# Partie 113 #
Alassane : Je suis à ton étage devant la porte et je sonne ! Tu n'entends pas ?
Moi : Si ! J'arrive toute suite.
Alassane : Ok.
Il raccroche, je prends mon sac, mets mon manteau et il m'attrape; m'enlace; me bloque et me dit:
Nûr : Je n'ai pas le droit à un bisou ?
Moi : Nûr, sérieusement, mon père est derrière la porte, tu veux que je me fasse t...
Il ne me laisse même pas finir, il attrape mon visage et m'embrasse. Ke me suis laissée faire aussi vite que la musique, y'a pas à céder comme une bouffonne comme ça 😂 !
Mais comment puis-je résister ? C'est trop bien et tout nouveau 😂. C'est devenu une habitude pour lui de me couper en m'embrassant 😌.
Après ça, on s'arrête, je lui souris et je lui dis:
Moi : Jusqu'au bout, t'es un emmerdeur.
Nûr : C'est bien moi.
Moi : Bon, j'y vais, tu attends un peu avant de partir ok.
Nûr : Ok.
Moi : 😳 Ok ? Tu n'as rien à ajouter ? C'est une première !
Nûr : Ok, on descend ensemble a...
Moi : Pardon, pardon, c'est bon, j'arrête, je suis aussi une emmerdeuse, j'aime trop te provoquer. Bon, j'y vais, tu vas me manquer, bisou bisou; on s'appelle.
Nur : Oui bisou.
Je lui fais un dernier bisou, bouge et lui dis de se cacher mais il prenait tout son temps 😂.
On ne change pas un Nûr vraiment 😂.
Après ça, j'ouvre la porte et direct Alassane me regarde avec un regard suspect et me dit:
Alassane : Je t'ai entendue crier, il y'a quelqu'un ici ?
Moi : Non, il n'y a personne. On y va ?
Alassane : C'est sûr ? Tu ne me caches rien ?
Aaaah, papounet aussi.
Moi : Oui, sûre sûre. Aller, on y va, tu dois être débordé aujourd'hui, je t'ai assez fait perdre ton temps !
Alassane : Bon ok, j'étais pourtant sûr d...
Moi : Sérieusement !
Alassane : C'est bon, j'arrête ! Tu ne fais pas un câlin à ton vieux père ! L'héritière de centaines de millions 😂.
J'en ai marre d'avoir un père aussi gamin😂. En plus, comment il sait ça ? Je voulais me pendre, c'est Maya ça !
Moi : Alassane !
Alassane : Quoi ? C'est pas moi qui l'ai dit, ma fille .
Moi : T'es trop content.
Alassane : Vraiment trop trop content ! Bon, j'attends toujours mon câlin.
Ahlala, qu'est-ce que je ne ferai pas pour ce monsieur 😂.
Et je le prends dans mes bras puis il me fait un bisou sur le front.
J'ai l'impression d'être un bébé partout.
Après ça, je claque enfin la porte et on s'en va.
Une fois en bas, il m'ouvre la portière et je monte. Ah, un papa très gentleman ! Je m'installe et on y go direction manger je ne sais où 😂.
Et je lui dis:
Moi : Tu m'emmènes où ? Je pensais que tu serais venu avec le chauffeur ou Nathaniel.
Alassane : Non, je voulais être seul avec ma fille et discuter avec elle; passer un petit peu de temps avec elle et un peu plus la connaître donc je serai son chauffeur.
Moi : On se voit souvent.
Alassane : Je sais mais c'est différent aujourd'hui; j'aimerais être là pour toi, je suis à ta disposition.
Moi : T'es trop chou ! Mais tu ne travailles pas ?
Alassane : J'ai pris une journée, ça ne va tuer personne. Et toi alors ? Je ne t'ai pas demandé ton avis.
Moi : T'inquiète pas, j'avais prévu de ne pas bosser à cause de la soirée.
Alassane : Ah la soirée ! Cette fameuse soirée ! Ça va mieux ? J'étais inquiet, hier.
Moi : T'inquiète pas, ça va !
Alassane : Sûre ?
Moi : Oui sûre.
Et je lui fais un petit signe que tout va bien. Il me sourit et go.
Après quelques minutes, on arrive à l'hôtel The peninsula !
Super hyper chic au passage et go pour un bon petit brunch.
Bref, comme je disais, après quelques minutes, on arrive, on descend et il donne la voiture au voiturier. On rentre et je priais, je vous jure, de ne pas croiser Simina. J'ai l'impression, la fille a mis un gps sur moi.
Du coup, on rentre, il nous ramène à notre table et on profite direct. J'avais hyper faim et papounet aussi visiblement. Au moins ça, je n'ai pas volé à quelqu'un 😂.
Franchement, je passais un super bon moment même si la veille c'était un peu dure, j'étais bien !
Grâce à mes petites retrouvailles secrètes avec Nûr, je ne sais pas, c'est comme si je respirais à nouveau. Je n'arrivais pas à m'empêcher d'exprimer ma bonne humeur.
Bref, comme je disais, on profitait tranquillement et discutait et à un moment, il me dit d'un air sérieux:
Alassane : Sabah !
Moi : Oui.
Alassane : J'aimerais qu'on parle de choses sérieuses.
Hum, ça ne sent pas bon ça ! Ne me dites pas qu'à mon grand âge je me suis déjà faite remonter !
Moi : Oui, dis moi, de quoi veux-tu parler ?
Alassane : De rien d'inquiétant, ne te mets pas la pression. Je veux juste qu'on parle de toi.
Moi : De moi c'est à dire ? Dis moi.
Alassane : Je ne veux pas te mettre mal à l'aise et si tu ne le sens pas, je comprendrai mais j'aimerais savoir ce que ma fille a traversé !
Ouf, ce n'est que ça, j'ai eu peur pour rien. Mais n'empêche, je ne m'y attendais pas.
Moi : Je ne suis pas mal à l'aise. Mais tu veux savoir quoi exactement ? Comment j'ai grandi et tout le reste ?
Alassane : Tout ce que tu me diras ! Tout compte pour moi.
Moi : Par où commencer ? Quand j'étais petite avec mamie, on habitait la campagne. Là-bas, je n'avais pas trop d'amis voire quasiment pas sauf une seule personne mais au final, elle a déménagé du coup je me suis retrouvée un peu seule mais mamie était ma meilleure amie et alliée si on peut dire ça !
Alassane : Tu l'aimais beaucoup ?
Moi : Je n'avais qu'elle ! Elle était tout pour moi et tu sais comment elle était.
Alassane : Oui je sais.
Ça m'a fait mal au cœur de parler de ma grand-mère. Ça reste sa mère et il ne l'a pas vu toutes ces années; maintenant, elle n'est plus de ce monde, ça doit être encore plus difficile pour lui du coup, ne je me suis pas attardée dessus. Je me suis même dit que j'allais survoler l'histoire sans rentrer dans les détails concernant ma grand-mère et ce que le chien d'Ibrahim nous a fait subir. Alors je lui dis:
Moi : Oui ! Et du coup, je n'avais qu'elle comme amie.
Alassane : Pourquoi on ne t'aimait pas ?
Moi : Hum, un peu de tout ; ils n'étaient pas habitués à voir une noire et moi je n'avais pas forcément envie de me rapprocher des gens. J'étais beaucoup dans mon coin et j'ai grandi comme ça ! Après, mamie est tombée malade et on était obligée de déménager sur Paris.
Alassane : C'était grave ?
Moi : Non, à l'époque, ce n'était rien de grave mais le spécialiste qui devait s'occuper d'elle était sur Paris du coup, on a déménagé et c'est à partir de ce moment que ça a été un peu difficile pour moi.
Alassane : Pourquoi ça ?
Moi : Tu vois, la campagne, je n'étais pas forcément appréciée mais à Paris, c'était pire ! Je sentais qu'on me méprisait, qu'on me cataloguait, qu'on me jugeait sur tout et n'importe quoi. C'est triste à dire mais la mentalité des Parisiens est une mentalité de merde ! Ce sont des gens aigris et mauvais toujours dans le jugement et j'en passe ! Et j'en ai payer les frais surtout au lycée. J'ai été un peu harcelée. Je l'ai caché à mamie, c'était dur mais elle me donnait tellement que j'essayais de faire abstraction de tous les côtés négatifs.
Alassane : Mais on t'harcelait pourquoi ? Tu ne ferais même pas de mal à une mouche !
Moi : 😂 Tu me tues. Tu dis ça parce que t'es mon père mais en vrai, pour ces gens là à l'école, l'apparence comptait plus que tout. Plus tu plais, plus tu t'imposes, plus t'es appréciée même si t'es une garce ! Et les gens simples comme moi qui ne venaient que pour bosser et qui n'étaient pas forcément à leurs avantages niveau tenue vestimentaire, on nous considérait comme les plus faibles et on s'en prenait forcément à toi. Surtout que moi, personne ne voulait être mon ami, on me considérait comme la fille bizarre. Mais bon bref, ça ne me dérangeait pas, tant que personne ne m'approchait. Puis un jour, une certaine fille a fait basculer ma vie si on peut dire ça !
Alassane : Celle de la soirée ?
Moi : C'est bien elle: Simina Traoré ! Ah, sacré personnage cette fille ! Qu'est-ce qu'elle m'a fatiguée, laisse tomber ! Elle aimait trop m'attaquer sur mon physique, faire des humiliations en public et j'en passe jusqu'à ce que je finisse par croire à ses paroles. Que j'étais une pauvre fille. Je n'ai rien dit à mamie et puis un jour, elle m'a encore attaquée mais cette fois ci, elle s'en est prise physiquement à moi avec son groupe d'amies soit disant que j'avais des vues sur son petit ami. Elle m'a insultée de tous les noms et mamie aussi. C'est allé jusqu'aux mains et comme je t'ai dit, elles m'ont frappée en groupe et ce jour là, j'ai pété un plomb.
Alassane : C'est exaspérant !! Et l'école dans tout ça ? Et les parents ?
Moi : Hum, ça, je ne pourrai jamais savoir !
Alassane : Tu n'as rien fait et rien dit à ta grand-mère après ça ? Et Ibrahim, il était où tout ce temps ?
Je l'ai oublié, lui ! Tellement je ne le considère pas.
Moi : C'est plus compliqué que ça ! Et Ibrahim, je vais éviter de parler de lui. Je ne peux vraiment pas me le voir, comprends moi.
Alassane : Très bien ! Mais qu'est-ce qui s'est passé après ton agression ? Ça reste une agression !
Moi : 😂 T'es fâché ?
Alassane : Il y'a de quoi !! C'est quoi ces filles mal éduquées et complètement lâches ?!
Moi : Tu ne vas pas aller t'en prendre à mon ancien lycée, rassure moi 😂 ?
Alassane : Et pourquoi pas ? C'est hallucinant ! L'éducation, elle sert à quoi ?
Moi : C'est du passé, j'ai remonté la pente de toutes ces histoires !
Alassane : Ça peut traumatiser.
Moi : Ce n'est pas faux !
Alassane : Qu'est-ce qui s'est passé alors ? Tu n'en as pas parlé à ta grand-mère ?
Moi : Non, j'avais honte, ce soir là. Et je me détestais d'être moche et pauvre. Je m'en suis voulue d'avoir une vie de merde et j'étais un peu amochée au niveau du visage. J'étais à cran du coup, je n'ai pas osé rentrer et inquiéter mamie qui n'était pas en très bonne santé. Donc, j'ai un peu erré et je me suis arrêtée à un arrêt de bus.
Aaah, ça me fait bizarre, ça remonte tellement. Qui aurait imaginé que tout ça se serait passé après autant de temps !
J'étais nostalgique, mine de rien; c'était ma première rencontre avec Alioune !
Mon oncle adoptif ♥️.
Il voyait que j'étais un peu émue du coup, il se lève et se met près de moi puis me dit :
Alassane : Tu n'es pas obligée de continuer, tu m'en as beaucoup dit.
Moi : Ça va, je suis juste un peu nostalgique, t'inquiète pas !
Alassane : C'est sûr ?
Moi : Oui ! Comme je disais, je me suis arrêtée à un arrêt et j'ai cogné un homme ce soir là. Il s'est arrêté, m'a vu et m'a demandé ce qui n'allait pas. J'étais méfiante, voire très réticente donc j'ai dit que ça allait et j'ai essayé de récupérer mon bus de l'autre côté pour pouvoir rentrer. J'étais tellement à cran ce jour là que j'ai explosé en sanglots à l'arrêt ! Et cet homme est revenu vers moi inquiet et m'a redemandé si ça allait. Au début, je ne voulais rien dire mais il m'a posé des questions jusqu'à ce que je finisse par craquer et je ne sais pas, une grande envie de vouloir vider mon sac s'est faite ressentir et je lui ai tout dit.
Alassane : Il t'a fait du mal, cet homme ? Tu n'as pas eu peur ?
Moi : Oui et non, c'est bizarre ! Si, j'avais peur, je n'avais que 17 ans enfin, presque 18 ans. J'étais seule dans un quartier que je ne connaissais pas mais je ne sais pas, il m'a rassurée et tu ne vas pas en revenir, il m'a proposée des solutions pour régler mon problème. Et à cette époque, j'étais persuadée que mon problème était que je n'avais pas d'argent qu'il fallait que j'en aie absolument ! Du coup, il avait besoin d'un service et il me proposait de me donner 5000€ !
Alassane : Attends, ne me dis pas qu'il t'a demandé d...
Moi : Oooh, mais non 😂 ! Je ne serais pas aussi calme à te raconter ça ! Jamais de la vie.
Alassane : Mais 5000€, il voulait que tu fasses quoi ?
Moi : Que je récupères un bijou qui lui appartient dans son propre appartement. J'ai beaucoup hésité ! Je l'ai énormément questionné mais j'étais tellement accrochée à cet argent et il m'a rassuré et promis de me ramener chez moi pour ne pas que mamie me tue que je l'ai suivi et accepté. Je sais, tu vas dire que je suis complètement malade !
Alassane : Jamais, je n'oserai dire ça, je ne sais pas ce que tu as traversé. Crois moi, ma chérie, quand on est désespéré, on est capable de tout parce qu'on veut s'en sortir. Jamais, je jugerai tes choix !
Il est trop cool mon père, je vais pleurer 😂.
Moi : T'es trop mignon. Mais laisse moi finir, je ne vais pas me briser.
Alassane : Moi, ça me brise déjà de savoir que ma fille a traversé tout ça toute seule.
Moi : Ooooh mais non ! C'est toi qui voulais savoir; si t'es triste, j'arrête.
Alassane : Ça me fait mal, ma chérie, comprends moi.
Moi : Je comprends mais ça va aujourd'hui; c'est ce qui compte !
Alassane : T'as raison, viens là.
Et il me prend dans ses bras.
Aaaah, Alassane, vraiment 😂 !
Après ça, il se détache de mes bras et je lui dis:
Moi : Bon, on continue ?
Alassane : Oui.
Du coup, je lui raconte à peu près ce qui s'est passé sans dire de prénoms sinon il risque de faire infarctus.
Je finis de lui raconter jusqu'à ce qu'on arrive au moment où je rencontre Nûr pour la première fois.
Et je ne sais pas ce qui m'a pris mais je me suis arrêtée sec et je le regarde puis lui dis:
Moi : Avant de te raconter la suite, je sais que tu seras énervé mais ce que je tenais à te dire est que l'homme qui m'a arrêté ce soir là était Alioune Tandia !
Alassane : Quoi ? 😳 Qui ?
Ça commence bien !! Mais je suis obligée.
Moi : Alioune, le neveu d'Amar ! Je te le précise maintenant parce que je veux que tu comprennes ce qui s'est vraiment passé entre les Tandia et moi. Peu importe ta réaction et ton ressenti, je veux que tu entendes toute la vérité de ma bouche et que tu fasses entièrement confiance à mes dires et tu jugeras ensuite par toi même.
Alassane : Non mais, c'est incroyable ! Cette famille est cramponnée à nous !
😂 Attends la suite seulement oooh.
Moi : Bon, comme je te disais, l'homme qui m'a demandé le service c'était Alioune. Comme demandé, je suis allée chercher ce qu'il m'a demandé mais quand j'ai fini et que j'étais prête à partir, une porte s'est ouverte et là, j'ai vu Nûr Tandia pour la première fois.
Alassane : Quoi, il était là, cet idiot ?
Moi : Oui et j'avoue qu'il m'a manipulée. C'était un sacré manipulateur à l'époque; un très très très bon manipulateur ! Il est rentré dans mon cerveau enune minute et m'a donné l'envie de lui venir en aide. Ce que moi je ne savais pas c'est qu'il était en querelle avec son cousin à cette période et en voulant l'aider, je suis devenue un dommage collatéral !
Alassane : Comment ?
Moi : Comme je t'ai dit, il m'a manipulé mais avant ça, il m'a testé et il a lu en moi comme un livre ouvert ! Pour ensuite me manipuler pour que je culpabilise et je l'aide. Et c'est ce que j'ai fait : je l'ai aidé ! Il m'a fait croire qu'il avait énormément d'argent et qu'il ne pouvait pas sortir avec sans se faire prendre ! Comme j'étais la bonne poire, j'ai accepté et j'ai été négligente à ne pas vérifier le contenue du sac ! Il m'a promis tellement de choses et je ne sais pas, dans sa manière d'être et de parler, il était plus que convaincant. C'était hallucinant, je buvais ses paroles comme ci c'était un gardien de la paix 😂. J'en rigole mais il était vraiment trop trop fort du coup, j'ai récupéré son soit disant argent et on est descendu ensemble. Il m'a même passé un téléphone ce jour là ; tout était calculé ! Une fois en bas, Alioune avait disparu.
Alassane : C'était un coup monté ? Il savait que tu faisais partie de ma famille ?
Moi : Alors là, pas du tout ! Alioune savait et avait compris que je m'étais faite avoir par Nûr. J'avais pris trop de temps à descendre du coup, il est parti ! Et pour agir bien comme il faut, il m'a accompagnée à l'extérieur, on est allé au Monoprix, il m'a même proposé de faire des courses et c'est dans Monoprix que le cauchemar a commencé !
Alassane : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi : Il était là au début avec moi mais il disait des phrases et j'étais tellement naïve que je ne comprenais pas le sens. J'étais persuadée qu'il allait m'aider alors qu'il projetait de me coincer avec ce qu'il avait mis dans mon sac: de la drogue !
Alassane : Non cette famille l...
Moi : Je sais ce que tu vas dire mais passons ! Cette drogue était sa prison et pour s'en débarrasser, il s'est servit de moi et c'est devenue ma prison ! Ce qui s'est passé était tellement fou que moi même j'ai eu eu mal à le croire. On était dans le Monoprix et je faisais mes courses qu'il était censé me payer. Et une fois à la caisse avec ma dégaine, le vigile a semblé que j'étais suspecte, que je ressemblais à une voleuse. Je l'ai mal pris et il m'a demandé d'ouvrir mon sac. À ce moment là, Nûr n'était déjà plus là mais je l'ignorais ! Du coup, j'ai fini par l'ouvrir et la police a débarqué et la première chose qu'ils ont vu dans mon sac c'était de la drogue donc je te laisse imaginer la suite !
Alassane : Non mais, cette famille a un foutu problème avec la drogue ! Incroyable 😡 ! Et en plus de ça, il jouait les insolents avec moi. Tel père, tel fils, incroyable ! Et...
Moi : Calme toi ! Je sais, je comprends pourquoi t'es énervé mais ça ne sert plus à rien. Je suis passée à autre chose, tu voulais me connaître, je ne fais que te raconter ma vie. Le reste ne sert à rien.
Alassane : C'est révoltant ! Tu étais une innocente, il s'est servi de toi.
Moi : J'en suis consciente !
Alassane : Si je le recroise, je lui refais le portrait à celui là et son idiot de cousin.
Il fallait s'y attendre mais je ne veux plus qu'on se sert de cette histoire pour le manipuler lui ou manipuler Nûr ! Donc je voulais tout dire et je lui dis:
Moi : On poursuit ?
Alassane : Oui.
Moi : Arrête de bouder.
Alassane : Je ne boude pas !
Moi : Ah si, aller mon petit papounet !
Il est trop mignon, je l'aime vraiment trop. J'étais obligée pour adoucir son cœur. Et il me dit:
Alassane : T'essayes de me manipuler maintenant ?
Moi : 😂 Jamais ! Je n'oserai pas.
Alassane : C'est ça !
Moi : On poursuit.
Alassane : Oui, vas-y.
Il fond déjà; aussi faible que ça fille 😂.
Je poursuis alors et lui raconte tout ce qui s'est passé après ça jusqu'à la case prison mais concernant Ibrahim, je n'ai vraiment rien dit. J'ai juste dit que ma grand-mère s'est débrouillée et qu'au bout de deux ans, je suis sortie et tout le reste.
Je lui ai dit comment j'ai réussi à me reconstruire et je lui ai dit aussi pour la haine que je ressentais à l'égare de Nûr.
Désolée, mon chéri, mais je suis obligée pour qu'il comprenne à quel point tu es important aujourd'hui pour moi.
Bref ! Je lui ai tout tout raconté jusqu'a la perte ma grand-mère.
Ça se voyait qu'il n'était pas bien mais il se retenait pour moi.
Moi aussi, je n'étais pas bien. Ça reste et restera toujours une période très difficile de ma vie.
Après ça, on a basculé sur la suite de ma story time 😂.
Ma deuxième rencontre avec les Tandia !
Comment il était attentif, c'était hallucinant.
J'ai essayé de tout lui raconter dans les moindres détails Simina, Alioune, les autres, Aminata. Il était choqué quand j'ai parlé d'elle. J'ai raconté un peu de tout sauf Isaac et les moments de rapprochement avec Nûr. Oh, quand même pas ! Juste notre histoire ! Déjà que papa, il déteste mon chéri, je ne vais pas creuser mon trou.
Je lui raconte aussi que ces deux idiots savaient qui j'étais à un moment à l'époque. Et bref ! J'ai tout raconté jusqu'à ma séparation avec Nûr quand lui même il a essayé de me manipuler 😂. Il s'est excusé. Après ça, j'ai fini de raconter mon histoire et il me dit:
Alassane : Je suis dépassé.
Moi : Je suis contente que tu as été à l'écoute même si parfois c'était dur. Je sais que tu ne comprendras peut-être jamais pourquoi j'aime Nûr mais c'est comme ça.
Alassane : C'est difficile pour moi, tu le sais. Il t'a quand même fait un mal fou à toi et à ta grand-mère ! Faut être malade et un Tandia pour mettre une gamine en prison, sérieux !
Moi : Je le sais et je ne t'en veux pas. Je sais ce que vous avez traversé. J'espère juste que toutes ces histoires seront loins derrière nous !
Alassane : Ma pauvre princesse, tu en as subi des choses. Je suis fière de ce que tu es devenue, tu n'as pas laissé la vie t'engloutir, t'es une battante comme ma maman !
Moi : Ce n'est pas pour rien que vous m'avez appelée Amina 😉.
Alassane : Tu as raison.
Et il me prend dans ses bras, me serre fort et me dit:
Alassane : Je ne veux plus jamais te perdre.
Moi : Il n'y a pas de raison le papa sensible !
Alassane : Ma famille est tout pour moi. Vraiment tout ! Je t'aime ma fille.
Je vais pleurer, il est trop mignon 🥹. Comment résister ?
Moi : Moi aussi je t'aime Djikiné ♥️.
Alassane : Je ne peux plus me détacher de tes bras.
Et c'est reparti 😂😂😂.
Moi : Sérieusement, t'es pire qu'un enfant !
Alassane : Je le sais 😂.
Et il me fait plein de bisous, laissez tomber, comment j'étais gênée ! Mais je n'ai tellement jamais connu ça qu'au final je m'en foutais !
Après ça, il s'est détaché de mes bras. On a continué à manger et je reçois un message et direct il me dit:
Alassane :...
Aime & Commente.