Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 3 #
# Partie 4 #
# Partie 5 #
# Partie 6 #
# Partie 7 #
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# Partie 9 #
# Partie 10 #
# Partie 11 #
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# Partie 97 #

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By ElmiraChroo

# Partie 97 #

C'est trop pour moi !

Trop ! Comment j'ai pu être si aveugle ? Cette famille, ce  sont des démons qui la compose ! Non, pire que des démons, ils sont l'enfer !

L'enfer incarné !

J'étais assis et je n'en revenais toujours pas.

Comme si je venais de me prendre une gifle à 380 degrés !

J'avais le cœur brisé dans tous les sens du terme, je ressentais comme des épines qui rentraient dans mon cœur.

Ma cousine, ma grande sœur !

Comment on a pu lui faire autant de mal ?

Et l'abandonner comme un animal sur le bord de la route !

Quel genre de monstre fait ça ?

Même à un animal, on ne fait pas ça !!

C'était trop pour moi, je n'arrivais plus à me contenir. M'imaginer qu'elle a autant souffert, me faisait un mal de chien; mes larmes coulaient toutes seules !

Je ne faisais que pleurer, je m'en voulais pour tout. Pour Maïna ! Comment j'ai pu pardonner un homme qui a détruit sa vie; qui l'a tuée, et qui a détruit sa famille ? Comment ?

J'étais inconsolable et mon père se met à côté de moi; s'assied et me dit:

Papa : Je sais que j'ai été dur avec vous deux tout ce temps et encore plus avec toi Isaac mais j'ai trop perdu ! Comment je peux laisser cette famille vivre en paix après le mal qu'elle a causé à notre famille ? Sous prétexte qu'ils ont de l'argent, ces gens là se croient tout permis; ils détruisent tout ! Toi et Alyah êtes tout ce qui me reste. Je me suis battu pour vous élever mais je ne peux pas accepter la mort de Maïna comme ça ! Je ne peux pas accepter, sans justice pour elle. Elle mérite une justice mais elle n'en a eu aucune ! La police ne sert plus à rien et ne peut rien faire pour lui rendre justice, on le sait tous les deux. Si Ali Tandia est mort; son fils paiera pour ses erreurs ; il n'aura jamais la paix. Et si ce n'est pas suffisant, son cousin aussi y passera de même que son oncle et toute cette satanée famille sombre.

Moi : 😢.

Papa : Ne pleure pas !

Moi : Comment j'ai pu pardonner cet homme ? Comment j'ai pu oublier ma cousine ?

Papa : Tu ne le savais pas ! Je ne voulais pas te mêler à tout ce que j'ai fait, j'ai caché une partie de la vérité pour te protéger et Alyah aussi. T'es un homme, désormais, c'est notre combat ! Ce monde est sans pitié, Isaac. Et tu dois être sans pitié comme ces gens ou sinon on te bouffera. Il n'y a pas de place pour les sentiments.

Moi : Si Alyah apprend ça; elle va s'effondrer.

Papa : Tu ne dois pas lui en parler.

Moi : Oui.

Papa : Essuie tes larmes, ne te blâme pas.

Moi : Oui.

J'essuie mes larmes et il me dit calmement:

Papa : Pourquoi t'es rentré dans la chambre ? Je t'avais interdit d'y accéder, maintenant ça fait de toi un complice !

Moi : Je me suis rendu au bureau d'Alioune Tandia; je voulais avoir des infos ou de quoi l'avoir entre mes mains et j'ai entendu une conversation où il parlait de sa femme. J'ai alors fait des conclusions, je voulais vérifier et confirmer ce qu'il disait donc je suis rentré !

Papa : Mais comment t'as pensé à cette pièce ? Tu n'as jamais vu personne !

Moi : J'avais un soupçon à cause de la dernière fois et je me suis dit que la personne qui joue avec Alioune doit le haïr. J'ai pensé à toi et à cette pièce. J'avais vu une silhouette la dernière fois, je voulais vérifier ma théorie tellement ça paraissait fou pour moi. Je voulais voir si cette personne existe et si elle existe, si elle est peut-être sa femme. Tu es la seule personne qui ne les aime pas que je connais, je me suis dit que ça devait être lié à toi. Maintenant que c'est fait et que je suis au courant de tout, je comprends tout ! Cette famille est l'enfer incarné. Ils ont même fait du mal à Sabah !

Papa : Qui ? Cette fille ?

Moi : Oui ! Son cousin Nûr, il l'a faite accuser à l'âge de 18 ans. Il l'a foutue en prison pour trafic de drogue. Elle a fait 2 ans plein à cause de lui et elle m'a tourné le dos pour lui. C'est leur marque de fabrique de faire du mal et soit disant s'excuser en profitant de l'indulgence de leurs victimes. Ce sont des monstres !

Papa : C'est vrai, pire que des monstres ! Mais, Isaac, cette fille ne vaut pas mieux que cette famille ! Si elle est avec eux, c'est qu'elle cautionne ce qu'ils font. Elle sera une épine dans ton pied, ne t'attarde pas sur les gens qui ne connaissent pas ta valeur.

Moi : Je l'aimais, pourtant ! Je lui ai prouvé par a + b qu'elle comptait mais elle ne voulait rien savoir et face à ce monstre, elle a cédé. Désormais, je ne m'attarderai plus sur elle. C'est fini ! À cause d'elle, j'ai laissé ces monstres me mépriser et m'humilier or qu'ils sont la pire espèce qui puisse exister. Tout est de leur faute ! Tout ce qui nous est arrivé est de leur faute. Je vais tous les faire payer pour tout ce qu'ils m'ont fait subir et je vais commencer en me chargeant de ces deux imbéciles.

Papa : Et comment ?

Moi : J'ai un plan: ils ont chacun un point faible, désormais et je vais l'exploiter pour qu'ils se détruisent l'un et l'autre sans que je n'ai à lever le petit doigt. Fais moi confiance, désormais je ferai tout pour que notre famille ait justice pour tout le mal qu'ils nous ont fait. Désormais, ça sera œil pour œil dent pour dent. Envoie lui encore les photos de sa femme, je veux les voir souffrir, ces ordure ! Et dis moi tout ce que tu sais sur lui.

Papa : Ça, c'est mon fils !

Accrochez vous les Tandia, accrochez vous bien, les Carter vont vous pourchasser et je serai en première ligne.

Je vous suivrai à la trace comme un loup affamé qui pourchasse ses proies et croyez moi, ceci n'est pas une menace mais une promesse !

Après ça, on est descendu et je suis resté manger avec lui.

C'est triste pour sa femme mais elle n'avait qu'à choisir une bonne famille avant de se marier ! 20 ans de sa vie volés en éclat !

Pour des minables pareils !

Je finis de manger et je dis à mon père que je m'en vais. J'avais un autre problème à régler avant de commencer mon plan et ce problème c'est Alyah. Il faut qu'elle quitte ce chien d'assistant !

Je vais la couvrir pour l'instant mais si elle me pousse, je serai sans pitié. Tout ça, c'est pour son bien !

On ne peut pas être associé à cette sale famille.

Une fois dehors, je dis au revoir à Nestor puis monte en voiture et il me dit:

Nestor : Ça va, Monsieur ?

Moi : Comme un début de semaine !

Nestor : Vous êtes sûr ?

Moi : Oui ! Dis moi, Nestor ?

Nestor : Oui ?

Moi : Qu'est-ce que tu sais sur Sara ?

Nestor : 😳.

Moi : Oh, ne t'inquiète pas, mon père m'a tout dit.

Nestor : Je ne sais pas grand chose.

Moi : Mais tu sais peu de chose ?

Nestor :...

Moi : Je suppose que oui ! Demain, je passerai à la maison, on aura beaucoup de choses à se dire même si tu sais peu de choses. À demain !

Nestor : À demain monsieur !

Je démarre et m'en vais direction l'hôtel d'Alyah !

Pendant tout le trajet, je pensais à Maïna, ma cousine. Je vais te venger et je ne lâcherai rien tant que ces salopards ne me supplieront pas à genoux.

Je vais faire de leur vie un enfer, ils n'oseront plus jamais se moquer de moi.

Je roulais et après quelques minutes, j'arrive enfin à son hôtel. Je me gare et je réfléchissais à la forme et la manière que je dois utiliser pour la convaincre.

Je ne pourrai pas lui dire pour le viol, je n'ai pas la force de la briser et l'anéantir. Mais il faut qu'elle le quitte ou sinon j'utiliserai d'autres méthodes et elles risqueront de fortement lui déplaire !

Comme je disais, j'étais garé devant l'hôtel et j'étais sur le point de descendre de ma voiture quand je l'aperçois de nouveau avec lui. Le timing parfait !

J'ai refermé ma portière et je suis resté assis à les observer, me montrer à lui est une mauvaise idée. Il ne faut surtout pas qu'il découvre que je suis en contact avec Alyah et je sais qu'il le sait. Ce Nûr est fourbe et aime fouiller partout, je dois être sur mes gardes et ne faire aucune erreur sinon mon plan risque de tomber à l'eau aussi vite qu'il a commencé !

Je suis resté dans la voiture en surveillant leur moindre faits et gestes.

Une fois rentré, je suis vite descendu de ma voiture et je suis rentré à l'intérieur de l'hôtel.

Je les repère et je vois qu'ils se dirigent vers l'ascenseur. Une fois dedans, ils montent et je fonce à mon tour. Je regarde à quelle étage ils montent et je prends le deuxième ascenseur pour m'y rendre également.

Une fois à l'étage, je ne pouvais plus rien faire à part patienter et attendre que ce chien d'assistant sort de sa chambre.

Même si je dois y passer la nuit, je ne vais pas me gêner.

Il est resté un petit bout de temps et je l'aperçois au loin sortir de la chambre !

J'ai attendu qu'il s'en aille complètement et j'ai direct foncé vers sa chambre !  

À nous deux, sœurette !

Une fois devant, je toque et à ma grande surprise, elle ouvre direct; me voit et me regarde choquée.

Moi : Salut sœurette !

Alyah : Isaac ! Qu'est-ce que tu fais là ?

Moi : La bonne question est: je t'invite à entrer ?

Alyah : T....

Moi : Pousse toi.

Elle me laisse rentrer mais elle n'avait pas l'air serein donc elle doit être au courant de quelque chose et elle me dit:

Alyah : Tu veux boire q.....

Moi : Sans façon ! Tu vas bien ?

Alyah : Oui et toi ?

Moi  : Ça peut aller. Toujours la même chose mais ça peut aller. Et toi ? Toujours dans la dépense et tout le reste ?

Alyah : Ahaha oui.

Moi : Sinon !

Alyah : Oui.

Moi : Ton téléphone, il ne te sert à rien ? Il sonne occupé et tu ne réponds pas à mes messages !

Alyah : Ça fait un moment que j'ai changé de numéro. Je t'ai envoyé un message pour t'en informer mais visiblement j'ai dû passer à la trappe. Autre chose ?

Moi : Alyah !

Alyah : Oui !

Moi : Assieds-toi.

Alyah : Pourquoi ?

Moi : Assieds-toi, il faut qu'on parle.

Elle s'assied mais elle n'avait pas l'air serein. Elle sait ce qui se trame ! Qu'est-ce que ces chiens lui ont mis en tête ?

Ou ils l'ont déjà montée contre moi ?

Ça ne m'étonnera pas, ils sont pourris jusqu'au dernier !

Je n'étais pas d'humeur, je n'arrivais pas à contrôler mes émotions surtout avec le comportement d'Alyah et quand je pense à cette famille, j'ai l'impression qu'elle se joue déjà de ma sœur !

On a commencé à discuter et très vite le ton est monté et elle me montrait clairement qu'elle était de leur côté !

Ils l'ont déjà corrompue et mise contre moi.

Je voulais lui dire pourquoi elle devrait oublier ces gens mais elle était bornée.

On a commencé à s'embrouiller et je lui ai dit pour tout ce que le père d'Alioune a fait et sa réaction m'a confirmé encore plus que ces Tandia et leur assistant manipulent ma sœur.

Ils l'ont montée contre moi mais je ne pouvais pas lui dire pour le viol de Maïna. Je ne pourrai jamais lui dire !

Je voyais que la conversation tournait en rond; qu'elle était butée que c'était impossible de la convaincre. Elle s'est énervée et a décidé de couper court et me demande de sortir du coup je me suis levé prêt à partir et je lui dis:

Moi  : Donc tu choisis ton clan ?

Alyah  : Oui, j'ai choisi mon clan et c'est le mien: celui de la raison et de la justice, pas votre pseudo combat qui vise à assouvir votre plaisir personnel ! Maintenant, sors d'ici et ne reviens jamais pour me bassiner ce genre de conneries. Et si toi ou papa ose s'en prendre à Moïse, crois moi, vous le paierai très chère !

Elle me menace même pour ces maliens de merde. Que la guerre commence ! Du coup je lui dis:

Moi : Ok. Sache une chose : je ne lâcherai jamais l'affaire, prépare toi à assumer les conséquences de tes choix.

Alyah : Sors d'ici !

Et je m'en vais ! Les Tandia, préparez-vous, la guerre vient tout juste de commencer.

Et je serai votre pire cauchemar.

DANS LA PEAU DE SABAH

Le restaurant chez Qasim était excellent ! J'ai vraiment trop aimé.

Après quelques minutes, on arrive enfin en bas de la maison et je lui dis:

Moi : Tu ne montes pas ?

Nûr : Non, j'ai un truc à faire.

Moi : Ok d'accord. Tu m'appelles quand t'arrives ?

Nûr : Ok, bisou.

Je lui fais un gros bisou et je m'apprête à descendre quand il me retient et me dit:

Nûr : Attends, viens.

Moi : Quoi ?

Et il tend ses bras. J'étais trop à fond, j'aime trop ça.

J'y suis allée bien vite et il me prend dans ses bras puis me fait un gros gros câlin et me dit:

Nûr : Ma petite princesse !

Moi : Oui Monsieur Tandia !

Nûr : Tu vas me manquer.

Moi : Je ne vais pas à l'autre bout du monde.

Nûr : Je sais mais tu vas quand même me manquer ! J'ai le droit de le dire quand même non ?

Moi : Oui, tu as le droit de le dire ! Toi aussi, tu vas me manquer.

Nûr : Je t'aime Sabah Djikiné.

Moi : Moi aussi, je t'aime, Nûr. Qu'est-ce que tu as encore ?

Nûr : Je suis trop mielleux ?

Moi : Oui.

Nûr : À défaut de ne pas réussir à t'embrasser convenablement, j'essaye de compenser.

Moi : Tu veux qu'on en parle ?

Nûr : Un jour, on en parlera. Je veux juste que tu restes dans mes bras un petit temps.

Moi : Mon cœur...

Nûr : Ça va, je t'assure, je gère, je veux juste recharger mes batteries. J'en ai besoin !

Je lui fais un bisou et reste dans ses bras pendant un long moment. Après ça, je me détache de ses bras et il me fait un bisou sur le front puis me dit:

Nûr : Vas-y, rentre, je te regarde rentrer. Tu fais attention comme d'habitude; fenêtres, porte et tout ok.

Moi : Oui, je fais attention, promis. Toi aussi.

Nûr : Oui. Aller, vas-y, je te regarde.

Moi : Tu m'appelles quand tu arrives ou tu m'envoies un message. Et si tu n'arrives pas à dormir, tu m'appelles ok.

Nûr : Promis, vas-y.

Moi : Yes, bisou.

Et je descends puis rentre. Je ne voulais tellement pas le laisser, je ne sais pas, j'ai l'impression qu'il est triste.

Aaah, j'ai toujours l'impression de quelque chose ! Mais comme il insiste sur le fait que ça va et que j'insiste sur le fait que ça ne va pas, j'ai peur que ça explose du coup je lui laisse son espace. Mais là, pour le coup, il m'inquiète vraiment !

Ah, je dois lui faire confiance ! Si ça ne va vraiment pas, il va me le dire, je n'ai qu'à être patiente, ça va le faire.

Après ça, je suis rentrée et j'ai fait comme d'habitude: fermer la porte et tout le tralala puis je me suis changée et tout.

Une fois avoir fini, je me pose et je lui envoie un message.

Moi : T'es bien arrivé ?

Nûr : Pas encore, je suis passé quelque part. Je t'envoie un message quand je suis chez moi. Si tu es fatigué, vas te coucher.

Moi : Je ne suis pas trop fatiguée.

Nûr : Qu'est-ce tu fais ?

Moi : Je regarde la télé et je pense à toi.

Nûr : Tu penses à quoi ?

Moi : À tout.

Nûr : Quoi tout ? Moi, je veux savoir.

Moi : C'est un secret !

Nûr : C'est nouveau ça ?

Moi : Oui c'est nouveau comme toi quand tu me dis: t'inquiète pas.

Nûr : Dis moi, tu penses à quoi ? Tu doutes de moi ?

Moi : Ça ne va pas la tête ?! Comment tu peux me poser des questions comme ça ?

Nûr : Je te teste pour savoir. Donc, je pense que mon comportement t'interroge comme toujours. Et je vais te dire la même chose : je vais bien, moi. Je suis calme, je deviens mature; c'est tout donc n'y pense pas trop.

Il m'énerve, il est rentré dans mon cerveau en deux minutes !

Moi : Connard.

Nûr : 😂 Vas dormir au lieu de faire l'insolente à deux francs, je vais rentrer tard tout compte fait !

Moi : J'avoue que je n'assume pas, mes yeux commencent déjà à piquer ! Fais attention à toi ok.

Nûr : Oui, bonne nuit.

Moi : Merci.

Et je m'en vais me coucher.

DANS LA PEAU DE NÛR.

J'étais dans la voiture et j'appelle Nathaniel jusqu'à ce qu'il décroche.

Nathaniel : Allô !

Moi : C'est Nûr, envoie moi votre adresse, j'arrive !

Nathaniel : Ça va pas ! Il est 00h00.

Moi : Je n'en ai rien à faire qu'il soit minuit ! C'est soit ça soit je balance à Sabah qui sont ses parents. Réveille son père; le reste, ce n'est pas mon problème, fais ce que tu veux mais envoie moi l'adresse !

Nathaniel : Ok je vais voir ce que je peux faire.

Moi : Ok.

Et je raccroche. Je n'en peux plus de lui cacher la vérité, il faut que son père le comprenne. Il veut faire les choses à sa manière pour sa fille mais là, c'est trop. Je ne vais pas lui cacher la vérité indéfiniment !

Après quelques petites minutes, il m'envoie un message avec l'adresse direct. Parfait !

Du coup j'y vais direct.

J'arrive; me gare et je vois que c'est une propriété. Il n'a pas chômé son père, durant toutes ces années. Pour avoir une maison pareille, c'est qu'il a dû récupérer beaucoup de chose !

Bref ! Je rentre; me gare dans la cour et je vois Nathaniel qui marche vers moi. Je descends de la voiture et il me dit:

Nathaniel : T'es obligé d'être impulsif comme ça ? Sérieux, c'est une heure pour venir ? Ça n'aurait pas pu attendre le lendemain ?

Moi : Non, conduis moi !

Nathaniel : Très bien ! Tu vas lui dire pour la prison ?

Moi : Ça, c'est mon affaire !

Nathaniel : Un conseil: je pense que tu ne devrais pas le faire maintenant.

Moi : Je n'ai pas besoin de tes conseils, je fais ce que je veux, contente toi de me conduire à ton patron.

Nathaniel : Ahlala, en plus, la dernière fois, je voulais te demander une chose importante concernant u....

Moi : Tu me fais mal à la tête, on n'est pas ami, je n'ai pas envie de discuter avec toi. Je n'oublie pas ce que tu as fait la dernière fois.

Nathaniel : Je n'avais pas le choix ! Estime toi heureux que je ne lui ai pas dit que c'est toi qui l'as foutue en prison. Tu me prends de haut mais n'oublie pas que j'ai presque trahi mon patron pour te sauver les fesses.

Moi : Ok. Désormais, je te demande de ne plus t'en mêler donc contente toi juste de faire ton job et me conduire à lui.

Nathaniel : Ok.

Je ne voulais rien savoir de lui !

Ça y est, il a merdé une fois, c'est terminé.

On continue à marcher tranquillement pour rentrer quand j'entends un bruit et lui aussi du coup je m'arrête et lui aussi.

Moi : C'est quoi ça ?

Nathaniel : Je n'en sais rien, on est dehors, c'est normal qu'il y'ait du bruit !

Moi : Bref ! On y va.

Nathaniel : C'est par là.

Je n'y ai pas trop prêté attention et on rentre à l'intérieur de la maison. Il me conduit directement au bureau de son patron; je rentre; le vois et lui dis:

Moi : Bonsoir. 

Alassane : Bonsoir ! C'est vraiment une heure pour discuter ?

Moi : Pour Sabah, chaque heure est une heure pour discuter ! On avait un deal: que je ne lui dise rien le temps que vous arrangez vos problèmes. Mais là, ça fait un moment trop long ! Plus d'un mois, c'est beaucoup trop.

Alassane : Donc, tu viens me menacer chez moi ?

Moi : Je ne menace personne, je préviens ! Je vous laisse une semaine; une seule et unique semaine. Si, d'ici là, vous ne lui dites rien, je ne vais pas me gêner de lui dire. Et j'espère pour vous que vous n'êtes pas entrain de me la faire à l'envers ! Si je cède à tout ça, c'est pour Sabah; si je baisse ma garde et que je vous accorde un minimum de confiance, c'est pour Sabah et pour son bien. Je suppose que vous êtes un bon père contrairement au mien et d'après ce que j'ai entendu et ce que vous m'avez dit, la famille et votre fille sont tout pour vous. Donc, j'espère vraiment que tout ce que vous faites c'est pour le bien de Sabah et uniquement son bien et qu'il n'y a aucune entourloupe derrière !

Alassane : À quoi ça me servirait de faire durer la rencontre avec ma fille ? Tu penses que ça me fait plaisir de faire attendre ma femme ? Si on vit tout ça aujourd'hui c'est la faute à ton père ! Donc, si tu veux blâmer une personne, tu sais où toquer ! C'est la première et dernière fois que tu fais irruption chez moi de cette manière. Et si tu l'aimes, sois patient ! Une semaine suffira amplement, il me reste des dernières choses à finaliser. Si toi tu décides de me faire confiance pour elle, moi, je décide de tolérer ta relation avec elle pour elle donc ne sois pas si arrogant devant moi ! Certes, t'aimes ma fille mais l'amour d'un père est irremplaçable ! Il dépasse tout ce que tu peux imaginer ! Je suis prêt à étouffer toute la rancune que j'ai au fond de mon cœur contre ton père pour son bonheur ! Tu l'aimes mais ne compare pas ce que tu ressens pour elle à ce que je ressens pour elle. C'est incomparable ! Elle est ma chair, mon sang et elle est tout ce qui me reste. J'ai perdu une fille, je ne vais pas prendre le risque de blesser ou perdre ma seconde fille ! Sur ce je te demande de quitter chez moi, Nathaniel te tiendra au courant quand je lui dirai.

Moi : Certes, mon amour n'est pas comparable au votre; vous êtes son père ! Sa chair ! Mais aucun de nous n'a le droit d'être égoïste de par son statut et lui mentir ou lui cacher la vérité pour la protéger. Si ça éclate avant qu'elle ne soit au courant, elle sera la seule à souffrir. Donc, sur ce, je vais quitter votre maison ! Inutile de me montrer la sortie et faites le nécessaire pour ne plus faire souffrir votre fille.

Alassane :..

Et je m'en vais !

J'avais les boules ! Il croit, c'est facile pour moi d'attendre ?

Ce n'est pas lui qui est constamment avec Sabah, ça me rend malade de ne pas pouvoir faire ce que j'ai envie de faire !

C'est vraiment par amour que je me contiens encore une semaine. Après ça, je n'en aurai plus rien à faire, je lui dirai. Père ou pas père, ce n'est pas mon problème !

DANS LA PEAU D'IBRAHIM.

J'étais à l'extérieur entrain de prendre l'air quand je vois une voiture rentrer dans la propriété. Je regarde l'heure et il était 00h40 !

Quoi, à cette heure-ci, qui ça peut être ?

Je me cache derrière les buissons et je vois le majordome sortir.

J'observe au loin et je vois ce jeune homme !

Ce fameux enfoiré de Nûr qui m'a menacé avec Soléne et nous a demandé de laisser Sabah. C'était lui !

Mais, qu'est-ce qu'il fait, là, à cette heure ?

Ils marchaient et j'essayais d'écouter ce qu'ils se disaient. Plus ils avançaient plus j'entendais leur conversation et là j'entends.:

Nûr : Tu me fais mal à la tête, on n'est pas ami, je n'ai pas envie de discuter avec toi, je n'oublie pas ce que tu as fait la dernière fois.

Nathaniel : Je n'avais pas le choix ! Estime toi heureux que je lui ai pas dit que c'est toi qui l'as foutue en prison. Tu me prends de haut mais n'oublie pas que j'ai presque trahi mon patron pour te sauver les fesses.

Nûr  : Ok. Désormais, je te demande de ne plus t'en mêler donc contente toi juste de faire ton job et me conduire à lui.

Nathaniel : Ok.

😱😱😱😱.

Quoi ? Ce n'est pas possible ! C'est une blague ce que je viens d'entendre ?

Il a dit que c'est lui qui a foutu Sabah en prison ?

Donc tout ce temps, elle n'a vraiment pas menti ? Elle est s'est vraiment faite piéger et par lui en fait ?

J'étais sous le choc ! Il fallait vite que je retourne dans ma chambre pour raconter ça Solène. Et comme un con, je me cogne !

Je me suis caché aussi vite que la musique et ils sont partis.

Une fois à l'intérieur, je fonce dans ma chambre et ferme la porte. Soléne me voit étonnée et me dit:

Soléne : T'as fini de prendre l'air ?

Moi : Prendre l'air ? Il y'a pire que ça !

Soléne : Qu'est-ce qu'il y'a  ?

Moi : Nûr est là !

Soléne : Quoi ? Il sait qu'on est là ?

Moi : Non, je ne pense pas, il est venu voir mon oncle. Mais ce n'est pas ça, je viens d'apprendre quelque chose !

Soléne : Quoi ?

Moi : Tu ne vas pas en revenir, là, on va gagner le jackpot !

Soléne : Accouche !

Moi : J'ai découvert que son petit ami c'est lui qui l'a foutue en prison pendant les 2 années.

Soléne : Quoi ? 😱

Moi : Ne crie pas, idiotie !

Soléne : Mais c'est de la folie ce que tu viens de dire ! T'es sûr ?

Moi : Oui. Je l'ai entendu lui et le majordome, parler. Le majordome est au courant de tout et l'a caché à mon oncle. Ce traître ! Je vais prendre un malin plaisir à tout lui balancer ! Et puis il ne nous a pas hébergés ici pour rien. La famille doit se serrer les coudes et virer les mauvaises herbes !

Soléne : Mais t'es sûr que c'est une bonne idée ce que tu projettes de faire ?

Moi : Oui ! Nous avons besoin d'argent et tout le reste; il nous propose de vivre chez lui et de vivre à ses frais; on n'a pas à se prendre la tête sur quoi que ce soit ! Tout ce qu'il veut c'est des renseignements sur sa fille et tout ceux qui lui ont fait du mal. Il ne nous soupçonnera jamais, on a le temps de prendre un maximum de blé avant que ça ne pète ! 

Soléne : Je ne le sens pas, Ibrahim ! Et si Nûr nous devance ? T'as oublié qu'il nous a mis en garde ?

Moi : Il ne va jamais nous devancer ! Et t'as oublié ? Mon oncle nous a appelés à cause de lui ! Déjà, le fait que je lui ai dit qu'il nous a séparé de Sabah pour se l'accaparer, il nous a cru. Cette menteuse qui me faisait croire que ce n'était pas son petit ami or que c'est bien le cas et pire c'est lui qui l'a foutu en prison ! Non mais, je rêve ! De toutes façons, mon oncle ne l'aime pas, ça se voit. Quand je vais lui dire qu'il lui a fait la misère et que c'est de sa faute si elle est allée en prison pour trafic de drogue, il va péter un plomb !

Soléne :  Elle est vraiment complètement idiote, cette Sabah. Franchement ! Mais sortir avec l'homme qui t'a foutue en prison ?

Moi : Ça ne me choque pas, je lui faisais la misère et elle revenait. Elle aime bien être torturée, cette idiote !

Soléne : Chut ! Parle doucement, on est chez son père.

Ibrahim : Je vais profiter de cette famille jusqu'au dernier centime et faire payer ce Nûr. Et ça va commencer dès aujourd'hui ! Si son père nous a demandé de venir, ce n'est pas pour rien. Je suis sûr qu'il y'a une bonne raison à tout ça et je vais être à sa disposition 24/24. Enfoncer ce Nûr et empêcher qu'il puisse obtenir quoi que ce soit et faire payer Sabah pour m'avoir tourné le dos et envoyer ce salaud me menacer ! J'ai très très bien entendu quand le majordome disait qu'il l'a mise en prison et il n'a pas nié.

Soléne : Tu comptes faire quoi ? Là, si tu vas le voir comme ça, il va te demander pourquoi tu lui as caché ça tout ce temps.

Moi : J'ai une idée: le majordome est au courant, je vais tout simplement dire ce qui s'est passé et le mettre devant le fait accompli ! Il ne pourra pas nier, ça fera la deuxième trahison. Tu te souviens, il n'y a pas longtemps, il lui en voulait d'avoir caché la relation de ce Nûr avec sa fille. Là, il ne va plus lui faire confiance et me faire confiance à moi à 100% et je pourrai faire ce que je veux. Mais je vais contacter l'avocate.

Soléne : Tu penses pouvoir aller retrouver ?

Moi : Dès maintenant, je l'appelle, ne t'inquiète pas pour ça ! I

Soléne : Ça va s'annoncer explosif !

Moi : À qui le dis tu ? Il ne paie rien pour attendre, ce chien !

Que le jeu commence, Nûr et Sabah !

DANS LA PEAU D'ALASSANE.

J'étais assis dans mon bureau dépassé par toute cette situation !

Je suis pressé de retrouver ma fille plus que quiconque ! Qu'est-ce que ce petit morveux insolent et gâté des Tandia pense faire en débarquant de la sorte ?

J'étais perdu dans mes pensés ! Plus que quelques petits jours et je retrouverai enfin ma princesse une bonne fois pour toute. Elle me manque tellement ma Amina !

J'étais épuisé et sur le point de quitter mon bureau pour retourner me coucher quand ça toque à la porte. Je pensais que c'était Nathaniel du coup je lui dis d'entrer et à ma grande suprise, je vois Ibrahim.

Moi : Ibrahim ? Tout va bien ? 

Ibrahim : Oui mon oncle. Je peux entrer ?

Moi : Oui, entre, installe toi, dis moi ce qu'il y'a !

Ibrahim : C'est délicat ce que j'ai à dire.

Qu'est-ce qui se passe encore ?

Moi : Prends ton temps, dis moi.

Ibrahim : Ok.

Il s'installe et je voyais qu'il était stressé. Et je lui dis:

Moi : Parle, tout va bien, il n'y a que nous ici.

Ibrahim : Ok. Je ne sais pas comment te dire ça ! Euh, j'ai vu Nûr Tandia.

Moi : Oui il vient de quitter la maison à l'instant.

Ibrahim : Oui je sais ! Je sais que tu m'as retrouvé pour savoir tout ce qui s'est passé dans la vie de Sabah; comment on a vécu et tout ce qui s'en suit. Je t'ai raconté le maximum de chose que je savais également son incarcération. Et c'est concernant son incarcération que je viens te voir.

Quand il m'a dit ça, ça m'a étonné ! Il n'y a rien que je ne sache pas sur cette affaire !

Aymeric a même contacté l'avocate chargée de cette affaire et m'a dit qu'elle avait accepté d'être déclarée coupable pour ces faits !

Ça m'a surpris qu'il revienne sur l'affaire et aussi tard. Du coup je lui dis:

Moi : Je sais tout concernant cette période difficile de sa vie, tu ne peux pas te blâmer pour ça. Je t'ai dit que c'était du passé et que l'essentiel c'est qu'elle s'en soit bien sortie dans sa vie désormais.

Ibrahim : Oui mais aujourd'hui j'ai le cœur briser mon oncle.

Le cœur brisé ?

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a Ibrahim ? Le cœur brisé ? Pourquoi ça ?

Ibrahim : De ne pas avoir fait mon possible pour ma cousine ! De n'avoir pas creuséem plus loin et de l'avoir laissée s'accuser pour un crime qu'elle n'a pas commis !

Moi : De quoi tu parles ? Tu me fais peur !

Ibrahim : Je t'ai dit que je viens de croiser Nathaniel et Nûr dans la cour. Ils ignoraient que j'étais là et je les ai entendus parler de l'incarcération de Sabah !

Moi : Oui et alors ? Tout le monde le sait, c'est quoi le problème ?

Ibrahim : J'ai entendu Nathaniel dire mot pour mot « Je n'avais pas le choix ! Estime toi heureux que je ne lui ai pas dit que c'est toi qui l'as piégée avec de la drogue et l'as foutue en prison. Tu me prends de haut mais n'oublie pas que j'ai presque trahi mon patron pour te sauver les fesses ! ». J'ai entendu Nathaniel dire ça à Nûr !

Quand j'ai entendu ces mots, j'avais comme l'impression que mon cœur venait de lâcher !

C'est pas possible, ça ne peut pas être vrai !

Moi : Tu viens de dire quoi ?

Ibrahim : Pardonne moi, mon oncle, j'aurais dû mieux la protéger de ce manipulateur. Il a même réussi à faire en sorte que Nathaniel vous trahit ! Je ne savais pas et pourtant Sabah n'a pas arrêté de dire qu'elle était innocente et qu'on l'avait piégée mais elle n'a jamais dit de qui il s'agissait ! Mais c'est lui ! C'est Nûr qui l'a foutue en prison !

Non, je ne peux pas y croire !

C'est pas vrai, j'avais l'impression de vivre un cauchemar !

Moi : Ibrahim, écoute moi attentivement, ce que tu me dis est la stricte vérité ? Regarde moi dans les yeux ! Nathaniel n'a pas pu me cacher ça ! Il a vraiment mis ma fille en prison ? Il l'a piégée ?

Ibrahim : Je suis désolé mon oncle, c'est vrai !

J'avais l'impression de recevoir un poignard en plein cœur.

Ma fille, mon tout, comment il a osé la mettre en prison ? Comment il a pu faire ça ?

Et puis il prétend l'aimer ?

Cette famille maudite ! Comment j'ai pu penser un instant vouloir leur pardonner ce qu'ils ont fait à ma famille or que le fils a fait la même chose que le père à ma fille !

Et il prétend l'aimer ! J'avais l'impression de me manger la claque du siècle. Et Nathaniel !

Et ma Sabah, comment elle peut-être avec l'homme qui lui a fait tant de mal ? Deux ans de prison à seulement 18 ans !

J'avais le cœur brisé en mille morceaux !

Je n'avais plus les mots et Ibrahim me dit:

Ibrahim : Mamie en a tellement souffert. Je me suis dit que je devais garder cette période difficile pour moi pour ne pas que tu en veuilles à Sabah mais maintenant que je sais qu'elle n'y est pour rien, je n'arrive pas à dormir, je ne peux plus te le cacher. Mamie en a trop souffert ! Sa maladie s'est accentuée à cause de tout ça, elle ne mangeait plus, elle a fini à la rue à cause de ce que Nûr lui a fait ! Je ne voulais pas te dire tout ça car elle nous a quitté. Mais pendant que Sabah était en prison, elle pleurait tous les jours ! Tous les jours ! On vivait dans mon appart étudiant tellement on a tout perdu ! On a fait notre maximum pour payer l'avocate. Toutes mes économies y sont passées. C'était une période difficile pour nous et quand je pense qu'elle a pris la responsabilité pour cette ordure et qu'il se roucoule tranquillement avec elle, j'ai la rage ! Je ne voulais pas te dire tout ça, mais je ne peux plus le garder après ce que je viens d'apprendre.

Comment il a osé faire ça à ma fille, à ma mère malade ?

J'étais dévasté, mes larmes ont coulé. Ma famille a tant souffert à cause de ces Tandia !

Ils sont tous pareils ! Tous pourris jusqu'à l'os !

Le fils aussi fourbe que son père !

Je  ne voulais pas y croire, je n'arrivais pas à y croire !

Il s'est tut pour Sabah or qu'ils ont vécu un calvaire à cause de ces Tandia !

J'avais l'impression que le cauchemar se répétait, trafic de drogue !

C'est de famille ?

Je ne voulais pas y croire, je refuser d'y croire. Et j'appelle Nathaniel !

Il débarque et me voit surpris; il voit Ibrahim et je lui dis:

Moi : Nathaniel, je t'ai déjà mal traité ?

Nathaniel : Non, patron jamais ! Qu'est-ce qui ne va pas ?

Moi : Nathaniel, je t'ai déjà trahi ?

Nathaniel : Non, jamais ! Vous me faites peur ! Qu'est-ce qui ne va pas ?

Moi : Comment tu as pu me cacher que l'auteur de l'incarcération de ma fille est Nûr Tandia ? 

Nathaniel :...

Quand j'ai vu sa réaction, j'ai compris qu'Ibrahim avait raison !

Mais pourquoi Nathaniel ? Après toutes ces années ?

Moi : Réponds moi, dis moi quelque chose.

Nathaniel : Je ne vous ai pas trahi, je l....

Moi : Tais toi, ne dis rien sinon je risque de faire quelque chose que je vais regretter.

Nathaniel :....

Moi : T'es au service de ma famille depuis que j'ai épousé Maya ! Tu connais ma mère, mes filles, chaque moment que j'ai passé dans ma vie, tu les connais mieux que personne. Mais comment tu as pu me cacher ça ? Tu sais ce que Amar Tandia nous a fait vivre et tu m'as caché le fait que son fils ait mis ma fille en prison ?

Nathaniel :...

Moi : Toi Nathan ? Ne suis-je pas ton ami avant d'être ton patron ? Je te faisais confiance plus que n'importe qui ! Tout le monde mais pas toi Nathan !

Nathaniel :.....

J'étais dépassé, ça ne ressemble pas à Nathaniel d'agir de la sorte. Qu'est-ce que ce sale Tandia lui a mis dans la tête ?

J'avais la haine, je déteste cette famille !

Et je lui dis:

Moi : Tu as intérêt à ne plus jamais avoir de contact avec ce Nûr ou n'importe quel membre de cette famille. Désormais, tu ne te mêleras plus d'une histoire nous concernant, tu n'interviendras plus dans n'importe quelle histoire. Tu te contenteras de faire ton boulot et rien que ton boulot. C'est la dernière chance que je te donne, Nathaniel. Un faux pas et je te le ferai payer jusqu'à la fin de tes jours. Sors de mon bureau ! 

Et il s'en va ! Je n'en revenais pas et Ibrahim me dit:

Ibrahim : Je suis désolé, mon oncle, je ne voulais pas que ça en arrive là mais je n'en pouvais plus de garder tout ça pour moi. Surtout, quand je pense à tout ce qu'il a fait pour dégager Soléne et moi de la vie de Sabah, rien que pour se l'accaparer, j'ai des frissons. La manière dont il nous a menacés de ne plus jamais prendre contact avec elle et tout le reste. Or que c'est lui qui est l'investigateur de tout ça ! Je n'arrive pas à m'en remettre et je m'en veux de l'avoir laissée dans les mains de ce monstre ! Je m'en veux tellement.

Moi : Ne t'en veux pas, tu as fait le maximum pour elle et ma mère, je t'en suis reconnaissant. Ta femme et toi, vous pouvez rester aussi longtemps que vous le voulez chez nous ! Je n'ai plus confiance en personne dans ce monde, désormais, si ce n'est que ma famille. Merci pour tout, Ibrahim, je te récompenserai pour tout effort et merci de m'avoir dit la vérité. Je comprends que tu as fait ça pour protéger ta cousine mais jamais je ne lui en voudrai. Elle a beaucoup souffert étant jeune, jamais, je ne lui en voudrai même si c'était vraiment elle qui aurait été l'auteur de ce trafic de drogue ! La procaine fois, dis moi toute la vérité sans me cacher quoi que ce soit. J'aurai pu réagir plus vite et enlever ma fille des griffes de ce prédateur ! Maintenant, laisse moi, j'ai besoin d'être seul.

Ibrahim: Très bien.

Et il me laisse seul. J'hallucinais, c'est pas possible !

Elles ont tellement souffert tout ça à cause de ma foutue indulgence !

J'ai fait souffrir ma mère, ma femme et mes filles. Tout ça à cause de mon indulgence et de cette foutue famille !

Et encore à cause de cette foutue famille, ma mère et ma fille ont souffert.

Ma pauvre mère qui a dû tellement souffrir en silence pendant tout ce temps. Cacher la vérité à Sabah toutes ces années, penser constamment à notre disparition; la prison pour sa petite fille a été la case de trop !

J'avais le cœur en miette !

Tout ça à cause d'Amar Tandia ! Il ne paie rien pour attendre. Désormais, ça sera œil pour œil dent pour dent et ça commence avec son idiot de fils !

DANS LA PEAU DE SABAH

On va passer quelques jours parce qu'il ne s'est rien passé d'intéressant !

Bref !

J'étais au bureau tranquillement comme d'habitude à bosser. J'avais énormément de boulot pour ne pas changer !

Il était vers les 12h et j'avais déjà bouclé un maximum de chose avec Ali et avant d'aller à la pause je décide d'appeler mon chéri qui décroche.

Moi : Aaaaah, j'aimerai te voir !

Nûr : Ça peut se faire, je viens te chercher après le boulot.

Moi : Mais j'ai une tonne de boulot.

Nûr : C'est pas grave, si tu veux, je te donnerai un coup de main.

Moi : Sérieux ? Tu n'es pas débordé en ce moment ?

Nûr : Moins que d'habitude ! Je finalisais un projet, c'est en fin donc je suis plus libre.

Moi : Ça me plairait bien que tu passes me prendre et qu'on aille manger.

Nûr : Ok, on fait comme ça. Je t'appelle quand je suis là.

Moi : Ok, bisou.

Nûr : Bisou.

Et je raccroche ! Après ça, je me lève pour aller voir Alioune dans son bureau quand je vois Isaac y sortir !

Isaac ? Qu'est-ce qu'il fiche ici ?

Je me suis cachée et je le regardais prendre l'ascenseur. C'était bien lui, il souriait et tout !

Bizarre ! Alioune ne disait pas qu'ils ne s'entendaient pas ? Qu'est-ce qu'il fiche ici ?

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