idiot à essayer de me cacher la vérité ou mentir. Ça va pas me plaire ! Au début, je pensais que c'était pour Sabah mais je réalise que non ! C'est qui Adam Carter ? Vous êtes allés pour lui ! N'osez pas me mentir !

Pour la première fois de ma vie, j'étais perdu. Comment se fait-il que mon père ignore qui est cet homme ? Pour moi, c'était impossible !

Impossible que mon oncle soit mêlé à cette histoire ! Mais quand il a prononcé le nom d'Adam Carter et qu'il nous a posés la question, ça se voyait qu'il ne mentait pas. Et pire, il nous regardait d'un air suspicieux comme si on prévoyait de lui faire un sale coup !

Et Alioune lui dit:

Alioune : Toi qui connais et menace toute la terre, toi qui nous piste matin midi et soir, tu ne sais pas qui est Adam Carter ?

Papa : Si je te demande, tu penses que c'est pour faire jolie ? Et puis, n'inversons pas les rôles, c'est moi qui pose des questions et pas le contraire ! Vous avez tous les deux eu le culot de vous servir de moi. Vous allez m'expliquer ce qui se passe ! Tu me demandes de te faire confiance et cet après-midi je vois le père de ta copine avec cet Adam ? Tu m'expliques ? C'est une menace ou non pour moi ou ma famille ? Vous allez devoir l'ouvrir tous les deux et me dire ce qui se passe et qui est cet homme et pourquoi Alassane était avec lui cet après-midi alors que je suis censé le recevoir chez moi demain soir.

C'est quoi ce bordel ? Je ne m'attendais pas à ça.

Alassane a vu Adam ?

Mais pourquoi ?

Je ne m'attendais pas à ce revirement mais une chose est sûre : ce n'était pas une rencontre de courtoisie ! Il y'a forcément une raison. Je ne vais pas laisser ma paranoïa prendre le dessus. Alassane sait qu'Isaac a fait du mal à sa fille. Jamais, il ne s'allierait au père de son ennemi !

Ils se connaissent, il n'a aucun intérêt à se rallier à lui.

Et au vu de ce qui s'est passé ce soir, je mets ma main à couper qu'il est allé vers Adam parce qu'il n'a pas pu aller vers Isaac pour savoir ce qui s'est passé entre Sabah et Ibrahim. Pour moi, c'est la seule explication ! Il ne ferait rien qui puisse blesser sa fille, il n'est pas comme mon père. Il pense trop au bien de sa famille avant lui.

Pourquoi m'avoir invité si ce n'est pas pour le bien de sa fille ?

C'est ce que je me disais dans un coin de ma tête mais le dire à mon père, il va peut-être l'interpréter comme une faiblesse de ma part donc, j'ai mis ce sujet de côté et je décide de faire une autre approche en lui disant:

Moi : Tu l'as vu avec lui et alors ? Cet Adam le connaît. Ils ont été à l'école ensemble. T'as vu deux personnes ensembles mais est-ce que tu as a entendu ce qu'ils se sont dit?

Papa : Je n'ai rien entendu mais ça avait l'air sérieux !

Moi : Tu files le père de ma copine ?

Papa : Je suis tombé sur lui par hasard ! Tu penses que je n'ai que ça à faire, à le filer ? J'étais étonné moi aussi ! Ne me prenez pas pour un idiot et dites moi ce qui se passe ! Si tu es sur le point de défendre Alassane et vouloir me faire croire qu'il n'a rien à voir avec cet homme, pourquoi toi et Alioune, vous vous êtes servis de moi pour l'approcher ?

Alioune : Et pourquoi tu penses qu'on s'est servi de toi pour l'approcher ?

Papa : Vous voulez jouer les idiots avec moi ?

Alioune : On ne joue pas les idiots ! Comment cette pensée t'a traversé l'esprit !

Papa : De un, je suis son père; il sait que je ne suis pas idiot ! Si cet homme et Alassane se sont vus c'est que quelque chose cloche ! De deux, je ne l'avais jamais vu avant cette soirée et pile à ce moment, tous les deux, vous vous pointez pour y aller. Après cette soirée, plus aucune nouvelle de vous deux ! Maintenant, vous allez arrêter de me prendre pour un idiot et l'ouvrir. Je suis chez moi; c'est moi qui vous ai appelés et pas le contraire donc vous avez intérêt à me dire ce qui se passe et très rapidement !

Alioune ne voulait rien dire parce qui ne fait pas confiance à mon père et il n'aime pas sa façon de faire mais là, on n'avait plus le choix. C'était le moment où jamais de savoir ce qui s'est réellement passé et peut-être tirer les vers du nez à mon père même s'il ne connaît pas Adam.

Ça reste le frère d'Ali !

Et si mon oncle a pu se faire accuser par cette famille, mon père a forcément eu écho de cette histoire. C'est une manie chez lui de tout savoir sur un Tandia ! Alors je dis à Alioune:

Moi : Dis lui ce qui se passe !

Alioune : Tu te fous de moi ? Pourquoi je le lui dirai ? Pour qu'il nous poignarde dans le dos ?

Papa : Espèce d'idiot ! Te poignarder ? Pourquoi je le ferai ? Dans quelle merde vous vous êtes foutus !

Alioune : Qui t'a dit qu'on s'est foutu dans la merde ? Et puis pourquoi soudainement tu t'intéresses à nos vies ? Tu n'en avais rien à foutre, jusqu'ici ! Pourquoi tu t'impliques autant ? T'as peur qu'on te fasse du mal ?

Papa : Je n'ai peur de rien ni personne ! Moi, si on ose me toucher, je le rends au centuple ! Je voulais utiliser la manière simple et la franchise pour que vous me dites ce qui se passe pour le bien de ton cousin et pour ne pas qu'il m'accuse de manigancer contre sa copine mais comme vous compliquez les choses, je vais directement aller voir Alassane et advienne que pourra !

Alioune : T'essayes de nous manipuler là ?

Papa : Regarde moi faire.

Moi : Hey, stop ! Tu ne vas aller nulle part. Toi, réfléchis avec ton cerveau ! Il ne connaît pas Adam !

Papa : Attendez, vous pensez que je connais cet homme ?

Alioune : Tu ne le connais vraiment pas ?

Papa : Tu te fous de moi ?

Alioune : Répond à ma question !

Moi : Réponds lui et on sera tous fixé.

Papa : Il sera fixé, je vais y répondre ! Mais vous avez intérêt à me dire tout ce qui se passe.

Alioune : Ok.

Papa : Je ne le connais pas. Je ne l'ai jamais vu, je n'ai jamais entendu son prénom et sont nom. Maintenant, dites moi ce qui se passe.

Alioune : Je ne vais pas passer par 4 chemins, cet homme et sa famille ont kidnappé Sara !

Et mon père me regarde en mode qu'est-ce qu'il raconte puis me demande :

Papa : Il fait une rechute ?

Alioune : Je suis très sain d'esprit.

Papa : Tu parles d'une personne qui a disparu il y'a 20 ans de cela ! Sérieusement !

Alioune : Moi, je t'ai cru quand tu as a dit ne pas le connaître; je ne vois pas quel intérêt tu aurais à mentir. Avec du recul, je vois que t'as vraiment l'air perdu et t'as l'air d'avoir l'envie d'anticiper une catastrophe si cela se présente ! Donc, je n'ai aucun intérêt à mentir et je suis sain d'esprit ! Cet homme a kidnappé Sara depuis plus de 20 ans !

Papa : C'est vrai ?

Moi : Bien sûr que c'est vrai !

Papa : Quelle preuve, avez-vous ?

Moi : Écoute: si tu nous prends pour des fous, autant couper court à la discussion !

Papa : C'est pas ça ! Je veux m'assurer qu'on ne se trompe pas ! Et depuis quand vous êtes au courant ? Je pensais que tu avais renoncé !

Alioune : D'après qui ? Tes espions ?

Papa : Ce n'est pas le moment, Alioune ! Quel intérêt cet homme a pour kidnapper ta femme ? Tu lui as fait quelque chose ?

Alioune : Je le ne le connaissais même pas.

Papa : Ok mais présentez moi les choses dans l'ordre.

Moi : Ok je vais te présenter les choses dans l'ordre et dans les moindre détails ! Si tu as quelque chose a à voir avec cette histoire, tu devras nous dire la vérité et pas essayer de nous faire un coup en douce ! Au début, j'étais persuadé que c'était de ta faute et que tu étais même la cause de tout ça. En vu de ta réaction, je pense maintenant le contraire ! Mais comme Alioune te l'a dit, cet homme a kidnappé Sara. Moi aussi je ne le croyais pas mais une fois par an, une personne envoie des photos de Sara à Alioune, et le fils de cet homme a montré une vidéo à Alioune avec Sara dessus et le même fond qu'il y'a sur les photos. La vidéo semblait récente d'après ce qu'Alioune m'a dit. Il a aussi parlé d'enfant d'Alioune. Il s'est servi de ça pour manipuler Alioune, Sabah et moi ! D'où l'histoire où Alioune a étranglé Sabah et qu'Alassane m'en a voulu ! Et depuis cette histoire, le fils Isaac a disparu mais le père Adam est apparu.

Papa : Et avec tous les moyens et l'argent que vous avez, vous n'avez pas pu fouiller dans sa vie ?

Alioune : Si ce n'est que ça, on aurait déjà trouvé quelque chose ! Cet homme, c'est un fantôme, on ne trouve rien sur lui.

Moi : Il n'a pas tort. Même moi, je ne trouve rien. Il est trop malin son père !

Papa : Ok, c'est un détail mais pourquoi fait-il tout ça ? Et pourquoi vous me l'avez caché ? Je sais comment je suis mais ma famille reste ma famille ! Sara est ma belle fille et si votre enfant a survécu ! C'est mon petit fils et vous n'avez pas jugé utile de me le dire ! On aurait pu trouver une solution. Ce chien de Carter ! Donc, si je comprends bien, son père se montre pour vous narguer et narguer notre famille ! Donc, il est au courant que toi et Sabah êtes ensemble et il doit sûrement être au courant que Alassane et moi on ne s'entend pas ! Soit, il se sert d'Alassane pour nous faire du mal ou il se sert d'Alassane pour nous faire croire qu'Alassane veut nous faire du mal ! Peu importe les deux options, je ne laisserai aucune des deux passer !

Moi : Ne complique pas la chose. Alassane avait de bonnes raisons d'aller le voir. J'en suis convaincu ! Son fils a fait du tort à Sabah; tu penses vraiment qu'il va comploter avec lui ?

Papa : On ne sait jamais ! Cet homme a une haine qui est pointée sur notre famille. Tu crois, je vais prendre le risque qu'il vous arrive quelque chose ? En plus, la vie de Sara et l'enfant d'Alioune est concernée maintenant ! J'espère pour Alassane qu'il ne fait rien de lâche.

Moi : Appelle le !

Papa : Je ne l'appellerai pas, on se verra demain et je lui demanderai ! Et tu n'as pas intérêt à t'en mêler.

Moi : Bah, ne fous pas la merde ou il y'en n'a pas.

Papa : Je n'ai pas l'intention de foutre la merde, je prends des précautions ! Le plus important c'est Sara, pour l'instant. Pourquoi ce chien la détient depuis tout ce temps ? Il y'a forcément une raison.

Moi : À cause de tonton Ali.

Papa : Quoi ? 😳

Alioune : Oui mon père !

Papa : Ali ? Mon frère ? Cet Ali ? Mais il n'est plus de ce monde ! Ils sont complètement malades ! Et quand bien même il serait de ce monde, il n'aurait même pas fait de mal à une mouche. C'est quoi cette histoire ?

Il était sous le choc et complètement perdu donc, il ne sait rien mais pour moi, ce n'était pas assez. Je ne sais pas, je crois mon père dans toute réaction de sa part mais je ne sais pas, je sentais qu'il savait quelque chose. Peut-être qu'il ne s'en souvienne plus vu la montagne de bazars qu'il a foutu mais mon oncle ne peut pas être lié à une histoire aussi folle sans que lui ne soit lié.

C'est impossible pour moi !

Moi : J'ai pensé la même chose mais d'après ce qu'on sait, il accuse ton frère de viol; désolé, Alioune.

Papa : Quoi ? 😡 De viol ? Mais ils sont complètement malade ! Mon frère décédé, de viol ? Mais ils ont complètement pété les plombs !

Moi : Et ce n'est pas tout.

Papa : Quoi encore ?

Alioune : Ils disent qu'après que mon père aie violé leur cousine et qu'elle ait voulu s'enfuir, il l'a tuée en la percutant avec la voiture et l'a abandonnée sur le bord de la route en s'enfuyant lui même et que quelques jours plus tard, il s'est rendu là-bas et a avoué que c'était lui ! Je connais mon père; impossible qu'il puisse faire une chose pareille ! Et tu le sais, ça remonte, il y'a des années, il était très très malade. Je te dis la vérité, je te soupçonne d'avoir percuté cette fille et de l'avoir abandonnée mais on ne trouve rien c'est pour ça qu'on ne t'en a pas parlé. Tu dis ne pas être mêlé mais je ne te crois pas ! C'était une jeune fille, la nièce de cet Adam et la cousine de ses enfants; la fille de cet Adam est la copine de Moïse et.......

Papa : Attends attends stop ! T'as dit quoi ?

Alioune : Moïse e.....

Papa : Pas ça ! Tu dis que c'était la nièce de cet Adam et qu'elle avait un cousin et une cousine ?

Alioune : Oui.

Papa : Cette cousine, la copine de Moïse, c'est quoi son prénom ?

Moi : C'est quoi le problème ?

Papa : C'est quoi son prénom ?

Alioune : Alyah !

Papa : 😳😳.

Et là, on a rien compris, il s'est figé. Et Alioune et moi, on lui dit:

Moi : Tu sais de quoi il s'agit ?

Papa : Ça ne peut pas être possible !

Alioune : Qu'est-ce qui ne peut pas être possible ? Tu nous fais peur ! Qu'est-ce qui se passe ?

Papa : Cette Alyah c'était la cousine de cette fille ? Vous êtes sûr ?

Moi : Oui. Qu'est-ce qu'il y'a ?

Papa : Je me rappelle de cette fille ! Je me rappelle de cet accident, je me souviens de tout ! Elle s'appelait Maïna.

À l'instant où il a dit Maïna, Alioune et moi on a compris qu'il ne bluffait pas mais comprenez notre choc ! On n'arrivait même pas à parler. J'étais sous le choc et je lui dis:

Moi : Ne me dis pas que tu as réellement violé et tué cette fille ?

Papa :....

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