T/p T/n
Mon téléphone sonna ce qui me réveilla et je vis le nom de ma meilleure amie, Ally. Je l'ai rencontré en primaire, on a toujours été dans la même classe et dès qu'elle a su que j'étais partie en Allemagne, j'ai eu le droit à des discours grandiloquent tel que "Comment as-tu pu me faire ça" "Tu m'as laissé en France seule" et tout ce qui va avec. Mon regard était sur son nom avant de réaliser que si je ne décrocher pas elle allait m'en vouloir.
T/p : Salut ma belle.
Ally : Coucou ma beauté, alors pas trop stressée d'aller dans ton nouveau lycée ?
T/p : Bah, ce n'est pas comme si j'avais le choix, mais vu que je rentre en milieu d'année, oui, je suis un peu stressé.
Ally : Arrête de mentir t'es carrément terrorisé et si tu avais entièrement le choix, tu es partie comme ça du jour au lendemain sans prévenir.
T/p : Ouais, je sais, mais tu sais très bien pourquoi, j'allais pas continuer à vivre dans de tels conditions Ally. Des nouvelles de mes parents ?
Ally : Ouais, ils m'ont appelé trois fois hier, pour savoir si j'avais des nouvelles de toi, ils s'inquiètent pour toi, tu sais.
T/p : C'est bien la première fois.
Ally : Ils ont sorti leurs violons mardi quand ils sont venus me voir. Ils étaient là en mode "Ouais, mais on sait que tu sais pourquoi elle est partie, tu ne veux juste pas nous dire, on se fait un sang d'encre pour elle, blablabla".
T/p : Attends, ils sont venus te voir mardi ? Ça en deviendrait presque crédible.
Ally : Tu aurais pu venir chez moi, tu sais, mais mère aurait accepté que tu vives avec nous.
T/p : Mes parents auraient su Ally, et tu sais comment ça aurait fini.
Ally : Bon raconte il c'est passer des trucs depuis ton arrivé ?
T/p : Pas grand chose, à part hier, j'ai rencontré un garçon.
Ally : Ouuuuuuuh !! Bon raconte il c'est passer des trucs depuis ton arrivé ?
T/p : Calme toi, je vais te raconter même s'il ne, c'est rien passé de bien fou. Alors, je marchais dans les rues de Magdebourg hier soir, quand je me suis fait suivre par un mec bizarre.
Ally : C'était lui !?
T/p : Non. Alors je disais, je marchais dans les rues de Magdebourg hier soir, quand je me suis fait suivre par un mec bizarre.
Ally : Ouais, le mec bizarre, okay.
T/p : Et du coup, c'est ce que j'ai fait, mais le mec me suivait toujours donc je lui ai demandé d'arrêter, mais il m'a attrapé par les poignets et c'est là que je l'ai rencontré.
Ally : Et il s'appelle comment ce jeune homme ?
T/p : Je crois que c'était Tom Kauli...
Ally : Attends, t'as rencontré Tom Kaulitz !? Genre le guitariste de Tokio Hôtel !?
T/p : Putain, mais oui, je n'avais pas fait le rapprochement, mais maintenant que tu le dis..
Ally : Comment tu n'as pas pu faire le rapprochement sérieux ?
T/p : J'étais épuisée, Ally !
Elle soupira bruyamment.
Ally : Ouais ouais, bref.. Alors il est gentil ?
T/p : On n'a pas parlé plus que ça, mais il est très narcissique. Oh putain, je n'avais pas vu l'heure bon j'te laisse j'vais être en retard, bisous beauté.
Ally : A plus ma belle.
Je suis pas du tout en retard, mais maintenant qu'elle sait que j'ai rencontré Tom Kaulitz elle allait m'en parler des heures et là tout de suite j'en pas envie, en plus il faut que j'aille me laver. Ni une ni deux, je sors de mon lit et me dirige vers ma salle de bain. Une fois sous la douche, je me relâche totalement, je ferme les yeux et repense à hier. Une fois ma douche terminée, j'enroule une serviette autour de ma taille et je me sèche les cheveux. Je me dirige donc vers mon dressing et je sélectionne un pantalon taille basse et un crop couleur crème. Je retourne dans la salle de bain pour me maquiller et je privilégie un maquillage discret, comme toujours en sois. Et me voilà enfin prête. Je descends prendre mes chaussures, des Buffalo blanches et me tourne vers ma cuisine.
T/p : Non, pas ce matin, je n'ai pas faim de toute façons.
Je prends donc mon sac de cours et je sors de chez moi. Dehors, j'allume une cigarette et je respire la nicotine, cela fait un bien fou, sur le chemin, j'observe les gens, et me demande si eux aussi ont une vie aussi merdique que la mienne.
Une fois arrivé au lycée, je constate un attroupement de personnes, principalement de filles autour de quatre personnes, mais je n'y prête pas plus attention que ça. J'ai rendez-vous avec le principal aujourd'hui pour qu'il me fasse visiter mon nouvel établissement. Arrivé devant son bureau, je frappe et il m'autorise à entrer.
T/p : Bonjour Monsieur, je suis T/p T/n, on avez rendez-vous pour que vous m'expliquiez le fonctionnement de l'établissement et pour la visite.
Principal : Oui bonjour T/p, alors je vais d'abord me charger de t'expliquer le fonctionnement et j'ai demandé à deux élèves de te faire la visite, normalement, ils assureront la visite en fin de journée, ou vous devriez tous les trois venir à mon bureau avant.
T/p : D'accord pas de soucis.
Principal : Alors sur le formulaire d'inscription, tu as pu voir qu'il y avait des choix d'options, il me semble, donc tu as dû en choisir une.
T/p : Non pas encore, mais sur le formulaire, il y avait également marqué que je pouvais assister à un cours de chaque option avant de faire mon choix.
Principal : Oui, il n'y a pas de soucis, tu peux prendre ton temps.
Après avoir parlé une vingtaine de minutes avec lui, la cloche sonna et il m'accompagna jusqu'à ma salle.
Principal : Bonjour chers élèves, voici une nouvelle élève T/p T/n, elle restera dans votre classe le restant de l'année, je compte sur vous pour lui faire le meilleur des accueils. Tiens T/p va t'asseoir à côté de Bill Kaulitz.
Je me dirigeai vers lui, ça devait être le frère de certain Tom, le gars d'hier. Enfin, il se ressemble, donc je suppose. Je m'installai à côté de ce dernier, on avait cours d'économie et j'espérais qu'il pourrait m'aider, je n'avais pas ce genre de cours dans mon ancien établissement.
Prof : Comme je vous avais dit au cours dernier, vous allez travailler en trios sur la feuille que je donnerai après.
Je voyais rapidement les groupes ce formé, toutes les filles voulez aller avec les Kaulitz.
T/p : Monsieur, je peux me mettre seule ?
Prof : Non T/p, tiens met toi avec Bill et Tom plutôt. Tu verras, ils sont plutôt gentils.
Toutes les filles me regarda super mal après les paroles du prof.
Tom : C'est bien T/p ?
T/p : Et toi le grand talentueux, intelligent, drôle, beau et performant Tom Kaulitz, sans oublier l'égocentrique et narcissique ?
On se mit à rire tous les deux.
Tom : Tu n'as pas réveillé tes parents hier soir, ça va ?
T/p : Je... Mes parents... Euh... N... Non, ça va, je ne l'ai pas réveillé.
Évidemment, je fuyais son regard comme si je craignais qu'il pût savoir en regardant mes yeux que je mentais. Après vu comment j'ai bégayé, il devait déjà le savoir.
Bill : C'est donc toi la fameuse T/p... Intéressent.
Tom : Bill ferme ta gueule.
Il frappa le bras de Bill.
Bill : Quoi ? C'est bien d'elle dont tu m'as parlé hier ?
Je sentis mes joues rougir tandis que je détournais le regard.
Tom : Ferme là où je détruis Jumbie.
Bill : Non pas Jumbie !!
Tom : Alors ta gueule.
T/p : C'est qui Jumbie ?
Tom : Un stupide avion en plastique télécommandé que Bill affectionne beaucoup, je ne sais toujours pas pourquoi. Mais soit, on commence à bosser ?
T/p : Je me demandais, ce serait possible de m'expliquer ce qu'est l'économie ?
Tom : Quoi, tu déconnes là ?
Un rictus s'échappa de sa bouche, alors qu'il me dévisageait.
T/P : J'ai jamais eu de cours d'économie, on n'a pas ça en France, enfin du moins dans mon ancien établissement.
Tom : Bah, passe chez moi après les cours, je t'expliquerai.
Bill : Tom, n'y pense même pas.
-après les cours-
Je me dirige vers le bureau du principal, mais apparemment Bill et Tom aussi, c'est eux qui me font visiter ?
Principal : Ah vous voilà, Tom, Bill vous aller faire visiter l'établissement à T/p.
Et nous revoilà partie dans l'autre direction. Mais Tom ne se gêna pas pour soupirer bruyamment.
Tom : Moi, j'ai la flemme, Bill, tu te démerdes, tu rentras avec T/p pour son pseudo cours d'économie.
Bill : Pas de soucis, prévient maman quand même.
Tom : Elle n'est pas là cette semaine.
-après la visite-
Bill et moi avions vraiment beaucoup rigolé durant la visite, on s'entend vraiment bien. Nous sommes sur le trajet pour aller chez les Kaulitz, tandis que je cherche désespérément mon paquet de clopes et mon briquet au fond de mon sac.
Putain, mais elles sont où ?
Bill : Tu cherches quoi ?
T/p : Mes clopes.
Bill : Tu fumes ?
T/p : Non, ça m'aide juste à kidnapper des enfants.
Bill me regarde avec un sourire gêné.
T/p : J'déconne, bien sûr que je fume.
On se mit à rire tous les deux, bien que Bill soit toujours gêné.
*・゜・*:.。.*.。.:*・☆・゜
Coucou !
J'espère que ce chapitre vous a plus. Je ne sais pas si je posterais le prochain dans la journée ou demain.
Bizz <3
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