Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 6 #
# Partie 7 #
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# Partie 9 #
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# Partie 124 #

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By ElmiraChroo

# Partie 124 #

Il n'était pas énervé, son père mais en feu ! Et il fixait qui ? Moi ! Putain de merde, ça va complètement dégénérer.

Je n'arrivais même pas à parler.

J'étais choquée. Pourquoi ils sont ici ?

Pourquoi nos parents sont ici ? Sur toutes les coïncidences qu'il y'a sur la terre, celle ci est la pire de ma vie. Et il dit avec une voix tellement mais tellement énervée à mon père:

Amar : Pèse tes mots quand tu parles à mon fils !

Nûr : Ne t'en mêle pas !

Amar : Que je ne m'en mêle pas ?? Oh que si je vais m'en mêler ! Et toi, tu ne trouves rien d'autre à faire que de t'amouracher de la progéniture de ce menteur !

Nûr : Ce que je fais de ma vie ou non, ne te concerne pas. Je te l'ai dit et répété, je ne suis pas un enfant. Je n'ai pas besoin de ton intervention, fais comme si tu ne m'as pas vu.

Amar : C'est mal me connaître ! Vous vous n'êtes pas foutus de tenir votre fille loin de ma famille ! Vous me provoquer jusqu'où ? Vous pensez pouvoir m'atteindre avec ça ?

Maman : Eh ! Je ne te permets pas de parler de ma famille de la sorte. Tu fais bien rire; n'inverse pas les rôles ! Et toi même, menteur ! Tu t'es assez regardé dans une glace avant de parler de nous ? Assassin ! Pèse tes mots, c'est ton fils qui court derrière ma fille et pas le contraire donc ne mélange pas tout. Si tu ne sais pas contrôler ton fils, ne viens pas importuner ma famille !

Amar : Ah, Maya, sacrée Maya ! T'es sûre que c'est mon fils qui court derrière ta fille ? Et puis je ne parle pas avec toi ! Qu'est-ce qui t'arrive Alassane, tu te caches derrière ta femme ? 

Papa : Me cacher derrière ma femme ?? Tu te prends pour qui ? Tu penses pouvoir me faire trembler un jour ? Et puis évite de parler de ma fille et de raconter tes conneries. Si tu ne sais pas tenir ton fils, éloigner; tu penses que je suis toi ? Me rabaisser à atteindre ton fils parce qu'il ne veut pas s'éloigner de ma fille ? Je ne suis pas comme vous. C'est typique de votre famille ça, pas la nôtre ! Courir derrière les gens et leur faire du tort est votre spécialité. Qu'est-ce que vous savez faire d'autre à part ça ?

Amar : Retourne toi tes propres mots ! Et toi, tu vois ce que tu crées ? Tu vois vers quoi tu te tournes ? Ces gens me méprisent et méprisent notre famille et tu veux te mettre avec leur fille ? N'oublie pas qu'elle t'a tourné le dos quand tu avais besoin d'elle ! Et qui t'a ramassé ? Ils sont pourris jusqu'à l'os ! Et toi, sale menteuse, tu crois que je vais te laisser être avec mon fils ?

Nûr : Parle lui autrement ! Ce que je fais de ma vie ne te concerne pas. C'est clair ? D'ailleurs, ça ne concerne aucun de vous ! Vous nous avez vu et après vous pensez quoi ? Qu'on va se cacher ?

Moi : Nûr, c'est...

Nûr : Quoi Nûr ? Personne ne me fait frémir ici. Je n'ai pas peur de mon père, tu penses que c'est de toi que j'ai peur ? Vous êtes pareils: une belle brochette d'hypocrites et de manipulateurs. Ce n'est pas vous qui allez me faire trembler ! Je me contiens pour Sabah mais je peux très bien péter les plombs aussi et croyez moi, ça ne va pas être joli à voir ! Que ce soit clair pour vous deux: Sabah et moi, on ne va jamais se séparer. C'est clair ? Vous aurez beau me menacer, ça ne changera rien ! Et toi Amar, de quoi je me mêle ? Fais ta vie et fiche moi la paix ! Ne t'approche pas de moi et ne t'approche pas d'elle. Tu crois que je ne sais pas ce que tu as fait ? Je t'ai dans mon viseur, fais un faux pas avec elle ou approche la et je toucherai à ce que tu as de plus cher au monde: ton nom ! Et tu sais que j'en suis capable !

Putain de merde, il monte en flèche, c'est pas bon.

Papa : Tu as vu comment il nous parle ? C'est un homme comme ça que tu veux épouser ? C'est un beau-père qui te menace et qui te dit qu'il veut faire de ta vie un cauchemar que tu veux ? Écoute, je ne serai jamais d'accord. Tu m'entends ? Je ne te laisserai jamais l'épouser et je n'accepterai jamais ! Tu nous as regardés droit dans les yeux ta mère et moi et tu nous as menti, Sabah ! J'avais confiance en toi ! Et tout ça pourquoi ? Pour cette maudite famille ? Et toi, si je me contiens aussi c'est pour ma fille !  Si tu penses que c'est toi qui fais la pluie et le beau temps, on verra comment tout ça, va finir; petit insolent ! Apprends à parler correctement avec ta bouche ! Tu te crois tout permis parce que ma fille t'aime ! Si toi, tu n'as pas peur et n'a aucun respect pour ton père, ce n'est pas mon problème. Et ça ne m'étonne pas. Tel père tel fils ! Mais ma fille ne fera jamais partie de votre sale famille. Une famille où même le fils méprise son père.

Amar : Tu penses avoir une relation exclusive avec ta fille ? Une menteuse de première ! Et tu veux parler de mon fils et moi ? C'est de famille, de toutes façons; mentir, c'est dans votre sang ! Nous, au moins, on assume ce qu'on fait. Espèce de lâche !

Papa : Là, je me contiens mais si tu me pousses à bout, crois moi, au prochain mot, tu vas sentir mon poing sur ta figure !

Amar : Essaye et tu perdras ta fille une nouvelle fois. Tu sais que je suis doué pour mettre mes menaces à exécution !

Quand il a dit ça, ça a fait un tour dans la tête de mon père et de Nûr.

Mon père a complètement pété les plombs et il a foncé sur Amar. Et là, comment vous dire, ça a totalement dégénéré.

Mais vraiment  ! Ils en sont venus aux mains !

J'étais sur le point de séparer quand je sens Nûr m'attraper et me tirer mais d'une force et me porter.

Les gens de la compagnie ont débarqué et laissez tomber la honte ! Nûr ne voulait rien savoir. Il avançait super vite, il n'en avait rien à faire de leur bagarre.

Je lui disais de me lâcher mais il ne voulait rien savoir. Il m'a porté jusqu'à ce qu'on arrive à la voiture et me fait descendre. Et je lui dis:

Moi : T'es sérieux ? Ils se battent et tu t'en vas ?

Nûr : Mais tu crois faire quoi ? Ils se battent et après ? C'est leur problème ! Tu montes et je me calme soit tu y vas et je vais réellement vriller.

Moi : Mais, tu crois que c'est la solution, qu'on s'en aille ?

Nûr : Tu crois, que je reste, est la solution ? Je me contrôle depuis que je les ai vus donc l'idéal c'est qu'on s'en aille.

J'étais perdue mais il a raison: mieux vaut qu'on s'en aille. C'était inévitable, c'était sûr que ça allait dégénérer et je n'ose même pas imaginer les répercutions qui vont suivre !

Je vais me faire allumer, bordel de merde !

Il monte dans la voiture super énervé et je monte à mon tour.

Et il démarre comme un fou. J'avais tellement peur et j'étais tellement mal.

Mon père va tellement m'en vouloir et ma mère aussi ! Je vais me faire enchaîner !

Et le père de Nûr, il va me faire la misère. Là, ça va complètement aller en vrille totale !

Pile le jour où je décide de tout leur dire.

Si je ne suis pas dans la merde !

Pendant le trajet, silence radio ! Il était en feu mais il se retenait. Je n'osais même pas respirer surtout parler mais c'était tellement pesant qu'il fallait que j'en place une. Du coup, je lui dis pour prendre la température:

Moi : Nûr !

Nûr : Hum.

Moi : Je sais que t'es énervé mais ça n'aurait pas dû se passer comme ça. Je sais que mon père n'a pas raison mais tu n'aurais pas dû réagir de cette manière. Ça va empirer les choses. On aurait dû juste tempérer. On est, nous aussi, fautifs, d'avoir caché la vérité.

Nûr : T'es sérieuse là ?

Moi : C'est la vérité, Nûr. Les choses auraient pu se passer autrement.

Nûr : Attends, déjà, remets les choses dans leur contexte ! Je n'ai jamais caché la vérité à qui que ce soit donc je n'ai de compte à rendre à personne ! Ne me fais pas porter le chapeau à dire qu'on est fautif. Je ne suis fautif en rien, je n'ai jamais rien caché ! C'est limite tu insinues que c'est de ma faute, là !

Moi : Tu mélanges tout ! Le fait de t'être direct emporté n'a fait qu'envenimer les choses. C'est vrai ! Je ne dis rien de mal, je ne sais pas pourquoi tu pètes un plomb.

Nûr : Tu me fais rire, Sabah ! Cette situation, fallait s'y attendre de 1 ! Et de 2, qui a demandé à ce qu'on retarde les choses ? C'est moi ? Qui le cache à ses parents ? C'est moi ? Ne dis pas "nous" ! Dis "je" ! Je suis libre de dire et faire ce que je veux ! Ça veut dire quoi ça ? Parce que c'est ton père, je n'aurai pas dû le remettre à sa place mais j'aurai dû mettre mon père à sa place ? Tu te fous de moi ?

Moi : Je ne t'ai jamais dit que tu aurais dû faire ça avec ton père. L'un comme l'autre, je ne fais pas de préférence ! Et tu mélanges tout.

Nûr : Je ne mélange rien. Ne me reprends pas sur ce que j'ai fait quand tu n'es pas capable de prendre position et en placer une ! Ok ? Ne m'énerve pas plus que je le suis. OK ?

Moi : Attends, t'es entrain de dire quoi ? Que je n'ai rien fait ?

Nûr : Qu'est-ce que t'as fait à part essayer de m'arrêter de parler ? Tu ne prends pas position; ton père me rabaisse mais tu ne dis et ne fais rien ! Ne dis pas le contraire, tu n'as rien fait et rien dit.

Moi : Je suis censée faire quoi ? Lui manquer de respect ? Je leur ai menti ! À part me faire petite, qu'est-ce que j'aurais dû faire d'autre ?

Nûr : Et tu oses me dire "nous, on leur a caché" ? Tu te contredis sans t'en rendre compte. Ne cherche pas des excuses en m'incluant dedans, ça devait se passer comme ça. Fin !

Moi : C'est bon, t'en fais une fixette !

Nûr : Bah oui, j'en fais une fixette ! Tu m'as énervé avec ton commentaire à deux balles.

Moi : Mon commentaire à deux balles ? Je ne fais que dire la vérité. Si t'as trop mal, je m'en fous ok ? Tu ne vas pas me gueuler dessus longtemps !

Nûr : Bah, ne parle pas alors ! Ne me fais pas monter en flèche ! Je ne suis pas assez énervé ? C'est moi qui dois te dire quoi faire ? Si tu n'es pas capable de prendre position, ne me fais pas de reproche. C'est clair ?

Moi : Ok. Dépose moi chez moi.

Nûr : Crois moi, ça va être fait ! T'as cru quoi ?

J'avais tellement la rage contre lui. Je n'ai rien dit de mal et il s'emporte ! J'étais censée faire quoi d'autre ?

Après ça, mon téléphone n'arrêtait pas de sonner. C'était mon père et j'étais en panique totale.

Du coup, j'ai décroché et là, il m'enchaîne direct:

Papa : Où es-tu passée ? Après le bordel que tu viens de foutre, tu t'enfuis ? Tu te fous de moi, Sabah ? Tu te fous réellement de moi !

Moi : J'étais censée faire quoi ? Vous regardez vous battre ?

Papa : Pour commencer, tu aurais dû être honnête avec moi ! Comment t'as pu faire ça ? Nous mentir de la sorte ! On est de la merde pour toi ? C'est humiliant.

Moi : Tu dis ça mais comment être honnête ? En étant honnête, tu n'aurais peut-être rien dit ou rien fait ?

Papa : Bien sûr que je t'aurai interdit de faire une chose pareille ! Que ce soit l'enfant de ce salop ou un autre homme ! Je suis totalement déçu, Sabah. Vraiment déçu ! Je n'ai même pas douté de toi et tu nous mens à ta mère et à moi ! Même si, moi, tu ne me dis rien, dis la vérité à ta mère au moins ! Et tu impliques tes amis dans tes mensonges !

Moi : J'étais vraiment avec eux, je n'ai pas menti, j'ai juste caché le fait que je suis partie avec Nûr. Ce n'est pas ma faute, tu ne veux pas que je sois avec la personne que j'ai choisi parce que t'es en guerre avec sa famille ! Tu trouves ça normal ?

Papa : Et toi, que cet idiot me manque de respect et que tu ne réagisses pas, tu trouves ça normal ? Son père te menace ouvertement devant moi et tu crois que je vais accepter ? Tu rêves ! Tu entends ? De mon vivant, jamais de la vie, tu ne l'épouseras. Moi aussi, je peux faire de la vie de son fils un cauchemar. Et je t'attends, je ne vais pas avoir cette conversation au téléphone.

Moi : Je viens pourquoi ? Pour parler de quoi ? Tu viens de dire que tu ne voulais rien savoir ! Ça ne sert à rien.

Papa  : Je rêve ! Tu me parles comme ça ?

Moi : Je ne t'ai rien dit de mal.

Alassane : Ok, c'est bon.

Et j'étais sur le point de raccrocher quand j'entends ma mère qui me dit:

Maman : Sabah, c'est moi, où es-tu ?

Moi : Je rentre chez moi.

Maman : Viens à la maison, on va discuter avec ton père.

Moi : Ça ne sert à rien, ça va compliquer les choses. De plus, il ne veut rien savoir.

Maman : Fais moi confiance. Moi aussi, je ne suis pas contente mais je ne suis pas comme ton père. Viens à la maison pour qu'on discute plutôt que de laisser les choses traîner.

Moi : Ok, j'arrive.

Et je raccroche.

Après quelques minutes, j'arrive en bas de chez moi. Il s'arrête sans me calculer et je suis descendue sans le calculer aussi.

Je ferme la portière et il démarre comme un fou.

Je ne sais plus où donner de la tête, laissez tomber ! Une fois devant chez moi, je réalise que je n'ai pas mon sac.

Putain, je l'ai laissé là-bas ! Du coup, je n'avais rien; pas de clé, rien du tout !  

J'ai pris un uber que j'ai payé en carte bleue et je suis allée chez mes parents.

Pendant le trajet, j'étais stressée et je n'étais pas bien non plus. Le fait de m'être embrouillée avec Nûr me dérangeait au plus haut point. En vielle meuf qui se respectait, je l'ai appelé mais il ne voulait pas décrocher.

Je m'en voulais de lui avoir parlé comme ça mais il a mal interprété mes mots.

Après quelques minutes, j'arrive et je vois qu'il m'envoie un message:

Nûr : Je te rappelle, laisse moi me calmer.

Moi : Ok.

Du coup, je n'ai pas insisté et je suis rentrée chez mes parents. Et à peine arrivée, je les entendais hausser le ton l'un sur l'autre !

Putain, quel bordel, j'ai foutu 😭.

Je rentre et direct mon père me dit énervé :

Papa : Qu'est-ce que tu fais ici ? Qu'est-ce que tu m'as dit au téléphone ?

Ça commence très très mal.

Moi : Je suis venue parce que maman me l'a demandée.

Papa : Tu te souviens de nous maintenant ?

Moi : Pourquoi tu mélanges tout ? J'ai déjà dit que je ne me souvenais pas de vous ou que je ne vous considérais pas ?

Papa : Bah, ce que tu as fait le reflète, Sabah. N'essaye pas de jouer avec les mots !

Moi : Mais j'etais censée faire quoi ? Sous prétexte que le père de Nûr vous avait fait du tort, tu refuses de faire la part des choses et me comprendre. Je suis censée faire quoi ?

Maman : Sabah, calme toi, on est là pour discuter; pas pour envenimer les choses.

Moi : Je suis calme. J'arrive et il m'attaque direct !

Papa : Je t'attaque ? Mais, comment tu me parles, Sabah ? Et puis tu penses que j'allais t'accueillir avec des bonbons ? Tu te fous de nous, Sabah ! À quel point tu te fous de nous ?

Moi : Je n'ai jamais eu envie de me foutre de qui que ce soit ! Je t'ai dit que je l'aimais mais toi, qu'est-ce que tu as fait de mes sentiments ? Tu les as complètement ignorés parce que tu as de la rancune envers son père ! Ne me demande pas de réfléchir et faire la part des choses quand tu ne le fais pas !

Papa : C'est ce que tu me dis ? Que je ne sais pas faire la part des choses ?

Maman : Sabah, ne lui parle pas comme ça.

Moi : Je suis censée parler comment maman ? C'est bon, stop, j'en ai marre !! Il déteste Nûr juste parce que son père c'est Amar ! Mais est-ce qu'il a cherché à faire des efforts pour moi ? Non ! Pourquoi ? Parce qu'il ne pense qu'à la haine qu'il a envers Amar ! Je sais ce que ce dernier vous a fait traverser et c'est triste ! Mais, moi, j'ai fait quoi pour payer les pots cassés de votre passé ? Qu'est-ce que Nûr et moi avons à voir là dedans ? Dis moi ? M'as-tu une seule fois demandée ce qu'il a fait pour moi ? Comment je pourrai l'abandonner ? Comment ? C'est un humain parmi tant d'autre avec ses défauts et ses qualités. Si tu n'as pas confiance en lui, tu es censé avoir confiance en moi et en mes choix ! Tu le sais, au fond de toi, qu'il m'aime plus que tout. Tu ne veux juste pas l'accepter à cause de vos histoires ! Je vous trouve égoïste l'un comme l'autre; se servir de Nûr pour me mettre la pression ! Même si tu veux faire de sa vie un cauchemar, je resterai avec lui ! Tu veux que je sois honnête ? Je vais l'être ! Je l'aime, je n'aime que lui et je n'aimerai que lui; c'est lui ou personne.

Papa : Donc, tu crois faire quoi, là ? Me mettre un ultimatum ?

Moi : Je te dis juste la vérité !

Maman : Sabah, calme toi ! C'est moi qui t'ai fait venir donc discutons au lieu de nous crier dessus. Vous avez tous les deux vos torts. Et parle correctement à ton père ! Ce n'est pas parce que vos torts sont partagés que tu vas nous prendre de haut.

Moi : Je le conçois, maman ! OK, je m'excuse, j'ai mes torts ! Mais je suis censée faire quoi ? Je l'aime ! C'est plus fort que moi ! J'aime Nûr plus que tout. J'ai fait tout ce que je pouvais pour le quitter et l'oublier mais je n'y arrivais pas. Il fait tout pour moi, il est tout pour moi, il m'a protégée quand vous n'étiez pas là et que mamie n'était plus là. Oui, il m'a fait du tort mais c'est du passé et je l'ai pardonné. Qui n'a jamais blessé une personne ? J'étais au bout du rouleau, je n'avais rien ni personne, j'étais coupée du monde ! Papa sait des choses que je lui ai confié sur moi. Des choses que je ne t'ai même pas dit ! Il sait à quel point c'était difficile pour moi et je ne lui ai rien demandé. Rien !! Il m'a, lui aussi, manipulée pour m'éloigner de Nûr et je lui ai pardonné. Pourquoi Nûr n'aurait pas le droit à une chance ? Tu le juges à cause de son père et de nos différends dans le passé mais ce n'est pas ton vécu. C'est le mien ! C'est mon combat; pas le tien. Pourquoi tu devrais mener mon combat à ma place ? Oui, son père me menace mais t'es mieux que lui ? Tu menaces son fils, tu penses qu'il va rester les bras croisés ? Tu veux faire de sa vie un cauchemar ? Y'a pas de soucis, tu feras de notre vie un cauchemar parce que tu le veuilles ou non, je vais rester avec lui !

Papa : Ok, reste avec lui dans ce cas là !

J'avais tellement mal au cœur mais j'en ai marre. Je n'ai rien demandé, je n'ai pas demandé qu'ils se détestent !

Je n'étais pas là quand il y'avait leur histoire. Pourquoi je dois en prendre la responsabilité ?

Pourquoi ?

J'étais à bout et je lui dis:

Moi : C'est ce que tu me dis ? Que je reste avec lui ?

Maman : Alassane, parle avec ta fille. À quoi ça sert tout ça ?

Moi : Laisse tomber, il s'en fout de ce que je ressens. Tout ce qui l'importe c'est faire du mal aux Tandia. Je vais rester avec lui. Je m'en vais sinon je vais péter un plomb. Je suis désolée, maman mais je ne pourrai jamais le laisser. J'espère que toi au moins tu me comprends et que même si tu ne me comprends pas que tu fasses au moins l'effort ! J'y vais.

Maman : Sabah, ne pars pas comme ça !

Moi : Comment alors ? Il n'en a rien à faire de ce que je lui dis, il ne me regarde même pas ! J'ai mal agi, certes ! Mais à qui la faute ? Il m'interdit d'être avec l'homme que je veux. À cause de toutes vos embrouilles, vous nous faites du mal ! Tu crois que Nûr, il n'est pas humain ? Tu crois que ce que tu lui fais, ça ne lui fait rien ? Toi, tu accepterais qu'on t'éloigne de maman ? Bah, c'est pareil pour nous.

Papa : Fais ce que tu as à faire, Sabah, je n'ai rien à te dire ! Vu que tu n'en as rien à faire de mes mots, mène ta vie comme bon te semble. Comme t'as la force et le courage d'insulter ton père d'égoïste et d'autres mots, je n'ai rien à ajouter ! Aujourd'hui, tu m'as prouvé que tu n'avais pas besoin de moi. Tu hausses le ton sur moi pour ta propre vie. Comme tu le dis, personne ne mène ton combat à ta place donc tu te suffis à toi même. Fais comme tu veux mais je ne changerai pas de décision: je ne l'accepterai jamais.

J'en avais ma claque, mes larmes montaient. Il n'essaye même pas de comprendre. J'avais trop mal, j'ai commencé à m'en aller et ma mère me disait de ne pas partir mais à quoi ça sert de rester ?

J'avais les larmes aux yeux. Je bouge en claquant la porte comme une dingue tellement j'avais les nerfs !

Et j'avance pour aller à l'extérieur. Je croise Nathaniel mais tellement j'étais énervée, je ne lui ai même pas dit bonjour.

Une fois dehors, je vois que je suis à pied et au même moment, ma mère débarque et là je craque complètement. Elle me prend dans ses bras et me dit:

Maman : Ne pleure pas, ma chérie.

Moi : J'en ai marre, Nûr qui m'en veut d'un côté et lui aussi, je suis censée faire quoi ? Je veux juste être avec lui ! Pourquoi il n'essaye pas de me comprendre.

Maman : Il te comprend, ma chérie, il est juste effrayé ! Toi aussi, essaye de le comprendre. Si il pouvait céder facilement, il l'aurait fait ! C'est triste mais ton père est vraiment traumatisé par ce qu'on a traversé. Il a perdu toute sa famille, il a été incapable de faire quoi que ce soit pendant plusieurs années. Il pensait avoir perdu sa fille et il a perdu sa mère; sa femme était dans des conditions difficiles. Il faut que t'essayes de le comprendre. Je connais ton père, ma chérie, il n'agit pas égoïstement. Tu veux exprimer ce que tu ressens, certes mais tu n'as pas la manière de dire les choses ! Déjà, depuis quand tu hausses le ton sur lui ? Il n'est pas ton camarade ! On ne parle pas comme ça à ses parents sous prétexte qu'on pense avoir raison.

Moi : Je suis à bout, je ne sais plus quoi faire ! Tu me dis que ce n'est pas égoïste tout ce qui se passe alors pourquoi il ne me demande pas ce que je ressens ? Pourquoi je veux Nûr et pas une autre personne ? Pourquoi il ne fait pas un effort pour moi ?

Maman : Parce qu'il le sait Sabah ! Il sait ce que tu ressens c'est pour ça qu'il ne te demande pas. Parce qu'il craint de céder et que l'histoire se répète. Ce que tu prends pour de l'égoïsme, lui, il le voit comme une forme pour te protéger ! C'est dur pour lui et je peux comprendre que c'est dur pour toi aussi. Je sais que Nûr t'aime et ton père aussi le sait mais il n'a pas confiance en sa famille et principalement en son père. Comment pourra t-il se regarder dans un miroir s'il cède et qu'un malheur arrive ? Il est tétanisé à l'idée de te perdre ! Amar méprise ton père plus que tout ! Tu as toi même vu. Malgré tout ce qu'il lui a fait, il n'a aucun regret. Il a peur pour sa fille.

Moi : Pourquoi il est dur avec Nûr alors ? Ce n'est pas Amar, c'est Nûr !   

Maman : Quel papa serait content de voir sa fille le quitter ? On oublie que ce soit Nûr ! Quel papa serait content d'apprendre que sa fille fréquente un garçon en cachette surtout pour aller en week-end et de surcroît, qui l'a foutue en prison ? C'est difficile pour lui aussi, Sabah. Il faut que tu le comprennes. Oui, toi, tu lui as pardonné mais il a fait du tort à sa fille et à sa mère. C'est difficile de faire confiance ! Il te fait confiance mais Nûr, c'est plus compliqué ! Il sait qu'il t'aime mais il veut tellement te protéger qu'il ne préfère prendre aucun risque pour toi Sabah. Comprends ton père ! Et qu'on se dise la vérité, ce que tu as fait n'est pas correct !

Moi : Oui, je le sais ! C'est pour ça que je me faisais petite à l'aéroport mais je suis obligée d'assumer ma relation maintenant, je ne peux pas fuir. J'en ai ma claque des histoires, je veux juste être avec lui. Maintenant, tout le monde me fait la gueule y compris lui ! Moi aussi je m'en veux d'avoir fait du tort à papa. Je ne voulais pas ça ça me brise le cœur. Ce qui s'est passé l'a autant traumatisé ! Je m'en veux énormément de lui avoir menti. Je sais qu'il m'aime et qu'il me fait confiance, je n'aurai pas dû faire ce que j'ai fait ! Mais, je veux juste être avec Nûr, maman. Il n'y a qu'avec lui que je suis bien. Il m'apporte tout ce dont j'ai besoin. Il est prêt à tout pour moi et avec tout ce qu'il a traversé, jamais, je ne pourrai l'abandonner ! Papa, il le voit comme ça mais ce n'est qu'une carapace ! C'est sa vie, je ne vais pas vous la déballer mais il a énormément souffert. Lui qui ne supporte pas Amar, il a vu la relation que Nûr a avec son père quand on était là-bas ! Qui peut supporter un père comme Amar ? Je veux juste qu'il essaye de voir les choses autrement que par Amar. C'est tout ce que je veux.

Maman : Je sais, ma chérie, ne pleure pas. On va trouver une solution. Moi aussi, je ne supporte pas Amar mais on va trouver une solution, ok ? Mais pour l'instant, ne t'en vas pas fâchée contre ton père. Je veux que tu restes ici ; tu peux le faire pour moi ?

Moi : Oui.

Après ça, j'essuie mes larmes. J'avoue que je faiais le bébé un peu mais la situation me faisait mal.

Surtout de m'être embrouillée avec mon père, je regrettais à fond.

Et les mots de ma mère raisonnaient dans ma tête !

Qu'est-ce que j'ai encore foutu ? Ça y est, je m'en veux pour tout maintenant ! Je déteste les histoires et je le réalise encore plus aujourd'hui. Qu'est-ce qui m'a pris de péter un plomb comme ça ?

Je rentre et une fois au salon, je vois mon père toujours énervé. Je voulais aller vers lui et m'excuser mais il s'est barré énervé sans me regarder.

Ça me faisait tellement mal au cœur.

Après ça, je suis allée au jardin et je suis restée poser là-bas. Je prends mon téléphone et je ne vois aucune nouvelle de Nûr.

Je suis restée au jardin et ma mère m'a rejoint mais j'étais vraiment trop mal.

Ça me fait bizarre de m'être embrouillée avec mon père et qu'il ne me parle pas. Et ça me fait mal aussi quand je repensais aux mots de ma mère. Et je pensais également à Nûr !

Ahlala, tout se complique.

Je suis restée hyper longtemps dans le jardin avec elle et il n'est même pas descendu une seule fois.

Je réalisais que je l'ai blessé et je m'en voulais énormément.

Après ça, j'ai dîné avec ma mère et il n'est pas venu. On a pris le thé dans le jardin et je lui dis:

Moi : Il me déteste ?

Maman : Où vas-tu chercher ça ? Jamais, il ne détesterait sa fille !

Moi : Je regrette ce que je lui ai dit. Je n'aime pas cette situation. Je n'aime pas la tournure des choses. J'ai vécu sans vous presque toute ma vie, je je vous ai pas retrouvés pour qu'on soit en guerre ou pour faire du mal à papa. Je m'en veux pour tout. Si je pouvais faire autrement, je l'aurais fait ! Mais, je l'aime trop, maman, je ne me vois pas sans lui. Tu me comprends ?

Maman : Je te comprends ma chérie et on ne sera jamais divisé. Il va venir vers toi.

Moi : L'idéal c'est que j'aille le voir et m'excuser non ?

Maman : T'inquiète pas, vous discuterez. Laisse le juste un peu seul, il a aussi son caractère.

Moi : Il a mangé au moins ?

Maman : 😂 C'est le monde à l'envers dans ton cerveau ? Tu faisais la fine bouche et là, tu t'inquiètes de savoir s'il a mangé !

Moi : Je n'aime pas la situation, je n'aime pas être en embrouille avec les gens que j'aime.

Maman : Je le sais. La prochaine fois, pèse tes mots.

Moi : Oui.

Après ça, elle est restée avec moi jusqu'à ce qu'elle reçoit un appel et rentre à l'intérieur. Je regarde mon téléphone et je ne vois aucun message de Nûr. Décidément, il m'en veut plus qu'il ne le dit !

Après ça, je me suis levée pour rentrer à l'intérieur quand je vois mon père pile devant moi et il me dit:

Papa : Où vas-tu?

Moi : Je rentre chez moi, tu ne veux pas me voir.

Papa : Sabah.

Moi : C'est bon, j'ai compris. Tu ne veux pas de lui dans ma vie, je ne vais pas te forcer. Je vais attendre et te prouver que c'est le bon pour moi. Je regrette tout ce que je t'ai dit. Je n'aurai pas dû te parler de la sorte, je suis juste à bout ! Je ne sais plus où donner de la tête entre lui et toi. Si je pouvais changer les choses, je l'aurais fait mais je n'y arrive pas. Je vais rentrer chez moi et te laisser tranquille. Je m'excuse de t'avoir menti, d'avoir mis ta confiance en doute et de t'avoir manqué de respect. Je ne voulais pas qu'on n'en arrive là; je m'en veux énormément, pardonne moi.

Je commence à partir mais il m'arrête et me dit:

Papa : Attends, je veux qu'on parle ! Moi aussi, je n'aime pas cette situation. Je sais que tout est de ma faute mais Sabah, jamais de ma vie je prendrai des décisions égoïstes vis à vis de toi. Pourquoi tu veux t'engager dans une relation qui ne t'attirera que des ennuies ? Même si tu l'aimes et qu'il t'aime, son père ne voudra jamais de toi. Il te menace ouvertement devant moi, comment je pourrai accepter que ma fille aille dans une famille où elle n'est pas aimée ? C'est de la folie ! Se mettre avec une personne ne se résume pas qu'à une simple relation de couple. Si vous êtes amenés à vous marier et avoir des enfants, quelles seront les conséquences avec Amar ? Vous pensez au présent parce que vous êtes encore jeunes. Oui, vous vous aimez mais l'amour ne fait pas tout, ma chérie. Un amour aussi compliqué que le vôtre risque de te faire du mal. Tu imagines avoir des enfants et dès leurs naissances, ils sauront que leurs familles sont divisées ? C'est de la folie, Sabah !

Moi : Mais qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je ne peux pas renoncer à lui, papa. Je n'y arriverai pas. Je ne peux pas lui briser le cœur et lui faire du mal comme je ne peux pas te briser le cœur et te faire du mal. Tout ce que je veux c'est être heureuse avec lui et vous.

Papa :...

Il souffle, me prend par la main; on s'installe et il me dit:

Papa : Écoute, je n'ai vraiment pas confiance en cette famille Sabah ! Je ne peux pas faire semblant pour te faire juste plaisir. J'ai peur pour ma fille et puis tu n'as que 23 ans ! Comment sais-tu que c'est le bon ? Ça fait combien de temps que vous vous fréquentez ?

Moi : Plus d'un an ! Je sais que je suis jeune mais ce n'est pas un caprice. Et la durée ne veut rien dire papa. Il m'a énormément apporté dans ma vie. C'est lui qui m'a aidé à vous retrouver. Il a renoncé à tellement de choses importantes rien que pour moi, comment je pourrai tout briser ?

Papa : Sabah, ce que tu me demandes c'est de la folie.

Moi : Je le sais mais aie confiance en ta fille.

Papa : Ma chérie.

Moi : Je t'en supplie, essaye au moins.

Et il souffle puis me prend dans ses bras. Il me sert fort et me dit:

Papa : Je ne pourrai jamais être un obstacle au bonheur de ma fille. J'ai tellement peur d'être éloigné de toi, j'ai peur de te laisser partir et chez les Tandia de surcroît ! J'ai l'impression de livrer ma fille chez les fous. C'est insensé.

Moi : Mais rien ne m'arrivera. Nûr ne laissera personne me faire du mal. Je t'en supplie, je ferai comme tu le veux mais essaye de trouver une alternative et ne pas renoncer juste comme ça. Même si je suis avec lui, vous êtes mes parents, vous passez avant tout. Votre avis et votre accord comptent mais je veux que tu prennes une décision objective pas une décision à cause du passé.

Papa :....

Il se détache de mes bras, caresse mon visage et me dit:

Papa : J'ai tendance à oublier que tu es une adulte. T'es sûre de ton choix ?

Moi : Oui, sûre à 100%.

Papa : Ok, je vais contacter son idiot de père.

Dites moi que c'est une blague ? 😱

J'ai mal entendu !

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