Un homme sort de l'arrière boutique cachée par un rideau dans un piteuse état. Matt devrait penser à le changer un de ces jours. Ce derniers me regard, puis regard derrière moi les deux garçons. Il me sourit. C'est vrai que depuis un an j'ai un changé mais je suis toujours reconnaissable. Mes cheveux ont poussés tout comme moi, j'ai grandi un peu mais pas beaucoup j'ai pris trois centimètres miraculeusement qui font apparemment une sacrée différence face à Matt.
- Déliha ?
- Oui, c'est moi.
- Déliha, comme tu as changé.
- Ça va, pas tant que ça. Ça ne fait qu'un an que je ne suis pas venue te quémander de me faire un tatouage dans le dos de mon père.
- Un an déjà, d'ailleurs comment se porte-t-il ? Qui sont c'est deux bels étalons ?
- Je m'appelle Caëlan. Et celui qui tire le gueule, c'est Kiran.
Kiran lui colle un coup de coude dans les cotes.
- Hé, j'ai rien fait.
Une guerre silencieuse se déroule entre les deux jeunes hommes. Pendant que les gars font une bataille de regard je discute de la pluie et du beau temps avec le tatoueur. Je fais ensuite ma requête à Matt, lui expliquant ce que je souhaitais avoir comme nouveaux tatouages et pour les garçons, je lui demande de les tatouer, en les laissant choisir l'endroit mais pas leur montrer les dessins. Caëlan qui se sort victorieux de la bataille de regard me coupe dans mon récit.
-Déliha, on fait un pierre, feuille, ciseaux tous les deux, si je gagne, on se fait tatouer tous les trois. Les deux visages smiley emboîtés. Kiran, ton destin repose sur les mains de la Chef.
- Hors de question. T'es un grand malade, toi !!
- Grand malade, ne convient pas. Je dirais qu'il est complètement fou. Mais fais moi confiance, je gagne toujours.
Enfin, en théorie je gagne toujours, mais là exceptionnellement pour voir le visage déconfit de mon second, je vais jouer comme une débutante.
- Pierre, papier, ciseau.
Caëlan, jubile. Cette andouille a se qu'il voulait et moi aussi. L'expression que Kiran tirait avant qu'on arrive ici devient encore plus grave. Je lui lance un petit sourire d'excuse auquel il me renvoie un doigt. On va devoir se faire tatouer ça en plus. Mon cota tatouage est totalement dépassé mais bon. Cal aurait pu choisir n'importe quels tatouages horribles qui puissent exister mais là c'est tout simplement deux cercles qui se coupe avec un sorte de vague pour bouche. De manière à ce qu'un des cercles aie un bouche pas contente et l'autre heureuse. Franchement, il aurait choisit un truc complètement hideux, je ne l'aurai pas laissé gagner, je suis pas folle non plus. Le design n'était pas moche alors voilà. J'imagine déjà ce nouveau tatouage sur le torse de mon second tout comme ceux du gang et de la mafia. Stop Déliha. Putain.
- Bon, bah, je crois que je rajoute celui-là à ta requête.
- Effectivement.
- Tu fais chier Déliha, Putain !
- Roh ça va, tu préfères te retrouver avec une grosse bite tatouer à la place.
Il ne me répond pas et tire deux fois plus la tronche. Cal pouffe de rire en silence ce qui accentue encore plus l'agacement de mon second qui après être entré ici, à décidé de faire la gueule et le rabat-joie comme pas permis.
- C'est bien ce qui me semblait. Je ne vous laisse pas voir les tatouages du gang et de la mafia. Sachez seulement qu'un est plus en longueur et que l'autre est plutôt carré. Vous avez libre choix des endroits que vous voulez marquer par ces dessins.
- je veux faire le long entre mes deux pecs et l'autre au-dessus de ma hanche droite. Je souhaiterais avoir les smileys dans mon cou à l'arrière.
- Parfait ; tu viens, Caëlan, c'est bien ça?
Il hoche la tête frénétiquement et puis se met à suivre Matt derrière le rideau. Je leurs engage le pas, un peu après. Je place mon téléphone de façon discrète et appuie sur enregistrer. Les bruits des aiguilles résonnent, le travail commence. Un autre tatoueur plus âgé que Matt, je dirais bien trente cinq ans pénètre dans le devant de la boutique. Il s'adresse à moi sans jeter un regard à mon second.
- Mademoiselle, si vous voulez bien venir avec moi.
Je me lève du fauteuil sous le regard noir de Kiran et passe à mon tour le rideau en piteux état. Je jette un petit coup d'œil au passage à Caëlan qui n'a pas l'air de trop souffrir sous les aiguilles de Matt.
-Beaucoup de tatouages. Vous les souhaitez où ?
- Les smileys à la cheville droite. Les trois fleurs derrières mon oreille gauche. Dans mon cou, la phrase die with memories no dreams. Sur l'arc de cercle entre mon pouce et l'index de ma mains droite les mots why not , sur mon index gauche IMPOSSIBLE avec les lettres I et M barré horizontalement. Sur le côté de mon sein gauche, une rose et enfin un zéro sur ma hanche droite.
- Parfait commençons, le travail va être un peu long
Le monsieur met en route sa machine et commence par le tatouage dans mon cou. Je ne bouge pas d'un poile quand la petite aiguille d'encre noir rentre dans ma peau. Le tatoueur fait son travail tranquillement. Il entame le dernier tatouage qui est le zéro après au minimum trois heures de travail déjà effectuées. Je me demande encore pourquoi je me fais tatouer ce chiffre. Je ne voulais pas faire ce dernier mais en parlant avec Kiran ça ma fait réfléchir et je dois repartir de zéro sur de bonne base et essayer de ne jamais savoir pourquoi cette cicatrice est ici. Le Mr n'a rien dit en voyant le début de cette cicatrice plus long qu'un livre tout entier. Elle pourrait, elle même raconter une histoire si seulement, les pages ne s'étaient pas envolées. Matt passe sa tête dans le box où je me trouve pour prévenir qu'il en a fini avec les gars. Son collègue lui dit qu'il peaufine juste le dernier tatouage. Le son de l'aiguille s'arrête. L'homme repose son outil dans une boîte et me fait signe qu'il a fini. Je me rhabille et rejoins les trois garçons dans l'autre box.
-Ils n'ont pas vu encore les tatouages.
-Parfait. Je peux leur enlever les papiers?
- A toi l'honneur.
Les deux hommes sont torses nus. Je commence d'abord par Caëlan et lui enlève le papier entre ses pectoraux dessinés à perfections. Ceux de Kiran sont tout de même mieux. Un détail. Je lui retire l'autre papier au-dessus de sa hanche droite. Les deux tâches d'encre sautent à mes yeux sur sa peau vierge d'autres dessins. Je sais qu'il retournera ce faire tatouer tôt ou tard. Je le sens au fond de moi. Je souris, ces deux tatouages sont magnifiques. C'est ma mère qui les a dessinés. le tatouage du gang est simple. C'est deux flèches qui se croisent en leur milieu et entre chaque partie se trouve un initial, T,P,S,Q. Celui de la mafia est plus complexe mais tout aussi raffiné. Le nom de la mafia est écrit sur le longueur d'un trait fin duquel parte chaque lettre du nom Vandetta. Les lettre se mélangent subtilement pour qu'il soit encore possible de lire la Vandetta. Je me rapproche de Kiran. Je n'ai pas pu entendre les endroits qu'il a choisi avant qu'il ne soit entre les mains de Matt. Je repère un papier sur son avant bras gauche. C'est le tatouage de la mafia. L'encre noir dans sa peau halé ressort, ce qui rends le tatouage de ma mère encore plus beau, c'est magnifique. L'autre dessin est encré dans sa peau sur sa côte droite. Je retire le papier. Avant de m'écarter je remarque un morceau de papier dépasser de son pantalon. Je ne le retire pas. Ce n'est pas mon problème. Il a sûrement profiter d'être là pour se faire tatouer autre chose.
- Vous pouvez ouvrir vos yeux les gars.
- Waouh.
Ce son provient de la bouche de...de mon second. J'aurai pensé que le premier à s'exprimer serait Cal. Cependant, je me doutais que Kiran aimerait les tatouages. Ils se confondent avec les autres dessins qui était déjà gravés dans sa peau pour raconter son histoire que je veux découvrir. Du moins si il souhaite me la raconter. Caëlan ne prononce pas un mot. C'est surprenant venant de lui. Il reste la bouche ouverte sans rien faire. Il n'esquisse même pas un mouvement.
- Tu vas gober les mouches Caëlan si tu continues.
- C'est trop classe. T'as vu ça Kiran.
- J'ai vu.
-Contente que ça vous plaise. Vous êtes dans la famille maintenant.
Je me permet de leur montrer mes tatouages du gang et de la mafia. Je soulève mon tee-shirt côté gauche. Les garçons aperçoivent des cicatrices mais aussi tous les petits tatouages ultra minimalistes que j'ai des papillons, une étoile, des fleurs, plusieurs dates sont gravés dans ma peux. Je leur montre celui du gang qui se trouve sous mon sein droit.
-Tu t'es fait tatouer combien de fois ?
-Trop pour que je tienne le compte.
-Tu t'en ai fait combien aujourd'hui ? demande Kiran.
- Encore et toujours des questions. Pour satisfaire ta curiosité j'en ai demandé sept.
-Sept, moi qui pensait que tu n'avais aucun tatouages.
-Tu t'es bien planté Caëlan. Tu aurais pu en remarquer plusieurs depuis que tu es dans le gang. Tu sais.
-Sérieusement ?
Je me rapproche de lui pour lui montrer ceux qui se trouvent sur mes poignets et un autre derrière mon oreille droite, c'est un pique. Je me recule et reprend la conversation
-Oui, sérieusement. Mais ils sont très petits alors souvent personne les remarque sauf mon père qui a un détecteur et qui va me tuer en voyant tous ce que j'ai fais.
- Ou c'est moi qu'il tuera pour t'avoir laisser les faire.
- C'est aussi quelque chose qui peut arriver. On va te laisser Matt. Je repasserai dans pas trop longtemps en tout cas moins d'un an. C'est promis. Envois la facture à Curt. Il sera content.
-Il va être content vu le montant. A plus jeune fille.
Nous sortons tous les trois du shop pour retrouver place dans ma BM. Je roule tranquillement parce que je sais que la partie où je serais à la maison ne sera pas des plus amusante. Darry est réveillé et va pouvoir m'en apprendre plus sur ce qu'il s'est passé avant qu'il arrive pratiquement mourant devant ma propriété. Je dépose Caëlan à la coloc des gars. Raph et Fin sont déjà ici vu l'heure qu'il est, très certainement en train de bosser ou de manger.
Eh, merde j'ai pas parlé à mon père de la création du nouvelle coloc pour les membres qui arriveront dans nos rangs. Je le ferais une prochaine fois, c'est pas comme si j'avais trouvé les membres manquants. Je reprend la route. Kiran ne parle pas ce qui me convient bien. La moto de Shan est garée dans la propriété. Je suppose qu'il attendait que j'arrive pour rentrer se reposer lui aussi. J'ouvre le garage avec la télécommande et gare la voiture. Nous sortons dans une synchronisation parfaite avec Kiran tellement parfaite que nous rigolons tous les deux. Arrivé au rez-de-chaussée, je retrouve Darry dans un canapé avec une couverture en molleton dépliée sur lui. Shan lui enfile sa veste. Il me dit qu'il va y aller mais qu'il aurait souhaité rester. Cependant ses cours l'appel et la fatigue aussi. Je lui dis au revoir et de bien bosser parce que de nous tous, c'est lui le plus sérieux avec les cours. Avant de partir, comme à son habitude et c'est même l'habitude de tous les garçons, il me plaque un bisous sur le front et s'en va. La porte claque derrière lui. Kiran est à l'étage. Il prend une douche, j'entends l'eau coulé. Je décide de me poser dans le fauteuil à côté de Darry.
-Darry, comment tu vas ?
-Je pète la forme Déliha.
- Je vois ça.
-Je pense que tu veux des explications.
-Effectivement. Pourquoi, tu venais à Tucson ?
-Après avoir identifié les corps et celui du mexicain. J'ai capté qu'un truc n'allait pas. Le boss m'avait déjà mis un doute quand il a changé le lieu de la rencontre.
-C'est vrai ça. Continue.
-Je n'ai fais aucune remarque mais un truc me tracassait l'esprit. J'ai fouillé son pc portable et par miracle ou pas j'ai réussi à récupérer des messages supprimés de lui et de la mafia mexicaine. J'ai compris qu'il t'avait trahi mais moi aussi et les membres du gangs. J'ai essayé de parler à des gars de gangs mais ils étaient bien trop fidèles au parton. Alors, j'ai fais le choix de partir plutôt que de faire comme si je ne savais pas. Mon but était de venir ici, pour essayer de te trouver par hasard. J'ai traversé tout le pays sans encombre mais ils m'ont retrouvé en Californie. Après, je me souviens pas trop bien. Plusieurs personne m'ont tabassés. Au moment où j'allais me prendre une balle, une jeune fille, un peu plus âgée que toi mais pas trop est sortie de nulle part et les gars sont partis. Je me suis évanouie. Quand, je suis revenu sur la terre ferme. J'étais ici, devant ton portail. La voiture des garçons est arrivé et je suis rentré. La suite tu l'as connais.
-Tu pourrais me décrire la fille ou pas ?
- Vaguement, elle avait un jean noir, une paire de botte. Ah, elle portait une casquette rouge avec une inscription blanche dessus. Je crois que c'était....... Il y avait trois chiffres !
- Trois, cinq et un.
-C'est ça, je crois. Enfin, non c'est sûr.
- La mafia mexicaine...... merde
-Quoi, Comment....comment ils ont fait. Mais y'a pas de femme dans leur rangs.
- Non. Il n'y en a pas.
- Merde ça ne devait pas être ça alors. C'est impossible.
-Te remets pas en doute. Il y a une explication mais faut d'abord que j'en parle à quelqu'un. Je te laisse te reposer. Je vais faire à manger.
Je me lève du fauteuil abasourdie. Mon cerveau est en train de fumer. Si il sortait de mon crane, il foutrait le feu à la villa à tel point que c'est le bordel dans ma boite crânienne. Pourquoi la mafia mexicaine a aidé une personne allié au gang ? Qui plus est de la déposer devant chez moi ? Une adresse que personne ne connaît sauf les membres du gang et les personnes de la Vandetta agréés à avoir cette info. Ça n'a aucun sens, à moins que....... C'est techniquement impossible. Mon tatouage sur mon index me rappelle que finalement ça peut être possible.
Pendant leur fuite, Zaqc et sa compagne ont eu un enfant. On suppose et donc actuellement je suppose que c'est une fille. Ils ne sont peut-être pas mort finalement ou peut-être bien que si mais la fille, elle, elle n'a pas été tué et a été élevée comme moi.
Ça pourrait expliquer la casquette. Je savais pas que les mexicains faisaient des trucs aussi ringard. Ça pourrait expliquer aussi pourquoi les hommes qui ont attaqués Darry sont partis dès qu'elle est apparue. Mais ça n'explique pas comment Darry s'est retrouvé devant chez moi.
Je prépare à manger pour me détendre, c'est le seul moyen pour que je ne finisse pas par perdre la tête. Je ne cherche pas l'originalité et cuisine trois omelettes, simple et efficace. Je les dispose dans trois assiettes avec un peu de légume de la veille que j'ai réchauffé rapidement au micro-onde. J'appelle Kiran qui arrive directement. Il est en jogging et ne porte pas de tee-shirt. Ce qui ne me dérange pas et me fait un peu oublié tout le merdier qui se construit dans mon esprit. Je le reluque comme à chaque fois mais je ne me fais pas prendre pour une fois. Je ramène les assiettes au salon. Nous mangeons tous les trois dans un silence qui n'est pas pesant mais apaisant. Mon cerveau est toujours en train de surchauffer mais bon.
Je passerai voir mon père demain pour lui exposer ma théorie. Il n'y a que lui pour me dire si c'est plausible ou pas étant donné que Zéphyr n'est plus là. Et soit dit en passant me faire tuer pour les tatouages. Kiran viendra avec moi ; je risque peut-être moins de me faire tuer. Qui sait ? Comme à son habitude Kiran débarrasse et fait la vaisselle. Je ne m'épanche pas au salon et souhaite une bonne nuit à Darry qui a déjà clos les paupières vraisemblablement épuisé encore par ses blessures. Je remonte la couverture sur ses épaules. Je pars dans la salle de bain me laver. J'enlève les morceaux de papiers de mes nouveaux tatouages et les admire dans la miroir. J'en suis fière. Tous ces petits dessins sur mon corps me reconstruisent une maigre identité. Je verrouille les deux portes de la salle de bain et me glisse sous l'eau pratiquement congelé de la douche. Je la laisse couler un bon moment et me savonne en faisant attention aux nouveaux dessins que ma peau a accueilli aujourd'hui. Je refais couler l'eau un moment pour finir de me détendre. Je sors de la douche anesthésiée et calme. Ça m'a fait du bien mais pas assez pour dormir. Mes pensées tournent en boucle, un cercle vicieux J'enfile mon tee-shirt de nuit et une petite culotte propre en dentelle. De tout façon, je n'ai que ça. Je déverrouille la porte de la salle de bain donnant dans la chambre de Kiran et colle mon oreille à la porte. Il est là. Je me lave rapidement les dents et retourne dans ma chambre. Je m'assois deux minutes sur mon lit pour réfléchir à ce que je vais faire. Je me dis que c'est une très mauvaise idée. Je me retrouve quand même en face de la porte de sa chambre. Mon poing s'abat sur le bois. Plusieurs second passent mais la porte s'ouvre sur le jeune homme vêtu toujours d'un simple jogging.
-Hey, j'ai besoin de dormir.
- Moi aussi.
Nous nous sommes compris rien qu'avec ces quelques mots. Il me laisse entrer et comme la dernière fois nous allons dormir ensemble. Je m'installe sur lui ma tête sur son pectoral gauche. Mes jambes se crochent aux siennes. Son bras droit prends place sur ma hanche. Je gémis légèrement de surprise quand sa main heurte le zéro gravé dans ma peau.
-Je t'ai fait mal ?
-Non, juste un tatouage frais.
- Ah je peux voir.
Je ne suis pas du genre pudique mais avec lui, c'est différent. Je veux lui monter mon corps mais j'ai peur qu'il me rejette à cause de mes cicatrices qui sont horribles. Je les cache toujours. Je décide tout de même de lui montrer. Je repousse le drap qu'il avait mis sur nous. Je relève mon tee-shirt légèrement et le zéro apparaît. Les yeux de Kiran deviennent gros comme des soucoupes. Il gigote sous le drap jusqu'à ce qu'il lui arrive aux genoux. Il attrape l'élastique de son sous vêtements caché sous son jogging. Non, je ne veux pas voir ça mais il s'arrête sur son V prononcé où une légère bande de petits poils fins descendent plus bas. Là c'est moi qui est des yeux comme des soucoupes. De l'autre côté du mot avec la lettre P se trouve un zéro gravé dans sa peau avec la même police que le mien.
- Putain de merde.
- Autant de grossièreté dans une bouche. Pourquoi tu t'es fais encré dans la peau un zéro, Kiran.
Mon ton avait l'air d'une réprimande mais non. C'était de la fascination plutôt.
- Notre discussion chez ton père.
- Merde.
- Je suppose que c'est la même raison pour toi.
- Effectivement.
Kiran relève l'élastique de son caleçon et remonte la couverture sur nos bassins. Je me repositionne comme je l'étais avant cette révélation. Je suis stupéfaite, ébahie. Je n'ai même pas de mot. Les pensées qui obstruaient mon esprit deviennent bien différentes des précédentes et surtout bien plus agréable. Mes yeux se ferment d'eux même pour une fois. Je sais pourtant que cette nuit sera longue et mouvementée comme toutes les autres.
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C'est les vacances et donc préparation de nouveaux chapitres de Vandetta pour que vous puissiez en avoir un peu plus régulièrement.
J'espère que ça vous plait, on avance tranquillement dans l'histoire.
Hâte de vous publier les prochains chapitres.
Bises.
M