# Partie 125 #
Dites moi que c'est une blague ? 😱
J'ai mal entendu ?
Moi : Tu ne me fais pas une blague ?
Papa : Je peux aussi changer d'avis, il n'est p...
Moi : Non non, pardon, je n'ai rien dit. Mais, son père, t'es sûr ? Je pensais plus à lui, moi; j'ai même peur q......
Papa : Je le sais ! Moi aussi je sais ce que ça engendre mais c'est son père le problème en premier lieu. Tu m'as dit d'essayer alors, je veux le faire à ma manière. Je ne veux avoir aucun remord vis à vis de ma fille. Parce que je décide de te faire confiance, je vais aller voir son père et essayer de tirer un trait sur le passé pour toi. Je ne veux pas que mon passé détruit ta vie future. Ce passé nous a fait assez de mal mais je ne compte pas me venger. Je ne veux pas me rabaisser au niveau d'Amar ! J'ai eu mal et j'ai encore mal d'avoir été trahi par une personne que j'estimais énormément, à qui j'ai ouvert ma porte, une personne à qui j'ai exposé ma famille, et en qui j'avais confiance, mais la vie est ainsi faite ! Je n'aurai plus confiance, certes, mais je veux faire un effort pour toi, pour le peu d'espoir que j'ai en l'humanité et me dire que Nûr est différent de lui parce que tu le dis et que si j'apprends à le découvrir, mes doutes et mes craintes se volatiliseront. Épouser Nûr n'est pas le vrai souci pour moi ; c'est ce que son père serait capable de faire si ça arrive qui m'inquiète le plus ! C'est pour ça qu'il faut que je passe par lui. Même si je ne fais pas confiance à Amar et que j'aurai du mal, je préfère l'entendre dire des paroles rassurantes de sa bouche plutôt que faire ce que tu me demandes sans le prendre en compte.
Quand il m'a dit, ça comment vous dire ?
Je me sentais bête d'avoir parlé sans trop réfléchir.
Alors je lui dis :
Moi : Je me sens tellement conne, pour le coup ! Je me sens bête de m'être énervée et d'avoir haussé le ton. Pardonne moi, je ne le ferai plus.
Papa : C'est du passé. Je ne veux pas avoir une mauvaise entente avec ma princesse mais bon, parfois, la vérité quand elle est dite ça ne fait pas de mal mais d'une autre manière à l'avenir.
Moi : Merci papa; merci pour tout et encore désolée, je te promets que je ne te mentirai plus et je ne te cacherai plus rien.
Papa : Je te fais confiance ! De tous les hommes qu'il y'a sur terre, il a fallu que tu choisisses cet insolent !
Moi : Il n'est pas méchant, c'est juste un rancunier. C'est toi qui lui as joué un mauvais tour en premier
Papa : C'est pas faux ! J'espère que tu as a vraiment raison. On est d'accord que si tout ne se passe pas comme prévu, tu ne me demanderas rien ? Ma priorité c'est ta protection !
Moi : Oui, promis.
Papa : Ok ! Petite effrontée ! C'est la dernière fois que tu me mens et que tu vas en week-end avec lui. Ça va pas la tête !
Moi : Je t'ai promis que je ne te mentirai plus.
Papa : Mieux vaut pour toi ! J'espère qu'il ne s'est rien passé ?
Mon Dieu, je fais quoi ? Je me fous où ? La honte de ma vie !
Moi : T'es sérieux ? Bien sûr qu'il ne s'est rien passé !
Papa : Fallait réfléchir avant d'agir. Si tu dis qu'il ne s'est rien passé, je te crois.
Moi : Bien sûr !
Papa : Bref, parlons d'autre chose.
Moi : Une dernière chose !
Papa : Dis moi.
Moi : Vous n'étiez pas censés être rentrés maman et toi ?
Papa : On a pris goût à notre week-end ! Si je n'avais pas prolongé, je n'aurai jamais su ?
Moi : Si ! Je comptais tout te dire. C'est moi qui avais peur de te le dire; lui, il insistait.
Papa : Ahlala, Sabah, qu'est-ce que je viens d'accepter ? Franchement, je ne m'entends ni avec le père ni avec le fils.
Moi : Le fils: vous allez vous entendre, j'en suis sûre ! C'est une personne de parole, Nûr, papa.
Papa : J'espère ne pas regretter mon choix.
Moi : Tu ne vas pas le regretter. Je ne savais pas que tu étais bagarreur !
Papa : Oublie ça ! Il m'a foutu complètement à bout à me provoquer.
Moi : Mais comment vous allez vous rencontrer ?
Papa : T'inquiète pas, je vais gérer ça.
Moi : Merci.
Et je le prends dans mes bras. Plus jamais, je n'hausserai le ton sur lui et penserai à sa place. Je lui ai demandé plus que l'impossible et il va le faire pour moi. Ça me réconfortait. Je me détache de ses bras et il me dit:
Papa : Tu m'aimes plus qu'avant !
Moi : Je t'aimais déjà énormément et je t'aimerai toujours un peu plus chaque jour.
Papa : Moi aussi, je t'aime, ma princesse. Tu dors à la maison ?
Moi : Oui.
Papa : Je ne vais pas changer d'avis, ne t'inquiète pas.
Moi : Je le sais ! J'ai oublié mon sac à l'aéroport. Quand je vous ai vus, j'ai tellement eu peur que je l'ai fait tomber et j'ai oublié de le ramasser.
Papa : 😂 N'importe quoi ! Ta mère l'a récupéré donc tu n'as pas de soucis à te faire par rapport à ça.
Moi : Elle est au top ma mère tout comme mon père au top du top !
Papa : 😂 Je ne vais pas faire le jaloux.
Moi : On ne sait jamais, je marche sur des œufs 😂.
Papa : 😂😂.
Ça fait du bien !
Après ça, ma mère nous a rejoints et direct elle dit:
Maman : Ça y est, c'est finie la guerre ?
Papa : Tu sais très bien que je déteste ce genre de chose.
Maman : C'est pour ça que je te disais que tu n'as pas de soucis à te faire, Sabah. Ton père n'est pas un rancunier et je constate que tel père telle fille. Elle était en panique ! Ça lui apprendra à ne plus faire la maligne.
Moi : Maman !!
Maman : Quoi maman ? À tous les deux, ça vous servira de leçon.
Papa : Ne parle pas de leçon, on vient de se réconcilier; n'en rajoute pas.
Maman : 😂😂.
Moi : Il m'a dit qu'il veut rencontrer le père de Nûr et voir si c'est possible de discuter avec lui.
Maman : Ahlala, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour nos enfants ! Tu es sûre que c'est Nûr et pas un autre ?
Moi : Oui.
Maman : Je te soutiendrai quoi qu'il arrive mais si après la passage de ton père, c'est toujours compliqué, il faudrait te poser et ne plus agir impulsivement. Être là pour toi c'est important mais te protéger ça l'est encore plus. Peu importe l'issue, tu devras accepter notre décision.
Moi : Oui, je l'accepterai. Ça me met la pression maintenant.
Maman : Si tu es destinée à être avec lui, ça se fera ! On a déjà donné notre parole d'être juste, tu n'as pas à t'inquiéter.
Moi : Oui.
Papa : Pas de mariage maintenant !
Maman : Ooh Alassane, elle ne va pas s'envoler !
Papa : Si ! On attend 2 ans; tu profites encore, tu te concentres sur le boulot. On ne connaît pas l'issue mais construis-toi un bel avenir. Le mariage, il ne faut pas se précipiter.
Moi : Ok papa poule.
Papa : Genre papa poule; chipie !
Maman : 😂😂.
Après ça, on a discuté énormément et ça m'a fait un bien fou.
On est ensuite rentré à l'intérieur et on était tous kao du coup, on est allé se coucher.
Le lendemain, je me réveille et première chose que je fais : prendre mon téléphone et regarder si Nûr m'a envoyée un message ou quoi ! Et je vois 20 appels en absence !
😳😳😳.
Je n'ai même pas entendu mon téléphone sonner.
Il y'avait 20 appels mais zéro message, bizarre ! Du coup, je le rappelle et il décroche direct:
Moi : Allô !
Nûr : Pourquoi tu ne décrochais pas ?
Moi : Je dormais.
Nûr : Il faut qu'on parle ! Pourquoi tu n'es pas chez toi ?
Moi : J'ai dormi chez mes parents, je n'avais pas mes clefs.
Nûr : Je passe te prendre.
Moi : Quand ? Maintenant ?
Nûr : Oui.
Moi : Ok, je me prépare.
Nûr : Je t'attends devant le portail.
Moi : Ok.
Je raccroche. Je n'avais tellement pas envie qu'on s'embrouille parce que je ne lui ai rien dit.
Je me lève, me douche et me prépare. Il n'y avait que ma mère; je lui dis alors que je m'en vais. Je récupère mon sac et bouge. Une fois dehors, j'étais sur le point de l'appeler quand je reçois un message:
Nûr : Je suis devant.
Moi : Ok, je suis là.
Je marche et je vois sa voiture. Je monte et il me dit direct:
Nûr : Tu ne me fais pas de bisous ?
Moi : Tu veux de mon bisou ?
Je suis trop une bouffonne 😂.
Nûr : Pourquoi te le demander si je n'en ai pas envie ?
Moi : Hier, tu étais fâché contre moi.
Nûr : On est aujourd'hui !
Moi : Oui.
Nûr : Oui quoi ?
Moi : T'es sûr, tu n'es pas fâché contre moi ?
Nûr : Je ne le suis pas sinon je ne serai pas là ! Aller, viens, tu m'as manqué !
Le mot qui me soulage ! J'ai souri comme une bouffonne et je lui ai direct fait un bisou, ahaha.
Souffrante sans frein 😂.
Moi : Toi aussi, tu m'as manqué. Je pensais que tu ne voulais plus me voir.
Nûr : Hier, je ne pouvais pas mais aujourd'hui je peux.
Moi : C'est pas sympa ça.
Nûr : Évitons d'aller sur ce terrain.
Moi : Oui. Je suis désolée pour hier; je réalise que j'ai mal agi et que c'est toi qui avais raison.
Nûr : Oublions ça ! On s'est prit la tête et c'est normal; la pression et tout le reste t'ont fait paniquer. J'ai tendance à oublier que tu n'es pas comme moi; je ne t'en veux pas, j'étais juste énervé mais je ne le suis vraiment plus. Tu sais que je ne me fâche jamais longtemps contre toi.
Moi : Oui mais je tiens quand même à m'excuser.
Nûr : Ok.
Et il se pose puis me regarde ! Du coup je lui dis:
Moi : On n'était pas censé parler ? Tu fais quoi à l'aise comme ça ?
Nûr : Je recharge mes batteries avant que tu ne m'annonces des mauvaises nouvelles concernant ton père.
Moi : J'....
Nûr : Chut, laisse moi profiter.
Moi : Devant chez lui ? S'il débarque, qu'est-ce que tu vas dire ?
Nûr : J'aime ta fille, laisse nous tranquille.
Moi : 😂😂 T'es dingue ! Moi aussi, je t'aime, ma vie.
Nûr : Hum, "ma vie", je ne sais pas trop si je dois y croire; hier, c'était plutôt mon bouclier.
Moi : T'as vu; tu commences à me lancer des piques.
Nûr : Oooh, je plaisante, c'est bon ! Mais t'es une vraie canarde, c'est pas possible 😂. Ils n'allaient rien faire, pourquoi t'as perdu t'es moyens comme ça ?
Moi : Parce que j'ai menti ! Je n'en sais rien, j'ai eu chaud 😂.
Nûr : La prochaine fois, n'aie pas peur, dis ce que tu ressens et ce que tu penses quand tu te fais attraper. Ça ne sert à a rien de tourner autour du pot !
Moi : Je l'ai compris.
Nûr : Et tu voulais qu'on sépare ces grands papas ! Ils sont ridicules, l'un comme l'autre. Ils n'ont pas d'argument sauf leur histoire et ce n'est pas notre problème ! Je comprends, t'as du respect envers tes parents et tu ne veux pas les décevoir ou autre mais Sabah, ils sont là depuis deux jours ! Si tu veux quelque chose, affirme toi ! Ça ne m'a plu que tu ne fasses rien, hier. J'avais limite l'impression que tu étais d'accord avec ce qu'il disait sur moi !
Moi : Oui, je comprends ce que tu veux me dire. J'aurais dû parler plutôt qu'avoir peur. Et te reprocher d'avoir mal agi était mal venu de ma part; je m'en suis voulue ! Mais, je tiens vraiment à toi, Nûr.
Nûr : Je sais que tu tiens à moi, tu n'as pas besoin de me le prouver mais on doit se soutenir sinon ça ne va pas le faire.
Moi : Oui.
Nûr : Qu'est-ce qui s'est passé avec tes parents ? Ils te font la gueule ?
Moi : Non, du tout ! On a parlé, j'ai dit ce que je pensais; j'ai parlé avec mon père et il m'a dit qu'il va appeler ton père et lui parler.
Nûr : Pour faire un coup foireux ?
Moi : Il avait vraiment l'air sincère et j'ai confiance en ce qu'il m'a dit. Je pense qu'il veut vraiment passer à autre chose pour moi.
Nûr :..
Moi : Tu n'as pas confiance ?
Nûr : C'est difficile pour moi d'y croire après ce qu'il m'a fait. Je n'y crois pas trop, Sabah.
Moi : T'as confiance en moi ?
Nûr : Les yeux fermés ! Mais je n'en sais rien, je ne le sens pas. D'un coup, il t'a dit qu'il veut parler à mon père ? Pourquoi il ne passe pas par moi directement ?
Moi : Au fond, mon père sait que tu n'es pas le problème. La chose qu'il craint le plus c'est ton père, après ce qui s'est passé. Je le comprends et je te comprends aussi mais chacun est obligé de se mouiller pour qu'on puisse avancer ! J'ai mal agi, une fois; je ne le ferai pas une seconde fois. Fais moi confiance .
Nûr : Hummmmm.
Moi : Nûr !
Nûr : Ok, je te fais confiance. C'est juste que moi aussi, de mon côté, mon père veut parler à ton père. Comprends mon choc même si je ne l'exprime pas.
Moi : Quoi 😱 ?
Dites moi que c'est une blague ! Il a dit quoi là ?
DANS LA PEAU DE NÛR
J'étais dans ma voiture, énervé, après ce qui venait de se passer quand je reçois un appel de Sabah. J'étais tellement sur les nerfs que j'ai préféré lui dire qu'on se rappelle plus tard.
Et au même moment, mon téléphone sonne: Alioune !
Moi : Allô !
Alioune : Ton père viens de m'appeler en personne. Il te cherche et il était fou de rage. Il s'en est pris à moi. Qu'est-ce qui se passe ? Il m'accuse de vouloir te nuire ; il a encore câblé ou quoi ?
Moi : C'est un malade ! Il y'a un boulon qui s'est desserré dans son cerveau ! Laisse le gueuler, qu'il me cherche bien.
Alioune : Nûr, je sais que c'est la dernière personne au monde qu'on veut fréquenter mais là, vas chez lui ! Je sais que tu ne vas pas me dire ce qui se passe mais vas chez lui.
Moi : Foutre quoi ? Je n'en ai rien à faire ! Pourquoi il veut jouer les pères ? Toi et moi, on sait qu'il n'a jamais joué ce rôle dans ma vie.
Alioune : Je le sais mais au moins, mets les choses au clair ! Pour une fois de ta vie, écoute moi. Surtout, si c'est pour une chose importante, vas le voir. Il est complètement perché et je ne veux pas qu'il se mette entre toi et moi. Il m'a menacé et m'a accusé de te nuire, c'est quoi la prochaine étape ?
Au début, je ne voulais pas y aller; je ne voulais rien savoir mais une petite voix me disait d'y aller. Pas à cause d'Alioune ou à cause de ce qu'il m'a dit mais pour lui faire comprendre qu'il le veuille ou non c'est Sabah que j'aime et c'est avec elle que je serai. Ce qu'Alioune a dit n'est pas faux, c'est une chose importante pour moi; je ne peux pas l'ignorer.
Moi : Je vais le voir ! Je te rappelle.
Alioune : Hey, attends !! Tu vas le voir pas te battre !!!
Moi : Je ne vais pas me battre, tapette !
Alioune : Vous n'êtes pas normaux tous les deux, je n'ai pas envie d'entendre qu'il y'a un meurtre !
Moi :....
Il est vraiment con, celui là !
J'ai raccroché direct et je suis allé chez mon père.
Une fois arrivé, je rentre et il y'avait Doberman ! Je ne peux pas me l'encadrer celui là 😡 !
Il y'avait ma belle-mère; je me suis contenté de l'ignorer et je dis à l'assistant à mon père:
Moi : Il est où ?
Assistant : Bonjour monsieur, votre père est dans son bureau.
Drissa : Tu ne s....
Moi : Hé, toi, ferme là ! Contente toi d'être un bon petit chien et ne me casse pas le couilles !
Drissa : Fais attention à ta manière de me parler 😡.
Moi : C'est simple, ne me parle pas ! Tu comprends ça ? Espèce de grosse merde ! C'est clair ? Je ne peux pas me t'encadrer; tu comprends ? Lèche vitrine ! Fais comme si tu me vois pas même si t'as du mal parce que je te fais trop de lumière !
Drissa : Tu te prends pour qui ? Me faire de la lumière ? Tu penses que ton existence, elle est au dessus de tout !
Moi : De tout, non ! Mais de toi oui ! Fais ce que tu sais faire de mieux: obéir à ton chef ! Et fous moi la paix.
Et là, il ose se lever et venir face à moi. Je n'allais pas me gêner de lui casser sa putain face de chien !
Et au même moment, mon père débarque et dit:
Papa : Drissa, laisse le !
Drissa : 😡😡😡.
Moi : Tu entends ça, Doberman ? Laisse le ! Dégage 😡.
Papa : Nûr !
Moi : Quoi Nûr ? 😡
Papa : Tu fous ta merde partout; tu viens chez moi et tu fous encore ta merde ? Ne fais pas d'histoire chez moi. C'est clair ça ?
Moi : Si tu ne te serais pas mêlé de mes histoires, je n' aurai pas mis un orteil chez toi ! Et n'appelle plus jamais Alioune pour le mêler à nos histoires. C'est clair ? Tu voulais me voir, me voici.
Papa : Rien que pour elle, tu te pointes.
Moi : Et je peux faire pire que ça !
Drissa : Comment tu parles ? Comment parles-tu à ton père ? Qu'est-ce qui ne va pas dans ton cerveau ? Tu causes toujours des problèmes à ta famille et tu as toujours ce culot et cette audace de manquer de respect et de mal parler aux gens ! Tu te prends pour qui ?
Moi : Un Tandia ! Et toi, tu crois faire quoi ? Reste à ta place, tu ne comprends pas le français ?
Drissa : Toi, tu peux dire que t'es un Tandia ? Tu manques de respect à toutes les personnes de cette maison sans aucune exception ! T....
De base, je comptais l'ignorer mais plus il parlait et me faisait la leçon, plus j'avais envie de l'étrangler. Je ne supporte pas qu'il me parle !
Je ne supporte pas qu'il parle de ma façon d'être. Il se prend pour qui ?
Ce n'est qu'un simple chien de mon père et rien d'autre ! J'ai pété un plomb et j'ai foncé vers lui. Mon père savait que j'allais lui casser la gueule alors, il s'est direct interposé et il m'a poussé. Puis il dit :
Papa : Monte dans mon bureau et arrête de foutre la merde ! Et toi, Drissa, je t'ai dit de te taire et ne pas t'en mêler; reste à ta place, c'est clair !
Drissa : 😡😡.
Moi : Doberman de merde !
Papa : Nûr !!!
Je ne l'ai même pas calculé, je suis monté à son bureau et il m'a rejoint et poursuit :
Papa : Tu veux ma mort c'est ça ?
Moi : Tu cherches ta mort ! Je ne t'ai rien fait de près ou de loin, je mène ma vie comme je l'entends; que tu aimes Alassane ou pas, ça, je n'en ai rien à faire ! Je ne te dois rien moi, Amar ! N'oublie pas; n'oublie pas que c'est toi qui m'as jeté ! C'est toi et toi seul ! Tu penses quoi ? Parce que je suis allé voir la tombe de maman, que j'ai vu des photos et que je suis retournée à la maison, le passé est effacé ? Tu crois, c'est les bisounours ? Je ne te dois rien du tout ! C'est toi qui me dois des choses et même encore aujourd'hui, tu m'en dois ! Tu crois que je ne sais pas que t'es allé menacer Sabah ? Tout ce que tu fais, je suis au courant mais je ne te dis et ne fais rien à cause d'elle ! Mais tu pousses toujours le bouchon un peu plus ! Tu ne penses pas que tu m'en as fait assez baver ? C'est toi qui veux ma mort, n'inverse pas les rôles ! Et tu ne me feras jamais culpabiliser ! Tu rentres dans le cerveau de qui tu veux mais pas le mien !
Papa : Et toi, tu crois avoir été un fils exemplaire ?
Moi : À qui la faute 😡 ? Qui m'a traité comme une merde ? Tu ne fais que récolter ce que tu as créé ok. Évite de te mêler de ma vie. Je n'ai pas besoin de toi pour me défendre ou pour éloigner des gens de moi. Tes histoires avec Alassane, je n'en prendrai jamais part ! Tu comprends ça ? Je n'en ai rien à faire de qui a fait quoi à qui ! J'aime Sabah que tu le veuilles ou non ! Je serai avec elle, que tu le veuilles ou non ! Tu n'es pas fatigué après tout ce que tu m'as fait subir ?
Papa : Et toi, tu n'es pas fatigué de faire la guerre à ta famille ? Tu dors la nuit ? Comment tu peux vivre avec autant de haine ?
Moi : T'as oublié que je suis un meurtrier depuis que j'ai 7 ans ? Comment je pourrai vivre normalement ? T'as un meurtrier pour fils, c'est un peu normal.
Papa : Nûr n...
Moi : Arrête de dire mon prénom; ça m'énerve ! Les excuses, c'est trop tard ! Ce que tu veux faire, tu ne vas pas le faire avec moi. N'oublie pas je suis ton fils. Je ne sais pas ce que tu manigances ou ce que tu as découvert mais assume de m'avoir traité comme tu l'as fait depuis que je suis petit ! Essayer de t'excuser parce que je suis allé voir maman ne sert strictement à rien et je ne suis pas là pour ça ! Éloigne toi de Sabah et de sa famille !
Papa : Je m'éloignerais d'eux quand elle s'éloignera de toi !
Dites moi que je délire ! Il est mourrant ou quoi ?
Moi : Mais c'est quoi ton putain de problème ? Pourquoi tu t'impliques dans mes choix et ma vie ?
Papa : T'es mon fils. Un Tandia ! Et je n'accepterai pas la fille d'un menteur dans ma famille. C'est clair ?
Moi : Mais tu n'as pas ton mot à dire !
Papa : Nûr, si, toutes ces années, je t'ai laissé gueuler c'est parce que j'avais juste la flemme de prendre les choses en main, ne me tente pas ! Tes foutaises d'enfant gâté, tu vas les cesser et tu vas oublier cette fille ! Je ne veux pas de la fille d'un menteur dans ma famille et elle même menteuse ! Qu'est-ce qui t'arrive ? Sérieux, qu'est-ce qu'elle a de si spécial ? Je n'abandonnerai jamais, tu comprends ça ? N'oublie pas, si tu es fou, je le suis encore plus et je n'ai vraiment rien à perdre.
Putain ! Là, ça s'annonce corsé ! Je n'ai pas peur de lui; loin de là ! Mais j'ai peur de ce qu'il pourrait faire à Sabah et sa manière d'agir est bizarre !
Du coup, je me suis calmé et j'ai commencé à penser intelligemment et arrêter de m'énerver. Me défouler sur lui n'allait rien m'apporter.
Moi : Et toi, qu'est-ce qu'elle t'a fait ? Qu'est-ce que cette famille t'a fait ? C'est toi qui as détruit leur vie ! T'as provoqué des choses que même un fou regretterait ! T'as mis de la drogue chez eux, t'as divisé une famille, ils ont perdu leur fille pendant des années. T'as rendu une femme handicapée pendant des années, t'as fait souffrir une famille pendant des années et tu n'éprouves aucun regret ! Même moi qui suis un connard de première, j'ai des regrets ! Et tu penses que c'est chez moi que ça tourne pas rond ?!
Papa : Nûr, tu n'es pas idiot et tu sais que je ne fais rien sans rien !
Moi : Justifie toi !
Papa : À quoi bon ? Tu ne m'as jamais rien demandé et tu ne me croiras pas. Tu préfères croire cette famille plutôt que la tienne. Tu préfères nous mettre à dos pour elle, pourquoi devrais-je te dire quoi que ce soit ? Vous vous foutez de moi, Alioune et toi ! Je n'oublie pas le fait que vous êtes venus vers moi pour venir à cette soirée où elle y était ! Tu complotes contre ton père et tu veux maintenant savoir les choses. Pour quelles raisons je te les dirai ?
Alors là, il mélange tout ! Il croit que je l'ai approché pour Sabah, quand on est allé à la soirée. Il est complètement à côté de la plaque et tant qu'à faire, ça confirme qu'il ne connaît vraiment pas Adam Carter.
J'ai fait d'une pierre deux coups sans le vouloir. Mais une chose me fait bien rire: aujourd'hui, il demande à ce que moi, je l'écoute et je crois en ses mots alors que plus jeune, il ne m'a jamais laissé le temps de parler ou me défendre !
Il n'a jamais été de mon côté. Il n'a jamais cherché à savoir la vérité, il se contentait juste d'écouter les autres; mon avis, mes pensées et tout le reste lui importaient peu. Aujourd'hui, c'est lui qui me reproche ça.
Intérieurement, je bouillonnais mais je devais prendre sur moi.
Il est incohérent. Il est complètement et définitivement bizarre ! Et je lui dis d'un coup:
Moi : T'es mourrant ?
Papa : T'essayes d'esquiver mes questions ?
Moi : Tes questions sont bizarres et incohérentes ! Tu ne peux pas me demander une chose que tu ne t'es toi-même jamais appliqué en tant que père.
Papa : Ok, je suis un mauvais père, je le conçois. J'ai été un très très mauvais père. Tu ne me croiras pas mais je fais ça pour te protéger !
Je montais en flèche !! Lui, me protéger ? Laissez moi rire !
Mais j'étais encore obligé de me contrôler:
Moi : Me protéger de quoi ? Je ne suis pas un enfant ! Je n'ai peur de personne. Qui va me faire du mal ? Alassane ? Laisse moi rire !
Papa : Mais qu'est-ce que tu lui trouves à sa fille ! Vas voir d'autres filles; il y'en a plein.
Moi : La tournure de cette conversation ne me plaît pas. Et je n'irai voir personne ! C'est elle ou personne ! Au lieu de me demander d'aller voir une autre fille, comporte toi en père pour une fois de ta vie et laisse moi faire ma vie. C'est elle que j'aime. Tu penses et tu parles des choses sans savoir ! Celle que tu considères comme mon ennemie ne cesse de me dire de me réconcilier avec toi parce que tu es le seul parent qui me reste. Et toi, à cause d'un passé que je ne comprends pas et que je n'ai pas forcément envie de comprendre, tu la mets dans le même panier que son père ! Pour la première fois de ma vie, je vais mettre ma fierté de côté vis à vis de toi et te parler en tant que fils et j'aimerais que tu me répondes en tant que père et non Amar ! Elle fait mon bonheur, je l'aime et je ne veux qu'elle et pas une autre. Elle n'est pas son père, elle ne me fera jamais de mal. Je me porte bien grâce à elle et je suis prêt à faire des efforts vis à vis de toi grâce à elle ! Je ne fais pas l'hypocrite, je le pense ! J'ai de la colère envers toi et beaucoup d'autres choses mais il me faudra du temps ! Pour une fois que je te demandes de contribuer à mon bonheur, fais le juste. Je ne t'importunerai pas, je ne ferai rien, je ne te provoquerai plus. Sois juste un père pour moi pour une fois ! Vos histoires sont passées ; je suis dans le présent; elle et moi, on n'a pas à payer pour vos désaccords. Si je suis là c'est qu'au fond, j'aimerai me dire que ma famille accepte ma copine ! Même si tout n'est pas beau chez nous, on ne choisit pas sa famille. Je ne t'ai jamais rien demandé ! Même pour maman, je ne t'ai jamais rien demandé donc fais ça pour moi.
Il s'est calmé d'un coup
Elle n'a pas tort, Sabah ! Rester calme, ça paye parfois.
Je ne jouais pas la comédie. C'est vrai, j'ai la rage contre mon père pour plein de choses mais ce que je lui disais à cet instant c'était vrai !
Je ne sais pas être hypocrite. Je ne l'ai jamais été et jamais je ne le serai !
Mais c'est Sabah qui a raison. Parfois, il faut agir de manière plus douce. Et ce qu'elle m'a dit concernant mon père m'a fait cogiter.
Pourquoi il veut tant me protéger d'Alassane si il s'en fout de moi ?
J'avais une sensation étrange !
Il avait des réactions étranges.
Il baisse la tête et reste silencieux. Je ne sais pas trop à quoi il jouait mais j'étais trop impatient !
J'étais sur le point de parler quand d'un coup il me dit:
Papa : Ok, je vais contacter Alassane !
Quoi ? Pourquoi Alassane ?
Moi : Pour quoi faire ?
Papa : Je veux savoir s'il veut du mal à mon fils ou non ! Tu sembles déterminé à ne pas laisser sa fille et tu sembles l'aimer. Tu m'as dit d'agir en père pour une fois ! Je vais le contacter et agir en tant que père; je te demanderai d'agir en tant que fils si je m'implique.
Il me parlait et pour la première fois de ma vie, je ne savais pas comment réagir ou quoi répondre !
Bien évidemment, ma paranoïa s'est mise en marche directement. Je connais mon père; il est sournois et manipulateur. Je suis son fils, les chiens ne font pas des chats !
Mais je ne sais pas, quelque chose me disait de le croire et une petite voix me disait qu'est-ce qu'il manigance ?
Et bien évidement, le doute a pris le dessus et je lui dis:
Moi : Qu'est-ce que tu planifies ?
Papa : Je ne planifie rien ! Je vais l'appeler et essayer de tirer un trait sur le passé pour toi.
Là, je suis encore plus septique !
Moi :...
Papa : Tu ne me crois pas !
Moi :....
Papa : Tu me demandes d'agir en père et tu ne me fais pas confiance, on a cette conversation pour rien !
Moi : Comment te faire confiance ? Tu n'as jamais rien fait pour que je puisse te croire !
Il me regarde droit dans les yeux et me dit:
Papa : Je ne te ferai aucun coup bas. Ni à toi, ni à leur famille ! Je ferai le nécessaire pour toi et advienne que pourra ! À part ça, je ne peux rien faire de plus que te dire de me faire confiance.
Je n'étais pas serein, c'est trop facile là !
Il les déteste ! Il a cédé trop facilement ou c'est moi qui suis trop parano ?
Et je me dis que je n'ai pas le choix et que de toutes façons, il faut que je fasse un compromis. Je ne peux pas avoir la main sur tout.
Moi : C'est la première fois que je vais faire un compromis et que je vais y croire; j'espère pour toi que tu ne prépares pas un coup foireux. On sait tous les deux que ça sera la fin de notre relation et ça, définitivement ! J'espère que tu agis vraiment en tant que père et j'agirai en tant que fils.
Papa : Je te demande de me faire confiance pour la première fois et si je le fais c'est que je ne veux pas être en guerre avec toi. Je ne veux pas être un obstacle à ton bonheur. Si tu dis que c'est ton bonheur, je ne fais pas confiance à Alassane mais j'irai le voir !
Moi : Ok.
Après ça, c'était gênant. On ne parle jamais lui et moi; ce n'est que de l'affront, des insultes et j'en passe du coup je voulais m'en aller et comme je suis un malpoli dans l'âme je n'arrivais à rien dire.
Je me suis contenté de me retourner et quitter son bureau et il n'a rien dit !
Je sors de son bureau et je vois Doberman devant la porte. Tellement il m'énerve, je l'ai poussé.
Et il me dit:
Drissa : Tu devrais avoir honte de toi, de lui demander de plaider en ta faveur pour cette famille ! Après tout le mal que tu as causé et qu'ils ont causé à ton père et toutes les mauvaises choses que tu as faites, tu as le culot de lui faire ce genre de demande !
Moi : T'as mal ? Je serai toujours important ! Le plus important dans sa vie ! Tu sais pourquoi ? Parce que je suis son seul et unique héritier. Même si on se hait, il comptera toujours sur moi pour élever l'entreprise familiale au sommet. Quant à toi, continue à lui cirer les pompes, il te donnera les miettes ! Tu n'es pas un leader et encore moins, un donneur de leçons ! Et cesse de parler de moi, ignore moi. Ose encore dire que j'ai causé du mal et je t'en causerai sur ta face de chien. Reste à ta place et agite ta queue quand c'est nécessaire. Ne te mêle pas de mes histoires avec lui et n'ose plus jamais faire le donneur de leçon ! Comme t'es un cireur de première, continue à cirer les pompes de sa femmes. C'est ce que tu fais de mieux ! Vous êtes une sacrée équipe, après tout. Ne m'approche plus ! La prochaine fois, je parlerai moins. Pauvre con qui écoute aux portes ! Pitoyable jusqu'au bout !
Drissa : 😡😡😡.
Après ça, je monte en voiture et je m'en vais mais je n'étais pas bien.
Je lui ai quand même confié mon avenir avec Sabah.
Est-ce que j'ai pris la bonne décision ?
Je n'avais pas le choix ! Parfois, il faut savoir se coucher quand on n'a pas la main. Sa menace, je ne pouvais pas la prendre à la légère !
Je ne peux pas prendre ce risque. Je ne peux en prendre aucun quand il s'agit d'elle.
Après ça, je m'étais calmé du coup je suis allé chez elle.
Elle doit être en panique et déjà regretter notre embrouille. Même si, ça ne m'a pas plu, ce qui s'est passé, je ne peux jamais rester fâché contre elle, longtemps. Elle me manque.
Du coup, je suis allée direction chez elle.
J'arrive chez elle et une fois devant le parking, je vois un homme avec une capuche mais je n'y prête pas trop attention. Je rentre; me gare et je commence à cogiter et je me rappelle qu'un jour, elle m'a dit qu'un homme en capuche était à l'entrée de son parking.
Du coup, j'ai garé ma voiture te je suis ressorti mais la personne n'était plus là !
Il doit sûrement juste connaître quelqu'un dans le bâtiment mais bon, c'est à surveiller de prêt ! C'est chelou tout ça !
Je rentre de nouveau dans le parking et je vais à son étage. Je sonne mais elle n'ouvre pas !
Ça m'a inquiété du coup, je l'appelle mais elle ne décroche pas !
Je l'ai appelée plusieurs fois.
Ne me dites pas qu'elle est fâchée ? Il ne manquait plus que ça ! J'ai assez mal au crâne comme ça.
Comme elle ne répondait pas, je suis rentré chez elle et je vois qu'elle n'est pas là.
Où est-elle passée ? Ça m'a inquiété du coup j'ai continué de l'appeler mais aucune réponse !
J'appelle direct Moïse.
Moïse : Oui Monsieur.
Moi : Tu dors ?
Moïse : Oui. C'est une urgence ?
Moi : Oui. Localise Sabah ! Je ne peux pas le faire avec ce portable.
Moïse : Tout va bien ?
Moi : J'espère que oui ! Envoie moi un texto quand c'est fait.
Moïse : Très bien.
Je raccroche et attends il m'envoie sa position. Je reçois le texto et je vois qu'elle est chez ses parents !
Il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
J'étais épuisé mais quand elle n'est pas là, impossible de dormir facilement.
Je fais moins de cauchemar mais toujours.
J'avais la flemme de rentrer chez moi du coup, je suis resté poser sur le canapé à jouer à la play jusqu'à être épuisé et faire une sieste de 30 minutes.
DANS LA PEAU DE SABAH
J'étais choquée ! On parle d'Amar là !
Enfin, j'étais autant choquée quand mon père m'a dit ça. Il s'est passé un truc à l'aéroport qu'on a raté ?
Et je lui dis:
Moi : Moi aussi, je suis choquée. Tu ne penses pas qu'ils complotent pour nous séparer ?
Nûr : Hum, connaissant mon père, faire équipe avec ton père c'est impossible ! Pour une fois, je veux le mettre sur le coup de la coïncidence mais, il s'est passé quelque chose à l'aéroport ! C'est bizarre, il a accepté trop vite ! Ou non, ça n'a rien à voir ! Au début, il ne voulait rien savoir. J'ai décidé de lui faire confiance mais j'ai peur qu'il me poignarde. À chaque fois que j'ai accordé ma confiance, j'ai fini déçu.
Moi : Vous avez discuté ?
Nûr : Au début c'était musclé mais j'ai pensé à ce que tu as dit: la colère n'arrange pas tout. Tu vois que j'écoute tes conseils ! J'ai essayé de la jouer plus doux et j'ai pensé à ce que tu m'as dit quand on était en week-end. Du coup, on a parlé et ce n'était pas très long et tout le tralala mais il a dit qu'il allait contacter ton père ! Je n'ai besoin de personne pour arranger mes histoires et encore moins, lui mais avec toi, je ne veux prendre aucun risque. Si ils ont tous les deux décidé de contacter l'autre, ça devrait vite se faire.
Moi : Mais tu réalises, stp ? C'est de la folie ! Hier, j'étais en pls et aujourd'hui tout ça ? J'avoue que j'ai un peu peur mais je pense que c'est la meilleure chose à faire en espérant que tout se passe bien.
Nûr : Y'a pas de raison ! Cette fois ci, je ne me mettrai vraiment pas en colère.
Moi : Dit-il ! J'y crois moyen.
Nûr : 😂 Je ne suis pas crédible, je suis vraiment un insolent dans l'âme.
Moi : C'est bien, tu le reconnais.
Nûr : J'espère, c'est la bonne. Je veux juste être tranquille avec ma princesse.
Moi : J'espère aussi.
Après ça, il se redresse, me tend ses bras et me dit:
Nûr : Viens, j'ai à peine dormi.
Moi : On y va, on est devant chez mes parents ! Si mon père débarque, il va m'assassiner.
Nûr : Je m'en fous, viens ! Comme ça, il saura à quoi il a affaire si il veut changer de fusil d'épaule.
Moi : T'es incroyable !
Nûr : Je sais, viens.
Je vais alors dans ses bras et il me serre fort puis me fait plein de bisous. Après ça, je me suis détachée de ses bras, j'avais trop chaud. Et je lui dis qu'on bouge.
Il était épuisé, en fait et il avait la flemme de conduire du coup, on a échangé et direction chez Alioune pour récupérer ma voiture. J'avais à peine démarré qu'il s'est endormi. Il était vraiment épuisé !
Une fois arrivée chez Alioune, je vais dans le parking. Je me gare, récupère ma voiture et le réveille. On va chez moi; on dépose ma voiture et mes bagages et ensuite, je monte en voiture et on va chez lui.
Une fois arrivé là-bas, il était toujours aussi fatigué. Il est allé se doucher et moi comme à mon habitude, j'ai commandé. La bouffe arrive; j'avais trop faim, j'ai mangé sans l'attendre et il me dit:
Nûr : Ton père ne te nourrit pas v
Moi : Ne commence pas, je suis sortie sans manger !
Nûr : C'est ça ! Fais vite, j'ai sommeil.
Moi : Couche toi.
Nûr : Non, je veux dormir avec toi.
Moi : Tu crois, je suis un nounours ?
Nûr : Je ne le crois pas, tu l'es
Moi : N'importe quoi ! T'es sûr, tu ne manges pas ?
Nûr : Oui.
Moi : Ok.
Nûr : J'oubliais, j'ai vu un mec en capuche encore en bas de chez toi, fais attention quand tu rentres.
Moi : Sérieux ? Encore à côté du parking ? T'es allé le voir ?
Nûr : Il n'était plus là mais fais attention.
Moi : Ok.
Bizarre tout ça ! Après ça, je finis de manger et je me pose à côté de lui sur le canapé. Il était vraiment kao, il s'est endormi à une vitesse, c'était incroyable.
Ce jour là, on a rien fait d'exceptionnel. Lui, il n'a fait que récupérer et moi je n'ai pas tardé à le suivre. Vous me connaissez, manger et dormir c'est ma passion 😂.
On va passer le temps après ça parce qu'il ne s'est rien passé d'intéressant !
La vie a repris son cours depuis notre retour; Nûr avec le ne boulot et tout ce qui suit et moi également !
En ce moment, on ne se voit pas trop. Il est vraiment hyper débordé mais bon, c'est la vie que j'ai choisie.
De mon côté aussi, le boulot, ça avance bien. Quand je pense que j'ai monté ça avec ma grand-mère, que j'ai failli tout perdre après et qu'aujourd'hui, tout marche comme sur des roulettes, je suis aux anges !
Mise à part ça, Zahra, toujours là pour m'aider.
Alioune et les autres, toujours, ça ne bouge pas. En ce moment, on ne se voit pas trop mais de temps en temps, on se donne tous rendez-vous au restaurant.
Mise à part ça, le plus important !
Le père de Nûr a appelé mon père en premier, à notre grande surprise. On ne sait pas ce qu'ils de sont dit mais on a été informé chacun de notre côté qu'ils doivent se voir pour parler de notre relation. On se croirait dans une série télévisée 😂.
Vu que les deux sont occupés, ils ne se sont toujours pas vus mais ils ont fixé une date. Et plus la date approche, plus je stresse !
En dehors de ça, dans l'ensemble, ça se passe hyper bien. Je kiffe ma petite vie et puis voilà quoi !
Bref, aujourd'hui c'était un jour comme les autres; j'étais au boulot et j'avais fini plus tôt parce qu'avec mon père, on avait décidé de prendre le goûter ensemble. Il était vers les 16h et je m'apprêtais à a fermer quand une personne en capuche débarque. Au début, j'ai eu peur ! Ça m'a fait penser à la personne que j'avais vu la dernière fois en bas de mon parking et aussi le signalement de Nûr du coup, mon téléphone était déjà préparé dans mes mains pour appeler !
La Personne rentre et garde la tête baissée puis je lui dis:
Moi : Bonjour, est-ce que je peux vous aider ?
: Bonjour !
Hum, cette voix me dit quelque chose !
La personne ne voulait pas lever sa tête mais je suis sûre à 1000% d'avoir déjà entendu cette voix !
Moi : Ça vous dérange si vous enlevez votre capuche svp? C'est un peu effrayant.
: Ça ne me dérange pas ! C'est moi, mademoiselle mais j'ai peur, j'aimerais qu'on parle à l'arrière.
Moi : Tu me fais peur ! Tu m'appelles mademoiselle mais j'ignore qui tu es. Ta voix me dit quelque chose mais je ne sais pas qui tu es donc r...
Et là, il lève la tête discrètement et je suis totalement choquée !
C'est Kiari 😱 ! Qu'est-ce qu'il fait là ?
Aime & Commente.