Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 6 #
# Partie 7 #
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# Partie 110 #

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By ElmiraChroo

# Partie 110 #

C'est un cauchemar, il ne manquait plus que ça !

À cet instant, comment vous dire, je suis restée figée !

J'étais incapable de bouger ou faire quoi que ce soit !

Mon cœur battait la chamade, je ne voulais que faire une seule et unique chose: fuir.

Il était là, c'est lui !

Je n'en crois pas mes yeux !!

Mais qu'est-ce qu'il fait là ?

Comme vous l'aurez compris, c'était Nûr.

Jamais, je n'aurai pu imaginer qu'il aurait pu se pointer ici !

Simina m'attrapait toujours le bras !

Et il avance vers nous sans me regarder et ce tourne pile vers elle et lui répète.

Nûr : Je t'ai dis d'enlever t'es sale patte de son bras.

Simina : Mais ta vu comment elle me parle ?

Nûr : Si je me f....

: C'est bon, retire ta main !

Et je me retourne, je vois la mère de Simina avec Amar, sa femme et qui ?

Alioune !

😳 Qu'est-ce qui se passe ici ?

À quel moment il a débarqué ?

Quand je l'ai vu, nos regards se sont croisés et j'étais autant choquée que lui !

Qu'est-ce qu'ils font avec le père de Nûr ?

Simina lâche mon bras mais moi j'étais tellement sous le choc que je n'arrivais même pas à réagir.

Je voulais juste fuir !

Mon cœur n'arrêtait pas de battre entre la peur, l'adrénaline et la surprise. Je ne savais plus où donner de la tête.

J'ai très vite repris mes esprits et je voyais que Nûr ne me regardait pas, il avait un visage totalement fermé !

Ça me faisait tellement mal mais qu'est-ce que je peux faire ? C'est moi qui ai provoqué toute cette situation.

Je tourne la tête avance pour rentrer à l'intérieur et là, son père me stoppe et dit:

Amar : Tu n'as pas assez fait de dégât pour la soirée pour t'en prendre à mes amies ?

Moi : Vos amies n'ont qu'à bien se tenir et tout le monde serait content.

Amar : Ça tombe bien que tu sois là, j'ai vu que tu connaissais mon amie Awa et sa fille du coup les présentations vont être rapides !

Moi : J'en ai strictement rien à foutre, rester loin de moi.

Et je continue à avancer en l'ignorant et il me dit:

Amar : C'est dommage, je pensais que ça allait t'intéresser de savoir qu'elle allait peut-être être ma futur belle fille.

Pardon ? J'ai mal entendu ? Futur quoi ?

À l'instant où j'ai entendu ces mots, j'avais l'impression de reçevoir un coup de poignard dans le cœur.

Je n'arrivais plus à bouger, je ne l'entendais pas, il ne disait rien pour contredire son père !

Aucune réaction et pourtant ça ne lui ressemble pas. Ça doit être vrai, mais pourquoi ?

Comment ?

Il me déteste à ce point ?

Mes larmes montaient mais je me retenais et il me dit:

Amar : Pas de réaction ?

Simina : Visiblement, non ! Tu disais quoi tout à l'heure ? Qu'il pouvait mourir pour toi ? Ça n'en a pas l'air !

Je ne voulais pas me retourner, ni Alioune, ni Nûr ne parlait.

Ils ne me considèrent vraiment plus !

Comment je peux espérer le contraire ?

Je ne voulais pas qu'on voit que j'étais atteint ou faible, j'ai pris sur moi, je me retourne sans regarder Nûr ou Alioune et je leur dis:

Moi : C'est normal, je suis celle qui a mis fin à cette relation. Encore une fois, tu ne m'arrives pas à la cheville, fais toi plaisir, on m'a toujours appris à partager mes restes avec les plus démunis. Tu as beau l'avoir, il ne sera jamais à toi. La preuve, il vient de te mettre une pression parce que tu as simplement attrapé mon bras ! Je sais, je suis ton pire cauchemar, tu vas devoir vivre avec, pauvre fille ! Ne m'approche plus et vous aussi d'ailleurs !

Amar : C'est reçu 5/5 !

Et je me retourne et bouge. Mes larmes montaient et je ne savais même pas où aller.

Dites moi que c'est une mise en scène ? Ça ne peut pas être vrai !

Pourquoi ils sont là tous les deux et avec son père ? Qu'est-ce que j'ai raté ?

Je marche jusqu'à arriver aux escaliers.

Je ne savais même pas où ils me menaient mais je les ai pris.

Je monte, je vois plein de porte j'en ouvre une et vois que c'est une chambre. Je rentre et ferme la porte.

Je m'assied et j'essaye d'oublier ce que je venais d'entendre et voir. C'est trop pour moi, beaucoup trop.

Je ne voulais pas pleurer, je me retenais comme une folle et au même moment, mon téléphone sonne:

Alassane !

Moi : Allô ?

Alassane : T'es où ? Je ne te vois plus.

Moi : Je suis montée à l'étage, je suis dans une chambre, je me repose.

Alassane : Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu es dans quelle chambre ? Si tu es fatiguée, il fallait rentrer avec Maya, ma chérie.

Moi : Je tenais à rester pour toi, t'inquiète pas, prends ton temps, je ne vais pas tarder à descendre.

Alassane : T'es sûre que ça va, ma chérie ?

Moi : Oui ça va.

Alassane : Ok. Dis moi, t'es dans quelle chambre, j'arrive.

Moi : Non, j'arrive, t'inquiète pas, je souffle juste un peu.

Alassane : J'arrive quand même.

Moi : Tu abuses !!

Alassane : Oui, j'aime bien abuser, j'arrive.

Et il raccroche.

Après ça, je suis restée dans la chambre à l'attendre quand ça toque.

Je pensais que c'était Alassane du coup je me suis levée pour ouvrir et là, je vois qui ?

Alioune !

Je ne sais pas ce qui m'a pris mais par réflexe, j'ai direct fermé la porte. Il la bloque avec son pied et me dit:

Alioune : Laisse moi rentrer.

Moi :...

Alioune : Sabah.

Moi :...

Alioune : Laisse moi entrer et te parler.

Je ne voulais pas, j'avais peur que ça complique les choses et que mon père débarque mais il ne voulait pas partir du coup je l'ai fait rentrer pour ne pas qu'on se fasse remarquer et il me dit:

Alioune : Sabah ! Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il y'a ? J'aimerai comprendre ce qui se passe.

Qu'est-ce que je peux répondre à ça ?

Je ne savais même pas quoi lui dire, je me suis contentée de rester silencieuse et il me dit:

Alioune : Sabah, c'est moi Alioune, qu'est-ce que Nûr t'as fait ? Pourquoi tu nous as tourné le dos ? Ça ne peut pas être à cause de ton père, j'y crois pas ! Qu'est-ce qui s'est passé ?

Moi :..

Alioune : Donc, tu ne veux vraiment plus me parler ? Comment tu peux faire comme si on ne se connaissait pas ? Si je t'ai encore fais du tort, je m'en excuse, tu resteras toujours la même pour moi peu importe les conflits. Si tu m'en veux pour la fois ou je t'ai fait du mal, je m'en excuse mais ne reste pas comme ça, dis moi quelque chose au moins.

Je voulais pleurer, je me retenais comme une malade, ça me brisait le cœur. Moi qui pensais qu'il me détestait, alors que pas du tout ! J'avais encore plus mal.

Je n'en pouvais plus de faire semblant, j'en avais marre, j'étais sur le point de craquer quand la porte s'ouvre et je vois Nûr !

Il pousse la porte sans me regarder et dit d'un ton hyper sec à Alioune:

Nûr : On bouge !

Alioune : Attends, ça fait combien de mois qu'on ne s'est pas vu ? Vous allez tous les deux me dire ce qui se passe ! Qu'est-ce que tu lui as fait ?

Nûr : Elle est trop bien pour moi, mets-toi ça dans le crâne et oublie la.

Alioune : Sabah !

Moi : J'ai une nouvelle vie et il a visiblement la sienne, c'est mieux comme ça !

Alioune : De quelle nouvelle vie tu parles ? Le fait d'avoir retrouvé tes parents ? Je peux comprendre que ça t'a fait un choc d'apprendre tout ça par rapport à mon oncle et tout le reste mais, Sabah, bordel de merde, c'est nous ! Tu peux nous tourner le dos comme ça ?

Moi : Vous l'avez aussi fait !

Putain, qu'est-ce que je raconte ?

Alioune : À quel moment ? Qu'est-ce q..

Nûr : Tu joues à quoi ? On n'est pas là pour ça, sors, on s'en va !

Alioune : À quoi tu joues, Nûr ? Qu'est-ce qui se passe ? Elle aussi, tu vas la mépriser ? Pourquoi tu l'abandonnes ? Pourquoi tu fais comme si tu ne la voyais pas ?

Nûr : Tu sais quoi ? Reste, si tu veux, je me casse.

Et il claque la porte et Alioune avance et me dit:

Alioune : Je suis dépassé par ce qui se passe ! Vous êtes vraiment bornés l'un comme l'autre, personne ne veut me dire ce qui se passe.

Moi : Ça ne sert à rien ! Nos familles ne sont pas compatibles et tu le sais.

Alioune : On s'en fout de nos familles ! Vous êtes tous les deux compatibles, c'est le plus important. Pourquoi tu mets une distance entre nous et toi ? Tu ne veux plus rien savoir de nous ? Qu'est-ce que les autres t'ont fait, Sabah ?

Moi : Alioune, ne complique pas les choses, tu as bien vu, son père me déteste et le mien ne supporte pas votre famille. Avec tout ce qui s'est passé dans le passé, aucun de nous deux ne sera accepté dans la famille de l'autre. J'aime mes parents et je ne veux pas être en conflit avec qui que ce soit.

Alioune : Donc, t'as tout fait pour l'éloigner de toi.

Moi :...

Alioune : Et tu redeviens silencieuse ? Donc mon oncle y est pour quelque chose ? Qu'est-ce qu'Amar t'as fait ?

Et la porte s'ouvre au même moment et on voit Alassane !

Il ne manquait plus que ça ! Il me voit puis regarde Alioune et lui dit:

Alassane : De quoi tu parles avec ma fille ? Et qu'est-ce que ce connard d'Amar lui a fait ?

Moi : Rien, on discute !

Alassane : On discute ? Tu as l'air d'avoir pleuré et tu me dis: on discute ? Qu'est-ce que tu lui veux ? Je ne veux pas te voir près de ma fille ni toi, ni ton guignol de cousin.

Alioune : Tu penses que ce que tu fais c'est ça la solution ?

Alassane : Et étrangler ma fille c'est une solution pour toi ?

Moi : Alassane j...

Alioune : Non Sabah, laisse ! Oui c'est vrai, j'ai eu un moment de faiblesse et je m'en suis pris à elle mais je regrette mon geste ! Ta fille, je la considère comme la mienne. Ces dernières années, elle était avec nous comme un membre de notre famille. Je peux comprendre que tu détestes mon oncle pour ce qu'il a commis et pour mon dérapage et celui de mon cousin mais, Alassane, aucun humain n'est parfait ! C'est pourquoi le pardon existe. Si tu m'en veux pour ça, je m'excuse sincèrement mais la distance ne changera rien ! Ta fille reste et restera la même pour moi peu importe la haine que tu as envers toute ma famille.

Alassane : Comment peux-tu encore te tenir devant moi et faire le donneur de leçons alors que toute cette situation est de votre faute ?

Alioune : Et toi, comment peux-tu forcer ta fille à choisir entre toi et l'homme qu'elle aime ? C'est ça être un père ? Tu n'es pas différent d'Amar, tu crois être meilleur mais t'es animé par la vengeance. Mon cousin n'a rien demandé et Sabah non plus ! T'es entrain de foutre la vie de ta fille en l'air.

Alassane : Je ne fous rien en l'air, si tu veux appliquer tes conseils, fais des enfants et applique les ! Tu ne sais pas ce que ma famille a traversé à cause de la tienne donc ne parle pas sans savoir ! Et puis, si ton cousin aimait vraiment ma fille comme tu le dis, il n'allait pas se trimbaler avec cette jeune fille aujourd'hui. Vous êtes bien drôle, les Tandia, pas un pour rattraper l'autre. Je pensais que tu étais différent d'Amar et que tu ressemblais plus à ton père mais faut croire que le virus Amar est très contagieux, je suis déçu. Ne t'approche plus d'elle, c'est clair ? On s'en va.

Alioune : Tu vas le regretter, crois moi. Ce que tu vois est loin d'être la réalité et je suis aussi déçu de voir que l'homme dont on m'a parlé se résume à ce que tu es aujourd'hui.

Il attrape mon bras et on avance.

Alioune insistait du regard en me regardant mais je ne savais plus quoi faire. J'en avais marre de faire semblant et ce qui me tuait, c'était l'indifférence de Nûr !

Et cette histoire de Simina, c'est quoi ce bordel ?

J'étais dans le mal, je voulais faire une seule chose: rentrer et quitter cet endroit ! Comment une simple soirée a pu finir comme ça ?

On avance jusqu'à sortir de la chambre et Alassane décide qu'on rentre directement. Une fois arrivés à l'extérieur, la voiture était déjà là !

On monte et silence total.

Je n'étais pas bien, l'image de l'indifférence de Nûr me tuait. J'étais à fond dans mes pensées quand Alassane me dit:

Alassane : Sabah, ne faire qu'y penser ne va pas t'aider !

Moi : Je le sais mais le voir avec une autre et surtout elle, je ne comprends pas. Il me déteste à ce point là ?

Alassane : Ec...

Moi : Laisse tomber, c'est une mauvais idée d'aborder ce sujet avec toi. Ne m'en veux pas, je ne veux juste pas compliquer les choses, j'ai eu mon lot en une soirée.

Alassane : Ne fais pas semblant à cause de moi, c'était une mauvaise idée de venir et de t'emmener. À cause de mes problèmes avec Amar, on s'en est pris à toi. À cause de mes problèmes avec Amar, j'ai compliqué ta vie. J'aimerai faire confiance à Nûr mais une petite voix me dit que si j'accepte, tu en souffriras.

Moi : Je sais que tu veux me protéger, je l'ai compris. De toutes façons, ce n'est pas à cause de toi. Son père aussi ne veut pas de moi.

Alassane : Mais toi tu veux de lui ?

Moi : Tu penses vraiment qu'on devrait avoir cette conversation ? De toutes façons, la terre entière a vu que nos familles ne sont pas faites pour s'entendre donc je vais continuer à passer à autre chose.

Alassane : Sabah, j...

Moi : Ne t'inquiète pas pour ça, c'est bon ! J'aimerai qu'on oublie les Tandia et tout le reste.

Alassane : Si c'est ce que tu veux, je n'insisterai pas. Mais si Amar te fait quoi que ce soit, tu dois me le dire ! Je ne veux pas que ma fille subisse en silence.

Moi : T'inquiète pas, ça va aller, je veux juste oublier cette soirée.

Alassane : Tu veux rester à la maison ?

Moi : Non, je vais rentrer, je suis épuisée.

Alassane : Ok.

Je n'avais pas trop envie de parler. Il l'a vite compris et il n'a pas insisté.

Après quelques minutes, j'arrive en bas de chez moi ; je lui fais un gros câlin et il me dit qu'ils vont me ramener ma voiture. Je lui dis bye et il s'en va.

Après ça, je rentre, je prends l'ascenseur puis monte. J'arrive à mon étage, je descends, je mets la clé dans la porte et l'ouvre.

J'avance et comme à mon habitude, la première chose que je fais c'est allumer la lumière.

Je l'allume mais rien.

Comme si ce n'était pas assez.

Au début, je pensais c'était rien de grave du coup je suis rentrée en pensant qu'une ampoule était grillée.

J'allume la lampe puis rien !

À cet instant, je vous dis clairement, j'ai paniqué !

Entre Amar, Simina et ce Carter mystérieux, croyez moi que je n'ai pas perdu de temps à m'imaginer toute sorte de piège.

En grande tapette qui se respecte, j'ai direct pris mon portable et j'ai mis le flash.

Je n'osais même pas fermer la porte d'entrée et j'avance comme dans les films à demander s'il y'a quelqu'un !

😂😂 Oui, je l'ai bien fait alors que je suis chez-moi. Mais comprenez, je flippais !

J'avance prudemment en me dirigeant vers le compteur et petit à petit j'étais rassurée vu qu'il n'y avait personne à l'horizon.

Du coup, j'ai commencé à marcher tranquillement et là booom !

Ma porte d'entrée se ferme et là, comment vous dire, première pensée: Sabah, ce soir tu vas te retrouver au cimetière.

J'ai crie.

Moi : Aaaaaaaaaah !!!!!

Et je sens une main m'attraper à une vitesse et tenir ma bouche.

À cet instant, je me suis dit : Sabah, c'est fini, là, tu ne vas plus t'en sortir.

Mon cœur battait comme pas possible je tremblais !

On était dans le noir complet, j'étais en panique totale, je voyais ma vie défiler.

La personne relâche ma bouche, je voulais crier mais une petite voix me disait que si jamais je crie et qu'elle me plante, c'est ma fin !

J'essaye de garder mon calme et je lui dis:

Moi : Qu'est-ce que vous me voulez ? Qui êtes vous ?

:.....

Moi : Svp, dites moi ce que vous me voulez.

Je parlais mais aucune réponse, je tremblais comme pas possible.

Et là, d'un coup, je sens sa main se desserrer ; je voulais me retourner mais il me bloquait.

Mais je ne sais pas, c'était bizarre, elle n'avait pas l'air de me vouloir du mal !

Et là d'un coup, il m'enlace mais affectivement. Oui oui "il" parce que c'est un homme vu la manière dont il m'enlace. Je me suis direct calmée.

Je sens son odeur et là !

Comme vous dire, j'ai eu comme un électrochoc.

L'odeur de ce parfum, je la connais !

Ça ne peut-être que lui !

Moi : N...

: Pourquoi tu fais ça ?

Comment vous dire, j'ai cru m'évanouir, un ascenseur émotionnel inexplicable !

C'est vraiment lui, c'est Nûr !

Je n'arrivais plus à bouger, j'étais incapable de faire quoi que ce soit et il me répète:

Nûr : Pourquoi tu fais ça ? Dis le moi.

Moi : Nûr q....

Nûr : Réponds moi.

Moi : On est dans le noir total, comment je peux te répondre de cette manière, lâche moi.

Et il me lâche puis me dit:

Nûr : Je préfère qu'on reste dans le noir. Réponds à ma question !

Moi : Pourquoi tu débarques chez moi alors qu'à la soirée j'étais inexistante à tes yeux ? Et puis, comment tu peux débarquer de cette manière ? T'es dingue ?

Nûr : Je n'en ai rien à faire d'être dingue ou non ! Je me pause la même question, je me demande ce que je fiche ici. À quoi tu joues concrètement ? Douter de moi et me rejeter ne suffit plus ? Pourquoi tu nous fais ça ?

Moi : Vous faire quoi ? À qui ? Qu'est-ce que j'ai fait ? De quoi tu m'accuses ? J'étais à une soirée, je n'ai plus le droit de vivre ma vie ? Et pourquoi je devrais répondre à tes questions ? Je n'ai pas de compte à te rendre. J'étais invisible et là d'un coup, la vue et la parole te sont revenues ?

Nûr : C'est comme ça que tu me parles ? Après m'avoir jeter, c'est comme ça que tu me parles ? J'étais censé faire quoi ? Courir dans tes bras ? Ne me fais pas passer pour le méchant, je t'ai donnée ce que tu voulais, rien de plus rien de moins.

Moi : Je ne t'ai pas demandé de faire quoi que ce soit ! Mais par respect pour le passé, c'est comme ça que tu me traites après tout ce qu'on a partagé ? Tu te pointes à une soirée et ton père me parle de futur avec Simina et toi, qu'est-ce que tu fais ? Tu le laisses m'humilier or tu sais ce qui nous liait par le passé.

Nûr : Ça n'avait pas l'air de te déplaire ! Tu lui as répondu quoi ? Que j'étais des restes ! Donc, ne fais pas la morale aux gens quand tu provoques les situations.

Moi : Nûr, si c'est pour mettre tes nerfs sur moi, tu peux t'en aller et allumer ma lumière !

Nûr : Je n'ai pas fini !

Moi : Donc je dois t'écouter forcée maintenant ?

Nûr : Ne m'énerve pas ! Et dis moi, pourquoi tu étais là-bas ?

Moi : En quoi ça te regarde ? Et tu n'as qu'à t'énerver.

Nûr : T'es sûre ?

Je sentais qu'il s'énervait, je faisais la dingue mais au fond de moi, j'étais tellement contente d'entendre sa voix.

Contente qu'il me parle !

Mais y'a pas à débarquer chez les gens comme un cambrioleur.

Il ne peut pas de comporter comme tout le monde ? Et je lui dis:

Moi : Tu vas me forcer la main ?

Nûr : Tu sais que je ne vais rien faire mais tu sais que je suis capable de faire ce que j'ai envie de faire, je ne manque pas d'imagination.

Moi : C'est si important que ça ?

Nûr :...

Moi : Je te pose une question !

Nûr : J'y ai déjà répondu ! J'attends.

Il fait trop le mec, j'ai envie de l'étrangler.

Moi : Mes parents m'ont proposée de venir !

Nûr : Ils t'ont proposée de venir et c'est tout ?

Moi : Oui c'est tout. J'ai le droit de sortir avec mes parents quand même ! Ou ça aussi, ça pose problème ?

Nûr : Mise à part ça, qui tu connaissais à cette soirée ?

Connard, tu réponds à ma question par une question !

Moi : Je ne connaissais personne, c'est quoi le problème ?

Nûr : Pourquoi tu parlais avec Adam Carter ?

Pardon ? Il a dit quoi ?

Moi : Adam Carter ? Mais, tu me surveillais pendant la soirée ?

Nûr :...

Moi : Je te parle !

Nûr : J'attends ta réponse !

Il est super méchant.

Moi : C'est lui qui est venu à nous. Il s'était présenté, il semblait connaître mes parents, apparement, ils sont amis de longue date mais ils se sont perdus de vue. Pourquoi ?

Nûr : Ne t'approche plus de lui.

Moi : C'est le père d....

Nûr : Je t'ai dit de ne plus t'approcher de lui pas de me poser des questions.

Moi : Tu ne me dis pas ce que j'ai à faire ok ! Je peux comprendre que tu m'en veuilles pour ce qui s'est passé et que tu ne veux pas que je te parle mais je ne suis pas un chien. Tu rallumes ma lumière et tu me parles autrement !

Nûr : Rallume la toute seule, je me barre !

Moi : Non mais je rêve ! Tu poses tes questions, je donne des réponses, je la ferme et tu te barres.

Nûr : Tu as pris tes decisions, pourquoi tu veux savoir la vie des gens après les avoir abandonnés ?

Moi : T'es venu me piquer c'est ça ?

Nûr : Je n'ai pas que ça à faire !

Moi : Ok, je ne te montre pas le chemin.

Nûr : J'ai déjà compris la leçon, je connais le chemin !

Moi : Pourquoi tu fais ça ?

Nûr : Et toi, pourquoi tu m'as fait ça ?

Moi :...

Nûr : Tu le sais, je n'ai rien à me reprocher. Et je sais que tu sais que je n'ai rien fait. J'en suis même plus que convaincu ! Tu sais, ce qui me fait mal c'est que ma copine n'a pas eu confiance en moi et a préféré me blesser et me rejeter. Tu me prends pour qui ? C'est moi, Nûr ! Tu crois je suis né de la dernière pluie ? Tu crois que je n'allais pas faire de déduction rapidement ? Tout ce que tu as fait, c'est parce que tu as décidé égoïstement pour moi et ça m'énerve ! Si vraiment tu croyais aux mots de ton père et que tu m'en veuilles, pourquoi tu as mal que mon père parle de Simina ? Pourquoi tu as mal que je t'ignore ? Je suis quoi pour toi, Sabah ! Je ne t'ai pas dit et assez prouvez que j'étais prêt à tout sacrifier pour toi ?

Moi : À quel prix ? Pourquoi tu devrais tout sacrifier pour moi ?

Nûr : À n'importe quel prix ! Je n'ai pas honte, je m'en fous ! Je suis fou de toi et ça ne changera jamais. Mais au premier obstacle, tu m'as abandonné.

Moi : J'étais censée faire quoi ? Tu parles sans savoir ! Tu sais ce qui m'a poussée à faire ça ?

Nûr : Je parle sans savoir parce que tu n'as jamais voulu que je sache ! Ce qui t'a poussé ou non à le faire, tu n'avais pas à choisir pour moi ! C'est clair ça ? Arrête de te trouver des excuses.

Moi : Ok. Je ne me trouve pas d'excuse, tu savais et tu avais compris ce qui se passait et t'as disparu pendant des mois sans jamais essayer de prendre de mes nouvelles et tu dis m'aimer ?

Nûr : Je rêve, c'est l'hôpital qui se fout de la charité ! C'est qui qui m'a blessé ? Ton mensonge pour m'éloigner, pour moi, c'est une forme de manque de confiance en moi ! J'avais besoin de digérer et j'ai encore besoin de digérer le fait que ma copine préfère m'écarter plutôt que me solliciter ! Tu parles d'amour ? Toi, qu'est-ce que tu as fait ? Tu as balayé tout mon entourage en un claquement de doigt ! T'as montré ouvertement que tu voulais tout couper avec moi et tu as le culot de te poser la question de pourquoi je ne suis pas venu ? T'es complètement folle ! Ne m'énerve pas, je ne suis pas venu pour ça. Si tu n'as pas les épaules pour moi, ne me pose pas de questions ! Reste avec tes parents et je resterai avec ma famille empoisonnée !

Moi : T'es sérieux de comment tu me parles ?

Nûr : Tu n'es pas contente ? Tu t'attendais à quoi ? Avoir une conversation normale ? Tu sais, ce que je déteste le plus au monde c'est de me faire accuser de quelque chose que je n'ai pas commis. Et toi, pour tes choix égoïstes, tu n'as pas hésité ! Oui, je suis sérieux, plus que sérieux.

J'avais tellement mal, je le trouvais tellement dur. Comment il peut me parler de la sorte ? Il pense que ça m'a fait plaisir d'agir comme ça ?

Mes larmes coulaient toutes seules et je n'en pouvais plus de l'entendre me parler comme ça, j'avais le cœur brisé.

Et je lui dis:

Moi : Ok, c'est moi, la mauvaise, y'a pas de soucis, sors de chez moi ! La prochaine fois que tu veux savoir des choses, évite de venir chez moi, c'est clair ? La prochaine fois que tu me vois en conflit avec des gens, trace ta route ! Vu que t'es mieux que moi, vu que t'es authentique, dégage !

Nûr : C'est ce que je compte faire !

Et je sens qu'il bouge et claque la porte comme un malade !

Je me suis effondrée. Ses mots sonnaient comme un poignard.

J'avais tellement mal au cœur.

Je sais que j'ai été égoïste de prendre cette décision mais sa mère c'est tout pour lui. Comment j'aurai pu faire autrement ?

Je ne sais plus ou donner de la tête !

Je suis destinée à souffrir peu importe la personne que j'ai en face de moi ?

Je pleurais et la lumière s'allume !

Ses mots raisonnaient dans ma tête.

Je pleurais comme une madeleine et la porte s'ouvre et je le vois.

Je me suis direct levée énervée, j'ai essuyé mes larmes et il a essayé de m'approcher mais je l'ai poussé de toute mes forces.

J'avais trop mal, je n'ai pas mérité ses mots, il essayait de m'attraper pour m'enlacer mais je ne voulais pas. Je le repoussais mais il forçait et je criais comme une folle.

Moi : LÂCHE MOI !

Nûr :....

Moi : JE T'AI DIT DE ME LÂCHER !

Nûr :....

Moi : SORS DE CHEZ MOI ! LAISSE MOI, SI JE SUIS UNE ÉGOÏSTE ET QUE TU MÉRITES MIEUX QUE MOI, LÂCHE MOI.

Nûr :....

Il ne voulait pas me lâcher, il forçait et il ne disait rien. Il ne réagissait pas, je me débattais comme une folle, j'avais trop la haine !

Et je le pousse et il me lâche.

Moi : SORS !

Nûr :..

Moi : JE T'AI DIT DE DÉGAGER !

Nûr : Calme Toi.

Moi : Je ne me calme pas.

Je le pousse encore et je vois qu'il ne bouge pas; il essaye à nouveau de m'enlacer. Je n'en pouvais plus, ça me faisait tellement mal, c'était trop.

Tout ce temps à m'inquièter pour lui, tout ce temps à me convaincre que j'avais bien fait, tout ce temps à me rassurer d'avoir enfin pu faire une chose pour rendre la personne que j'aime le plus au monde heureuse et l'entendre me dire tout ça !

Il ne voulait pas me lâcher, il forçait tellement, je n'avais plus de force, plus de voix.

Moi : Tu me fais des reproches mais comment toi aussi t'as pu rester si longtemps loin de moi ? Tu étais où tout ce temps ? Tu sais ce que j'ai subi ? Oui, mon choix était égoïste mais pourquoi tu devrais être le seul à te sacrifier pour nous ? Pourquoi je n'ai pas le droit ?

Nûr : J'ai le droit de souffrir mais pas toi. Tu ne comprends pas ça ?

Moi : Et pourquoi ? Et toi, tes choix n'étaient pas égoïstes ? Tu as enduré les problèmes de nos familles sans jamais rien me dire ! Tu as dû culpabiliser à ne rien me dire pour me protéger en encaissant de tout les côtes ! Comment peux-tu me reprocher un truc pareil alors que tu as fait la même chose pour moi ?

Nûr : C'est mon rôle !

Moi : NON, CE N'EST PAS TON RÔLE ! Pourquoi je suis la seule qui a le droit au bonheur et pas toi ?

Nûr : TU NE COMPRENDS PAS OU QUOI ?

Moi : JE NE COMPRENDS PAS QUOI ? PARLE !! QU'EST-CE QUE JE NE COMPRENDS PAS ?? TOI AUSSI, TU ME REPOUSSES ÉGOÏSTEMENT EN NE ME DISANT RIEN, PARLE.

Nûr :...

Moi : Tu ne parles plus maintenant ?

Nûr : Arrête, c'est bon !

Moi : Je n'arrête pas. Maintenant, tu veux fuir ?

Et il se calme, met ses mains sur son visage, souffle puis me dit :

Nûr :....

Aime & Commente.

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