Le lendemain,
Debout près du canapé du vaste salon , Vladimir observa la pièce , puis s'approcha de la petite bibliothèque qui contenait des livres sur ses étagères. Curieux de leur contenance , il en saisit un au hasard , et lit la couverture qui ne parlait que de droit.C'est alors qu'il s'appercut que tout les livres n'étaient que du droit ,les sciences juridiques et rien de plus.
Il poussa un soupir lassé.
Il entendit alors le son de ses pas et se retourna l'air décontracté.
Vêtu d'un tailleur bleu marin, elle s'approcha de lui , intimidée par son regard dévastateur.
Chaque fois qu'il posait ses yeux sur elle, il en était profondément troublé jusqu'à ressentir un ardent désir irradier ses muscles .
Pour briser le silence qui s'ensuivit, il décida de lui faire part de ses pensées.
-Vous ête une passionnée de droit à ce que je constate.
Ses longs cils noirs battirent alors.
-Depuis mon plus jeune âge dit-elle pour toute réponse.
-Vous aimez donc votre travail, en conclut -il en passant une main sur sa barbe naissante.
-Le droit m'a toujours fasciné quand j'étais plus jeune ,je passais la plupart de mon temps dans le bureau de mon père afin de lire certains de ses dossiers et essayer de comprendre.
Raconta-elle rêveuse , l'esprit ailleurs.
Elle rit doucement avant de se reprendre.
-Je suis désolée, vous ne m'avez pas demandé tout ça...
Elle se cacha le visage avec ses mains , honteuse .
D'un pas vif, il vint les lui ôter.Son contact la fit frissonner , il les abaissa et lui fit un sourire en coin.
-Ça ne me dérange , pas je vous assure .
-Tout ce que je veux c'est apprendre à vous connaître. Àprès tout , vous ête mon avocate.
Il mit ses mains dans ses poches et la fixa , concentré.
Elle mit sa main sur son coeur et prit un air faussement contrit.
-Et bien monsieur Voutsachi , vous savez analyser les gens . Déclara t-elle d'un ton moqueur.
Le regard de l'homme se fit plus pressant.Il la mettait dans une situation embarrassante.
ll prenait un air très sérieux et l'a fixait sans vergogne.
-Disons que j'essaie de lire vos pensées, de vous comprendre. Fit-il savoir enfin mettant alors fin au suspens.
-Pour une suprise ça s'est une surprise...
Le souffle la manquait, la tension était bouleversante pour elle ,vtout ce qu'elle voulait maintenant c'était de l'éviter car ça la faisait ressentir des sensations toutes nouvelles pour elles.
D'une voix mal assurée,
-Vous désiriez un café ? demanda-t-elle tout sourire.
-J'accepte volontiers.
Elle se retourna pour aller à la cuisine , il l'a suivit.
Cette nuit passée dans cette modeste maison pour pouvoir prendre soin d'elle l'a permis d'apprendre plus sur son avocate.À peine réveillée, elle était venue frapper à sa porte pour le dire bonjour et ensuite se préparer.
Il avait fait de même et était descendu dans le salon pour l'attendre.
Il n'avait pas oublié sa promesse et l'avait veillé toute la nuit.Elle avait dormi paisiblement.Avait-il noté près de l'embrasure de la porte ouverte, la nuit dernière.
Elle s'affaissait à lui en préparer rapidement, sans rien mettre en désordre dans la cuisine.
Il l'observa à travers ses deux fentes impénétrables . Sentant le poids de son regard sur elle , elle baissa la tête sur le plan de travail avec un sourire gêné.
-Il y a une chose que je ne comprends pas , pourquoi avoir quitté le manoir de votre père pour vivre ici ?
Il avait posé cette question avec une telle aisance que cela la troubla.
Elle prit une tasse sans le regarder.
-Disons que je ne me sentais pas à mon aise , je ne l'ai jamais aimé ce manoir, je ne me sentais pas à ma place.
-Je vois , dit-il simplement, le regard au loin .
-Avec ou sans sucre ? Demanda -t-elle au bout de sa préparation.
-Sans je préfère.
-Je crois bien avoir deviné.
Il roula des yeux avec un léger sourire du coin des lèvres.
Aussitôt il reprit son sérieux
-Vous ne prenez rien , vous comptez sortir sans rien prendre ?
-Ne vous en faites pas , il y a un restaurant qui se trouve à quelques pas d'ici , j'irai prendre bien quelque chose.
Il acquiesça d'un signe de tête , satisfait.
-Je m'en assurerai .
-Je suis très sensible pour ma santé, je ne plaisante pas avec la nourriture,ajouta-elle sentant qu'il s'en méfiait .
Mais pourquoi donc ?
Cet homme était une égnime.
Pour elle.
Il s'avança les mains dans les poches et déviseaga la pièce .Les sourcils froncés.
-Cette maison est très modeste.Vous êtes fille d'un millionnaire mais vous préférez vivre là ? Éclairez-moi.
Elle s'avança près de lui et passa une mèche de cheveux derrière son oreille.
-Je sais mais ce genre de choses ne m'intéresse pas ,je veux gagner ma vie par moi-même , je ne peux pas seulement compter sur l'argent de mon père, si ce n'était pas une demande à laquelle, il tenait tant , je n'aurais pas envisager de diriger son cabinet.
Elle avait dit cela avec toute la force qui pourrait lui suffir .Elle dévia la trajectoire de son regard vers lui pour voir sa réaction, il semblait réfléchir.
Il prit sa tasse de café et but une gorgée avant de la remercier dans un murmure à peine audible.
-Je tiens à vous remercier pour hier , sans votre présence, je...
-Ne dîtes plus rien , la coupa-t-il d'une voix sombre, tout ce que je souhaite c'est que vous oublier cela , je m'occuperai du reste.
Il avait dit cela d'un ton si autoritaire qu'elle en fremit.Jamais , un homme ne s'était montré aussi protecteur envers elle.
Une pensée , la prit de court et si...
-Qu'entendez vous par "occuper du reste" ? je ne vous suis pas .
Il déposa la tasse de café sur le plan de travail et s'approcha vers elle.
Il l'a fit se reculer d'un pas et mit ses mains chaque côté du plan de travail.
La bloquant ainsi , la permettant de ne faire aucun mouvement.
La respiration soudain lourde , elle hoqueta quand il s'approcha près de son oreille pour lui dire ces mots.
-Ne vous en faites pas.Je m'occupe de tout.
Cette proximité la coupa le souffle avant qu'il ne s'écarte lentement.Son parfum musqué enivra ses narines et elle fit vaciller tant elle en fut troublé.
-Ne pe dîtes pas que vous comptez le tuer , vous n'êtes pas dangereux, je me trompe.
Il s'était retourné la privant alors de son sourire machiavélique.
Aussi diabolique qu'il n'était pas , il l'a poussa alors à se poser des questions qui étaient malheureusement pour l'instant sans réponse.
Il se retourna alors .
-?Notre rendez-vous tient toujours voulez- vous qu'on aille ? Questionna -il afin de changer de sujet.
-Je pense que oui.. Répondit -t-elle en se grattant l'arrière de la tête.
-Suivez-moi , dit il pour toute réponse.
Étonnée , conquise magré elle , elle le suivit comme attirée par un instinct qu'elle ne put maîtriser.
L' homme au regard troublant et au charme dévastateur la bouleversait à un point fou.
Il ne se rendait pas compte de ses réalisations perturbantes sur elle .
Ou peut- être que si...
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