SYNDROME » Pierre Gasly ✓

By Akhe59

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Esmée, une jeune pianiste, rencontre Pierre Gasly à une soirée mondaine où elle assure la scène. Esmée Da Cos... More

prologue
un.
deux.
trois.
quatre.
cinq.
six.
sept.
huit.
neuf.
dix.
onze.
douze.
treize.
quatorze.
quinze.
seize.
dix-sept.
dix-huit.
dix-neuf.
vingt.
vingt-et-un.
vingt-deux.
vingt-trois
vingt-quatre
vingt-cinq
vingt-six
vingt-sept
vingt-huit
vingt-neuf
trente
trente-et-un
trente-deux
trente-trois
trente-quatre
trente-cinq
trente-six
trente-sept
trente-huit
trente-neuf
quarante
quarante-et-un
quarante-deux
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quarante-quatre
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quarante-huit
quarante-neuf
cinquante
cinquante-et-un
cinquante-deux
cinquante-trois
cinquante-quatre
cinquante-cinq
cinquante-six
cinquante-sept
cinquante-huit
cinquante-neuf
soixante
soixante-et-un
soixante-deux
soixante-trois
soixante-quatre
soixante-cinq
soixante-six
soixante-sept
soixante-huit
soixante-neuf
soixante-dix
soixante-et-onze
soixante-douze
soixante-treize
soixante-quatorze
soixante-quinze
soixante-seize
soixante-dix-sept
soixante-dix-huit
soixante-dix-neuf
quatre-vingt
quatre-vingt-un
quatre-vingt-deux
quatre-vingt-trois
épilogue
bonus un
bonus deux
bonus trois
bonus quatre
bonus cinq
bonus six
bonus huit
INFORMATIONS
bonus neuf
bonus dix
bonus onze
memes
bonus douze
bonus treize

bonus sept

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By Akhe59

On respire, ça va aller

17 juin 2026
Paris

Esmée est énervée en sortant de la Philharmonie aux alentours de dix-huit heures. Elle vient de rater l'un de ses passages lors de sa représentation, enchaînant les fausses notes et elle est de mauvaise humeur.

Elle en veut au monde entier, en particulier à elle-même et son synthétiseur présent à son appartement sur lequel elle a passé la majorité de ses entraînements. Il n'est pas exactement pareil qu'un piano, le toucher n'y est pas identique si bien qu'elle s'est habituée à une chose différente que à son piano resté chez Pierre.

Elle grimace dans le métro pour se rendre jusqu'à chez Benjamin, elle est presque soulagée d'arriver devant son immeuble en sachant qu'elle va revoir les bouilles de ces deux adorables petits monstres qui vont immédiatement lui redonner le sourire.

Pourtant quand l'ingénieur ouvre la porte, Esmée perd son sourire face à son air embêté. Elle comprend immédiatement, avant même, que Benjamin n'ait le temps d'expliquer ces quelques mots :

- Pierre est rentré plus tôt, il est venu les récupérer en début d'après-midi.

- Je vais le tuer, maugrée-t-elle.

- Il ne pensait pas à mal, assure Benjamin. Je t'assure, il était tellement content de rentrer du Canada et...

- C'était pas son jour, putain !

- Esmée, calme le jeu. Sa patience a des limites et je sais qu'il prend beaucoup sur lui ces derniers temps...

Elle n'écoute même pas la suite de sa phrase qu'elle disparaît dans la cage d'escalier en jurant dans sa langue natale. Elle s'engouffre de nouveau dans le métro pour retourner à son ancien appartement où elle frappe vivement à la porte de ce dernier. Elle tombe sur Charles qui se décompose face à son regard foudroyant et il balbutie :

- Je crois que je vais vous laisser.

Il ouvre la porte en grand pour laisser rentrer la brune dans l'appartement et aussitôt, une tornade se précipite dans ses jambes en s'exclamant :

- Maman !

Esmée glisse une main dans les cheveux bruns de Rafael tout en fixant le pilote se trouvant debout dans la cuisine avec Amelia qui effectue quelques maladroits dans sa direction.

Son regard ne lâche pas celui de Pierre qui déglutit difficilement en comprenant les reproches à son encontre. Il lance un regard entendu à Charles qui s'empresse de récupérer sa filleule et Rafael pour disparaître en murmurant :

- Un petit tour au parc, on va aller voir les canards.

Et dès que leurs enfants disparaissent avec Charles, Pierre pousse un profond soupir face à la brune. Il trouve le courage de la questionner sur le déroulement de sa représentation à la Philharmonie et au vue de son regard sans équivoque en direction de son piano à queue resté dans cet appartement, il comprend.

- A ton avis, crache-t-elle.

- C'est toi qui es partie, rappelle Pierre.

- Et ce n'était pas à ton tour pour avoir les enfants, tu devais les récupérer demain matin !

- Ça fait une semaine que je ne les ai pas vus !

- Et alors, c'était mon tour. Je vais divorcer comme ça on n'aura plus ce problème vu que tu ne respectes pas nos accords, crache-t-elle.

Pierre se tourne vivement vers elle et la pianiste comprend qu'elle a passé le point de non retour à la vue de son regard qui lance de véritables éclairs.

- A chaque fois, tu pars dans les extrêmes lorsque nous ne sommes pas d'accord ! C'est ça ton problème ! Tu n'es pas simplement en désaccord, mais tu fais toujours tout de manière disproportionnée pour essayer de me faire craquer, pour essayer de me faire céder, tonne Pierre.

Il s'arrête pour reprendre son souffle tandis qu'Esmée se décompose un peu plus sous le poids de ces paroles. Elle ne l'a jamais vu aussi exaspéré par son comportement de petite peste comme il le répète souvent.

- Je ne céderai pas à ton jeu car la vérité c'est que tu es incapable de mettre tes menaces à exécution. C'est du chantage quand t'as décidé de partir pour essayer de me faire réagir, mais c'est raté. C'est toi que ça dérange de ne plus habiter ici, avec moi.

Le pilote attrape un dossier posé sur le piano qu'il inspecte avec dédain. Il le jette sur la table basse du salon comme si ce dernier pouvait lui brûler les mains. Esmée l'avait déjà vu énervé mais jamais à ce point, lui, qui est habituellement patient avec elle. Elle ne l'a jamais poussé autant à bout durant leurs nombreuses disputes, celle-ci est particulièrement virulente.

- Tu me baratines avec des histoires de divorces mais tu fais rien, c'est encore du chantage. Alors tiens ! s'exclame-t-il en montrant le dossier. Tu veux divorcer, très bien. Arrête de parler et agis, signe ces putain de papiers !

Esmée fixe le dossier avec des yeux écarquillés, ses mains tremblent si bien qu'elle tortille ses doigts entre eux pour se maîtriser. Elle ne pensait pas que Pierre ferait les démarches le premier, ni qu'il la confronterai avec ce qu'elle évoque depuis plusieurs semaines, comme un sombre moyen de faire pression. Elle balbutie d'une voix étouffée :

- Tu... as fait une demande ?

- Oui, chose que t'es incapable de faire depuis deux mois malgré tes menaces. Alors signe-les qu'on en finisse !

Elle perd sa contenance face à son regard azur intransigeant. Il n'esquisse pas un mouvement, maintenant toujours sa position. Il ne cède pas du terrain, au contraire, il en gagne au fur et à mesure que le visage d'Esmée se décompose sous l'effet de la stupeur.

Il veut divorcer.

Elle ne ressent que de la rancœur et une immense douleur en comprenant qu'il va la laisser partir alors que c'est tout ce qu'elle refuse. Elle avait pensé qu'il l'a reviendrait lorsqu'elle a annoncé qu'elle ne souhaitait plus vivre avec lui, suite à leur désaccord qui n'est toujours pas réglé.

- Tu ne dis plus rien, lâche-t-il avec sarcasme. Tu peux les signer, j'en ai rien à foutre...

- Alors tu veux divorcer ?

- Je t'ai proposé de les signer mais ça ne veut pas dire que je les signerai de mon côté. Peut-être que tu devras te taper un autre procès si tu y tiens car, moi, je ne souhaite pas divorcer, conclut Pierre.

Ses yeux azurs possèdent une lueur triste et Esmée était persuadée que tout allait bien pour lui, qu'il ne se trouvait pas dans le même état qu'elle par la situation dans laquelle ils se trouvent. Elle se pince les lèvres avant d'avouer :

- Peut-être que je gagnerai la garde et que je déciderai de ce qui est le mieux pour Rafael.

- Je pense que ça sera un peu trop tard pour que tu puisses avoir la garde complète avant septembre, soulève Pierre.

- Parce que tu penses mieux la mériter que moi alors que t'es jamais là ?

Il rit nerveusement en secouant la tête, il déteste parfaitement lorsqu'elle corrèle ses absences à tous leurs problèmes, comme si ces dernières étaient la cause de leur crise existentielle.

- Au moins, nos gosses iront à l'école.

- Arrête ! Arrête de croire qu'ils ne seront pas scolarisés s'ils ne vont pas à la maternelle alors que je peux très bien m'en charger à la maison !

Esmée s'agace un peu plus à chaque qu'il ramène ce sujet sur la table. Il est à l'origine de leur désaccord et de leur séparation temporaire qui s'est considérablement prolongée depuis que la pianiste loge dans un autre appartement.

- Le problème ce n'est pas leur scolarité, je sais que tu pourras t'en charger sans problème et tu le sais très bien, reprend Pierre. C'est ton excuse ça, c'est ton excuse en disant qu'ils seront moins bien encadrés dans une classe. T'as juste peur de les envoyer là-bas alors qu'il ne peut rien leur arriver !

- Il peut tout arriver !

- Tu sais que j'ai raison sur ce sujet, tu le sais très bien, insiste Pierre. Tout comme tu sais que ce n'est pas un problème de scolarité qui est à l'origine de ton départ.

La pianiste secoue la tête pour tenter de se persuader qu'il a tord. Pourtant, elle sait au fond d'elle qu'il a entièrement raison, mais elle n'ose pas l'avouer quand il la met devant le fait accompli. Elle n'ose pas avouer que toute cette histoire est un prétexte pour cacher son mal-être.

- Maintenant, continue Pierre d'une voix plus calme. Si tu penses que divorcer réglera tes problèmes, fais-le. Je ne retiendrai pas si tu penses être heureuse de cette manière-là.

Esmée perd patience, elle ne comprend plus Pierre qui, quelques minutes plus tôt, disait qu'il ne souhaitait pas divorcer, ni que leur couple se sépare définitivement. Tout est paradoxe, elle s'exclame :

- Alors signe les !

- Non, je ne ferai rien tant que tu ne m'auras pas assurer que tu es heureuse sans moi et d'après ce que je vois, c'est loin d'être le cas.

Sa voix se brise et Esmée remarque pour la première fois que son regard azur est couvert d'un voile d'eau. Sa gorge se noue aussitôt et elle ne peut détourner le regard de cette vision déchirante. Elle ne peut que constater que Pierre est autant brisé qu'elle par la situation, elle pensait qu'il était insécable à son affliction qu'elle tentait désespérément de cacher depuis si longtemps.

- Je t'ai laissée partir, souffle-t-il d'une voix éraillée. Je t'ai laissée partir, ça a été la pire erreur de ma vie d'avoir cru que tu serais mieux sans moi.

Elle n'a pas le temps de répliquer que la porte s'ouvre sur le monégasque et leurs deux enfants. Son regard est foudroyant tandis qu'elle observe Charles retirer les chaussures des enfants, elle est furieuse d'être interrompue dans leurs explications virulentes.

- Il est tard, s'excuse le monégasque en rentrant. C'est l'heure d'aller dormir pour eux.

Il désigne Rafael qui rentre dans la pièce d'un geste de la tête et il se tourne vers la petite fille qu'il tient dans ses bras. Elle est avachie sur son épaule, elle somnole à moitié et aucun des deux parents n'ose dire quoique ce soit.

- Maman, murmure Rafael en s'accrochant à ses jambes. Tu rentres dans première maison ?

Elle déglutit difficilement sans répondre à la question, elle sent le regard de Pierre posé sur eux. Elle se sent si mal en sachant qu'ils n'ont pas encore crevé l'abcès comme le remarque Charles. Il s'empresse d'attraper Rafael par la main en ajoutant :

- Allez au dodo, et tu auras même le droit à une histoire si tu te dépêches de brosser les dents.

- Maman vient donner bisous ?

- Peut-être si papa et maman terminent de discuter entre adultes dans le calme, souffle Charles avec un regard chargé de sous-entendu.

- Dans première maison, maman donne plus bisous avant dodo.

Le cœur de la brune se serre, elle n'a pas me temps de promettre qu'elle viendra lui souhaiter bonne nuit que Rafael disparaît dans le couloir menant jusqu'à la salle de bain. Il est suivi par Charles qui tient Amelia dans ses bras, il se retourne pour avouer en se pinçant les lèvres :

- Il a peur de devoir choisir entre sa mère ou son père.

Et Esmée baisse les yeux sur ses pieds tout comme le pilote. Elle se sent si mal que leurs enfants ressentent leurs divergences malgré tous leurs efforts pour ne pas les impliquer au sein de leurs disputes.

Il évite son regard mais Esmée a le temps d'apercevoir cette unique larme roulant sur sa joue avant que cette dernière ne disparaisse dans sa barbe taillée. Elle aimerait le serrer dans ses bras, le rassurer par une pluie des baisers mais elle reste simplement les bras ballants à l'observer s'asseoir dans le canapé.

Il se prend la tête dans les mains, se recouvrant le visage afin de se cacher de sa bien-aimée. Il ne faut que quelques secondes avant que les sanglots secouent son corps et il se moque bien de pleurer silencieusement, tant que personne ne puisse l'entendre et surtout pas ses enfants situés dans la pièce à côté.

Pour la première fois depuis des mois, ses défenses lâchent. Esmée comprend qu'elles n'étaient pas imperméables à son comportement comme elle pouvait le croire. Elle se pince les lèvres en détestant le voir dans cet état et sans un mot, elle se glisse à ses côtés.

Elle n'ose pas le toucher dans l'immédiat mais elle finit par se résigner. Sa main glisse au niveau de sa nuque pour frôler la base de son cuir chevelu avec ses ongles et sans un mot, elle l'attire vers lui. Sa tête vient se poser sur son épaule dans une étreinte désespérée et Esmée est soulagée de sentir son odeur musquée qu'elle avait presque oubliée ces dernières semaines.

- Je ne veux pas que tu partes, sanglote-t-il. J'arrive pas à te détester et ça me fait mal de t'aimer aussi fort.

- Pierre...

- Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta tête. Je ne sais pas et ça me tue de ne pas savoir ce que tu as. Je sais que ce n'est pas un problème d'école maternelle, c'est juste une excuse mais je t'en supplie. Dis-moi ce que t'as, implore-t-il doucement. Dis-moi ce que j'ai fait, dis-moi ce que je dois faire pour que tu reviennes.

Elle pleure désormais à son tour, elle aimerait s'excuser et dire que tout est de sa faute pourtant les mots restent une nouvelle fois bloqués dans sa gorge durant de longues minutes. Elle se contente de resserrer son étreinte autour des épaules du pilote, elle parsème sa mâchoire d'une pluie de baisers qui ne fait qu'accroître ses sanglots.

- C'est moi, avoue-t-elle entre deux hoquets. C'est juste ma faute, je... je ne sais plus où me mettre, je ne sais plus ce que je dois faire. Je veux qu'on se retrouve comme avant, je ne veux pas simplement être la mère de tes enfants, je... je veux que tu me regardes comme avant...

- T'es toujours pareille, tu sais, bredouille-t-il en s'éloignant pour l'observer.

Ses mains se posent sur les joues de la pianiste, elle se pince les lèvres face à son regard humide. Elle aimerait essuyer ses larmes pourtant elle est incapable d'esquisser le moindre geste à cause de la douceur de ses paumes brûlantes sur sa peau. Cette tendresse infinie paralyse le moindre de ses mouvements et elle secoue la tête en avouant :

- Je veux plus, je veux que tu me regardes comme le premier jour, je veux que tu me prennes dans tes bras comme avant et...

- Esmée...

- J'ai cru que tu m'aimais moins et quand tu m'as laissée partir... je t'ai tellement détesté de l'avoir fait, je t'ai tellement détesté d'avoir montré aucune résistance, avoue-t-elle entre deux sanglots.

Pierre se pince les lèvres et Esmée sait qu'il a compris rien qu'à la manière dont son regard azur s'ancre dans le sien. Il essuie ses larmes d'un revers de main en ajoutant d'une voix éraillée par l'émotion :

- Je pensais qu'il te fallait de l'espace, je pensais que je devais te laisser tranquille et que...

- Je suis un koala avec toi, murmure-t-elle tout bas. Je suis un koala accroché à son arbre, ne me laisse jamais d'espace, ne me laisse jamais partir Pierrot.

Il acquiesce tout en continuant de l'observer, Esmée s'accroche un peu plus à sa nuque pour l'attirer vers elle et sans attendre ses lèvres s'écrasent avec force sur les siennes. Elle est soulagée de sentir sa langue glisser délicatement entre ses lèvres, elle est soulagée de sentir ses mains se perdre dans ses cheveux ondulés et elle est surtout profondément apaisée de le retrouver après plusieurs semaines

Leurs nez se frôlent un court instant lorsqu'il s'éloigne, le cœur battant la chamade et son regard azur semble s'être rallumé d'une flamme ardente et Esmée comprend qu'elle ne doit jamais s'éloigner de lui comme elle l'a fait. Il murmure doucement d'une voix toujours éraillée par l'émotion qu'il peine à contenir :

- Est-ce que tu veux bien revenir ?

- Je n'étais pas réellement partie, souffle-t-elle.

Et Pierre sourit en comprenant lorsqu'elle pose une main sur sa poitrine, ils sont restés dans le cœur de l'un et de l'autre.


j'espère que ça vous plaît :)

je comprends les deux côtés entre Esmée qui ne trouve plus sa place et Pierre un peu perdu avec les émotions et les crises de la pianiste...

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