Sabah « La lumière de mon obs...

Από ElmiraChroo

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# Partie 100 #

Et après ça, plus rien !

Je me suis levée et je suis allée chercher des serviettes que j'ai mis sur lui, j'avais peur qu'il ait de la fièvre. Une fois calmée, je me suis assise près de lui et j'ai pris sa main tout doucement et, il a été réceptif, ouf.

Je suis restée près de lui jusqu'à m'endormir.

J'étais à fond dans mon sommeil quand je sens ma main bouger.

Du coup j'ouvre les yeux et je vois qu'il est réveillé. Il me voit et me dit:

Nûr : Je me suis endormi, je t'ai fait quelque chose ?

Moi : Hey, non, il ne s'est rien passé.

Nûr : Ouf, Dieu merci.

Moi : Tu as encore fait le même cauchemar.

Nûr : Aah, ça me rend malade !

Moi : Tu veux qu'on en parle ?

Nûr : Non.

Moi : Ok. T'as parlé durant ton cauchemar.

Nûr : Qu'est-ce que j'ai dit ?

Moi : T'as dit que tu ne voulais pas qu'on en parle.

Nûr : Imbécile ! Tu joues avec moi ? Je suis toujours énervé, n'essaye pas de me faire rire en jouant la plus maligne !

Moi : 😂 Je n'essaye rien, je te préfère comme ça !

Nûr : C'est ça ! Qu'est-ce que j'ai dit !

Je ne voulais pas le brusquer, après tout ce qui s'est passé aujourd'hui, et en plus, il n'a même pas beaucoup dormi. Du coup je lui dis:

Moi : Deux prénoms : Hakem et Ami !

Nûr : C'est tout ?

Moi : Oui.

Nûr : C'est sûr, je ne t'ai rien fait ?

Moi : Sûr de chez sûr !

Nûr : Ok. Et ton cou ? Montre moi !

On peut dévier la conversation comme ça une fois avoir obtenu sa réponse ? J'abandonne !

Moi : J'ai mis de la pommade, ça va aller.

Nûr : Appelle Zahra ! Elle ne travaille pas, dis lui qu'elle se ramène et qu'elle t'ausculte !

Moi : Non, ça va aller. Toi, approche !

Nûr : Quoi ?

Moi : Approche.

Et il approche et je touche son front voir si il a de la fièvre et il me dit:

Nûr : Je n'ai pas de fièvre.

Moi : J'ai le droit de vérifier !

Nûr : Pour de vrai, tu n'as pas mal à ton cou ?

Moi : Oui, je n'ai rien !

Nûr : Tu vois comment ça agace ? Et quand toi tu me le fais 24/24 !

Moi : Moi, c'est différent !

Nûr : Différent, mon cul ! C'est pareil.

Moi : Au moins, t'es redevenu toi, c'est l'essentiel, tu n'es plus en colère.

Nûr : Je le suis ! Je suis très très fâché contre cet idiot d'Alioune.

Je me redresse; m'assieds à côté de lui et je lui dis:

Moi : Pardonne le, je ne lui en veux pas. Et puis c'est ta seule famille ! Ce n'est pas normal ce qui s'est passé mais vous êtes tous les deux à cran avec vos problèmes et maintenant Carter décide de sortir de sa tanière et montrer son vrai visage. Et tu sais qu'on peut aider Alioune à retrouver sa femme. C'est le plus important ! Ne vous séparez pas à cause de ça sinon Isaac aura gagné contre vous ! Je ne lui en veux pas. Alioune souffre, Nûr, il nous le cache et tu le sais. Il sourit à longueur de journée et nous amuse, t'embête mais tu sais qu'il n'est pas bien et qu'il fait ça pour oublier ! Là, il a une chance à saisir pour retrouver sa femme. Isaac ne doit pas être l'auteur; c'est même impossible, il était jeune quand tout ça a commencé. Mais il sait ce qui se trame donc prends sur toi, stp. On va aller voir Alyah; elle a dit qu'elle a des choses à nous dire. Et toute info est bonne à prendre. Et on va également aller voir Alioune. Mais tu n'agresses aucune de ses deux personnes !

Nûr :...

Moi : Mon cœur.

Nûr : Arrête d'essayer de m'attendrir, ce con à lever la main sur toi !

Moi : Comme tu l'as si bien dit, sur moi !

Nûr : Ne joue pas à ça avec moi ou je vais foutre le feu chez Alioune et chez Alyah.

Moi : Ah, ce n'est plus chez toi, c'est chez Alioune !

Nûr : Arrête de te foutre de moi.

Moi : Je pensais c'était chez toi, moi.

Nûr : C'est ça !

Moi : Bon, tu peux éviter de mettre le feu chez Alioune vu que ce n'est pas chez toi et faire ça pour moi ? Il reste toujours mon oncle et je l'aime toujours autant. Il doit s'en vouloir à mort, le connaissant. Et lui aussi, il n'a que toi, donc on oublie tout ça. Là, c'est le moment d'être fort !

Nûr : Je vais semi me calmer mais rien oublier, tu rêves !

Moi : Ok, si tu veux ! C'est déjà un début.

Nûr : Et Alyah, je vais voir comment je vais gérer mes émotions. Elle ne pouvait pas l'ouvrir plus tôt, cette idiote ! Elle a bien de la chance que c'est Moïse son mec, celle là.

Moi : Et c'est grâce à elle que vous avez su tout ça non ? Même si elle l'a dit tardivement, elle l'a quand même dit.

Nûr : Arrête de lui lancer des fleurs, tu m'énerves ! Et c'est une Carter !

Moi : La Carter de ton Moïse !

Nûr : C'est bon, tu ne vas pas arrêter de jouer sur les mots !

Moi : J'arrête, c'est bon !

Nûr : Je pensais que j'avais une famille dérangée mais je pense que leur famille l'est encore plus ! Si ils retiennent la femme d'Alioune, c'est de la folie. Je me demande si votre rencontre est une coïncidence ou si c'était prévue !

Moi : Je pense que moi c'est une coïncidence mais Alioune, non ! Il est allé à sa rencontre. Tu ne te souviens pas ? J'étais étonnée la première fois; il voulait soit disant travailler avec lui mais Alioune a refusé.

Nûr : Je m'en souviens ! Ça me rend malade ! Qu'est-ce que mon père a pu bien leur faire ? Parceque c'est toujours à cause de cet incapable qu'on a des problèmes !

Il a sorti ça d'un coup, ça m'a étonné, ça ne lui ressemble pas. C'est comme si ça lui avait échappé sans qu'il ne s'en rende compte et après, il s'en est rendu compte très vite et m'a regardé étonné. Alors je lui dis :

Moi : Hum hum, ton père, tu dis !

Nûr : Je n'ai rien dit !

Moi : C'est ça, je ne vais pas insister !

Nûr : Bref ! On verra ! Je dois être posé et réfléchir calmement à la situation, je suis sûr qu'on va retrouver Sara quand j'aurai discuté avec la sorcière et ce con d'Alioune. En attendant, tu ne passes pas la nuit ici.

Moi : Quoi ?

Nûr : Je n'ai pas confiance.

Moi : Je vais où ?

Nûr : Chez moi !

Moi : Chez toi ? Ou chez Alioune ?

Nûr : Chez moi où j'héberge Alioune le con !

😂😂😂 C'est fini, on va subir ça pendant un mois.

Moi : Ok, je vais appeler Maria !

Nûr : Ok, fais un sac

Moi : Yes.

Du coup, je m'active; fais un sac, et une fois prête, on prend un VTC vu qu'on n'a pas de voiture et on va chez Alioune.

Une fois arrivé, c'est Maria qui ouvre. Comment elle avait peur de Nûr 😂 !!

C'était à mourir de rire.

Il ne l'a même pas calculé, il est rentré et il dit:

Nûr : Il est où le con ?

Et au même moment, Ali descend et dit:

Ali : Dans sa chambre ! Tu vas encore le frapper ?

Nûr : J'ai des comptes à te rendre ?

Ali : Non.

Nûr : Reste à ta place dans ce cas là.

Moi : Ah, mon Dieu ?

Nûr : Toi, installe la !

Maria : Ok.

Nûr : Je reviens !

Moi : Ok.

Maria m'accompagne pour m'installer et il monte. J'espère que ça va bien se passer.

DANS LA PEAU DE NÛR.

Je monte et je me forçais à prendre sur moi et me répéter:

« C'est ton cousin, pas un ennemi. C'est ton cousin, pas un ennemi. C'est ton cousin, pas un ennemi. C'est ton cousin, pas un ennemi. Tu peux le faire »

Et je souffle puis rentre dans sa chambre de con !

Et je le vois enveloppé dans sa couverture. J'avais envie de le frapper !

Je m'assieds sur le lit et je dis:

Moi : Ne fais pas semblant de dormir, je sais que tu ne dors pas donc sors de cette couette !

Alioune :...

Moi : Je te parle, trou du cul !

Alioune :...

Moi : Si tu ne me réponds pas après que j'ai fini de parler, crois moi tu vas le regretter !

Alioune :...

Moi : Bon ok.

Et je me lève et il retire la couverture direct puis la remet sur lui et dit:

Alioune : C'est bon, t'as gagné ! Qu'est-ce que tu veux ?

Moi : Arrête de faire ton enfant et enlève cette couverture !

Alioune : J'ai honte de m'être fait avoir par ce petit pisseux de merde et je m'en suis pris à ta c....

Moi : Tu veux me remémorer des scènes ? Enlève cette putain de couverture, il faut qu'on parle !

Et il se retourne puis me regarde.

Aïe, je ne me suis vraiment pas contrôlé, sacré cocard ! Mais il l'a bien mérité !

Alioune : C'est pas Joli joli ! Pourquoi tu n'as rien, toi, enfoiré !

Moi : Tu ne sais pas viser !

Alioune : Aaaaah !

Et il se redresse; s'assied et me dit:

Alioune : Pardonne moi ! J'ai tellement honte.

Moi : La ferme ! Ce n'est pas le moment ! Qu'est-ce que cet enfoiré t'as dit ?

Alioune :...

Moi : Dis moi.

Alioune : Ce qu'il m'a dit paraissait tellement réel que je me demande comment il a fait pour inventer un tas de mensonges. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai complètement vrillé.

Moi : Si il a réussi à t'avoir, c'est que tout n'était pas faux. Il sait qu'on est sanguin, ce chien a dû nous observer. Il sait qu'on ne l'aime pas. Je ne vais pas le lâcher, crois moi, et on va retrouver Sara donc accouche et dis moi ce qu'il a dit.

Et il se lève, s'assied à côté de moi et me raconte tout dans le moindre détail !

Et même moi, je n'en revenais pas ! Je me demandais comment il a fait pour reconstruire une histoire de cette manière. Tout laisse croire que Sabah jouait avec nous. Tout ! Il a tenté sa chance en se basant uniquement sur la case prison de Sabah; il s'est servi de Simina et de tous les éléments qu'il avait à disposition pour piéger Alioune en beauté. Mais pour le faire et convaincre Alioune, il a dû se mouiller !

Il savait d'avance qu'avec moi, il n'avait aucune chance mais il savait qu'il tenait Alioune avec Sara et il s'est trahi lui même.

J'avoue c'était un quitte ou double ! J'aurai pu haïr Alioune et ça aurait pu aller très très loin mais je suis arrivé à temps et comme me l'a dit Sabah, quelque chose empêchait Alioune de péter les plombs. Il doit vraiment croire que c'est sa nièce, ce con !

Le gros problème maintenant c'est de savoir pourquoi il a fait ça !

Et de savoir pourquoi il nous en veut parce qu'il a clairement voulu éclater ma relation avec Alioune. Il sait que Sabah est mon point faible et après qu'elle lui ait dit que c'est terminé, il a définitivement renoncé à elle donc elle n'est qu'un dommage collatéral pour lui.

Ou il se dit que si il ne peut pas l'avoir, aucun de nous ne l'aura. Un vrai chien, ce mec !

Mais la partie de la femme d'Alioune c'est autre chose. Ce mec a une dent contre ma famille !

Mais pourquoi ? Amar a encore frappé ?! Ah, ce sacré Amar ! Mais si vraiment Amar a frappé, pourquoi il s'en prend à Alioune ?

Je suis sûr qu'Alioune n'a jamais fait de mal au Carter. J'en suis persuadé !

Son père aussi, impossible !

À moins que les sacrifices de mon oncle rattrape Alioune ?

Ça peut-être ça ou autre chose. Ah, ça me rend malade ! J'essaie de réfléchir mais quel sacrifice aurait pu faire mon oncle ? Et à qui ça aurait pu profiter si ce n'est pas Amar Tandia !

Ça me rend fou. Je ne sais pas pourquoi je réfléchis du côté de mon oncle; c'était un homme bon, j'en suis convaincu !

J'en suis sûr et certain que c'est du côté d'Amar. C'est la seule pourriture qu'il y'a dans ma famille ! Qu'a t'il encore foutu et quel mensonge a t'il inventé pour qu'ils s'en prennent à son neveu de cette manière !?

Et qui est leur père surtout !!

Je ne me souviens pas qu'il ait collaboré avec des Carter. Qu'est-ce que ça peut-être !

Ça me rend fou, il faut que je mette de l'ordre dans mes idées.

Si ils ont pris Sara c'est pour faire souffrir Alioune. Mais presque 20 ans de souffrance ? Ils doivent haïr notre famille de leurs tripes !

Et je dis à Alioune:

Moi : T'as fait du mal au Carter ?

Alioune : Jamais ! Je ne les ai jamais vu; jamais connu, jamais entendu parler d'eux. Jamais !

Moi : C'est bizarre, tout ça. Ils nous détestent du plus profond de leurs tripes et toi spécialement ! Si Sara est avec eux tout ce temps c'est qu'ils veulent te faire souffrir parce qu'ils souffrent aussi ! Mais de quelle souffrance il s'agit ?

Alioune : Je n'en sais rien.

Moi : L'accident de voiture où tu t'es sois disant endormi, tu t'es vraiment endormi ?

Alioune : Non ! Quelqu'un a trafiqué ma voiture. Je n'avais pas envie que tu sois impliqué dans ce genre de chose. Pleins de personnes qui connaissent ton père détestent notre famille donc je n'ai pas voulu que tu te sentes obligé de t'impliquer à cause de lui du coup je t'ai menti.

Moi : Je m'implique si je veux, sale con ! Si tu m'avais dit la vérité, on n'en serait peut-être pas là !

Alioune : Je pensais que c'était la 6 636 374 377ème victime d'Amar. Ça ne m'a pas traversé l'esprit qu'on m'en voulait.

Moi : Bah, tu sais maintenant ! Tu devais être beaucoup trop heureux pour eux pour qu'on puisse te faire faire un accident de voiture. Ces chiens auront pu te tuer ! On ne peut même pas aller à la police sans preuves ! Et de plus, ils ne nous aideront pas plus que ça. Ou pire, les Carter ont peut-être des contacts; chose que moi je n'ai pas ! La police et nous c'est niette.

Alioune : On oublie la police.

Moi : Soit, Isaac t'en veux pour quelque chose mais j'y crois moyen; soit, son père. Moïse m'a dit qu'ils n'ont plus leur mère ! Ou c'est en lien avec leur mère ? Ah, ça me rend malade ! Ce fou furieux ne va pas s'arrêter là ! Il a clairement montré qu'il allait utiliser tous les coups pour nous attaquer. Je vais lui en faire voir de toutes les couleurs pour avoir osé s'en prendre à Sabah ! Ce fils de pute !

Alioune : Nûr, sa mère est morte.

Moi : C'est son père la pute !

Alioune: Change !

Moi : Bref ! Isaac c'est une merde et j'en suis convaincu. Il fait le caïd pour rien, c'est un lâche ! La preuve, il se cache. Je suis sûr qu'il doit trembler dans les jupes de son père à l'heure là. Il ne maîtrise rien. Sacré menteur mais mauvais manipulateur ! Il s'en est pris à la mauvaise famille et.. !

Alioune : Quoi ?

Moi : Quoi ! Idiot, t'es lamentable ! Si tu te fais avoir à nouveau, je ne te le pardonnerai pas !

Alioune : Ce sont les détails concernant Sara qui m'ont fait péter les plombs. Je suis sûr que notre enfant, il est en vie. Il en a parlé !

Moi : Arrête de t'emballer, c'est ça ton problème. Je peux comprendre que t'es impatient, je ne peux pas comprendre ce que tu ressens mais contrôle toi.

Alioune : Je ne suis pas toi ! Tu gueules sur tout le monde et pour ces choses là, t'as du sang froid. Moi, c'est le contraire. Je n'ai pas de talents de criminel comme toi.

Moi : Enfoiré ! Je t'aide et tu m'insultes de criminel !

Alioune : Je suis fatigué, j'ai besoin de récupérer, et le fait d'avoir vu la vidéo de Sara me rend fou.

Et il se lève; s'allonge de nouveau et je lui dis:

Moi : Ok. Je te laisse mais on aura plus de réponse quand on verra sa sœur. Mais, une dernière chose, Alioune !

Alioune : Quoi ?

Moi : C'est la première et dernière fois que tu touches un cheveu de Sabah ! Je nr mâche même pas mes mots ! Je suis encore énervé mais je prends sur moi à cause d'elle et je me dis que les circonstances t'ont poussé à perdre la tête. Mais si jamais il arrive ne serait ce qu'une égratignure à Sabah par ta faute, oublie moi définitivement, je ne plaisante pas.

Alioune : Ça n'arrivera plus ! Je me suis égaré.

Moi : Mieux vaut pour toi ! Je ne fais jamais ça et tu le sais mieux que quiconque, en ce moment je ne suis pas dans ma meilleure des formes et tu sais pourquoi ! Donc, plus jamais de ta vie, tu lèves la main sur ma femme.

Alioune : Tu l'as épousée ?

Moi : Tg.

Alioune : C'est compris, et je m'excuse. Je m'en veux d'avoir douté, je m'en veux pour tout. J'espère qu'elle va me pardonner.

Moi : Tu sais à quel point elle est indulgente, elle ne t'en a pas voulu, elle a essayé de se mettre à ta place. Mais la prochaine fois, ça ne passera pas.

Alioune : Il n'y aura pas de prochaine fois.

Moi : Ok. Elle reste ici le temps que je vois ce qui ne va pas avec Isaac ou que j'essaye d'avoir une piste ou de le trouver. Prenez soin d'elle, je vais peut-être rentrer dans deux jours.

Alioune : Merci Nûr !

Moi : Ne fais pas ça, ça me dégoûte !

Alioune : Merci quand même, conard ! J'ai mal à mes cocards.

Moi : C'est bien, insulte moi et j'appuie dessus !

Alioune : 😂😂.

Après ça, je me lève prêt à partir et je lui dis:

Moi : On va la retrouver, ta femme !

Aliouen : Merci cousin, je t'aime.

Moi : Vas te faire foutre ! Ah, j'oubliais ! Le jour où il n'y avait pas ton équipe, ce chien est venu à ton bureau et à écouter votre conversation à la porte. Fais attention, la prochaine fois.

Alioune : Ce chien ! Ok.

Et je m'en vais.

DANS LA PEAU DE SABAH.

Il descend; me fait un gros câlin et me dit qu'il s'en va puis je lui dis:

Moi : Ça s'est arrangé avec lui ?

Nûr : Tu sais que pour toi je ferai tout !

Moi : Merci. Tu vois, ça ne fait pas de mal !

Nûr : Ne prends pas tes grands airs, j'ai bien dit c'est pour toi !

Moi : Ok. Merci pour tout, on se voit demain.

Nûr : Je ne crois pas ! C'est pour ça que je te demande de rester ici. Je vais devoir me focaliser sur cette histoire pour essayer de trouver quelque chose.

Moi : C'est pour la bonne cause donc je ne vais pas me plaindre. Fais attention à toi ok. Ne te fous pas dans des affaires bizarres.

Nûr : Je sais ce que je fais.

Moi : Ok bisou.

Je lui fais un bisou et lui dis bye puis il s'en va. Mais ce que je ne savais pas c'est que après ce jour là, plus rien n'allait être comme avant. Vraiment plus rien !

Après ça, je remonte et je vais voir Alioune.

Je rentre dans sa chambre et il était sous sa couette.

Moi : Tu fais la gueule à ta nièce ?

Alioune : Je m'en veux.

Moi : Regarde moi, au moins.

Et il retire la couverture et je vois que Nûr ne l'a pas loupé. Je lui dis alors :

Moi : C'est vraiment un malade ! Il ne pouvait pas viser un autre endroit pour te calmer ! Tu n'as pas trop mal ?

Alioune : T'es venue pour me mettre encore plus mal. C'est moi qui devrais passer te voir et m'excuser.

Moi : Dans cette maison, personne ne peut mesurer ta souffrance, Alioune ! 20 ans sans savoir où est ta femme ; n'importe qui aurait vrillé ! Isaac est un sacré baratineur. Une chose qu'on découvre et ça me servira de leçon et à chacun de nous ! Ne vois pas les choses négativement. C'est moi qui pensais que c'était une bonne personne et qui lui ai permis d'avoir énormément d'information sur nous. C'est pour ça qu'il a agi ! Donc, ne t'en veux pas. Je ne dis pas que j'ai mérité de me faire étrangler 😂 mais ma négligence et ma naïveté ont créé en partie tout ça ! Donc, ne t'en veux pas et ce n'est pas de notre faute si Isaac est un salaud.

Alioune : T'es vraiment une bonne personne, Sabah, tu ne t'en rends pas compte ! On n'est pas habitué aux bonnes personnes ; ou si on les a, on les perd ! J'espère qu'on n'aura plus de problème à l'avenir et que toutes ces histoires prendront fin.

Moi : Je l'espère aussi. Bon, je vais me coucher. On doit tous reprendre des forces !

Alioune : Tu as bien raison. Demain, je t'invite pour un vrai petit déjeuner cette fois ci.

Moi : 😂😂 J'espère ! Aller, bonne nuit.

Alioune : Bonne nuit.

Après ça, je me lève et je vais dans ma chambre. Ni une ni deux, dodo après ces évènements complètement fous.

DANS LA PEAU DE NÛR.

Il était vers les 19h.

J'étais posé chez moi à faire des recherches sur les Carter sur tout ce qui pouvait me mener à eux mais à part Alyah et Isaac, il n'y avait presque rien sur eux.

Et même pour essayer de pirater certaines données, c'était un peu compliqué. On dirait que leur père a bien protégé sa famille !

Je ne le sentais pas, je ne sais pas ce qu'ils nous veulent mais ça ne s'annonce pas joli.

Je sais que ce qui me simplifierai la vie: c'est contacter mon père ! Mais s'allier avec Amar c'est donner le bâton pour se faire battre et je ne veux pas qu'il sache pour Sabah !

Les problèmes ne cessent de s'accumuler que je me demande même s'ils vont finir par être solutionnés !

Ma vie n'a jamais été aussi agitée de la sorte !

Avant, j'étais le maître du bordel qu'il y'avait dans ma vie, maintenant, tout m'échappe !

J'ai l'impression d'être dans un film de fou.

Entre Sabah, ses parents, mon père, Alioune, les Carter, je ne sais plus où donner de la tête.

Surtout que mon insomnie ne me facilite rien ces derniers jours et pas que !

Je me demande si je vais réussir à régler tout ça !

Ces derniers temps, je me dis que j'ai fait tellement de mal aux gens pour survivre que ce mal est entrain de me retomber dessus !

J'avais oublié cette douleur; je l'avais enfouie au plus profond de moi mais depuis que je suis avec Sabah, j'ai l'impression qu'elle peut resurgir à tout moment et ça, ça me fait peur !

Ça me rend limite parano !

Je n'ai plus envie d'être ce Nûr, j'ai enfin trouvé une raison de vivre normalement !

J'ai compris que pour avancer, il faut laisser le passé derrière soi, même si c'est difficile !

Je n'ai pas avancé depuis tout ce temps, j'ai juste survécu !

Et là, je ne veux plus survivre, je veux vivre et avancer.

Goûter à ses choses que je pensais impossible pour moi. Et avec Sabah, je sais que c'est possible.

Je donnerai ma vie juste pour voir son sourire !

Aaaah, quand je pense à tout ce qu'on a traversé, ça me fait tout bizarre. Jamais, je n'aurai cru que moi Nûr j'aurai pu tenir un tel discours !!!

J'aurai bientôt 28 ans !

Et pour la première fois, je le ressens.

Le temps passe tellement vite ! Ça va faire un an que tout ces évènements se sont déroulés. Un an !

20 ans que j'ai perdu ma mère ! Elle me manque tellement, j'ai toujours envie d'aller sur sa tombe, toujours envie de revoir au moins une photo d'elle.

J'ai envie d'avoir une vie simple, mais avec Amar comme père je peux m'offrir ce luxe ?

Il est bien calme en ce moment mais avec lui, quand c'est trop calme, il y'a toujours une apparition surprise au moment où on s'attend le moins.

19 ans ! Ça fait 19 ans qu'il m'a rendu comme ça. Tout n'est pas de sa faute mais une grosse partie !

Je pourrai être comme tout le monde, un jour ?

Et donner tout l'amour que Sabah mérite ?

Aaah, ça me fait trop mal au crâne de penser à tout ça !!!!

J'étais kao après ça, j'ai fait une pause. Je n'ai même pas dormi de la nuit. Aaah, ça fait trop de chose ! Et la première chose qui m'obsédait le plus c'est dire la vérité à Sabah !

Je ne l'ai pas eu de la journée à cause de toute cette histoire du coup j'ai décidé de l'appeler.

J'étais sur le point de le faire quand mon téléphone sonne : Nathaniel !

Qu'est-ce qu'il me veut celui là ?

Je décroche.

Moi : Quoi ?

: C'est Alassane !

Son père ?

Moi : Oui

Alassane : Tu peux passer chez moi ? J'aimerai qu'on parle au sujet de ma fille.

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ? Elle a un problème ?

Alassane : Il serait tant de lui dire la vérité tu ne penses pas ?

D'un coup comme ça ?

Moi : Vous êtes sérieux ?

Alassane : Tu ne trouves pas qu'elle mérite d'enfin savoir la vérité ?

Moi : Si m....

Alassane : Je t'attends.

Et il raccroche ! Il m'énerve déjà, celui là !

Je sais, je suis fou; c'est le père de ma copine mais il m'énerve.

Après ça, je décide d'envoyer un message à Sabah et au même momentw elle m'appelle.

Moi : Allô !

Sabah : Il est si tard et tu ne songes pas à m'appeler de la journée ou même un petit message.

Moi : J'étais tellement concentré, laisse tomber ! Ton cou, ça va mieux ?

Sabah : Oui, ça va beaucoup mieux.

Moi : J'espère tu ne me mens pas.

Sabah : Non.

Moi : De toutes façons, on va se voir donc je verrai.

Sabah : Oui ! Tu n'as pas dormi ?

Moi : Je me suis reposé, t'inquiète pas.

Sabah : Ça m'inquiète tout ça !

Moi : Ce n'est rien, t'inquiète pas.

Sabah : On se voit vite fait ou je viens chez toi ? Ou tu passes juste quelques minutes ? Ça peut te faire du bien.

Moi : Je ne peux pas !

Sabah : Pourquoi ?

Moi : J'ai des trucs à faire. T'es allée au bureau aujourd'hui ?

Sabah : Non. Repos pour tout le monde !

Moi : Promis, quand je peux, je passe.

Sabah : Ok, je suis à la maison. De toutes façons, je ne sors pas.

Moi : Ok bisou.

Sabah : Attends.

Moi : Oui

Sabah : C'est moi qui t'appelle et tu veux raccrocher !

Moi : Aah, ne commence pas ! Je suis pressé c'est tout.

Sabah : Ok mais j'allais te dire autres choses.

Moi : Oui dis moi.

Sabah : Je sais que je t'en demande beaucoup mais dis moi, pour mes parents, qu'as tu trouvé ?

Putain, il ne manquait plus que ça !

Et pourquoi elle me demande ça d'un coup ?

Moi : Pourquoi tu me demandes ça d'un coup ?

Sabah : J'aimerai juste savoir ! Si tu as trouvé quelque chose ou si tu as une piste ! Tu m'as dit que tu étais dessus; je sais que tu fais énormément de chose en ce moment et je suis sûre que tu dois à peine dormir, j'aimerai savoir si tu as trouvé mes parents ou si tu as un début.

C'est trop bizarre, elle a l'air pas bien. Je voulais lui dire, j'avais envie de faire que ça: lui dire.

Mais je sentais que si je commence à lui dire que j'ai trouvé quelque chose, j'allais tout lui déballer parce que j'en ai marre de la lui cacher. C'est pesant !

Mais à cause de son père, je me devais de le garder. Il ne reste plus qu'aujourd'hui. Si il m'a dit de venir c'est pour tout lui dire du coup j'ai dévié la conversation et je lui dis:

Moi : Ça ne te ressemble pas d'être aussi émotive à ce sujet, qu'est-ce qu'il y'a ? T'es impatiente ? T'es triste ? Quelque chose a déclenché une certaine tristesse chez toi ?

Sabah : Ça me concerne; je veux juste que tu partages ce que tu sais !

Moi : Je suis dessus.

Sabah : T'es dessus.

Moi : Oui.

Sabah : C'est tout ?

Moi : Oui je suis dessus.

Putain, pardonne moi, j'ai la rage. Tout ça à cause d'Alassane !

Sabah : Ok. J'espère que tu finiras par avoir une piste. Bon, je te laisse bisou.

Moi : Bisou.

Et je raccroche. C'est moi ou elle n'est pas bien ?

C'est la faute à son père, tout ça !!!!

Aaah, ça me rend malade.

Il a intérêt à vite lui dire les choses maintenant parce que si je vais là-bas pour qu'il me demande de repousser, il rêve et en couleur !

Après ça, je me prépare et j'y vais.

Je trouvais bizarre quand même qu'il m'appelle soudainement. Je ne sais pas, je sentais un truc pas nette.

Et j'étais hyper épuisé à cause de tout ce qui s'est passé ces deniers jours.

Je devrais être content, on va discuter et enfin lui dire la vérité. Mais pourquoi je suis inquiet ?

Bref ! Je suis en route et pendant le trajet, j'avais l'impression d'être suivi.

Je commençais à être un peu parano à cause de tout ce qui se passe en ce moment du coup je me suis calmé et réconforté dans l'idée qu'il n'y a rien que c'est juste moi qui suis trop méfiant. Et puis, je vais enfin pourvoir dire la vérité à Sabah. Il faut que je me concentre sur ça.

Après quelques minutes, j'arrive; me gare et je vois Nathaniel qui me regarde bizarrement.

Je ne pouvais pas décrypter son regard. Bref ! On avance et rentre puis je vais direct à son bureau.

Il me voit; je m'installe et je lui dis:

Moi : Bonjour ! Bon, je suis là, on fait quoi ?

Alassane : On fait quoi ? C'est ça que tu me demandes ?

Wooow ! C'est quoi le problème encore ?

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a encore ?

Alassane : Qu'est-ce qu'il y'a encore ? Tu me prends pour un con comme ton père ?

Quand il m'a dit ça, j'ai perdu mon calme direct !

Moi je le prends pour un con ?

Il se fout de moi ?

J'ai fait tout ce qu'il m'a demandé et il me prend de haut ?

Déjà, j'ai la haine, à cause de lui, j'ai dû nier auprès de Sabah, et il fait le fou. Je n'en pouvais plus !

Je n'en ai rien à faire qu'il soit le père de Sabah ! Il se prend pour qui ?

J'étais venu avec plein de bonnes volontés mais là, je n'arrivais plus à me contenir et je lui dis:

Moi : Moi, te prendre pour un con ?

Alassane : Tu me tutoies, tu crois que je suis ton égal ?

Moi : Tu me fais perdre patience là ! Je viens chez toi et tu me parles comme si j'étais une merde ? "Que je te prends pour un con", tu te fous de moi ?

Alassane : C'est plutôt toi qui te fous de moi ! Ton père a détruit ma famille et tu le sais mieux que quiconque. Tu sais chaque moindre détail de ce qu'il a fait à ma famille. Nathaniel m'a dit qu'il t'a tout raconté.

Moi : Sacrée balance, celui là, incroyable !!!!!

Alassane : Une balance ? Tu dis ? Il aurait dû me le cacher ? C'est ça que tu insinues ?

Moi : Il n'est pas un homme de parole, je dis ce que je veux et il sait pourquoi je dis ça !!!!

Alassane : Quand bien même il t'a tout dit, il n'a rien oublié d'omettre. Il m'a aussi raconté tout ce qui s'est passé et j'ai aussi enquêté. Et tu penses être différent de ton père ? Tu as foutu ma fille en prison; elle a été accusée pour trafic de drogue à cause de toi et toi, qu'est-ce que tu fais ? Tu roucoules avec elle ? Tu te fous de moi ? Je t'ai accordé ma confiance et toi tu m'as pris pour un idiot en me cachant tout ça ? 2 ans de prison pour trafic de drogue !! Comment as-tu pu faire ça à ma fille ?

Là, je ne pouvais rien dire, je n'avais aucune excuse. Mes erreurs du passé me rattrapent et j'avais intérêt à réellement me faire tout petit.

J'avais la haine ! Pourquoi je ne lui ai pas dit concernant la prison !

J'avais trop peur ?

Je pensais lui dire à un bon moment mais ce n'est jamais le bon moment pour ces choses là. J'avais la haine contre moi même quand il m'a sortie ça !!

C'était tellement fou ce que mon père leur a fait qu'au fond de moi j'avais peur de lui dire donc j'ai repoussé pour lui dire à ce fameux moment opportun. Ces moments là finissent toujours mal et je le sais. Maintenant, il a le dessus sur moi. Quelle merde !! Et il me dit:

Alassane : Ça y'est, tu n'a plus la langue si épicée que tu avais ? Tu sais ce que ma mère a enduré à cause de ce que tu as provoqué ? Elle ne supportait pas de voir sa petite fille en prison, sa santé s'est dégradée, elle a été virée de son domicile. Comme ce n'est pas assez, ce que ton père a fait à ma famille, tu as rajouté une couche ! T'es comme lui, t'es le fils d'Amar ! Ey vos façons d'agir sont identiques ! Il a détruit ma vie de famille sans rien laisser et toi tu n'as pas été si différent. Comment fais tu pour vivre avec ma fille sachant tout ce que ton père a fait à sa famille ? Et avec tout ce que tu lui as fait, comment tu peux la convoiter !  

Moi :...

Alassane : Tu comptais faire quoi après qu'elle aurait su que je suis son père ? Lui cacher que ton  père a détruit sa famille ? Tu comptais lui cacher que ton père a mis de la drogue dans la maison de ses parents ? Qu'il a envoyé la police chez eux et les a poussés à fuir ? Si tu ne lui caches pas, comment tu peux vivre avec elle sachant que tu es le fils de l'ennemi numéro un de sa famille ? Comment t'as pu me regarder droit dans les yeux et me faire croire que tu étais différent d'Amar ? T'es comme lui : égoïste; vous ne pensez qu'à vous et rien qu'à vous. Quand je dirai tout à ma fille, crois moi, ça sera fini entre vous, elle ne pardonnera jamais tout ce qui s'est passé et tout ce que tu lui as caché !

Il se fou de moi là ! Que je lui ai caché ? C'est lui qui m'a demandé de ne rien dire.

J'étais tellement en colère en ce moment que je ne réfléchissais pas comme d'habitude.

À vrai dire, je ne réfléchissais pas du tout, j'avais juste la haine et la rage.

Ce que je déteste le plus au monde c'est qu'on mente sur moi et ça peut me rendre dingue !

Surtout quand j'avais l'intention de bien faire les choses, ça me met hors de moi et j'ai envie de tout exploser.

Je me retenais comme un fou mais je bouillonnais comme une cocotte minute !

Et je lui dis hyper énervé :

Moi : Pardon ? Que je lui ai caché ?

Alassane : Oh oui ! Que tu lui as caché ! Depuis le début quand vous étiez en vacances, tu savais qu'on était ses parents bien avant que je ne te rencontre, bien avant que tu sois sûr à 100%, tu savais qui était Maya et tu lui as caché !

Moi : Ah ouais ? Et c'est pour ça que je l'ai emmenée vous voir ?

Alassane : L'emmener nous voir faisait partie de ton plan. T'es comme Amar; un manipulateur invétéré ! Tu es bien obligé de faire tout ce qu'elle te demande pour qu'elle ne remarque pas qui tu es réellement !

Dites moi que c'est un rêve ! À quelle heure, je suis passé pour celui qui ne voulait rien dire à Sabah ?

À quel moment ?

Même si elle allait me quitter, j'étais prêt à tout pour lui dire la vérité.

J'étais en feu à cause de ces putains de mots. Lui même, il doit se dire qu'il est fou. Ça n'avait aucun sens ! Du coup j'ai ri tellement c'était ridicule.

J'ai ri mais c'était nerveux. Je ne faisais que rire. C'était soit ça, soit j'en arrive aux mains. Je déteste vraiment ça plus que tout au monde. La preuve, mon propre père, je ne peux pas me l'encadrer.

J'étais réellement sur le point de tout retourner mais je me suis canalisé et je me suis mis à applaudir mais très nerveusement. J'applaudis et j'avance vers lui puis je lui dis:

Moi : Bravo ! Non, je dirai plutôt, bravissimo ! Moi Nûr, j'ai manipulé Sabah jusqu'à aujourd'hui, je lui ai caché l'existence de ses parents; moi Nûr Tandia, je l'ai emmenée vous voir pour mieux la manipuler. Moi Nûr Tandia, je suis un égoïste qui ne pense qu'à lui-même. Je suis tellement un égoïste que c'est moi qui ai voulu lui cacher votre existence. C'est ce que tu es entrain de me dire de moi ?

Alassane : Ne joue pas le plus fin avec moi !

Moi : Ah, je joue au plus fin aussi ! J'avais oublié que j'étais capable de jouer au plus fin. Ahlala !

Dites moi que c'est un sketch !

Elles sont où, les caméras ?

Il est Alzheimer ou bien schizophrène ?

Je n'avais même pas la force de répondre tellement j'étais dépassé par son ramassis de merde !

Moi Nûr ?

Moi ?

Je rigolais tellement je savais et que lui aussi savait qu'il disait de la merde totale !

Il a mal, je le conçois ! Mais inventer cette merde ?

Ahlala, on aura tout vu !

J'étais obligé de rigoler nerveusement. C'était soit ça soit j'explose vraiment tout dans cette pièce, lui y compris. J'étais à cran et je n'en pouvais plus, je n'arrivais même pas à réfléchir déjà que je n'ai même pas un peu dormi. Là, j'avais l'impression de vivre dans le déni et il me dit:

Alassane : Ça te fait rire ?

Moi : Et toi ? Ça ne te fait pas rire ? Je te trouve drôle. Encore plus drôle que le mot ! J'essaye de garder mon calme au maximum, il ne serait pas avantageux pour moi de péter les plombs. Et ta conclusion finale c'est quoi ? J'ai fait tout ça pourquoi ?

Alassane : Pour aider ton père à encore persécuter notre famille.  

Moi : 😡.

Quand il m'a dit ça, j'ai câblé !

Je me suis avancé mais là cette fois-ci, ce sont mes poings qui allaient parler. Je marchais vers lui prêt à tout dégommer quand d'un coup la porte du bureau s'ouvre !

Ça m'a surpris et je me suis direct arrêté.

Et là, j'entends des applaudissements. Mais qu'est-ce qui se passe ici ?

Je ne comprenais rien.

Ça applaudissait encore et encore et là, la personne pousse la porte et je vois qui ?

Sabah !

Comment vous dire, je ne suis pas tombé d'un ou deux étages mais d'une tour entière ! Qu'est-ce qu'elle fiche ici ? Qu'est-ce qui se passe ici ?

Je ne comprenais rien, elle était censée être chez Alioune !

Qu'est-ce qu'elle fait ici ?  

Et elle continuait d'applaudir puis rigolait. Je ne comprenais rien et là d'un coup elle dit:

: Quel spectacle 👏🏾 !

Et là, je regarde son père et il me regarde puis me fait un clin d'œil !

J'étais perdu, je ne comprenais rien. Comment ça se fait qu'elle soit là ?

Elle m'a menti ?

Elle m'a testé ?

Qu'est-ce qui se passe ici ?

Et elle avance en me regardant avec un regard bizarre et je lui dis:

Moi : Qu'est-ce que tu fais ici ?

Sabah : Toi, qu'est-ce que tu fais ici ?

Moi : C'est ton père qui m'a appelé !

Sabah : Mon père ? Donc, c'est vrai ? Tu sais vraiment qui sont mes parents et tu me l'as caché tout ce temps ?

Moi : Et toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

Savah : Qu'est-ce que je fais ici ? Je dois être où si ce n'est pas chez mes parents ?

Moi : Mais depuis quand tu le sais ?

Sabah : C'est important ?

Attendez, ne me dites pas que je me suis fait avoir et qu'elle savait tout depuis le début !

Non, il faut je reprenne mes esprits, c'est impossible !

Elle ne les connaît pas !

Mais pourquoi elle m'a menti ? Elle disait être chez Alioune et ne pas sortir !

Pourquoi elle est là ?

Pourquoi elle n'est pas choquée ? Qu'est-ce qui se passe ici ? Et je lui dis:

Moi : Oui c'est important ! Pourquoi t'es là ?

Sabah : Et toi, pourquoi tu as empêché mon père de se montrer à moi ? Depuis le début, tu savais tout ? Depuis le début, tu savais que c'était mes parents et tu ne m'as rien dit ?

Au début, je comprenais rien mais quand elle a prononcé ces mots, j'ai tout compris !  

J'étais tellement en colère que je n'ai rien vu venir mais à cet instant j'ai tout compris.

J'ai compris que je venais de me faire piéger en beauté. Je savais que quelque chose clochait mais jamais je n'aurai pu me douter qu'il puisse me faire un coup aussi tordu en se servant d'elle.

Il l'a manipulée pour lui faire croire que je l'ai trahie et que je lui ai caché la vérité !

Je n'aurai jamais dû céder, j'aurai dû être fidèle à moi et ne jamais céder. J'avais dit que c'était trop facile. J'étais tellement sidéré par ce qu'il venait de faire.

Je savais que j'étais dans la merde à cet instant, il m'a fait parler, il m'a fait dire ce qu'il voulait qu'elle entende !

Et ma tonalité et mon arrogance dans mes mots, elle va y croire dur comme fer !

À cet instant, je savais que je devais faire une seule chose : dire toute la vérité à Sabah et ne même pas calculer son père.

Mais une chose me faisait mal venant d'elle !

Elle m'a menti !

Elle m'a testé !

Elle a douté de moi !

Et c'est la pire chose pour moi !

Elle aussi ne me fait toujours pas confiance malgré tout ce qu'on a traversé. C'est le pire sentiment qui existe dans ma vie.

Ce sont les choses que je déteste les plus au monde; les choses qui me font le plus souffrir au monde, surtout venant des gens que j'aime et celle qui compte plus que tout pour moi.

J'avais mal, j'étais blessé et je m'avance vers elle et je vois qu'elle recule. J'avais l'impression de revivre la scène du jour du décès de ma mère avec mon père qui me questionnait.

J'avais mal mais je ne voulais pas renoncer et je comptais lui dire toute la vérité peu importe comment elle allait réagir !

Et je continue à avancer et elle me dit:

Sabah : Arrête toi et réponds moi; dis moi la vérité !

Moi : Ok je m'arrête et je te réponds. Ce n'est pas vrai tout ce que tu as entendu. Ce que j'ai dit, tout n'est pas vrai; j'énonçais les faits !

Sabah : Ah ouais, tu énonces les faits ? Pourquoi tu te justifies ? Je t'ai juste dit de répondre à mes questions !

Moi : Je me défends ! Ton père veut te faire croire que j'ai voulu te le cacher mais c'est faux. C'est lui qui m'a demandé de ne rien te dire !

Sabah : Comment un père qui a perdu sa fille peut vouloir ça, Nûr ? C'est logique ce que tu dis ?

Moi : Bien sûr que c'est logique ! Il m'a piégé pour te faire croire que je suis un salaud ! Et tu doutes de moi.

Sabah : Ok. Tu ne veux pas que je le crois, je ne le croirai pas. Réponds à mes questions par oui ou par non. Si tu m'aimes vraiment tu vas le faire.

Moi : Pose moi tes questions.

J'avais l'impression de revivre cette scène de la même manière que dans le passé. J'avais déjà le cœur en miette. Comment celle que j'aime peut douter de moi ?

Tout le monde sur cette terre mais pas elle. Je la regardais et le regard qu'elle posait sur moi c'est comme si on me tirait des balles en plein cœur. J'étais le seul à avoir une confiance aveugle ?

Même si elle s'est faite manipuler, comment elle peut me laisser subir un interrogatoire par elle devant son menteur de père qu'elle connaît depuis quelques secondes ? J'étais en feu, j'avais la rage contre tout le monde et elle y compris.

Je me connais et le moi d'avant est entrain de refaire surface, je le ressentais. Je préfère abandonner et assumer plutôt qu'on m'abandonne. Je ne pourrai jamais le supporter venant d'elle.

Et elle me dit:

Sabah : Ton père a trahi le mien ?

Moi : Oui.

Sabah : Il a mis de la drogue chez mes parents ?

Moi : Oui.

Sabah : Il a envoyé la police chez ma famille ?

Moi : Oui.

Sabah : Tout ça est vrai ?

Moi : Oui.

Sabah : Tu étais au courant depuis plus d'un mois ?

Moi : Oui !

Sabah : C'est vrai que tu as reconnu mes parents quand on était en vacance ?

Moi : J'étais pas s...

Sabah : Réponds par oui ou par non !

Moi : Oui.

Sabah : Quand on était dans la voiture et que je t'ai parlé de Maya, tu pensais à ma mère ?  

Moi : Oui !

Sabah : Quand j'étais au téléphone avec toi et que tu as crié quand je t'ai dit que j'ai appelé Maya, tu savais que c'était mes parents ?

Moi : Oui.

Sabah : Pourquoi tu ne dis pas non ?

Moi : Parce que c'est vrai !

Sabah : Pourquoi tu me l'as caché ?  

Moi : Je ne voulais pas te le cacher !

Sabah : Pourquoi tu l'as fait ? Pourquoi tu n'as pas partagé tes doutes ? Combien de fois je t'ai demandé les choses ? Pourquoi tu ne l'as pas fait ? Tu ne me faisais pas confiance ? Tu pensais que j'allais te quitter ?

Moi : Je ne voulais pas te le cacher, ton père m'a demandé de ne rien dire.

Sabah : Et tu n'as rien dit parce que ça t'arrangeait ?

Dites moi que je rêve ! J'en ai marre de passer pour le méchant quand je n'ai rien fait ! J'en ai marre que l'histoire se répète. J'étais comme un fou ! Pourquoi les gens que j'aime me blessent ?

Pourquoi ? Et je lui dis:

Moi : C'est ce que tu penses de moi ?

Sabah : Alors pourquoi avoir écouté l'ordre de mon père ? Tu ne fais confiance à personne ?

Je n'en pouvais plus de la situation, ça fait trop et j'avais l'impression d'étouffer. Je savais que ce que j'allais faire allait tout changer entre nous mais ce qu'elle me disait me faisait un mal de chien.

Tout le monde mais pas elle. C'était trop trop dur pour moi. Même si, par le passé, j'étais un enfoiré, ça ne passait pas qu'elle doute de moi, qu'elle me teste et tout ce qui va avec !

Et ce n'était pas que ça; à cet instant précis, j'ai compris une chose: son père allait faire en sorte de foutre la merde entre nous autant de fois qu'il faut pour avoir ce qu'il veut, il allait être notre plus gros obstacle !

Même si je me sens lésé et encore une fois trahi, je préfère qu'elle choisisse sa famille à moi !

Je sais que ça lui tenait à cœur et j'ai compris une chose ce jour là: je n'aurai jamais le droit au bonheur !

Cette histoire ne se terminera jamais et celle qui en souffrira le plus c'est elle !

Moi, j'ai l'habitude que les gens que j'aime ne me croient pas, me testent et me mentent !!

Même sii j'étais entrain de souffrir au fond de moi, je prenais sur moi comme toujours !

Je ne veux pas me voiler la face !

J'ai compris qu'une vie simple ce n'est pas pour moi. Je suis Nûr Tandia, le fils d'Amar Tandia, et cette option n'existe pas chez moi et elle n'existera jamais.

Je savais que ce que je faisais allait tout détruire entre nous mais je me disais qu'après tout le mal que je lui ai fait, c'est le prix à payer et le fait qu'elle me blesse de cette manière, c'est le prix que je dois payer !

Je savais également qu'en parlant, je pouvais arranger les choses mais je ne voulais pas !

Je ne veux plus !

Voilà qui je suis quand je suis déçu et blessé, je me braque et je me referme sur moi même !

Je préfère qu'on me déteste et m'accuse plutôt qu'essayer de prouver mon innocence. Voilà comment j'ai vécu tout ce temps et comment je vais continuer de vivre parce que c'est mon destin; c'est comme ça qu'est ma vie. Et je lui dis:

Moi : Écoute Sabah, tu m'as dit de répondre à tes questions, je l'ai fait ! Je n'ai même pas la force ou l'envie d'expliquer quoi que ce soit ! Tu m'as menti, tu m'as testé, t'as douté de moi et là, tu me fais subir un interrogatoire. Ça ne sert à rien d'y passer la nuit ! Ça conclut tout: on ne se fait pas confiance et pire, nos familles se détestent. On a rien à faire ensemble; la mienne est nocive et le sera toujours; laisse moi partir et reste avec ta famille. De toutes façons, je suis le fils de celui qui a détruit ta famille. Nos parents sont ennemis. Ma famille et moi y compris, on a fait du mal à ta famille du plus grand au plus petit. Si j'étais sincère ou pas, c'est à toi d'en juger; si je t'ai manipulée ou pas, c'est à toi d'en juger ! Je ne vais pas me justifier. N'attends pas de moi que je te dise ce que tu veux entendre; je ne le ferai jamais ! Fais ce que tu veux ! Et toiw Alassane Djikiné, tu voulais ta fille, tu l'as, mais sache une chose : l'avoir et la connaître sont deux choses différentes. Vivez heureux en famille et fichez moi tous la paix !

Je savais qu'en faisant ça, j'allais souffrir comme j'ai souffert dans le passé mais la voir même me regarder de cette manière c'est trop pour moi.

Et ce n'est pas que ça ! Elle et moi, c'est un amour impossible !

Son père n'allait jamais me laisser être avec sa fille. Jamais ! Et jamais, je ne la laisserai choisir.

Elle n'est pas si forte que moi. J'ai l'habitude de porter les fardeaux. Je le ferai encore. Même si elle pense que je suis encore une mauvaise personne, ce n'est pas grave; tant qu'elle peut vivre sa vie, le reste n'a pas d'importance.

Je suis sorti du bureau sans la regarder, sans me retourner. J'avais le cœur en miette !

Je me disais que c'était trop beau pour moi.

J'avais l'impression d'être dans un mauvais film.

J'arrive en bas et je croise Nathaniel; je le pousse sans faire exprès et il fait tomber un carton.

J'étais tellement dépassé que je me suis arrêtée m !

J'avais mal au cœur.

Même si il l'a manipulée, comment elle a pu m'humilier de la sorte ? Comment elle a pu me mentir, me tester et douter de moi ?

Je suis prêt à donner ma vie pour elle.

Mes larmes montaient, c'était trop trop d'accumulation. J'avais l'impression de devenir fou. Elle sait qu'il y'a une partie fausse, elle n'est pas bête mais elle doute. C'est trop pour moi !

Je suis un monstre à ce point aux yeux des gens que j'aime ?

J'étais dans mes pensées incapable d'avancer tellement j'avais mal !

Je regrettais déjà ce que je venais de faire mais c'est insupportable de l'entendre me poser des questions. Elle n'a qu'à penser que je suis la pire des espèces.

Et que je suis comme mon père !!!

C'est ce qu'ils font tous !

C'est ce qu'ils pensent tous: que je suis un monstre !

J'étais dans mes pensées quand Nathaniel me touche et me dit'

Nathaniel : Je suis désolé mais pour votre bien, oubliez vous ! Il ne lâchera jamais l'affaire, il ne laissera jamais sa fille se mettre avec toi.

J'avais déjà saisi.

Moi :...

Je ne l'ai pas calculé, j'ai continué à avancer et sans faire exprès, j'ai marché sur une photo !

Je pousse mon pied et Nathaniel la ramasse. Et en la ramassant, j'ai aperçu une tête qui m'est familière. Je lui ai pris la photo des mains et il me dit:

Nathaniel : Qu'est-ce qui t'arrive encore ?

Moi : Chut.

Je regarde la photo avec insistance et la première question que je me pose c'est: où suis-je ?

J'étais devant la photo, incapable de penser correctement ? Qu'est-ce qui se passe ici ?

Je me demandais si c'était une farce ou une mauvaise blague. J'étais tellement sous le choc que mes jambes ne me soutenaient plus !

Mon cœur commençait à battre comme pas possible !

Je commençais à paniquer !

Nathaniel essaie de m'approcher et je le pousse puis sors de cette maison.

J'avais l'impression d'étouffer !

J'avais toujours la photo dans les mains, je ne comprenais plus rien !

J'arrive à l'extérieur et je regarde de nouveau cette photo et j'ai l'impression de vivre un cauchemar !!

Qu'est-ce qui se passe ici ?

Qu'est-ce que cette photo fait ici ?

Les images du passé défilaient dans ma tête et Nathaniel débarque en courant. Il me voit et me dit:

Nathaniel : Qu'est-ce qui ne va pas ? Pourquoi t'es parti comme ça avec la photo ? Je d...

Moi : Où as-tu eu cette photo ?

Nathaniel : Quoi ?

Moi : Où as-tu eu cette photo ?

Nathaniel : Elle appartient à la famille Djikiné !!

Moi : Qui sont ces filles ?

Nathaniel : Nûr, t'es sûr que ça va ? T....

Moi : RÉPONDS MOI, QUI SONT CES FILLES ?

Nathaniel : Ok je vais te répondre. Là, c'est la défunte sœur de Sabah ! Et là c...

C'est faux, ce n'est pas possible !

Il me ment, ce n'est pas vrai !

Ça ne peut pas être vrai, je vais devenir fou !

Je n'arrivais vraiment plus à respirer. Il a tenté de s'approcher de moi mais je l'ai poussé à nouveau. J'avais l'impression que mon cœur allait lâcher.

Il était inquiet pour moi mais je ne voulais pas qu'il m'approche. C'était trop !

Beaucoup trop pour moi.

Je n'arrivais à rien contenir et il me dit:

Nathaniel : Nûr, qu'est-ce qui se passe ? J'appelle les urgences ? Qu'est-ce qui ne va pas avec cette photo ? Qu'est-ce q....

Moi : C'est faux, ce n'est pas sa sœur ! Ça ne pas peut être elle ! Tu mens !

Nathaniel : Nûr 😳 !

Moi : Quoi Nûr ?

Nathaniel : Tu pleures 😳.

Et je touche mon visage et vois que mes larmes coulent. Je pleurais sans m'en rendre compte tellement c'était trop. Ça fait combien de temps que je n'ai pas vu leurs visages ? C'est Naïma sur cette photo, ce n'est pas possible !

C'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à me contrôler. Mais je ne comprenais pas ! Comment une photo d'elles deux a atterri ici ?

Je me suis retourné, je voulais partir mais j'étais incapable d'avancer.

J'essayais de reprendre mon souffle mais je n'y arrivais pas !

Je me sentais partir et il se précipite vers moi sans me toucher et me dit:

Nathaniel : Nûr, qu'est-ce qui se passe ?

Moi : Réponds à mes questions ! Pourquoi tu as une photo de Naïma et Ami ? Qu'est-ce que tu fais avec ? Qu'est-ce que la photo de Naïma et Ami fait dans cette maison ?

Nathaniel : Tu connais Naïma ? 😳 Tu l'as déjà vu ? Mais comment ? C'est impossible ! Et c'est qui Ami ? Il n'y a pas d'Ami sur cette photo. La fille à côté d'elle c'est Amina pas Ami et c'est Sabah petite !

Je ne peux pas y croire, c'est faux !! Il me ment, ça ne peut pas être vrai !

Je ne peux pas croire, et la photo m'est tombée des mains. Je croyais délirer !

Ça ne peut pas être elle, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être elle; ce n'est pas Sabah !

Il ment ! Je l'aurais reconnue. Je devenais fou !

Je ne peux pas y croire, Sabah ne peut pas être Ami. Ou Amina, peu importe ! Elle ne peut pas être ma Ami, c'est un cauchemar. Elle était près de moi depuis le début.

Et avec tout ce que Nathaniel m'a dit, je n'ai pas fait le lien une seule seconde.

Ça ne m'a pas traversé l'esprit une seule seconde. Comment j'ai pu ne pas la reconnaître ? C'est ma Ami ?

J'étais tellement dans le mal que j'arrivais à peine à marcher. J'avais l'impression que ma poitrine se compressait, je sentais que je faisais une crise d'angoisse !

Ça faisait trop de chose, je n'arrivais plus à réfléchir correctement.

Tout ce que je voulais c'était sortir d'ici !

Je récupère alors la photo et en laissant le cadre par terre. Je la mets dans ma poche et j'avance. Il essaie de me retenir et je le pousse. Et il me dit:

Nathaniel : Qu'est-ce qui se passe ? Explique moi ! Qu'est-ce qui ne va pas ?

Moi : Rien, oublie cette conversation ! Tu as intérêt à ne raconter à personne ce que tu viens de voir, entendre et savoir ! Crois moi, cette fois-ci, si tu tentes quoi que ce soit, tu vas le regretter.

Nathaniel : Ok mais je dois cacher cette photo. Je ne peux pas te la laisser, Sabah ne doit pas la voir.

Moi : Elle ne la verra jamais et elle ne me verra plus jamais !

Nathaniel : Ok.

Je l'ai poussé et je suis parti. Je n'arrivais toujours pas à respirer.

Mes larmes coulaient, j'avais l'impression qu'on me broyait le cœur !

Comment je n'ai-je pas pu faire le lien ? Comment j'ai pu ne pas la reconnaître ? Ma Ami, ma princesse, c'est elle la fille de la forêt. Elle allait bien quand je l'ai accompagnée, comment a-t-elle perdu la mémoire ?

Elle allait bien. Qu'est-ce qui s'est passé ?

J'étais comme un fou !

J'étais tout chamboulé est retourné. Ce sont les deux filles d'Alassane !

Je n'arrivais pas à y croire, elle était près de moi tout ce temps !

Après ça, je suis arrivé devant la voiture et j'essayais d'ouvrir la portière mais j'y arrivais à peine. Ma vue se troublait et je sentais que mon corps allait me lâcher.

Et là, ni une ni deux, j'ai perdu connaissance !

Je me réveille en sursaut. Encore ce cauchemar !

Et je vois que je suis couché dans un lit.

Qu'est-ce qui s'est passé ?

J'étais entrain d'essayer de reconstituer mes souvenirs quand d'un coup je me souviens de tout !

J'étais chez les Djikiné !

Et j'ai découvert que Sabah est la Ami de la forêt et que sa sœur décédée est Naïma !

Je n'arrivais toujours pas à y croire !

Ce n'est pas possible !

Et je mets ma main dans ma poche et je vois la photo. C'est vraiment elles.

Comment j'ai pu ne pas la reconnaître ?

Ami, Amina; il n'y a que deux lettres qui manquent. Pourquoi je n'ai pas fait le lien depuis le début ?

Pourquoi je n'ai pas fait le lien quand sa mère l'a appelé Amina ou quand Nathaniel m'a raconté l'histoire de leur famille ?!

Les dates ! Tout concordait avec ce que j'ai traversé mais je n'ai rien vu venir.

Sabah, c'est elle !

Mais elle a complètement perdu la mémoire. Qu'est-ce qui s'est passé ?

Je suis sûr qu'elle n'a rien vu ce jour là !

Y'a que moi qui ai tout vu !

Je lui ai fermé les yeux !

Pourquoi elle a perdu la mémoire ? Pourquoi elle ne souvient plus de Naïma ?

Ils ont effacé sa mémoire ou c'est elle qui l'a fait ?

Parce qu'elle ne supportait pas quelque chose ?

J'étais comme un fou. J'étais tellement chamboulé que je n'essayais même pas de savoir où je me trouvais.

J'étais entrain de contempler la photo et je regardais Naïma. Ça me brisait le cœur 💔.

Ça me faisait vraiment trop mal. Mes larmes coulaient de nouveau.

Après ça, j'ai rangé la photo et je me demandais si j'allais continuer à souffrir.

Si tout ça va s'arrêter !

J'étais perdu dans mes pensées quand la porte s'ouvre et je vois qui ?

Mon père !

Putain, ne me dites pas que je suis chez lui !

J'ai essuyé mes larmes avant qu'il ne m'approche et je me suis levé pour partir.

J'avance; je l'ignore complètement; je me dirige vers la porte de la chambre et il me dit:

Papa : Je te retrouve inconscient devant chez cet enfoiré d'Alassane et tu te lèves et fais comme si tu ne me vois pas ?

Moi : Tu m'as suivi ?

Papa : Oui, je t'ai suivi ! Et j'ai bien fait de le faire ! Je t'ai retrouvé inconscient. Si je ne l'avais pas fait, comment tu te serais retrouvé ici ?

Moi : Je ne t'ai jamais demandé de faire quoi que ce soit pour moi ! Si tu t'attends à un remerciement, tu peux rêver ! C'est la dernière fois que tu me suis !

J'avance pour m'en aller et il me dit:

Papa : Je n'ai pas fini !

Moi : Moi, j'ai fini !

Papa : Je te déconseille de toucher à cette porte si tu ne veux qu'il n'arrive rien à ta précieuse belle-famille d'hypocrite !

Quand il a dit ça, je me suis direct arrêté. Je me suis retourné et je lui dis:

Moi : Tu viens de dire quoi ?

Papa : Tu as bien entendu ! Tu penses que je n'aurai pas fini par le savoir ? Ta copine, Sabah ! C'est la fille d'Alassane ! Comment tu peux me faire ça, Nûr ? Comment tu peux oser trahir ta famille ?

Dites moi que ce cauchemar va s'arrêter.

Moi : Ma famille ? Je n'ai pas de famille, je suis ma propre famille ! Et je te déconseille de t'approcher d'elle !

Papa : Je ne m'approcherai ni d'elle, ni de sa famille à une seule condition: que tu mettes un terme à ta relation avec elle, que tu ne la revois plus jamais !

Moi : Et si je refuse ?

Papa : Tu sais qui est Amar, essaye et tu verras ce qui leur arrivera ! Elle ne fera jamais partie de ma famille. Tu entends ? Que tu me parles ou pas, que tu m'aimes ou pas, que tu me considères ou pas, tu ne finiras jamais avec une Djikiné et encore moins une fille cachée de ce chien d'Alassane. Et essaye de tenter quoi que ce soit avec elle derrière mon dos et je te montrerai ce qu'est un vrai Tandia ! Si tu veux son bien, mets une fin à cette relation et le plus rapidement possible ! Et je n'ai pas besoin de te le dire une deuxième fois. Je vois un truc qui me déplaît, j'agis ! Maintenant, vu que tu es ta propre famille, tu peux prendre la porte et t'en aller de chez moi ! Vu que tu préfères les autres familles à la tienne ! Tes clés de voiture sont posées sur la table à manger !

Moi :...

Je ne l'ai même pas calculé, je l'ai tout simplement ignoré et je suis parti !

Je récupére mes clés et je vois sa femme. Je l'ignore; je descends et je m'en vais.

Je ne savais même pas quoi faire ou par où commencer !

Je ne réalise même pas ce qui m'arrive !

Je ne sais même pas par où commencer pour régler mes problèmes. J'ai l'impression que la terre entière m'est tombée sur la tête !

Je paye pour mes erreurs ?

C'est trop dur, trop dur et trop lourd à payer !

DANS LA PEAU DE SABAH

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