Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 6 #
# Partie 7 #
# Partie 8 #
# Partie 9 #
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# Partie 104 #

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By ElmiraChroo

# Partie 104 #

Qu'est-ce que je vais faire maintenant ?

Sabah, ce qui s'est passé hier et aujourd'hui, c'est la réalité ?

Je ne savais même pas par où commencer pour mettre de l'ordre dans ma tête !

Je suis restée dans le parking tellement mais tellement longtemps, j'étais incapable de monter chez moi.

Je ne réalisais toujours pas.

Je me sentais vide, je me sentais seule, un manque inconsidérable envahissait mon cœur.

Cette sensation, cette horrible sensation d'être seule au monde je la ressens de nouveau !

Je me sens seule et totalement perdue.

Vraiment perdue.

Et sans m'en rendre compte, mes larmes ont commencé à dévaliser mes joues, je me voyais dans le passé !

Moi la petite Sabah qui n'avait que sa grand-mère comme repère, que sa grand-mère comme soutien et que sa grand-mère pour la consoler !

Aujourd'hui, elle n'est plus et je suis dans un bazard inexplicable.

Comment vais-je m'en sortir ?

Je me suis effondrée.

Je pleurais comme une madeleine, j'étais inconsolable, mais il fallait que ça sorte.

Ça a duré 15 bonnes minutes. Après ça, j'ai arrêté de pleurer et au même moment, mon téléphone sonne: un numéro que je ne connais pas !

J'étais tellement au bout du rouleau que je n'ai même pas réfléchi, j'ai direct décroché.

Moi : Allô !

: J'espère que tu as réellement fait ce que je t'ai demandé.

Amar Tandia, je n'en peux plus !

Moi : J'ai fait ce que vous m'avez demandé, vous surveillez Nûr, vous devez déjà le savoir.

Amar : Et alors !? Je veux savoir si la partie adverse ne va pas changer de fusil d'épaule, après tout, tu restes la fille d'Alassane. Bref ! J'espère que tu ne reverras jamais mon fils ! Si tu veux que chacune de nos familles vit dans de meilleures conditions, n'approche plus jamais mon fils ! Je ne t'accepterai jamais dans ma famille !

Moi : Ne m'appelez plus et votre fils ne se retournera plus jamais vers moi.

:...

Et il raccroche !

Après ça, j'ai bloqué son numéro et je suis descendue de la voiture pour rentrer.

Une fois à la maison, je me suis douchée et foutue en pyjama. J'étais chez moi mais complètement perdue !

Je ne savais même pas ce que je voulais faire ou non !

Je n'avais même pas d'appétit tellement j'avais la boule au ventre. Les pires jours de ma vie, depuis le décès de mamie.

Je ne voyais pas ma vie comme ça !

J'ai des parents !

Et Nûr !

Comment il doit être à cause de moi ?

J'étais plongée dans mes pensées quand je décide de prendre mon téléphone et regarder nos photos quand on était à Honfleur !

J'ai envie d'y être !

J'ai envie d'oublier toutes ces journées, c'est trop difficile à supporter.

Je regardais les photos et mes larmes coulaient toutes seules. J'étais à fond dans mes pensées quand mon téléphone sonne: Alioune !

Il ne manquait plus que ça !

Quand j'ai vu son prénom, je me suis direct rappelée qu'Alassane l'avait aussi dans son collimateur et qu'il était au courant du fait qu'il m'a étranglée et lui aussi c'est un Tandia, je vais devoir couper les ponts avec eux tous pour le bien de tout le monde !

Du coup, j'ai laissé sonner et je n'ai pas décroché. 

Après ça, j'ai bloqué tout le monde.

Je dois assumer mes choix jusqu'au bout, peu importe l'issue, je serai la seule à blâmer !

J'ai bloqué tout le monde mais arrivée à Zahra, j'étais incapable !

J'étais sur le point de verrouiller mon téléphone quand elle m'appelle.

Au début, je ne voulais pas décrocher pensant qu'elle va rendre des comptes aux autres mais au final je me suis dit c'est l'occasion du coup je décroche.

Moi : Allô ma belle, ça va ?

Zahra : Allô, ça va toi ? 

Moi : Ça va !

Zahra : Oula, t'as une voix fatiguée, toi ! Ça va, c'est sûr ?

Moi : Oui, ça va. Je suis juste fatiguée, j'ai eu une longue journée, laisse tomber.

Zahra : Qu'est-ce que t'as foutu pour être si fatiguée ?

Moi : Laisse tomber ! Super long.

Zahra : Je suis à la maison avec Qasim, je m'ennuie, viens ! Ou tu veux que je passe te tenir compagnie ?

Moi : Ça ne me fera pas de mal !

Zahra : Ok, bah, j'arrive alors. Ça va me faire une petite sortie.

Moi : Yes, à toute !

Et je raccroche !

Après ça, je suis restée allongée avec un mal de crâne phénoménale.

Ça me rendait malade, à chaque fois que j'essaye d'arrêter de penser à une chose, une autre la remplace puis une autre !

L'expression ‹‹j'ai le crâne qui va exploser›› prenait tout son sens !

J'étais incapable de chasser ne serait ce qu'une de ces pensées de ma tête !  

Mais par dessus tout, c'est Nûr qui m'obsèdait.

J'avais l'impression de devenir dingue alors que ça ne fait que quelques petites heures !

J'avais l'impression de sentir son odeur, entendre sa voix et tout ce qui va avec !

Et plus je pensais à lui, plus mon cœur se compressait !

Qu'est-ce que j'aurai pu faire d'autre pour le protéger et réaliser son souhait ?

Rien !

Je ne regrette pas mon choix mais je ne peux pas nier j'ai le cœur complètement en miettes !

Après ça, les larmes montaient et je ne voulais pas pleurer. Je n'arrêtais pas de me dire et me répéter qu'il faut que je sois forte !

Je me lève et je marche dans la maison pour essayer de décompresser mais tout cet appartement me rappelle lui !

Comment je vais m'en sortir ? Dans mon propre appartement, je souffre déjà.

Je finis par m'installer au salon et quelques minutes plus tard, Zahra débarque enfin !

Je ne voulais pas lui montrer que j'allais très mal, je voulais juste oublier !

Oublier le temps d'une soirée du coup j'ai bien essuyé mon visage.

Je lui ouvre, elle me voit et me dit:

Zahra : Comme je sais que tu as trop faim, je t'ai ramené un tiramisu pistache chocolat blanc framboise et zeste de litchi.

Moi : C'est vrai ou tu te fous de moi ?

Zahra : Le litchi, j'ai ajouté parce que ça faisait bien !

Moi : T'es trop bête ! Dis moi que tu dors ici !

Zahra : Si ton mec le jaloux ne débarque pas, avec plaisir !

Aaah, mon Dieu, si tu savais.

Moi : T'inquiète pas, il ne débarquera pas ! 

Zahra : Cool ! T'as l'air bizarre, tu dis que t'es fatiguée mais on dirait que t'as l'air plutôt mal et que tu veux essayer de faire bonne figure.

Moi : Ne commence pas à faire la psy, installe toi, tu m'as manqué !

Zahra : Moi, tu me manques tout le temps !

Moi : Tellement que tu viens souvent à la maison.

Zahra : Je rattrape le temps perdu avec mon frère.

Moi : Tu as raison, la famille, c'est important.

Zahra : Yes !

Après ça, on s'installe et elle me dit:

Zahra : En plus, en parlant de lui, c'est bizarre, il parle avec une meuf. Je l'ai cramé au téléphone tout à l'heure mais je ne sais pas de qui il s'agit.

Moi : Ne me dis pas que t'as espionné ?

Zahra : Un peu quand même. Ça me fait bizarre, Qasim, il n'est pas du genre à parler à une fille sans que je ne sois au courant et là, hum, ça se voit il voulait me le cacher

Moi : Qui sait, peut-être que c'est ta futur belle-sœur !

Zahra : Tu penses ? Hum, j'espère elle est bien sinon je la tranche en rondelles.

Moi : Et si c'est elle qui te tranche en rondelle ?

Zahra : Je transformerai Qasim en cube. Et puis quoi encore, priorité famille !

Moi : Oui mais si il a une copine, faut lui laisser de la place !

Zahra : Je la lui laisserai, je suis sympa comme fille, je veux juste qu'il soit avec une fille qui le traite bien.

Moi : C'est un bon, Qasim, je n'en doute pas, il aura une fille qui le traite bien j'en suis persuadée !

Zahra : Tu n'as pas tort.

Moi : Oui.

Après ça, on a arrêté de parler d'un coup et je regardais un peu dans le vide.

J'ai beau essayé de faire semblant, je souffre à l'intérieur de moi.

J'étais tellement plongée dans mes pensées que pendant un instant, j'étais complètement déconnectée quand je sens que Zahra me met un coup. Ça m'a direct réveillé et elle me dit:

Zahra : Sabah, qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi : Rien, pourquoi ?

Zahra : T'es complètement à côté de la plaque !

Moi : C'est la fatigue !

Zahra : La fatigue ? J'y crois moyen à ça. Tu m'inquiètes, je t'ai appelé au moins 3 fois !

Moi : C'est rien, ça fait du bien que tu sois là aujourd'hui; je réalise que je ne voulais pas être seule ce soir.

Zahra : Quelque chose s'est mal passée ?

Moi : Non.

Zahra : Ok.

J'essayais de faire bonne figure et me contenir mais c'était trop dur.

Je ne voulais pas qu'elle me voit triste, j'avais juste besoin de sa présence comme soutien.

Du coup, je me suis allongée pour ne pas qu'elle me voit mais je ressentais qu'elle se doutait vraiment de quelque chose et là d'un coup, elle se lève, se met en face de moi et me dit droit dans les yeux:

Zahra : Tu vas arrêter de te foutre de moi et me dire ce qui ne va pas ! Et maintenant !

Moi :...

Zahra : Sabah ! C'est moi, Zahra, qu'est-ce qui ne va pas ton histoire de fatigue ? Je n'y crois pas, je sens que tu n'es pas bien. Qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi : Rien, ça va !

Zahra : Tu te fous de moi, Sabah. Il y'a ça entre nous maintenant ?

Moi : Non.

Zahra : Je ne suis pas ton amie ?

Moi : Si, ne dis pas ça !

Zahra : Bah, pourquoi tu agis devant moi comme une étrangère ?

Moi : Parce que je ne sais pas quoi faire !

Zahra : Comment ça ? Qu'est-ce qu'il y'a ?

Et là, je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis effondrée en larme.

Moi qui pensais pouvoir tenir, bravo !

Elle s'est précipitée et vu sa réaction, j'ai compris que c'était vraiment un hasard et qu'elle n'était au courant de rien.

Zahra : Sabah, tu me fais super peur, qu'est-ce qui ne va pas ? Tu t'es chamaillée avec Nûr ?

Moi : Non.

Zahra : C'est quoi alors ?

Moi : Je ne sais même pas quoi te dire tellement je suis dépassée et choquée !

Zahra : Dis moi avec tes mots.

Moi : Mes parents m'ont retrouvée et je les ai rencontrés.

Zahra : Quoi 😳 ?

Moi : Mes p...

Zahra : J'ai entendu ! J'ai bien entendu, je suis juste choquée. Mais, c'est une bonne nouvelle, Sabah; ne te mets pas dans un état pareil.

Moi : Ça aurait pu être le cas, Zahra, mais c'est plus compliqué que ce que tu crois !

Zahra : Mais pourquoi ?

Moi : Ma famille et la famille de Nûr se détestent au plus haut point. 

Zahra : Dis moi que c'est une blague ! Vos familles se connaissent ?

Moi : Oui. J'ai dû quitté Nûr. Je lui ai brisé le cœur, je ne sais plus quoi faire, maintenant je suis perdue ! Je ne peux plus vivre dans l'appartement, j'ai l'impression d'étouffer; tout me rappelle Nûr ! Je réalise aujourd'hui que je l'aime plus que ce que je pensais. Comment je vais faire, Zahra ?

Zahra : Sabah, ne te mets pas dans un état pareil, je suis sûre qu'on va trouver une solution.

Moi : Il n'y a pas de solution, mon père déteste Nûr et toute sa famille. Il est au courant de tout ! Tout ce qui s'est passé nous concernant. Et tu n'es pas au courant mais hier, il y'a eu un incident avec Alioune et il est au courant. Et même si ce n'est pas mon père, le père de Nûr me déteste et il ne veut pas que j'approche son fils.

Zhara : T'as rencontré son père ? Putain, mais c'est quoi ce bourbier ? Je suis sur le cul ! Mais qu'est-ce qu'il t'a dit ?

Moi : Il m'a menacé de faire du tort à Nûr !

Zhara : Et tu l'as cru ? C'est son fils, il ne va jamais rien lui faire ! Tu n'aurais pas dû baisser les bras.

Moi : Oui, je l'ai cru parce que je ne veux prendre aucun risque. Nûr, c'est tout pour moi Zhara. Je sais, je suis une conne, je ne suis même pas capable de prendre de bonnes décisions mais pour moi, j'estimais que c'est tout ce que je pouvais faire ! Je ne voulais pas le quitter.

Zhara : Sabah, t'as quitté Nûr ? Mais non, Sabah !

Moi : Il me déteste, maintenant. À cette heure ci, il est déjà parti et il ne reviendra plus.

Zhara : Calme toi ! Arrête de t'en vouloir à ce point, je sais que tu l'aimes plus que tout. T'es prête à tout pour lui, ne dis pas que t'es conne, ça me surprend mais si tu l'as fait, c'est que tu n'avais vraiment pas le choix. Ne sois pas sévère avec toi ! Et si Nûr t'es destiné, il reviendra à toi.

Moi : Je lui ai brisé le cœur, Zahra ! Je l'ai poussé à me détester !

Zhara : Il ne pourra jamais te détester, même s'il est mal, je suis sûre qu'il ne te déteste pas.

Moi : Si ! Il me déteste, je l'ai trahi !

Zhara : Sabah ! 

Je ne faisais que pleurer, je ne pouvais même pas raconter les détails de l'histoire à Zahra. Ça me rongeait encore plus.

Après ça, j'ai fini par me calmer et elle m'a passé un verre d'eau puis elle me dit:

Zhara : Je ne peux pas imaginer ce que tu ressens. Sur le nombre de personne qu'il y'a sur terre, il a fallu que ça tombe sur vous deux ! Mais sache une chose: rien n'est fait au hasard ! Regarde, Sabah, t'as rencontré Nûr, t'as vécu le pire. Mais il est revenu dans ta vie et t'as vécu le bonheur et là, vous apprenez pour vos familles et tu as une passe difficile mais dis toi que rien n'est fait au hasard ! Si vos familles sont liées c'est pour une bonne raison et si vous vous êtes retrouvés toi et lui une première fois, même si les circonstances n'étaient pas des plus plaisantes, vous avez fini par vous aimer ! Moi je dis: derrière chaque mal, se cache un bien ! Là, c'est fini, Nûr est peut-être parti mais l'amour que tu as laissé dans son cœur ne pourra jamais s'en aller ! Le mec, c'était une roche, il alignait à peine trois mots pour parler avec les gens. Il était super agressif et sans pitié et tu as changé tout ça donc même si il est parti parce que tu l'as poussé à le faire, je suis sûre que vous allez vous retrouver ! C'est même vous qui allez régler les différends de vos familles. Ça prendra le temps que ça prendra mais la vérité finit toujours par éclater ! Regarde comment t'es amoureuse de lui, tu crois lui il ne t'aime pas de la même manière ?

Moi : Mais moi je lui ai fait du mal.

Zahra : Et alors ? Tu restes sa Sabah ! Il te fera jamais de mal, j'en suis persuadée. Je suis sûre qu'à cet instant où on parle, il ne doit pas te détester.

Moi : Je le mérite pourtant  !

Zhara : Ne dis pas ça ! Personne ne mérite ce que vous traversez mais si vous devez passer par là pour vous retrouver, vous allez passer par là, sois confiante !

Moi : Tu sais très bien que quand il part, il ne revient pas.

Zhara : Je le sais ! Mais ne perds pas espoir. Oublie le négatif, oublie Nûr ! Oublie son père et tout le reste, pense à toi et calme toi ! On va trouver une solution.

Moi : Il y'en a aucune, si je te dis que c'est compliqué c'est que ça l'est vraiment !

Zhara : À ce point ?

Moi : Oui.

Zhara : Contacter Alioune, c'est mort ?

Moi : Je les ai tous bloqués, je ne compte plus les voir, je veux éviter tout conflit. Crois moi quand je te dis que c'est compliqué; ce sont des histoires très compliquées digne d'une série novelas.  

Zhara : Je comprends pourquoi tu es dans cet état.

Moi : Aaaah, parlons d'autre chose c'est mieux sinon je vais me remettre à pleurer !

Zhara : Parle moi de tes parents, je n'en reviens toujours pas.

Moi : Tu n'es même pas au bout de tes surprises !

Zhara : Quoi ? Qu'est-ce qui se passe de ce côté là ?

Moi : Il ne se passe rien ! Le truc c'est: qui sont-ils ?

Zhara : Et alors? Qui sont-ils ?

Moi : Maya et Alassane !

Zahra : QUOI 😱 !!

Moi : Oui oui tu peux dire « quoi » comme ça je te comprends. Mon choc était encore plus violent ! 

Zahra : Attends, tu parles de Alassane de Honfleur ? Celui qu'on a soupçonné de battre sa Maya ?

Moi : Oui c'est bien ça !

Zhara : Sabah 😱, mais, ce n'est plus une novelas, on est dans game of thrones.

Moi : Sérieux.

Zahra : Ce sont vraiment tes parents ? Je n'arrive pas à y croire.

Moi : Moi aussi ! C'est de la folie.

Zhara : Vraiment de la folie ! Et alors ?

Moi : Avec eux aussi, c'est compliqué'

Zhara : Du coup, ce n'était pas des retrouvailles spectaculaires et touchantes ?

Moi : Du tout ! C'était compliquées et compliquées et encore compliquées !

Zahra : Je comprends, tu me diras quand tu voudras mais t'es contente au moins ?

Moi : Comment je peux me plaindre ? Tu donnerais ta vie pour avoir ce luxe ! Je suis contente; juste la situation compliquée qui me bloque mais je suis contente.

Zhara : Ça me rassure. Je peux comprendre que t'as un blocage, prends ton temps, ne précipite pas les choses, toi aussi tu dois avoir beaucoup de questions sans réponses !

Moi : C'est pas totalement faux ! Et elle m'a dit de prendre mon temps ! J'aimerai être avenante et foncer vers elle mais je n'y arrive pas, je ne sais pas, quelque chose me bloque. Ça m'a brisé le cœur quand elle m'a laissé partir mais ça fait beaucoup trop pour moi.

Zahra : Ne te mets pas la pression, ça va aller ok. Moi je suis là, si tu as besoin de quoi que ce soit, je serai là pour toi.

Moi : Merci, Zahra. Juste, si on vient te voir, nie en bloc et ne dis rien me concernant à qui que ce soit. Je connais Nûr, il ne va rien dire à personne donc ils ne découvriront rien. Ils découvriront juste que c'est fini entre nous sans savoir les raisons. Peut-être, Alioune, est au courant de certaines choses mais si il te demande quoi que ce soit, fais tout pour lui faire comprendre que je ne veux plus les fréquenter.

Zhara : C'est extrême !

Moi : Je le sais mais c'est ce que je dois faire pour que tout le monde soit en paix. Quitte à ce qu'on me traite d'ingrat !

Zahra : Personne ne pensera ça de toi, j'en suis sûre.

Moi : J'aimerai qu'ils le pensent, ça sera plus facile à digérer ! Bref, c'est mieux comme ça. Seule toi me suffit, promets moi de garder le secret sur tout ça !

Zhara : Je te le promets.

Moi : Ça va aller, j'ai connu pire.

Zhara : Je suis là, je ne te lâcherai pas.

Moi : Merci ! J'ai besoin que tu donnes ma lettre de démission à Alioune.

Zhara : Ok, comme tu voudras ! Sinon, quand tu le pourras, ne perds pas de temps, je sais que ta situation est difficile et délicate, j'ignore vraiment ce qui se passe mais une fois que ça ira, n'oublie pas Maya. Essaye de passer du temps avec elle, ça va sûrement t'aider à aller mieux.

Moi : Je le ferai.

Après ça, on est resté dans le salon. La pauvre, elle était éclatée, elle s'est endormie direct. Et moi, impossible de fermer l'œil.

Je suis restée éveillée tard dans la nuit et j'ai fini par m'endormir après cette horrible journée !

On va passer le temps ! 

Aime & Commente.

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