# Partie 90 #
Une voix d'homme ! C'est son mari ; mais pourquoi il ne parlait pas ?
Bizarre lui !
Moi : Oui allô ? Vous m'entendez ?
: Oui je vous entends et vous ?
Il avait une voix bizarre on aurait dit qu'il était enrhumé et je lui dis:
Moi : Désolée de vous déranger; si vous êtes malade, je peux rappeler a..
: Non, ça ne me dérange pas !
Zahra et moi : 😳.
Ok ! Quelle enthousiasme ! Ça ne me rassure pas trop tout ça.
Moi : Vous êtes sûr ? En fait, je cherche votre femme Maya, je suis la fille de l'hôpital.
: Oui bonsoir, c'est Maya.
Je ne m'y attendais pas; moi qui n'étais pas rassurée, là je le suis !
Moi : Ah, vous allez bien ! J'espère, je ne vous dérange pas ! Vous avez une petite voix, vous êtes tombée malade ?
Maya : Oui !
Moi : Vous êtes sûre que ça va ?
Elle avait une voix vraiment bizarre, je ne sais pas si elle est malade ou si elle pleure !
Imaginez c'est une femme battue 😱.
Non, son mari avait l'air de l'aimer et en plus lui aussi avait une voix bizarre. C'est mieux je commence à être moins suspicieuse; c'est ça mon problème à moi aussi ! Et elle me dit :
Maya : Oui ça va, ne vous inquiétez pas. Je peux vous aider ?
Moi : Oui, vous pouvez me tutoyer, moi c'est Sabah !
Maya : Enchantée Sabah....moi....
Non, là il y'a un réel problème !
Moi : Maya, tu es sûre que ça va ? Je peux rappeler ?
: On peut vous rappeler dans quelques secondes ?
Moi : Oui bien sûr !
: Merci.
Je raccroche et Zahra me dit:
Zahra : C'est une femme battue ? 😱
Moi : Toi, t'abuses !
Zahra : Ne fais pas genre, ça t'a traversé l'esprit !
Moi : C'est vrai mais j'y crois pas. Son mari l'aime vraiment ; il était trop bienveillant avec elle à l'hôpital. Elle doit avoir quelque chose ; on a qu'à attendre, ils vont rappeler. Je voulais simplement la remercier mais là, je suis intriguée 😂, de vraies commères !
Zahra : Eux aussi ils prennent du temps là !
Moi : 😂.
On est irrécupérable.
Et au bout de 10 minutes, ça sonne et je décroche direct:
Moi : Allô !
: Oui allô ! Sabah c'est ça ?
Moi : Oui c'est bien ça, vous pouvez me tutoyer !
: Ok, moi c'est Alassane !
Moi : Enchanté Alassane, elle va bien Maya ?
Alassane : Oui elle va bien. Tu voulais quelque chose ?
Moi : Oui je voulais parler à Maya ! Je peux l'avoir ?
Alassane : Elle est dans la salle de bain là.
Alors là, lui, je ne le sens plus, je n'ai plus confiance !
J'avais trop peur ! Et si j'ai découvert un fou ? 😱
C'est mort; je ne vais pas lâcher l'affaire tant que je ne saurai pas si elle est en sécurité ! Du coup je dis:
Moi : Je peux attendre, j'appelais pour lui parler spécialement. D'ailleurs, ça ne vous dérange pas que je l'appelle en FaceTime ?
Alassane : En FaceTime ? Pourquoi tu veux appeler en FaceTime ?
Moi : J'aime bien voir la personne à qui je veux parler. Ça pose problème ?
Alassane : Non mais j'ai l'impression que tu ne me fais pas confiance !
Je suis trop bête, il m'a cramé.
Moi : Non pas du tout, c'est pas ça.
Alassan : Ah bon ?
Moi : Oui.
Alassane : Dommage pour toi jeune demoiselle, je n'ai pas FaceTime !
Moi : Appel vidéo wattshap vous avez ?
Alassane : Tu ne me fais définitivement pas confiance ?
Et puis je m'en fous de ce qu'il pense ! Je veux voir Maya ! J'étais stressée comme pas possible.
Et je lui dis:
Moi : Ahaha, mais non ! Je t'assure, j'aime bien voir le visage de la personne à qui je parle.
Alassane : Ok. Dans ce cas là, je raccroche et je rappelle.
Moi : Ok.
Il raccroche et je dis à Zahra:
Moi : Imagine, il la séquestre !
Zahra : Tu n'as pas dit c'est un agneau avec sa femme ? Là, ça se trouve, il est entrain de la briefer pour qu'elle se comporte comme un robot !
Moi : Ne dis pas ça ! Des simples remerciements et on découvre une femme victime de violence conjugale 😱. Une dinguerie, l'histoire !
Zahra : Sabah 😱.
Moi : Zahra 😱.
Et au même moment, le téléphone sonne appel vidéo wattshap.
J'ai cru me faire dessus.
Je décroche et je les vois tous les deux normals et souriants. Ça m'a surpris et direct Alassane me dit:
Alassane : Bah alors, rassurée, mademoiselle ? Tu penses que je fais du mal à ma femme ? 😂
Je voulais me pendre, la honte de ma vie !
Moi : Non pas du tout !
Alassane : Bien sûr 🧐.
Maya : Ne l'écoute pas, il aime bien taquiner. Je vais bien, on est un peu enrhumé mais rien de bien méchant.
Ouf, comment ça m'a rassurée !
Il avait vraiment l'air normal. Là, pour le coup, j'étais gênée, je ne savais plus quoi faire; j'étais face à des inconnus, je suis une malade !
Moi : Désolée désolée, je suis gênée maintenant.
Alassane : Tu vois ? Je t'ai dit qu'elle pense que je te maltraite.
Maya : Sérieusement ?
Moi : Oui j'ai cru que tu étais en danger ! Désolée, j'ai honte.
Maya : T'es trop mignonne ! Mais non, c'est un amour mon mari, ma chérie.
Mais elle est trop attachante ; ma chérie 🥰
Même Zahra était à fond sur elle.
Moi : Tant mieux alors ! Je me disais bien mais à cause du rhume, je pensais que tu pleurais.
Maya : Eh ben, figure toi que non ! Sinon, tu vas bien depuis la dernière fois ?
Moi : Oui, ça va, Dieu merci. D'ailleurs, merci de m'avoir aidée tous les deux ce jour là. Je voulais absolument vous remercier ! Je suis même passée chez vous avec mon copain pour vous remercier et ensuite au restaurant de l'hôtel mais Monique m'a dit que vous étiez partis à cause d'une urgence.
Maya : Oui c'est vrai, désolée d'avoir disparu comme ça. Surtout après ce qui t'est arrivé !
Moi : Ah, ne t'en fais pas, ce n'est rien de grave ! Merci à vous deux d'avoir pris soin de moi. Franchement, les bonnes personnes se font rares et je suis de nature très méfiante.
Alassane : Ça, je l'ai ressenti !
Moi : Pardon, j'ai tellement honte.
Alassane : Ce n'est rien, au moins tu ne t'es pas dégonflée.
Moi : Ahah, on peut repasser à l'appel normal, j'ai trop honte !
Zahra, elle voulait me tuer quand j'ai dit ça mais j'avais trop honte. Je ne les connais même pas et j'ai fait la ouf !
Et Maya me dit:
Maya : Non, ce n'est rien, ça ne me dérange pas !
Moi : Tant mieux ! En tout cas, merci pour tout et je ne sais pas si vous serez toujours sur honfleur dans les prochains mois ou années ; j'y retournerai sûrement avec mon copain; on pourra se rencontrer. En parlant de lui, il pense que tu es une personne imaginaire; à chaque fois qu'on a voulu te rencontrer, bah tu n'étais pas là.
Maya : Ah, je suis belle et bien vivante et je ne suis pas un fantôme Ahaah !
Moi : Ça me rassure; là, j'ai mon amie pour bien me confirmer que tu n'es pas un fantôme 😂. Bon, je ne vais pas vous retenir plus. Merci pour tout, prenez soin de vous.
Alassane : Merci ! Prends soin de toi aussi.
Moi : Merci.
Et j'étais sur le point de raccrocher quand Maya me dit:
Maya : Attends, Sabah !
Ça m'a étonnée mais bon ça ne ma pas dérangée plus que ça. Et son mari lui dit:
Alassane : Tu l'as suprise ! Elle va encore penser que je suis un homme bizarre.
Moi : Non, ne dis pas ça 😂, je ne le pense plus.
Alassane : Je plaisante, je te taquine.
Moi : 😂.
Maya : T'es grave.
Alassane : Je te laisse, aller à plus !
Moi : Oui.
Et il s'en va puis je lui dis :
Moi : Oui, Tu voulais me demander quelque chose en particulier ?
Maya : Euh oui, je ne sais pas trop comment te demander ça.
Moi : Ne sois pas gênée ou quoi, dis le moi.
Maya : Ça ne te dérange pas qu'on garde contact et qu'on s'échange les numéros ?
Moi : Mais pas du tout ! Ce n'est que pour ça ? Ça ne me dérange pas.
Bizarrement, ça ne me dérangeait pas, je ne sais pas, cette femme est tellement attachante ! Ça ne me ressemble pas mais je n'arrivais à rien lui refuser. Et elle me dit m:
Maya : Tu es sûre ?
Moi : Oui, sûre sûre ! À la base, j'avais demandé ton numéro à Monique mais elle m'a dit que tu n'en as pas c'est pour ça qu'elle m'a passé le numéro de ton mari. J'ai eu peur en plus !
Maya : Ah bon ? De quoi ma puce ?
Elle est trop mignonne, c'est spontané chez elle. Je ne sais pas comment vous expliquer, tout sourire et tout avec cette voix douce. J'étais en admiration; ses enfants, ils doivent avoir de la chance de l'avoir.
Moi : Que tu penses qu'il a une maîtresse !
Maya : 😂 Mais non, je lui fais confiance.
Moi : J'avais tellement peur, laisse tomber ! J'hésitais à appeler et tout mais là, je suis rassurée. Tu n'auras qu'à prendre mon numéro sur son téléphone et m'envoyer un message je t'enregistrerais.
Maya : Ok, je ferai comme ça ! En tout cas, tu es une gentille et jolie jeune fille avec de très bonnes manières et très respectueuse.
Moi : Oh, t'es trop gentille de me dire tout ça, tu me connais à peine !
Maya : c'est vrai mais ça se ressent beaucoup !
Moi : Merci c'est gentil. Toi aussi, t'es trop sympa; attachante et bienveillante. C'est pour ça que je voulais absolument te remercier. Tu dois être une maman en or !
Maya : Tu vas me fair pleurer.
Moi : Mais non, ne pleure pas pour ça.
Maya : Je suis trop sensible, désolée, je n'ai pas l'habitude des compliments. Ça me touche énormément.
Moi : Maya ?
Et elle pleurait vraiment ! Je m'en voulais; je ne voulais pas la faire pleurer. Mais elle est vraiment trop trop sensible, c'est abusé. Même Zahra la trouvait mignonne.
Maya : Désolée, appelle moi Maya la madeleine 🥲 !
Moi : Mais non, ne pleure pas, c'est un vrai compliment.
Maya : Merci, ça me touche ma chérie.
Moi : De rien, ça vient du cœur ! Bon, je vais te laisser ! Tu m'enverras un message; aller à plus tard.
Maya : À plus Sabah, merci 🥰.
Et je raccroche puis Zahra me dit:
Zahra : Mais, elle est trop chou et son mari aussi. J'espère que mon mec et moi, on sera comme ça plus tard ! Ooh, je l'aime trop, elle est trop mignonne.
Moi : Non mais, toi Zahra 😂, je n'ai plus de force pour toi ! On est passé de sorcellerie à femme battue et après à trop mignonne et là, tu l'aimes carrément !
Zahra : Mais elle est trop attachante dans sa manière de parler et tout. T'as vu, quand elle disait ma puce et tout, c'était trop chou.
Moi : Je t'ai dit elle grave délicate. Mais t'as vu comment elle est sensible ?
Zahra : Par contre, ça m'a étonnée ! Je n'ai jamais vu une personne aussi sensible pour un simple compliment ! Si ça se trouve, elle a perdu un enfant ?
Moi : Toi, tu vas trop loin dans tes scénarios ! Aujourd'hui là, tu vas jusqu'à inventer une tragédie !
Zahra : Quoi ? Ça se peut ! T'as dit à l'hôpital elle était chamboulée pour toi et là, tu lui as fait des compliments sur le fait d'être une maman en or et ça l'a fait pleurer. Toi, tu analyses à moitié, tu ne sais qu'être méfiante !
Ah, elle n'a pas tort !
Moi : Ah, j'avoue, je n'y ai pas pensé ! La pauvre, t'as raison, ça se trouve elle a perdu peut-être un enfant; c'est fort possible ! J'espère, ce n'est pas le cas.
Zahra : Moi aussi ! Ou peut-être ils n'ont jamais réussi à avoir d'enfant. Si ça se trouve, c'est pour ça elle veut garder contact avec toi d'une certaine manière tu as dû la toucher.
Moi : Ou j'ai une autre théorie !
Zahra : Laquelle ?
Moi : Non rien, laisse tomber, je vais trop loin.
Zahra : Dis toujours !
Moi : Elle a dû perdre sa fille.
Zahra : Je confirme, tu vas trop loin ! Pourquoi tu penses à ça ?
Moi : Quand on s'est rencontré la première fois, elle me fixait et pensait que je ressemblais à quelqu'un qu'elle connaît. Elle m'a même appelé Amina !
Zahra : Sérieux ? Ah ouais, j'avoue, tu n'as pas tort. Et cette Amina doit être sa fille ou quelqu'un qu'elle a perdu !
Moi : Oui, ça se trouve . En tout cas, si c'est le cas, la pauvre, elle et son mari ont dû souffrir.
Zahra : À qui le dis tu ! Mais il a l'air simple. En tout cas, si ils veulent m'adopter, je suis preneuse. Ils sont trop mignons, j'aurais trop kiffé les rencontrer quand on était là-bas.
Moi : Tu n'aurais pas été déçue.
Zahra : C'est sûr !
Après ça, on discutait tranquille quand mon téléphone sonne. Nûr !
Moi : Allô !
Nûr : Tu ne dors toujours pas ?
Moi : Non, Zahra est venue me rendre visite.
Nûr : Tu n'es pas seule alors !
Moi : Non, pourquoi ? Tu voulais venir à la maison ?
Nûr : Tu me manques !
Moi : Comme ça d'un coup ?
Nûr : Je ne te manque pas ?
Moi : Si ! Tout le temps !
Et je fais signe à Zahra que je vais dans la chambre. Elle me dit ok et j'y vais; me pose et il me dit:
Nûr : Elle dort chez Toi ?
Moi : Je pense ! Ça fait longtemps, on ne s'est pas vu. Ça me fait du bien de l'avoir à la maison ! Et toi ? Tu n'arrives pas à dormir ?
Nûr : Non ! On dirait que ça va être difficile.
Moi : Tu ne veux pas qu'on aille voir un spécialiste ?
Nûr : On verra ça plus tard.
Moi : C'est déjà un bon début
Nûr : Mieux vaut ça que rien.
Moi : Oui ! Tu te sens comment là ?
Nûr : Ça va, j'ai récupéré. T'es encore inquiète ?
Moi : Tu m'inquiète tout le temps parce que tu ne me dis jamais rien.
Nûr : Je t'ai dit de ne pas t'inquiéter.
Moi : Oui bien sûr ! Pour que tu t'écroules devant moi et je n'ai pas à m'inquiéter.
Nûr : Ça arrive une fois tous les 10 ans ça.
Moi : Fous toi de moi !
Nûr : 😂😂 Ah, ma princesse j'ai envie d'être avec toi, là.
Moi : Tu ne vas pas me dire de virer Zahra !
Nûr : Pourquoi pas ?
Moi : T'es vraiment culotté ! En plus, c'est toi qui m'as dit que tu es occupé sinon moi je suis tout le temps dispo pour toi.
Nûr : J'ai trop de boulot à gérer; on se voit quand j'ai le temps, promis.
Moi : Ok d'accord ! En plus je voulais te dire !
Nûr : Oui ?
Moi : J'ai appelé Maya la femme imaginaire.
Nûr : Quoi ???
Il m'a fait flipper ! Il a crié au téléphone, j'ai eu peur !
Moi : J'ai fait quelque chose de mal ?
Nûr : Non non !
Moi : Bah, pourquoi tu cries comme ça ?
Nur : Parce que je suis dépassé par toi ! Tu ne connais pas les gens et tu fonces dans le tas comme ça. Comment tu l'as appelé ? T'as son numéro ?
Moi : je l'ai demandé à Monique. Tu te souviens ? J'avais son numéro.
Nûr : Oui. Et ensuite ?
Moi : Bah, j'ai discuté avec elle et son mari ! D'ailleurs, il s'appelle Alassane !
Nûr : Hum
Moi : Hum ? T'es jaloux ?
Nûr : Non, c'est le mari de Maya; pourquoi je serai jaloux ?
Moi : Avec toi on s'attend à tout.
Nûr : Bien sûr ! Et comment votre appel s'est passé ?
Moi : Super bien ! Ce sont des amours; elle veut qu'on garde contact. Je sais, tu vas encore me dire que j'aime trop foncer et parler aux inconnus facilement mais elle a l'air vraiment sympa et super bienveillante !
Nûr : Je n'allais rien dire.
Quoi 😳 ?
C'est Nûr Tandia qui me parle là ?
Ou je rêve ?
Moi : Sérieux ? Tu ne dis rien ?
Nûr : Oui je ne dis rien ! Ils sont à l'autre bout du monde, qu'est-ce qu'ils pourront te faire ? On est sur Paris.
Moi : J'avoue, tu marques un point.
Nûr : Et puis j'ai confiance en toi ? Si tu dis que tu les sens avec autant de certitude c'est que c'est le cas.
Moi : J'avoue ! Merci, tu vois quand tu veux.
Nûr : Oui c'est ça ! Parlons d'autre chose.
Moi : Comme quoi ?
Nûr : Huum, après demain, j'aimerai qu'on aille manger ensemble.
Moi : Où ça ?
Nûr : Tu te souviens du restaurant où on est allé la première fois ?
Comment je pourrai oublier ! C'était mon premier anniversaire sans ma grand-mère; le temps passe vite.
DANS LA PEAU DE NÛR.
Je lui demande si elle s'en souvient et elle me dit:
Sabah : Oui je m'en souviens ! Comment je pourrai oublier, tu as mis le paquet pour m'avoir.
Moi : Mais c'est plutôt moi qui me suis fait avoir ;
Sabah: 😂😂 sérieux, tu veux qu'on aille là-bas ? Hum, qu'est-ce que tu manigances ? Tu as une surprise pour moi ?
Nûr : Ça, je ne te le dirai pas ! Mais après le restaurant, j'aimerai te parler de certaines choses.
Sabah : Comme quoi ?
Moi : Des choses importantes.
Sabah : À mon sujet ?
Moi : Hum, oui et non ! Je ne peux pas tout dire.
Sabah : Nûr, c'est sûr que ça va ?
Moi : Même si ça ne va pas, il faut que ça aille Sabah !
Sabah : Mon cœur, qu'est-ce qui ne va pas ?
Quand elle m'a dit ces mots, j'avais tellement mal mais je ne peux plus rien lui cacher. Je n'y arrive pas, il faut que je lui dise tout et le plus rapidement possible.
J'étais à bout avec toutes ces histoires ! J'avais l'impression que ma tête allait exploser !
Le bonheur est un luxe que je n'ai jamais eu et que je ne pourrai jamais avoir !
J'étais tellement mal de me dire que je vais encore lui briser le cœur !
Combien de fois lui ai-je fais du mal ?
Là, je vais l'achever !
J'étais allongé et impuissant pour la première fois. Elle est mon tout !
Ma raison de vivre, ma joie de vivre et à la fois mon talon d'Achille. Pour elle, je suis prêt à renoncer à tout, quitte à souffrir.
Je me suis toujours battu pour les gens que j'aime mais ça n'a jamais bien fini.
J'ai toujours souffert en retour ! Je pensais qu'avec elle, ça allait être différent mais non.
Je suis voué à être détesté par les gens que j'aime et je sais qu'avec elle ça va finir comme ça.
Je le sens et je le sais ! C'est encore ce qui va m'arriver !
Je suis prêt à accepter mon destin encore une fois.
La mort de ma mère !
Mon kidnapping !
Perdre mon identité !
Être blâmé pour des choses que je n'ai pas commises !
Toutes ces accusations !
Me défendre n'a jamais été une option pour moi car ils avaient déjà leur opinion sur moi donc j'ai continué à vivre en étant un méchant !
Sans ça, je n'aurai jamais pu tenir.
Je ne dois pas regretter d'être qui je suis, je dois en être fier peu importe les insultes, les coups et les blessures que je recevrai ! Je les encaisserai encore et encore jusqu'à la fin.
Surtout pour celle qui le mérite plus que n'importe qui dans ma vie.
Et je lui dis:
Moi : Tout va bien ! La vie est juste un peu difficile mais je ne veux pas gâcher ton bonheur. Je veux t'offrir le meilleur car tu le mérites. T'es une bonne personne Sabah ! Tu ne t'en rends pas compte, tu as un cœur pur ! T'es une personne simple; un peu naïve mais je pense que ça, on ne pourra jamais le changer. Mais, tu es toi, tu n'es pas une actrice, tu es Sabah ! Et j'aime ma princesse comme ça; je veux lui offrir le meilleur. C'est tout ce qu'il y'a et rien d'autre !
Sabah : Je t'aime Nûr Tandia.
Moi : Je t'aime aussi. Aller, retourne voir Zahra, je vous laisse tranquille. Elle a dû te manquer !
Sabah : Ok bisou.
Moi : Bisou.
Et je raccroche !
Je reste allongé les mains posées sur le visage. Je n'en pouvais plus !
J'ai envie de voir ma mère !
Après ça, je me suis levé et j'ai appelé Nathaniel !
Moi : Allô !
Nathaniel : Ha...Nûr !
Moi : Oui, Nûr ! Mémorise le dans ta tête, ne fais pas de gaffe !
Nathaniel : Oui. Que puis-je faire pour toi à cette heure ci ?
Moi : Je vais tout dire à Sabah, après demain !
Nathaniel : Quoi au juste ?
Moi : Que j'ai retrouvé ses parents et qui ils sont ? Je compte tout lui dire, ce qui s'est passé !
Nathaniel : Tu es sûr de toi ?
Moi : Oui je suis sûr ! Mais tu ne dis rien sur moi à son père ! C'est clair ? Jusqu'à ce qu'elle ne sache, tu ne parles pas de moi ! C'est la seule chose que je demande.
Nathaniel : Ok je peux encore garder le secret mais une fois que tu lui aurais dit, je dirais à ses parents qui tu es !
Moi : Ça ne me dérange pas ! Tu pourras lui dire mais tu lui diras que je suis Nûr et non Hakeem ou Nûh !
Nathaniel : Oui !
Moi : Vas-y !
J'étais sur le point de raccrocher quand il me dit:
Nathaniel : Attends !
Moi : Quoi ?
Nathaniel : Je ne suis pas censé te le dire mais...
Moi : Mais quoi ?
Nathaniel : Ses parents reviennent dans deux jours.
Il ne manquait plus que ça !
Moi : Ils reviennent sur Paris ?
Nathaniel : Oui. Son père a réussi à se blanchir de toute l'histoire. Il n'a pas dénoncé ton père mais ils ont reconnu qu'il a été victime d'un coup monté. C'est une affaire en interne donc tu n'es pas censé savoir et la répéter ? Je le fais car tu m'as prouvé que tu es différent de ton père ! Tu ressembles beaucoup à ton oncle même si tu joues les gros durs !
Il connaît mon oncle Ali aussi ?! Mais, il sort d'où celui là !
C'est un espion ou un majordome ?
Et il poursuit :
Nathaniel : J'ignore ce que tu as vécu mais ça ne doit pas être facile pour toi ! Je suis désolé de t'avoir jugé comme un monstre dès notre première rencontre et je te remercie pour tout ce que tu as apporté à mademoiselle et aussi de m'avoir permis de rencontrer ses parents ! C'est mon salut pour toi.
Je ne m'y attendais pas, ça m'a touché mine de rien !
Moi, me faire remercier ? C'est rare ! Il avait l'air sincère et bizarrement je lui faisais confiance ! Ah, j'ai l'impression d'être le moi d'avant. J'espère que je ne me fais pas encore avoir comme dans le passé et que je ne vais pas regretter d'avoir baissé ma garde ! Du coup je lui dis:
Moi : Merci pour l'info !
Nathaniel : De rien ! Au revoir Tandia.
Moi : Au revoir !
Et je raccroche ! Après ça, je suis sorti courir. Je savais que je n'allais pas dormir; la nuit va être beaucoup trop longue pour moi.
DANS LA PEAU DE SABAH.
Aim & Commente.