Soukaina : L'exception à la r...

נכתב על ידי ss_ssl

337K 8.2K 23.6K

Je suis une jeune fille de 16ans qui vit comme les autres avec ses deux frères et sa sœur et qui est confront... עוד

Chapitre indépendant
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
chapitre 17
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44

Chapitre 18

4.8K 134 436
נכתב על ידי ss_ssl

Salam aleykoum / Coucou

Journal de Soukaina

Résumé :

Je regarde Wassim, il saigne légèrement du nez, je sors un mouchoir de ma poche et je lui éponge le nez, il me regarde tendrement alors que je vois qu'il est toujours énervé, son rythme cardiaque est affolé son coeur bat énormément vite et ça se traduit par son torse qui se soulève vite et plus fort que d'habitude.

Je passe mes mains sur ses joues et je le regarde moi aussi tendrement même si je suis énervée de son comportement, mais je sais que quand on est énervé on n'aime pas se prendre des remarques qui vont nous énerver encore plus.

Moi : pourquoi tu as fais ça...

Wassim : je veux pas qu'il te touche c'est tout, je te protège.

Moi : oui mais tu n'avais pas besoin de le frapper, moi aussi je me retenais de le gifler mais je ne l'ai pas fait... agis pas comme ça je ne te reconnais pas quand t'es énervé comme ça, c'est la première fois que je te vois dans cet état là.

Wassim : ouais smeh ( pardon ).

Il me tire vers lui et il me prend dans ses bras, je sens son coeur battre vite mais ça ralentit progressivement, je ne comprends pas sa réaction, elle est complètement disproportionnée mais je ne préfère pas lui dire.

Puis « elle est à moi » ce n'est pas le genre de phrase qu'on dit en parlant de n'importe qui mais bon je ne comprenais pas mais je n'ai pas cherché à comprendre plus que ça quand je tourne ma tête et que je vois Lamine revenir avec trois gars...

                                    {•18•}

Je regarde Wassim qui n'avait toujours pas remarqué, il tourne la tête vers eux, il fronce encore plus les sourcils à la vue de Lamine et des trois autres garçons.

Wassim : toi tu ne bouges pas je vais me les faire.

Ah parce qu'il a vraiment cru que j'allais rester là sans rien faire pendant qu'il allait se battre contre trois mecs ?

Je vais bien rentrer dans le tas, on ne touche pas à mes proches, et puis je vais bien me venger de Lamine.

Le temps que je reprenne mes esprits Wassim était déjà presque à leur niveau, je me mets à courir et sans qu'aucun d'eux n'ait le temps de réagir je saute sur Lamine comme un lion sur sa proie ce qui a déclenché les hostilités.

Vous avez compris que de là découle une bagarre deux contre trois.

Lamine ne me porte aucun coup tandis que je le cogne de toutes mes forces, lui frappe Wassim pendant que Wassim le frappe lui et un autre et c'est d'ailleurs ce mec-là qui était en train de me frapper.

Je ne sens pas la douleur du fait de l'adrénaline et de mes nerfs qui sont en ébullition, au bout de plusieurs minutes j'entend un cri, une voix que je reconnaîtrai entre mille.

Hayat.

J'arrête de frapper Lamine, elle court vers nous et me tire de toutes ses forces, je reviens à moi et je cède de lutter pour retourner dans la bagarre et au contraire je vais aider Hayat à séparer les garçons.

Je tire Wassim de toutes mes forces en lui criant d'arrêter, Hayat de son côté tire l'un des mecs qui se retirent vite.

Hayat : aide-moi Safir à les séparer.

Safir : ouais.

Je dévisage ce Safir, je n'allais pas non plus le prendre dans mes bras juste parce qu'il va les séparer.

Il prend celui qui me frappait pendant que j'essaye de tirer Wassim qui le frappe encore, on finit par séparer l'autre con.

Safir : c'est bon Souleyman.

Souleyman... je te déteste.

Hayat et moi tirons sur Wassim pendant que les deux amis tirent Lamine, on finit par réussir à les séparer difficilement et je ne sais pas ce qui m'a pris j'avance vers Souleyman et je lui décolle une gifle qui lui a fait tourner la tête je lui crache aux pieds.

Moi : fils de p*te, tu n'es pas même pas un homme à frapper une femme.

Il me regarde avec haine mais il ne fait rien de plus, sûrement qu'il était en train de se rendre compte de la médiocrité des actes dont il a fait preuve.

Aucun honneur pour cet « homme ».

Moi : toi là, avise toi de revenir me parler et je te promets que tu n'oublieras pas de sitôt Soukaina et ça te donnera une bonne raison de me trouver intéressante.

Il me regarde sans rien dire pendant que je continue mon monologue.

Moi : tu as voulu jouer au plus c*n et bien sache que je peux me rabaisser à ton niveau, je suis peut-être une meuf mais je vous ai n*quer vos mères, on ne touche pas à mes proches.

Je ne crie pas mais j'ai quand même élevé la voix histoire qu'il se rende compte que je suis sérieuse, je parle très sèchement pour bien lui montrer que je ne plaisante pas avec lui.

Il me regarde encore une fois sans rien dire, personne ne parle, puis il se retourne et s'en va avec ses potes ou plutôt chiens.

Mon regard dévie sur Wassim, il est hors de lui et je le suis aussi, il se met à me regarder et je vois son regard s'adoucir et je sens que le mien aussi.

Il fronce les sourcils en s'approchant de moi, alors qu'il s'était plus ou moins calmé , je le regarde attentivement puis il touche le dessus de mon sourcil, il regarde ses doigts et il y voit du sang.

Moi : c'est bon c'est rien ne t'inquiète pas.

Wassim : bande de fils de p*te.

Moi : Wassim... c'est bon je t'ai dit qu'il n'y a rien.

Wassim : pourquoi t'es rentré dans la bagarre toi, je t'avais dit de ne pas intervenir.

Moi : j'allais pas te laisser te battre contre trois mecs seul, je te protège aussi comme tu me protèges.

Son regard s'adoucît, il se met à sourire légèrement, je souris aussi et il me prend dans ses bras.

Wassim : je n'ai pas besoin, tes frères ils vont nous tuer quand ils vont te voir arriver comme ça.

Moi : je leur expliquerai, ils comprendront...

Wassim : ouais.

Il se décale de moi et il met ses mains sur mes joues, il passe son pouce sur mon arcade sourcilière qui me fait légèrement mal, je commence à ressentir la douleur, je n'avais plus d'adrénaline.

Moi : aïe.

Wassim : pardon.

Moi : ce n'est rien.

On se regarde droit dans les yeux, mon regard se pose sur son nez qui s'est remis à couler, il le sent et sort le mouchoir que je lui avais donné tout à l'heure, je prends le mouchoir, nos mains se touchent et on pose instinctivement tous les deux nos regards sur nos mains.

Je détourne le regard et me concentre sur son nez, j'éponge le sang qui en coule légèrement sous son regard attentif.

Hayat : et vous allez me dire qu'il n'y a rien entre vous.

On la regarde tous les deux avec les sourcils froncés, j'avais oublié son existence carrément, je vous avoue que je suis assez gênée de la situation.

Moi : quoi ?

Hayat : vos regards, vos gestes l'un envers l'autre vous n'allez pas me dire qu'il n'y a rien entre vous.

J'allais répondre mais Wassim prend la parole à ma place avec une réponse tout à fait convenable pour la situation.

Wassim : ta g*eule Hayat.

Vous voyez ? C'était la bonne réponse à dire, moi j'allais plutôt lui dire que j'avais capté qu'elle kiffait mon frère, parce qu'en soit je ne savais pas quoi lui répondre, Wassim et moi avons toujours été proches sans qu'il y ait de l'ambiguïté.

C'est un beau garçon mais c'est surtout comme un grand frère pour moi, les relations amoureuses ne m'intéressaient pas et je ne m'étais jamais attardée plus que ça sur le sujet tellement j'étais indifférente à ça.

Puis il va sans dire que c'est interdit dans notre religion les relations amoureuses hors mariage.. donc une autre bonne raison qui justifie mon désintérêt total des relations amoureuses.

Je n'étais jamais tombée amoureuse, je ne sais pas si ça arrivera par la suite, je ne connaissais pas la sensation d'aimer amoureusement quelqu'un, ce que je pouvais dire c'est que ce n'était pas le cas envers Wassim, enfin une émotion inconnue que je n'aurai jamais ressenti, je la sentirai s'il y avait un quelconque changement en moi, ce n'était pas le cas.

Je ne sais pas si de son côté Wassim avait déjà ressenti ce qu'est l'amour, il avait déjà eu une meuf dans le passé mais est-ce que celle-ci avait su faire tomber Wassim amoureux ?

Enfin bref...

Moi : c'était une excellente réponse.

Hayat : vous êtes dans le déni c'est tout.

Moi : n'importe quoi.

Hayat : on verra bien.

Moi : d'ailleurs toi aussi on verra bien.

Hayat : quoi ?

Moi : on en reparlera plus tard seule à seule.

Hayat : mais tu me fais peur !!

Moi : il n'y a aucune raison d'avoir peur relax.

Hayat : ouais, vous venez ou pas ?

Wassim : non, si je revois leur gueule de fils de p*te je vais vouloir les tuer encore une fois.

Hayat : je vois, c'est plus judicieux de faire ça.

Moi : oui, on va y aller, bisous Hayat.

Hayat : bisous, Salam Wassim.

Wassim : Salam.

On lui sourit, elle nous le rend et on se dirige vers la voiture, je monte côté passager et lui côté conducteur.

Moi : pffff...

Wassim : p*tain...

Moi : on n'aura rien surveillé du tout, je ne sais pas comment ils vont réagir mes frères.

Wassim : moi c'est surtout pour la bagarre.

Moi : ouais bah ça a dégénéré parce que Monsieur a commencé à le frapper.

Wassim : depuis des semaines je veux le cogner, disons que là c'était juste l'excuse pour lui n*quer sa mère.

Moi : je vois, je ne t'avais jamais vu énerver comme ça, c'est bizarre.

Wassim : je ne t'avais jamais vu aussi comme ça à frapper des mecs plus grands que toi en âge et en taille, insulter et être énervé comme ça.

Moi : on a touché à mon p'tit je riposte.

Wassim : tu veux que je te frappe comme j'ai frappé Lamine ?

Moi : non merci ( en rigolant ).

Wassim : voilà ta g*eule ma p'tite.

Je soupire tout en rigolant, il me sourit en coin puis il démarre la voiture.

Wassim : j'ai faim on va chercher à manger, en plus tu n'as pas mangé non plus.

J'avais complètement oublié que je n'avais pas mangé et lui non plus, je n'avais pas vraiment faim mais j'avais envie de manger ça c'est sûr.

Moi : on va manger où ?

Wassim : je ne sais pas.

Moi : on va y aller avec nos têtes comme ça là ?

Wassim : ah ouais non, on fait peur, bah on va au drive du McDo.

Moi : oui vas-y.

Il prend la route direction le Mcdo, on va dans la partie drive, il commande deux menus.

Moi : je te ramène l'argent après.

Wassim : ferme ta g*eule.

Ah d'accord.

Moi : euh vas-y toi je te ramène ton argent t'es fou ou quoi ?

Wassim : tu me ramènes de l'argent je te brûle ton argent et toi.

Bon...

Moi : ah bah d'accord.

Wassim : voilà.

On attend notre commande qui arrive vite, puis il démarre pour reprendre la route.

Moi : on va où ?

Wassim : on va se poser à un endroit pour manger tranquillement.

Moi : d'accord.

Je pose ma tête sur le rebord de la fenêtre, mon arcade sourcilière me fait mal et ça lance la douleur dans ma tête c'est horrible.

Je ne veux pas le dire à Wassim parce qu'il s'inquiéterait et qu'il irait refaire le portrait de ce Souleyman.

Bien que l'idée me tente bien qu'il se prenne encore une dérouillée mais bon.

Je sens le regard de Wassim sur moi, il pose sa main sur la mienne, je tourne la tête et observe nos mains avant de l'observer lui.

Wassim : tu es toute pâle ça va ?

Moi : oui ça va Al Hamdoulillah, j'ai faim c'est tout.

Vraiment faux. Enfin pas tout à fait faux.

Wassim : t'inquiètes pas on est bientôt arrivé.

Moi : d'accord.

Il garde sa main sur la mienne, tandis que je repose ma tête sur le rebord en fermant les yeux.

{...}

Plusieurs minutes se sont écoulées depuis tout à l'heure, je dirais environ une dizaine. On est arrivé devant un grand parc, le parking offre une belle vue sur le parc.

J'observe attentivement ce parc, je sens le regard de Wassim sur moi puis je le regarde.

Moi : c'est beau ici.

Wassim : je savais que tu allais aimer.

Moi : oui j'aime beaucoup.

Wassim : tu veux qu'on aille voir le parc ?

Moi : ouiii !!

Wassim : on mange et on y va C'est bon ?

Moi : oui.

Nous avons mangé notre McDo, j'arrêtais pas de piquer des frites à Wassim, ça se voyait que ça l'énervait mais il ne disait rien, j'en profitais bien en tout cas.

Wassim : ça va tu manges bien ?

Il avait trop la haine on le sentait dans sa voix mdddrrr.

Moi : oui très bien, tes frites elles sont excellentes.

Wassim : je vois ça.

Fou rire, vous auriez vu sa tête avec ses sourcils froncés et sa mâchoire contractée, je souris en coin, un sourire moqueur qu'il a bien remarqué.

Il prend mes frites et il commence à les manger sous mes yeux, je suis tellement choquée que je ne réagis même pas au début.

Moi : mais je rêve ?????

Wassim : je préfère les tiennes.

Moi : rend-les-moi !!

Wassim : non, tu manges les miennes je mange les tiennes.

Je le dévisage et il sourit en coin.

Wassim : t'es belle quand t'es énervée.

J'arque un sourcil devant sa remarque, je vous avoue que sa remarque m'a fait plaisir, je me retiens de sourire par fierté.

Moi : je suis toujours belle.

Wassim : ça c'est ce que tu crois.

Moi : en attendant c'est toi qui viens de dire que je suis belle.

On était toujours en train de manger notre McDo, on parlait la bouche pleine ça n'avait aucun sens mais ça prenait du sens avec Wassim.

Wassim : je te fais juste plaisir t'es éclatée.

Moi : ça nous fait un point commun c'est bien non ?

Wassim : je suis le plus beau de ma génération.

Moi : ah bon ?

Wassim : ouais.

Moi : le plus beau de ta génération c'est Ibrahim.

Wassim : non c'est moi.

Moi : non.

Wassim : genre tu me trouves moche.

Si tu savais à quel point je te trouve beau, rien qu'avec ton sourire, mais jamais je ne vais lui dire ça ma fierté en prendrait un coup.

Moi : oui tu l'es.

Nous venions de terminer notre repas, j'essuyais mes mains avec les mouchoirs en papier que le McDo nous avait donné puis je jette mon papier dans sa tête.

Il fronce les sourcils et je lui souris en coin.

Moi : ne fais pas cette tête ça te rend encore plus moche que tu ne l'ai déjà.

Wassim : j'espère que tu cours vite ma p'tite.

Moi : on m'appelle Usain Bolt.

Wassim : vas-y cours parce que si je t'attrape t'es morte.

Je ne prends pas la peine de lui répondre et je sors de la voiture en me précipitant, je me mets à courir comme une folle dans le parc.

Je n'ai même pas le temps de profiter de la vue de ce parc et de me promener paisiblement parce que ma vie en dépend.

Je jette un coup d'œil en arrière et je vois Wassim me courir après, il court beaucoup plus vite que moi et ça m'inquiète parce qu'il risque de me rattraper.

Il lui suffit de quelques minutes pour m'attraper pendant que je courrai encore et il me porte vers le ciel il me redescend pendant que je le frappe il perd l'équilibre et on tombe comme des crêpes.

Je me retrouve au-dessus de lui par terre, je le regarde, il me fait un sourire en coin que je rends par un sourire puis on se regarde tous les deux.

On est essoufflé, on essaye de reprendre un rythme cardiaque normal pendant qu'on s'observe avec un sourire aux lèvres, un sourire qui s'affiche seul sur nos visages dès lors qu'on se regarde.

Je prends conscience petit à petit que ce n'est pas normal tout ça, tous ses regards, ses sourires, mon cœur qui bat vite quand on est proche l'un de l'autre, apprécier le contact physique qui vient de lui, me sentir bien quand il est là.

Qu'est-ce que cela voulait dire ? Je ne connaissais pas tout ça.. si je connaissais pas tout ça c'est que je commençais à aimer Wassim ? Non impossible... pourquoi lui ?

C'est le pote de mes frères... et s'ils apprenaient ? Et si mon destin allait finir comme dans les chroniques où les filles tombent amoureuses du pote de leur frères et qu'ils refusent leurs relations etc...

Déjà est-ce que je voulais d'une relation avec Wassim ? Non, c'est haram, mais si j'avais des sentiments pour lui ? Est-ce que je me verrai me marier avec lui et fonder une famille ?

Pourquoi pas.... Il ferait un bon père et un bon mari... MAIS SOUKAINA ÇA NE VA PAS OU QUOI DE PENSER ÇA ??????

Oui, des fois ça m'arrive de me crier dessus dans ma tête, pas vous ?

Je ne pouvais pas tomber amoureuse de Wassim, et si lui n'était pas intéressé par moi ? Et si je tombais amoureuse alors que lui non et que du coup j'aurai le coeur brisé ?

Je ne veux pas connaître cette sensation d'aimer quelqu'un qui ne m'aime pas en retour, enfin... je l'ai déjà vécue. Rassurez-vous pas avec un garçon.

Tu dis à quelqu'un que tu l'aimes et il ne te répond pas, il esquive... ça détruit de l'intérieur, ça fait mal de se rendre compte que tu aimes pas comme on t'aime...

Je l'avais jamais vécue avec un garçon, mais imaginez que je connaisse de nouveau cette situation ? Avec Wassim ? Et s'il ne m'aimait pas et que j'en souffrais je ne pourrai le dire à personne et je devrai toujours être avec lui... parce que c'est mon binôme dans tout... mon Dieu quelle horreur.

Faut que je stoppe cette impression vite fait bien fait, ça ne doit pas arriver, ça ne doit pas se produire, je ne dois pas tomber amoureuse de Wassim.

L'issue sera douloureuse...

Je sors de mes pensées, je continue de l'observer, je fais comme si de rien était, je finis par détourner le regard et me lever, il se relève aussi en souriant.

Wassim : je t'avais dit que je t'attraperai, Usain Bolt miskine ( le pauvre ) tu lui fais honte.

Il me tire contre lui et me prend dans ses bras en même temps qu'il parlait.

Moi : ta g*eule

Il explose de rire.

Il se décale de moi, il met ses mains sur mes joues et il dépose un baiser sur mon front, je ressens des frissons me parcourir, j'essaye de contrôler mais je n'y parviens pas.

Wassim : vas-y viens on va faire un tour dans le parc.

Je lui souris et je le suis, on commence à marcher tous les deux dans le parc, c'était super grand, il y avait de grands espaces verts, ce qui était bien c'est que c'était interdit aux chiens etc donc moins de risques de s'assoir sur une crotte.

J'observe les arbres qui commencent à fleurir avec le printemps qui s'est installée depuis quelques jours maintenant, il y a un peu de vent qui fait bouger les feuilles des arbres.

Le calme accompagné du bruit du vent sur les arbres est trop apaisant et relaxant, le silence qui règne n'est pas gênant, je lance un regard vers Wassim qui est autant fasciné par le paysage que moi.

Ça me fait sourire, mon coeur se réchauffe face à cette vue tellement plaisante... il me regarde et me sourit... son sourire est magnifique si vous saviez.

Je serais prête à tout pour voir son sourire... son sourire le rend encore plus beau, il adoucit son visage.

Je me rend compte que je le fixe et je détourne le regard avant qu'il ne me voit.

Wassim : je t'ai vu me regarder hein.

La honte.

Moi : ...

Wassim : t'es encore plus belle quand t'es gênée.

Je n'ose même pas le regarder tellement je suis mal à l'aise, je ne veux pas qu'il croie que je suis amoureuse, je ne le suis pas mais imaginez qu'il croit que je le suis...

Moi : ...

Il me tend sa main, je lui donne la main et il l'a serre fort contre lui et il me rapproche de lui, il m'entoure de ses bras en posant un bisou sur ma tête.

La gêne que je ressentais se dissipe et mon coeur s'apaise...

Soukaina contrôle-toi...

Il s'éloigne de moi en prenant ma main dans la sienne, on prend le chemin inverse en direction de la voiture.

Wassim : vas-y on rentre.

Moi : oui tamam ( D'accord ).

Wassim : je comprends pas le turc ma p'tite souk.

Moi : tamam ça veut dire d'accord.

Wassim : comment on dit soukaina la p'tite a Wassim.

Moi : Wassim'deki Küçük Soukaina ( soukaina la p'tite à Wassim ).

Wassim : impossible que je répète ça c'est dur, apprend-moi des trucs simples.

Moi : tu veux apprendre quoi ?

Wassim : comment on dit je t'aime ?

Moi : seni seviyorum.

Wassim : seni seviyorum ?

Moi : oui, tu l'as bien dit en plus.

Wassim : peut-être que je suis turc.

Moi : non n'abuse pas.

Wassim : comment on dit mère ?

Moi : Anne.

Wassim : ce soir je vais dire ça à ma mère.

Je souris, c'est tellement mignon qu'il veuille dire à sa mère qui l'aime en turc.

La langue turque paraît brute mais c'est une très belle langue, une langue douce, une langue qui me permet de m'exprimer librement, de dire tout ce que je ressens alors qu'en français j'ai beaucoup plus de mal à m'exprimer. La langue turque a la facilité de rendre n'importe quelle phrase belle et poétique, ce n'est pas n'importe quelle langue qui a ce pouvoir.

On arrive à la voiture, je monte côté passager et lui côté conducteur, il me balance son téléphone dessus comme d'habitude et je mets du PNL comme d'habitude.

{...}

On arrive à la cité, je descends de la voiture accompagné de Wassim, je me demande si mes frères sont à la maison, je me rappelle que tout à l'heure je suis partie comme une voleuse et qu'ils n'avaient même pas réagi, cela a suffi à me faire remonter la haine qui avait disparu avec la présence de Wassim.

Wassim : qu'est-ce qui t'arrive ?

J'en oubliais presque que mon visage me trahit à la moindre émotion que je ressens.

Moi : rien pourquoi ?

Wassim : je ne sais pas tu fais une tête bizarre.

Moi : comment ça bizarre ?

Wassim : tu as les sourcils froncés.

Moi : non mais il n'y a rien.

Wassim : Mouais.

Moi : tu montes avec moi ?

Wassim : ouais.

Il verrouille sa voiture puis on se dirige vers l'entrée de mon bâtiment pour y trouver les mecs de mon hall.

Wassim et moi : Salam.

Eux : salam.

On monte les escaliers en vitesse, on arrive devant la porte que je déverrouille puis on rentre chez moi, je vois directement mes frères qui sont dans le salon.

Quand leur regard se pose sur nous ils froncent les sourcils, je les regarde sans comprendre au début puis je me rappelle de la scène de tout a l'heure, ça sent l'embrouille ça...

Ibrahim : vous avez quoi au visage ?

Ah bah non rien à voir... j'avais complètement oublié cette bagarre de tout à l'heure.

Moi : euh eh bie...

Wassim : l'autre fils de p*te de Lamine a posé ses sales pattes de chien sur elle je lui ai dit de dégager, il a fait le sourd en me prenant pour sa p*te bah je lui ai n*quer sa mère après il est parti me chercher deux autres fils de p*te j'ai dit à Soukaina de se tenir éloigner sauf qu'elle a couru et avant même que j'arrive à leur niveau elle avait déjà collé une gifle dans la g*eule de Lamine et c'est parti en bagarre je la défendais comme je pouvais et elle me défendait comme elle pouvait.

Ils regardent Wassim tous les deux choqués tandis que je détourne le regard pour pas affronter leur regard.

Wassim : je les ai e*culer et elle aussi, on n'a rien de grave.

Sofiane : toi pourquoi t'as fais ça ?

Moi : ils allaient être à 3 contre 1 je ne pouvais pas rien faire tu me connais.

Wassim : je sais me défendre contre trois mecs hein.

Moi : je ne peux pas rester sans rien faire quand un de mes proches a un problème.

Je pose mon regard sur Ibrahim, je remarque que sa jambe tremble signe qu'il est fortement énervé.

À savoir s'il est énervé contre moi, contre Wassim ou contre eux...

Ibrahim : soso appelle les gars, on va rendre une petite visite à ces fils de p*tes.

P*tain...

Moi : non ne va pas, ce n'est rien.

Ibrahim : tu ne me retiendras pas sache-le.

Sa remarque était bien sèche, j'ai bien compris qu'il ne laissait place à aucune négociation, vu comment il est énervé je sais qu'il peut être incontrôlable, il faut qu'il se contrôle pour ne pas nous mettre en péril.

Moi : je viens avec vous.

Votez et commentez bisous 🤍

                                      *****

Soukaina : l'exception à la règle

                                      *****

Réseaux :
Snap : Ines_chronique
Insta : ss_nssl
Tiktok : ss_nssl

המשך קריאה

You'll Also Like

21.4M 1.2M 128
Élisabeth a tout pour être heureuse.Mais cela n'est qu'apparence. Depuis sa naissance elle baigne dans un milieu prisé jusqu'au jour où elle se retro...
78.1K 4.4K 33
/!\ TOME I : Dounia, sache que c'était un pari » /!\ (Anciennement "Naïr, un batard au coeur noir) « Vécu de batard mène à devenir chien de la casse...
59K 4.1K 80
chercher le bonheur comme Will j'attends qu'on m'envoie l'adresse
145K 4.5K 77
Salam Lisez ma chro swipez pas 👹👹