Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 5 #
# Partie 6 #
# Partie 7 #
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# Partie 9 #
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# Partie 89 #

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By ElmiraChroo

# Partie 89 #

Moi : Oui ma princesse trop impatiente de me voir.

Sabah : Je te trouve bizarre aujourd'hui ! Tu ne m'as même pas calculé une seule fois hors que d'habitude tu m'envoies des messages. Il n'y a que moi qui t'appelle.

Moi : Moïse n'est pas là donc j'ai plus de boulot que prévu.

Sabah : Je vois ! Donc, on se voit demain ?

Quand elle m'a dit ça, j'ai eu comme un coup de pression ! Je sais que je vais devoir lui dire mais comment ?

Moi : Demain, je ne pourrai pas tout compte fait, j'ai des choses à faire ! Disons après demain, je suis débordé, il faut que je règle plein de choses.

Sabah : C'est à cause de ton père ? Tu peux me parler, tu sais?

Moi : Oui je sais mais parler de lui inaugure rien de bon.

Sabah : Ça va aller. Peu importe la difficulté, je serai toujours là pour toi.

Si seulement ça pouvait être vrai.

Moi : Je le sais ma princesse.

Sabah : Bon, je te laisse comme tu es occupé. Quand tu auras du temps, tu me tiens au courant. Moi aussi je vais me donner à fond dans le boulot.

Moi : Doucement quand même avec le boulot. Il fait tard là, pourquoi tu ne dors pas ?

Sabah : Je ne sais pas; tu m'inquiètes. Même si tu ne me dis rien, je sens que quelque chose ne va pas.

Ça me rend fou !

Moi : Ne dis pas ça, tout va bien aller, va te coucher. Promis, on se voit après demain.

Sabah : T'as promis.

Moi : Oui

Sabah : Ok, bisou

Moi : Bisou

Et je raccroche ! Si seulement elle savait.

Après ça, je suis rentré et je n'arrivais à rien.

J'étais allongé et je me demandais si je n'avais pas assez souffert; si je suis vraiment destiné à morfler constamment pour cette famille.

Petit à petit, j'ai fini par m'endormir mais ça été de courte durée. Les cauchemars du passé m'empêchaient et ils étaient de plus en plus intenses.

Je vivais un enfer !

Je me suis levé et j'ai fait du sport pour oublier et décompresser mais rien n'y fait.

C'était un calvaire, j'étouffais dans l'appartement.

Je suis sorti et je suis allé courir dehors; il était 3h du matin, j'ai couru pendant 1h.

Mais même avec ça, je n'arrivais pas à voir clair

Après ça, je suis rentré et j'ai joué à la play jusqu'à 6h.

Et j'ai commencé à bosser.

J'ai bossé jusqu'à 12h et j'ai appelé Sabah pour ne pas l'inquiéter !

DAND LA PEAU DE SABAH.

Il était vers les midi et je me rendais à l'agence; j'avais quelques derniers rendez-vous.

Quand mon téléphone sonne. Nûr !

J'étais toujours inquiète pour lui à cause de notre conversation de la veille au téléphone. Il me dit que ça va mais je ressens que quelque chose ne va pas. Je décroche et il me dit:

Nûr : Allô.

Moi : Oui allô.

Nûr : Ça va toi ?

Moi : Super et toi ? T'as dormi ?

Nûr : Oui.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ?

Nûr : Je bosse.

Moi : Chez toi ?

Nûr : Oui.

Moi : Qu'est-ce que t'as ?

Nûr : Rien !

Moi : Tu te fous de moi ?

Nûr : Pourquoi ?

Non mais, il se fout réellement de moi ! Il me répond qu'avec des mots qui ne dépassent pas 8 lettres.

Et il me dit que tout va bien ?

Il y'a un réel problème depuis qu'on a vu son père, il y'a quelque chose qui cloche.

Et là, c'est de pire en pire.

Il a beau me dire que ça va aller, je ne le crois pas. Et là pour le coup, je n'allais pas lâcher l'affaire. Du coup je lui dis:

Moi : Je vais revenir sur le sujet même si ça te dérange ! Depuis qu'on a croisé ton père, tu te comportes bizarrement. J'ai l'impression que tu me fuis ! Qu'est-ce qu'il y'a ? Il ne veut pas de moi dans ta vie ? C'est quoi le problème ?

Nûr : Sabah, sérieux.

Moi : Oui sérieux Nûr ! Même au brunch, tu étais bizarre. Et Alioune qui me demande de venir à son bureau d'un coup ! Ne me prends pas pour une idiote et dis moi ce qui se trame ; je ne vais pas me briser en deux ! Pourquoi tu me laisses toujours à l'écart de tout ?

Nûr : Je t'ai dit qu'il ne se passe rien.

Moi : T'es sûr ?

Nûr : Oui.

Moi : Ok.

Et je lui raccroche au nez !

Il se fout clairement de ma gueule et ça m'énerve ! C'est quoi son problème à vouloir toujours tout me cacher ?

J'en ai ma claque !

Je suis arrivée à l'agence énervée et j'ai géré mes rendez-vous.

Il ne faisait que m'appeler mais je ne voulais pas décrocher. Ça me saoule tout ça !

Il a appelé au moins 15 fois jusqu'à arrêter.

Une fois avoir fini, je me prépare pour rentrer quand je vois qu'il m'appelle de nouveau.

J'étais déterminée à ne pas décrocher, je me lève et ferme l'agence; je finis et me dirige vers ma voiture.

Et là, je vois sa voiture arriver à fond.

J'avais peur un peu au fond qu'il pète les plombs.

Mais j'en ai marre; c'est toujours pareil avec lui.

J'ouvre ma portière pour monter dans ma voiture et il s'arrête; descend en vitesse de la voiture puis me bloque !

Et je lui dis énervée :

Moi : Lâche la portière !

Nûr : Tu te fous de moi là, t'es sérieuse ?

Moi : Et toi ?

Nûr : Arrête ton délire ! Pourquoi tu ne réponds pas à mes appels ?

Moi : Parce que tu ne réponds pas à mes questions !

Nûr : Arrête tes conneries, Sabah !

Moi : Non, c'est toi ! Arrête tes conneries, Nûr et dis moi ce qui se passe ! Je suis loin d'être une idiote, t'es bizarre avec moi. Dis moi ce qui ne va pas. S'il y'a problème tu me le dis surtout si ça me concerne; c'est quoi ton putain de problème ?

Nûr : Je n'ai pas envie de m'embrouiller avec toi, arrête tes conneries.

Moi : Je n'arrête rien ! Tu étais censé être occupé et là bizarrement, t'es là ! Qu'est-ce qui se passe ?

Nûr : Il ne se passe rien et à qui la faute si je suis là ? Tu refuses de répondre à mes appels, tu me fais peur pour des conneries.

Moi : Ah bon ? Ce que je fais et dis, ce sont des conneries ?

Nûr : Putain, Sabah, arrête là ! Tu joues à quoi ?

Moi : Et toi Nûr ? Tu joues à quoi ? Pourquoi tu ne me parles pas ? J'ai l'impression que tu me fuis ! Je t'ai fait du mal ? C'est quoi ? Tu ne m'aimes plus ou ton père t'a demandé de me quitter ? C'est quoi le problème ? Tu me rends malade à toujours tout me cacher ! Je sais que quelque chose ne va pas. Dis le moi, c'est quoi ? On doit se séparer ?

Nûr : T'es malade ? Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Pourquoi tu vas loin comme ça ? T'es ce que j'ai de plus chère au monde. Où vas-tu chercher des conneries pareilles ? Je ne vais jamais te quitter.

Moi : Tu ne m'aimes plus alors.

Nûr : Hey, qu'est-ce que tu racontes ? T'es toute ma vie, je t'aime à un point tu ne peux même pas t'imaginer ! Ce n'est pas toi le problème, ce sont les circonstances c'est tout.

Moi : Ce sont quelles circonstances, Nûr ? Dis moi hein.

Nûr :....

Et je me calme; ferme la portière et je vais vers lui puis lui dis :

Moi : Dis moi mon cœur, c'est quoi le problème ?

Nûr :...

Moi : Nûr d....

J'étais sur le point de lui dire qu'il pouvait tout me dire et là, je n'ai rien compris ! Il m'a attrapé et tiré vers lui puis m'a serré dans ses bras.

Ça m'a encore plus inquiétée !

Je ne comprenais rien, de quelles circonstances parle-t-il ? Et je lui dis:

Moi : Nûr, qu'est-ce qui ne v.....

Nûr : Pardonne moi !

Moi : Nûr q....

Nûr : Je t'en supplie, Sabah, ne me pose pas de question. Laisse moi du temps, c'est le bordel dans ma tête, Sabah. Un vrai bordel ! Je ne sais pas quoi faire, laisse moi du temps pour remettre de l'ordre.

Moi : Je veux te laisser du temps mais je m'inquiète pour toi, Nûr !

Nûr : J'ai envie de te parler, j'ai envie de tout te dire mais ce temps est nécessaire pour moi. Ne me tourne pas le dos, ne me déteste pas, t'es tout ce qui me reste !

Quand il m'a dit ça, ça m'a brisé le cœur. J'ai cru que c'était moi le problème mais là, on dirait que c'est autre chose.

Je ne l'ai jamais vu comme ça, il était trop différent de d'habitude. Il me laissait voir qu'il n'était pas bien, je le ressentais.

Il est mal et il ne sait plus quoi faire, j'aimerai être là pour lui et l'aider à surmonter cette épreuve mais c'est frustrant quand la personne que vous aimez vous protège de tout même de le soutenir par peur que ça vous implique ou vous blesse.

Je le comprends, je sais ce qu'il fait mais cela ne vas pas l'aider. Il ne peut pas régler tous ses problèmes, seul, c'est impossible !

Personne ne le peut et je suis avec lui pour ça ! Dans les bons moments comme dans les mauvais.

Il me serrait tellement fort que je ne voulais pas insister plus que ça. Pour moi, c'était sa manière à lui de me dire qu'il a besoin que je sois avec lui et pas contre lui.

Donc je me suis contentée de rester dans ses bras.

Il serrait tellement et d'un coup je ne sais pas ce qui s'est passé mais il commençait à être lourd !

Je ne sais pas, je sentais qu'il s'appuyait sur moi mais genre vraiment !

J'ai essayé de me détacher de ses bras et là je vois qu'il ne réagit pas et que j'y arrive à peine.

J'ai commencé à m'inquiéter et l'appeler mais il ne me répondait pas. J'essaye de me détacher de force mais il était super lourd; je le mets contre la voiture puis me détache et là, je le vois et tombe de haut.

Mais qu'est-ce qui ce passe !

Il était mal en point, il se crispait ; je m'inquiétais, j'ai commencé à paniquer. Je touche son front et je vois qu'il est brûlant !

😱😱

Moi : Nûr, qu'est-ce qui ne va pas ?

Nûr : Hmm

Moi : Nûr.

Il arrivait à peine à parler, j'étais paniquée.

Je prends mon téléphone pour appeler Zahra et aller à l'hôpital et il se redresse ; me prend le téléphone et me dit:

Nûr : Pas l'hôpital !

Moi : Mais t....

Nûr : Pas l'hôpital.

Et il essaye d'ouvrir la portière de la voiture ; je l'ouvre et l'aide à se coucher derrière. Il était super brûlant et les gens commençaient à s'approcher de nous et il me dit avec les yeux à moitié ouverts:

Nûr : Je ne veux pas qu'on me voit, ramène moi chez toi.

Moi : Tu n'es pas bien, on devrait aller à l'hôpital.

Nûr : Pas d'hôpital, ça va passer, écoute moi.

Moi : T'as mal quelque part ? 😢 Pourquoi t'es brûlant ?

Nûr : Écoute moi, ramène moi chez toi, ne pleure pas, ce n'est rien de grave.

Moi : M...

Nûr : Il ne va rien m'arriver, écoute moi, regarde moi calme toi !

Moi : Ok 😢.

Nûr : Ne pleure pas, Il ne va rien m'arriver.

Il se crispe ! Mon Dieu, mais qu'est-ce qui ne va pas ! Est-ce une bonne idée de ne pas aller à l'hôpital ?

J'ai pris sur moi puis j'ai essuyé mes larmes et il me dit:

Nûr : Ouvre les fenêtres et conduis moi chez toi. Fais ça pour moi stp.

Moi : Ok. C'est sûr, ça va aller ?

Nûr : Oui.

Et je ferme la portière puis monte à l'avant. Je démarre et fonce chez moi; pendant le trajet, j'étais stressée comme pas possible, je ne faisais que me retourner pour regarder s'il allait bien.

Il avait les yeux fermés et j'avais l'impression qu'il avait du mal à respirer.

J'étais tellement inquiète que j'ai pris la bande arrêt d'urgence.

Je roule jusqu'à arriver presque à la maison et je lui parlais mais il réagissait à peine. J'arrive au parking; descends ; je vais direct à l'arrière et je vois qu'il ne réagit pas. Je commence à trembler et paniquer; je me dis qu'il doit aller à l'hôpital !

Je prends mon téléphone ; appelle et là d'un coup il ouvre à moitié les yeux et dit:

Nûr : Pas l'hôpital, pitié ! Pas l'hôpital !

Moi : M..

Nûr : Ne me fais pas ça.

J'étais dépassée, j'ai pris sur moi et j'ai raccroché. Ça va aller, je n'arrêtais pas de me dire et me répéter ça.

Et je l'aide à descendre de la voiture ! Ça a été une mission, laissez tomber ! Il est super hyper lourd.

J'avais tout son poids sur moi.

On monte dans l'ascenseur; on arrive enfin chez moi et je le pose direct sur le canapé puis il me dit:

Nûr : Ouvre les fenêtres.

Je m'active et ouvre les fenêtres; je reviens prêt de lui et je vois qu'il a les yeux fermés !

Mon cœur est tombé par terre ! Qu'est-ce que j'ai fait ?

DANS LA PEAU DE NÛR.

J'étais sur le canapé et j'arrivais à peine à respirer; je n'en pouvais plus, j'étais à cran et petit à petit mes yeux se fermaient. Je l'entendais m'appeler mais je n'arrivais pas à répondre et là, trou noir !

Je me réveille et je vois que je suis dans une chambre mais c'est qu'elle chambre ?

Et je vois que c'est sa chambre ! Je regarde autour de moi et je la vois par terre entrain de dormir prêt de moi.

Et je bouge en essayant de ne pas la réveiller mais elle a très vite senti. Elle ouvre les yeux; me voit; me regarde et se précipite vers moi puis me dit:

Sabah : Tu vas mieux ? Tu respires mieux; est-ce que ça va ? Comment tu te sens ?

Je m'en voulais de l'inquiéter comme ça, elle était dans tous ses états !

Il a fallu que je me sente mal pile à ce moment ! Il ne manquait plus que ça ! Du coup je lui dis:

Moi : Je vais parfaitement bien, calme toi. Et je respire bien; je v..

Elle ne me laisse même pas finir et touche mon front puis souffle et me dit :

Sabah : Déjà, tu n'as plus de fièvre; ça me rassure. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu t'es écroulé d'un coup ! T'as des problèmes de santé ? C'est ce que tu me cachais ? C'est ça les circonstances ?

Moi : Je n'ai aucun problème de santé et jamais je te cacherai ça, oublie tout ce qui s'est passé.

Sabah : T'as pété les plombs ! Je n'oublie rien, tu as intérêt à me dire ce qui s'est passé. Je ne rigole même pas avec toi !

Moi : T'es une rebelle maintenant.

Sabah : Tu penses que ça me fait rire ? Je pensais te perdre, j'ai pris le risque de te ramener ici au lieu d'aller à l'hôpital ! Et tu me dis d'oublier ? Si tu ne veux pas qu'on s'embrouille, tu vas devoir parler et bien vite !

Je l'aime tellement, elle ne mérite pas de souffrir. Tout ce qui se passe me rend malade.

Je ne voulais pas m'embrouiller avec elle, elle est prêt de moi mais elle me manque, c'est logique ?

Elle me gueulait le dessus et ça ne me faisait rien ! Au contraire, ça me faisait du bien.

Elle me regardait fâchée mais même ça sa me faisait du bien parce que je compte à ses yeux.

Je la fixais sans parler et elle me dit:

Sabah : Alors je t'écoute, dis moi !

Et j'attrape sa mains et lui dis.

Moi :....

DANS LA PEAU DE SABAH

Il attrape ma main; me sourit et me dit:

Nûr : Je n'ai pas dormi ces derniers jours, je pense beaucoup et je fais énormément de cauchemars. C'est un peu de tout ça qui m'a rendu malade. C'est bon, je te l'ai dit maintenant; passons à autre chose.

Moi : Tu n'as pas bien dormi depuis quand ?

Nûr :...

Moi : Regarde moi, Nûr ? Pourquoi tu continues à mettre cette barrière entre nous ? Pourquoi tu refuses que les gens te comprennent et t'aident ? Ce que tu fais n'a ni queue ni tête ! Les gens encore je comprends mais moi, Nûr ! Pas moi.

Nûr : Parce qu'à chaque fois que j'ai essayé de me faire comprendre, on ne m'a jamais compris.

Moi : Et alors ? Moi je ne suis pas les gens de ton passé ! Je suis ta copine, je ne te lâcherai jamais; tu le sais; je suis ta Sabah.

Nûr :....

Moi : Mon cœur, stp, parle moi.

Et il me prend dans ses bras; me serre et me dit:

Nûr : Je n'y arrive pas; je ne sais même pas comment faire.

Moi : Commence par ce que tu veux commencer; je t'écouterai.

Nûr :....

Moi : Nûr.

Nûr : Je vais faire comment si je te perds ?

Moi : Tu ne me perdras pas ! Ne sois pas pessimiste à mon sujet, tu es tout ce que j'ai et je resterai avec toi. Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu me fais peur ! C'est sûr, ce ne sont que les cauchemars et le fait que tu n'arrives pas à dormir ?

Nûr :...

Il n'était pas bien mais dans tout le sens du terme !

Et j'ai l'impression qu'il ne va pas bien depuis qu'il a revu son père !

C'est la seule chose qui me vient à l'esprit. En tout cas, une chose est sûre, si il ose faire du mal à Nûr, je ne resterai pas les bras croisés, père ou non. Personne ne méritait d'être dans un état pareil au point de ne plus pouvoir dormir !

Et je lui dis:

Moi : J'aurai au moins essayé, j'espère que tu finiras par me parler.

Et il me fait un bisou.

Je ne voulais pas en faire plus, il était fatigué. Du coup j'ai arrêté d'insister; je suis restée prêt de lui et il a fini par s'endormir. Enfin c'est ce que je croyais.

J'avais peur qu'en restant à côté de lui qu'il fasse un cauchemar du coup j'ai voulu me lever pour partir et je sens qu'il me bloque puis me dit:

Nûr : Je ne dors pas, reste auprès de moi, j'ai besoin de me reposer.

Moi : T'es sûr ?

Nûr : Sûr ! Reste là, ne bouge pas.

Moi : Ok, je reste là, je ne bouge pas, repose toi.

Nûr :...

Et il s'agrippe à moi ! On est resté comme ça jusqu'à ce que je finisse moi même par m'endormir de fatigue.

Le lendemain, je me réveille et je vois qu'il n'est déjà plus là.

Du coup je me lève et vais à sa recherche mais il était déjà parti.

Je prends mon téléphone; l'appelle et il décroche direct.

Moi : T'es où ?

Nûr : Je suis chez moi.

Moi : Chez toi ? Ou chez Alioune ?

Nûr : Chez Alioune c'est chez moi !

Moi : Dès le matin, t'es d'humeur ! C'est bon signe. Tu te sens mieux ? Pourquoi tu ne m'as pas réveillée ?

Nûr : Je me sens bien; juste fatigué ! Et toi aussi tu étais fatiguée à cause de moi.

Moi : Quand même, il fallait me réveiller ! Mais bon, l'essentiel c'est que tu vas mieux !

Nûr : Oui. Je vais rester ici me reposer; j'en ai besoin. Après, faudra qu'on parle; j'ai énormément de chose à te dire te concernant.

Moi : Me concernant ? Tu ne prévois pas de me quitter au moins ?

Nûr : Tant que tu veux de moi, jamais je ne te quitterai.

Moi : Dans ce cas là, il n'y a pas de soucis à avoir. Je ne prévois rien de ce genre.

Nûr : Tant mieux ! Tu fais attention à toi et tu n'ouvres à personne .

Moi : Promis, je fais attention.

Nûr : Je vais te laisser.

Moi : Ok.

Et il raccroche.

DANS LA PEAU DE NÛR

J'étais seul, assis, dans le jardin à penser à tout ce que je venais d'apprendre et tout ce qui s'est passé dans le passé.

On est lié à cette famille depuis que je suis enfant mais lier de cette manière est la pire chose qui aurait pu nous arriver.

On est destiné à leur faire du mal ou quoi ?

Mon père a fait du mal à sa famille et les a piégés avec de la drogue !

Et moi je n'ai pas été mieux avec Sabah ! Comment lui dire que j'ai retrouvé ses parents ?

Comment lui dire que mon père les a séparés !

J'étais comme un dingue et même si c'est pas ça, si mon père apprend que la fille que je fréquente est une Djikiné, il va recommencer à me rendre fou et s'imposer dans ma vie.

Certes, je n'ai pas peur de lui mais je suis son fils et je le connais. Il est capable de tout quand ça le touche vraiment.

Et si ce n'est pas lui, nos familles ne vont jamais nous accepter; il y'a trop de trahison, de déchirure et j'en passe.

Pourquoi maintenant ?

Quand j'ai enfin décidé de m'ouvrir et changer !

Pourquoi ?

J'avais l'impression de devenir fou, je ne pourrai jamais renoncer à elle !

Elle est mon rayon de soleil.

Mais comment lui annoncer sans qu'elle ne soit blessée ?

Est-ce qu'elle pourra me regarder après ca ?

J'étais perdu ! Les questions fusaient dans ma tête mais aucune réponse ne me traversait l'esprit, je suis dans une impasse.

La pire qu'il soit !

J'étais à fond dans mes pensées quand Alioune débarque !

Alioune : Qu'est-ce que tu fais ici ? Amar te mène déjà la vie difficile ?

Moi : Il me l'a déjà allégée ?

Alioune : Aaaah !

Et il prend une chaise; s'installe et me dit:

Alioune : Dis moi ce qui se passe ! Pourquoi tu voulais que je retienne Sabah ? Qu'est-ce qui ne va pas ? Ton père t'a fait quelque chose ?

Moi : J'ai retrouvé ses parents !

Alioune : Quoi 😱 !

Moi : Crie plus fort !

Alioune : T'as retrouvé les Djikiné ?

Moi : Si je te le dis.

Alioune : Et c'est quoi le problème ? Tu veux la trahir ? C'est ça tu veux ? T'en servir pour faire du chantage à ton père ?

Moi : Avant oui maintenant non ! T'es con ou quoi, comment je pourrai faire du mal à la femme que j'aime !

Alioune : Mais alors c'est quoi ? C'est une bonne nouvelle !

Moi : T'as oublié nos soupçons qu'il ait pu leur faire du mal ?

Alioune : Ne me dis pas que c'est vraiment le cas ? Qu'il a foutu la merde avec leur famille ?

Moi : Tu ne peux même pas t'imaginer ! Il a détruit sa famille, les a séparés et a fait accuser son père de tas de conneries.

Alioune : T'es sûr que c'est vrai ?

Moi : Le connaissant, je n'ai même pas de doute ! Pourquoi leur majordome me mentira ?

Alioune : C'est vrai que ton père est un sacré enfoiré mais Nûr ! Ça ne te ressemble pas de faire confiance aux paroles d'inconnu. T'es sûr qu'il ne t'a pas menti ?

Moi : Sûr et certain ! Sinon, pourquoi mon père craindrait autant les Djikiné ? Il a peur qu'ils le retrouvent et mettent en lumière toutes les connerie qu'il a trafiqué. Et je ne fais confiance à personne, je fais des déductions selon ce que j'entends et ce que je vois et je peux t'assurer qu'il l'a vraiment fait. Je connais mon père mieux que quiconque.

Alioune : Et tu ne sais pas quoi faire ?

Moi : Je vais anéantir Sabah si je lui dis tout. Mais je ne peux pas lui dire que j'ai retrouvé ses parents et ne pas lui dire ce qui s'est passé ! C'est pas moi ça, ça ne me ressemble pas. Je ne veux pas lui mentir; transformer la vérité ou lui cacher donc je ne sais pas comment m'y prendre parce que quoi qu'il arrive, je vais devoir lui dire ! Elle va encore être blessée par ma faute.

Alioune : Pourquoi par ta faute ? Tu n'y es pour rien !

Moi : C'est moi qui lui ai demandé de m'aimer et d'être avec moi, c'est moi qui l'ai convaincu à être dans cette relation. Maintenant qu'elle y est, je dois lui briser le cœur en lui disant que c'est mon père qui a détruit sa famille. Comment elle pourra regarder le visage du fils de son ennemi tous les jours ? Depuis le début, tout nous sépare ! J'ai voulu forcer le destin à cause de mes sentiments. À cause de mes choix et mes décisions, tout le monde va être blessé !

Alioune : Personne ne lui a mis le couteau sous la gorge pour t'aimer ! Si elle l'a fait, c'est quelle le voulait aussi ! Pourquoi tu te blâmes pour ça ?

Moi : Tu ne comprends pas Alioune ! Quoi qu'il arrive, ça sera la merde ! Maintenant qu'elle est avec moi et que j'ai retrouvé ses parents, si je lui dis la vérité, elle sera brisée de se dire que tout ce qui est arrivé c'est à cause de mon père ! Et moi, ce que je lui ai fait, tu penses que son père va laisser passer après tout ce que mon père a fait à sa famille ? C'est un père ! Le protecteur de sa famille ! Il l'a vu voler en éclat sous ses yeux. Il a dû se sentir impuissant et incapable. Privé de sa fille pendant plus de 19 ans bientôt, et tout ça par le biais d'une personne et cette personne a moi pour fils qui est le petit ami de sa fille ! Tu penses vraiment qu'il va nous laisser vivre notre petite vie ?

Alioune : C'est sûr qu'il ne va pas laisser les choses se passer comme ça et je crains même que ton père s'en mêle et te demande de ne pas rester avec Sabah. Mais, Nûr, tu ne peux pas prévoir la réaction de Sabah ! Elle t'aime, tu penses qu'elle va te quitter ?

Moi : Tu crois que je vais la laisser choisir entre ses parents et moi ? Tu as pété les plombs ! Elle ne les a pas depuis son enfance ! Ils aiment leur fille plus que tout ! Tu crois je vais la laisser leur tourner le dos pour moi ? Tu n'es pas clair dans tête ou quoi ! Je ne lui demanderai jamais ce sacrifice et je ne l'accepterai jamais ! Tu pourrais faire ça à Sara ?

Alioune : Aaaaah, c'est vraiment compliqué, tu l'as dit !

Moi : C'est pire que compliqué !

Alioune : Ce n'est vraiment pas joli ce qu'il leur a fait ?

Moi : Tu ne peux même pas t'imaginer. Il a tout fait ! Manipulation, tromperie, trahison, menace et vengeance ; un bon pack satanique !

Alioune : Je sais que t'es dans une position difficile mais quoi qu'il arrive tu ne peux pas prendre de décision à la place de Sabah en pensant la protéger ! C'est elle qui a décidé de te pardonner pour le passé, n'oublie pas ! N'oublie pas tout ce que tu as fait également pour elle pour te rattraper ! Tu as sauvé cette fille plus d'une fois; tu lui as créé un foyer sans t'en rendre compte. Si tu n'avais pas été là, elle ne serait pas rentrée dans nos vies. Moi aussi, je n'ai pas envie de la perdre. Elle est comme ma famille; je la considère vraiment comme nièce !

Moi : Tu n'es pas son oncle.

Alioune : Je me sens oncle, imbécile ! Mais ce que je veux te dire c'est que tu ne dois pas te fier qu'à tes intuitions et ton bon sens. Il faut toujours avoir le bon soupçon avant d'être catégorique et prendre les décisions. Tu ignores comment elle va réagir; toi, tu vois les choses d'une manière mais tu ignores comment elle verra les choses ! Même si dans le passé tu lui as fait du mal; Sabah a oublié. Elle est comme ça ! Elle n'y pense même plus même si tu lui as vraiment fait du mal. Ce que tu fais actuellement pour elle a tout compensé et j'en suis sûr ! Elle est heureuse avec toi, elle est elle, aie confiance en ses sentiments et ne pense pas qu'elle va mettre ses parents à dos pour toi. Elle est forte, ne crois pas qu'elle soit fragile, elle trouvera la bonne équilibre ! Ce sont ses parents, certes mais elle ne les connaît pas ! Elle ne connaît que nous ! Donc ne prends pas de décision impulsive que tu pourrais regretter; laisse les choses se faire. Toi, tout ce que tu as à faire pour l'instant c'est la protéger et lui dire la vérité !

Aaaah, ça me rend malade mais il a raison d'un côté !

Moi : J'en sais rien.

Alioune : Dis lui, n'attends pas ! Si elle l'apprend d'une autre manière, là tu pourras vraiment la perdre !

Moi : Je vais lui dire; je vais l'appeler pour qu'on en parle.

Alioune : Quand ?

Moi : Il me faut un ou deux jours. Je dois remettre de l'ordre dans mes idées; c'est délicat, on parle de ses parents; ça va tout changer pour elle !

Alioune : Je comprends, tu as besoin de temps !

Moi : C'est bon, pars ! Ne joue pas au médecin.

Alioune : 😱 Non mais, je rêve ! Pourquoi je suis venu m'asseoir ici !

Moi : Parce que t'es une commère.

Alioune : Enfoiré !

Et il se lève prêt à partir mais s'arrête; se retourne et me dit:

Alioune : Je suis content que pour la première fois, tu te confies à moi. Ce 'est pas grand chose pour toi mais pour moi, ça signifie beaucoup ! Sache une chose, on est une famille et jamais je ne te lâcherai ! Donc n'abandonne pas ton bonheur à cause de ton père. T'es mon petit cousin même si t'es malpoli, tu le resteras toujours et si un mal te touche, je ferai tout ce que je peux pour te protéger, sache le; ton cousin t'aime !

Moi : Dégage, Alioune !

Alioune : Petit con !

Moi aussi je t'aime, sans toi, je pense que j'aurai déjà perdu la tête !

Après ça, il est parti et je suis resté seul. Je n'arrivais pas à dormir à cause cette foutue insomnie ! Je n'ai pas envie de me shooter aux somnifères qui me feront à peine dormir

Moïse était en congé et j'avais énormément de boulot du coup j'ai fait ce que je sais faire le mieux: travailler !

Je suis sorti du jardin pour aller chercher mon ordinateur quand je crois Moïse au téléphone un peu trop souriant à mon goût.

Moi : Moïse ?

Moïse : Oui !

Moi : Tu rigoles bien hein !

Moïse : Ahah, normal.

Moi : Ton bras alors ?

Moïse : D'ici 3 jours, ça devrait aller mieux.

Moi : T'es sûr, 3 jours ? Ou tu veux gratter pour être avec ta copine.

Et là, sans le faire exprès, il met le haut parleur et j'entends:

Alyah : ÇA VA PAS LA TÊTE !!! Mais il se prend pour qui ?

Moi : Elle parle à moi ? 😳

Et il essaye d'enlever et son téléphone tombe et elle poursuit:

Alyah : Oui je parle à toi ! Au lieu de dire qu'il veut gratter, tu ne peux pas lui demander s'il récupère bien ? Non mais je rêve !

Moïse : Tais toi !

Il récupère son téléphone, il était sur le point d'enlever le haut parleur et je lui dis:

Moi : N'enlève pas !

Moïse : Monsieur, elle s...

Moi : Chut, laisse moi parler !

Alyah : IL T'A DIT QUOI LÀ ? CHUT ? 😡 TU TE PRENDS POUR QUI POUR DIRE CHUT À MON MEC ?

Moïse : 🫥🫠.

Moi : Et toi, tu te prends pour qui pour me crier dessus espèce de folle !

Alyah : C'est toi le fou ! Ce n'est pas ton gosse ! Tu abuses de sa gentillesse et tu te moques de lui ?

Moise : Alyah, tais toi !

Alyah : Je ne me tais pas, t'es trop gentil, tu te laisses trop faire.

Moi : Tu vas regretter ce que tu viens de faire ! Après qu'il aura récupéré, je vais l'envoyer en déplacement et on verra si tu pourras toujours faire la fine bouche ! Insolente !

Alyah : Pourquoi tu vas l'envoyer en déplacement ? T'es qui toi ?

Moi : Demande à ton mec ! Avec ta sale bouche de Carter !

Alyah : Toi même, ta sale bouche !

Non mais, elle est vraiment insolente ! Elle et moi, on ne va pas s'aimer et je dis à Moïse:

Moi : Tu lui diras merci pour ton long séjour. Tu peux retourner à ton appel.

Moïse : Pardon patron.

Moi : Tu n'as pas à t'excuser, tu devrais plutôt la remercier. Dernière chose, c'est plutôt elle qui devrait s'excuser pour ton bras. Une journée avec toi et il fini handicapé !

Alyah : De quoi je me mêle !

Et je m'en vais. Elle a du caractère; au moins, je sais qu'avec une timbrée comme elle, personne ne va lui marcher dessus !

Ça, c'est sûr !

DANS LA PEAU DE MOÏSE.

J'étais toujours au téléphone avec elle, j'attendais qu'il monte pour reprendre l'appel et je lui dis:

Moi : À quoi tu joues ? Tu sais à qui tu parlais ?

Alyah : Je m'en fous ! Personne ne te parle comme ça.

Moi : Grace à toi, je vais être en déplacement, on ne va pas se voir ! Tu ne comprends pas, c'est mon patron !

Alyah : Quoi 😱 ?

Moi : Je t'ai dit de te taire !

Alyah : Mais comment tu veux que je me tais ? Ça ne me plait pas que tu sois gentil avec tout le monde. Même si c'est ton patron, il devrait penser d'abord à ton bien être.

Moi : Il est spécial mais Il pense à mon bien être à sa manière. Et ce qu'il m'a dit, c'était pour me taquiner à sa manière ! T'as tout compliqué, il va te détester maintenant.

Alyah : Et alors ? Ce n'est pas grave, tu ne vis pas avec lui.

Moi : Si ! Je suis son assistant; je le considère comme un frère et je voulais te le présenter mais là, t'as fait une bonne boulette.

Alyah : Il me déteste ! Je suis foutue ! Pourquoi je ne l'ai pas fermée ?

Moi : C'est trop tard pour les regrets !

Alyah : Mais je n'aime pas qu'on s'en prenne à toi, j'irai m'excuser.

Moi : Non, je m'en charge; n'en rajoute pas !

Alyah : Je suis désolée, j'ai encore fait une boulette.

Moi : C'est rien, je vais gérer avec lui.

Alyah : Tu vas toujours faire des présentations ?

Moi : Je vais voir avec lui.

Alyah : J'ai tout compliqué encore.

Moi : Ne t'inquiète pas pour ça !

Alyah : Ok d'accord. Mais, Moïse, il a l'air d'avoir un fort caractère !

Moi : Oui.

Alyah : Mais Moïse.

Moi : Oui.

Alyah : Comment il sait que je suis une Carter ?

Moi : Je lui ai dit que tu étais ma copine et qui tu étais.

Alyah : Il connaît Isaac ?

Moi : C'est toi qui m'as dit qu'on ne parle pas d'Isaac.

Alyah : Oui c'est vrai, pardon. Mais il va vraiment t'envoyer en déplacement ?

Moi : Si il le dit.

Alyah : Et tu ne peux pas refuser ?

Moi : C'est mon travail.

Alyah : C'est de l'esclavagisme !

Moi : Tu en fais un peu trop.

Alyah : Je me soucie de toi c'est tout. T'es sûr, ton bras ça va ?

Moi : Oui ça va.

Alyah : Ok. Je te laisse et je croise les doigts pour que ton patron là, il ne t'envoie pas sur Mars ! En plus, comment il sait que j'étais avec toi ? T'as dit du mal de moi à ton patron ?

Moi : Non. J'ai juste raconté mes histoire à mon patron.

Alyah : Bon, ok, c'est ton patron après tout.

Moi : Je t'appelle demain.

Alyah : Ok je t'aime

Moi : Moi aussi.

Et je raccroche.

Après ça, je suis monté dans ma chambre et deux minutes plus tard, je reçois un message de mon patron.

Qui me demande de venir !

J'y vais ; il me voit et me dit:

Patron : T'as dit du mal de moi à ta copine ?

Je vais devenir fou avec les deux.

Moi : Non pourquoi ?

Patron : Elle m'agresse d'entrée !

Moi : Je n'ai rien dit ! Jusqu'à aujourd'hui, elle ne savait même pas que j'étais votre assistant.

Patron : Tu lui dis rien mais vraiment rien ?

Moi : J'ai du mal, j'ai peur de faire une gaffe vu que c'est la sœur d'Isaac !

Patron : Je vois.

Moi : Je vais vraiment en déplacement ?

Patron : Non, je voulais juste la faire chier ! Elle a l'air de vraiment tenir à toi cette insolente.

Moi : Oui.

Patron : Tu comptes faire comment pour la suite ? Je ne fais toujours pas confiance à son frère.

Moi : Je le sais; moi aussi, je ne lui fais pas confiance ! Mais je ne pense pas qu'elle soit en contact avec lui; on ne parle pas de lui. Et je ne lui dis rien sur vous sauf là.

Patron : Et qu'est-ce que tu lui as dit ?

Moi : Que vous êtes mon patron et que je voulais vous la présenter.

Patron : Tu veux me la présenter ?

Moi : Oui. Vous ne voulez pas ?

Patron : Tu penses que c'est une bonne idée avec mon caractère et son caractère ?

Moi : C'est important pour moi, j'aimerai bien !

Patron : On verra. Mais je sens qu'on ne va pas s'entendre.

Moi : Mais si ! Elle est cool.

Patron : On verra bien ! T'es sûr de ton choix ?

Moi : Oui.

Patron : Qu'est-ce que le médecin a dit pour ton bras pour de vrai ?

Moi : Ce n'est rien de grave; d'ici quelques jours, ça ira.

Patron : S'il faut te prolonger, dis le moi. Et j'espère pour toi que tu ne travailles pas en cachette.

Moi : Non, je me repose vraiment.

Patron : Ok. Pour voir ta copine, on verra quand je pourrai; je te dirai ; j'ai d'autre chose à gérer pour l'instant.

Moi : Bien

Patron : Concernant tout ce que je t'ai demandé, des nouvelles ?

Moi : Pour monsieur Tandia, toujours aucun signe ou indice qui indique que sa femme est en vie ou non et rien sur ce qui a pu arriver. J'ai repris tout depuis le départ et par rapport à ce qui est arrivé, il n'y a vraiment rien et aucune trace d'elle.

Patron : T'as comparé toutes les photos ?

Moi : Oui. Les fonds sont différents parfois mais ça ressemble toujours au même fond. Ce qui prouve qu'elle n'est pas restée au même endroit.

Patron : Ok ! Mon père ?

Moi : Je n'ai pas pu à cause de mon bras mais le peu que j'ai vu, rien à signaler ! Il est tranquille.

Patron : Sois plus vigilant ; lui aussi me fait surveiller, je le sais. Là, pour l'instant, il ne va rien tenter mais il peut très vite reprendre ses habitudes.

Moi : Très bien ! Mais patron.

Patron : Quoi ?

Moi : Vous êtes sûr que vous pouvez tout gérer tout seul ?

Patron : Oui. Tu crois que je ne suis pas un bosseur ?

Moi : Non, ce n'est pas pour ça !

Patron : Pour quoi ?

Moi : Vous avez l'air fatigué.

Patron : Je vais bien, ce n'est rien. Donc, c'est bon, on a fini, repose toi.

Moi : Oui, bonne nuit.

Patron : Bonne nuit.

Et je vais dans ma chambre. J'espère qu'il va vraiment bien, je m'inquiète pour lui.

DANS LA PEAU DE SABAH

J'étais à la maison et je ne faisais rien d'exceptionnel à part bosser. J'étais à fond dedans quand ma porte sonne.

Au début, je ne voulais pas ouvrir parce que je n'attendais personne et que personne ne m'a prévenue.

Je suis quand même allée à la porte ; je regarde dans le cyclope et je vois que c'est Zahra !

J'ai ouvert la porte à une vitesse et là, on crie toutes les deux comme des folles !

Nous : Aaaaaaaah !!!!!!!

Et elle saute dans mes bras. On était trop trop trop contente. Elle rentre et je ferme la porte pour ne pas que les voisins me tuent. Et je lui dis:

Moi : J'y crois pas mes yeux, ce n'est pas possible ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Zahra : Surprise 😂 ! Tu m'as trop trop trop manqué. Je ne travaille pas 4 jours et j'ai direct pensé à toi ! Je me suis dit, tu dors même tellement t'es trop reposé.

Moi : Je suis belle et bien réveillée. Toi aussi tu m'as trop manqué ! Mais c'est quoi les news ?

Zahra : Aucunes news, que du boulot et du boulot et du boulot. Et toi ?

Moi : Bah, comme j'ai dit, bientôt, j'ai une réunion avec Alioune et les investisseurs de l'entreprise pour mon nouveau poste qu'il a mis en place. Tous les jours, je prépare ça ! J'aurai énormément de responsabilités donc je fais mon maximum pour être au point ! J'aurai kiffé reprendre mes études aussi pour en apprendre plus.

Zahra : Mais vois avec Alioune si c'est possible !

Moi : Je suis sûre qu'il va trouver une alternative mais le truc c'est est-ce que je vais assumer ? Je n'aurai plus de vie et je vais ressembler à une zombie comme ma copine, mon mec et mon oncle ! En plus, Nûr, il ne veut pas trop que je bosse comme une folle.

Zahra : Huuum tout ce "Nûr ne veut pas etc"; il t'a mariée ?

Moi : Ne commence pas 😂.

Zahra : On attend une bague et chacun aura son mot à dire sur l'autre !

Moi : 😂 Non tranquille. En plus, je n'ai que 22 ans !

Zahra : Très bientôt 23 ans !

Moi : C'est vrai, le temps passe vite. Ça va bientôt faire un an que je l'ai revu et là, on est ensemble et tout. Ça me fait trop bizarre.

Zahra : L'essentiel c'est que t'es heureuse.

Moi : Et je le suis! Je l'aime trop ! C'était trop bien nos petits vacances ; rien que nous deux. Si on pouvait rester là-bas, ça m'aurait arrangée.

Zahra : Mais bon, pas le choix ; t'es bien obligée de descendre de ton petit nuage !

Moi : Oui.

Après ça, on discutait tranquillement. Aahhh, les retrouvailles, ça fait du bien !

Je voulais partager plein de chose que j'avais vécu ces derniers temps mais pas lui parler de mes craintes concernant le père de Nûr.

Une petite voix me disait que tout ce qui le concerne ne doit rester qu'entre lui et moi.

J'aime énormément Zahra et je sais que c'est une bonne personne mais tout ce qui concerne Nûr, je devrais le garder pour moi et le préserver.

Si, depuis tout ce temps, personne n'arrive à le cerner, c'est pour une bonne raison. Du coup je lui dis:

Moi : J'ai des choses à te raconter concernant mon voyage que je ne t'ai pas dit.

Zahra : Comme quoi ?

Moi : J'ai eu mes règles là-bas et laisse tomber, comment j'avais mal ! Et tu sais pas, j'ai croisé une dame que j'avais vu quand on était parti avec vous.

Zahra : Ah ouais ? On avait croisé une dame ?

Moi : Pas toi, Nûr et moi ! T'as oublié, on est resté plus longtemps que vous.

Zahra : Ah oui, c'est vrai, je suis trop bête; je me suis dit elle me raconte quoi, elle ! T'as vu la dame blanche dans la forêt ou quoi ?

Moi : T'es trop bête ! 😂

Zahra : Et oui ! Bref, raconte ton histoire, je suis déjà pressée d'arriver à la fin.

Moi : C'est ça ton problème, respire !

Zahra : Je ne peux pas respirer, tous les jours c'est l'odeur du solvant que je respire !

Moi : 😂😂😂.

Zahra : Vas-y, accouche, ça se voit, c'est palpitant.

Moi : Tu vas trop loin, c'est tranquille.

Zahra : Mais, Sabah, c'est quoi ? Parle !

Moi : Ok, pardon, c'est bon, calme toi ! Bref, comme je disais, j'ai croisé une dame dans un hôtel où on était parti pour lui demander s'il y'avait une pharmacie à côté. Et cette dame en question a une employée et cette employée s'appelle Maya !

Zahra : Huum, chic prénom, Maya, j'aime beaucoup.

Moi : Oui, moi aussi. Elle est super belle, super douce et tout; carrément, tu te demandes même qu'est-ce qu'elle fout là-bas. Je ne sais pas, je la vois dans les bureaux, vraiment belle et toute mignonne.

Zahra : T'as vu, là, tu commences à me chauffer; passe les détails et passe à l'essentiel. Tu fais palpiter mon cœur pour rien, à faire tarder les choses.

Elle est malade !

Moi : 😂 T'es tarée, arrête de me couper aussi. Mais j'essaye de te mettre dans le bain.

Zahra : Ok pardon, continue.

Moi : Elle vient et tout et elle me dit qu'elle peut m'aider pour me donner des comprimés et tout chez elle parce que la pharmacie n'était pas encore ouverte. Zahra, j'avais tellement mal, je l'ai suivi et elle a conduit la voiture.

Zahra : Tu t'es faite kidnapper 😱 ?

Moi : C'est ça ton problème, regarde, tu abuses ! Et en plus, tu me coupes et après tu te plains.

Zahra : C'est bon, j'arrête, bref.

Moi : On est allé chez elle et elle m'a super bien reçue ! Elle m'a donné une bouillotte et tout, super bienveillante. Et bref ! À un moment, je regadais un peu ce qu'il y'avait chez elle et je me suis évanouie. Je ne me souviens plus trop de ce qui s'est passé mais je me suis réveillée à l'hôpital !

Zahra : Quoi 😱 ! Elle t'a fait de la sorcellerie, tu ne te souviens de rien !

Moi : Ne dis même pas ça devant Nûr; il va y croire. Mais non, elle n'y est pour rien, je suis sûre !

Zahra : Si tu le dis ! Toi, t'es dingue, tu ne connais même pas les gens ? Nûr, il n'a pas pété un plomb ?

Moi : Pas besoin de te faire un dessin, tu sais comment il est non.

Zahra : Il a dû être comme un fou !

Moi : Laisse ! Je me réveille à l'hôpital et on me raconte ce qui s'est passé mais je suis totalement perdue ! Et il y'a la Maya et son mari ! Elle pleurait comme pas possible juste parce que je me suis évanouie. Elle était grave bouleversée alors que je n'avais rien.

Zahra : La pauvre, elle est sensible !

Moi : Ce n'est plus de la sorcellerie ? Déjà ?

Zahra : 😂 Dégage ! Je crois que c'est une bonne personne, elle devait être toute chou.

Moi : Aah, Zahra, t'es rapide.

Zahra : Oui, j'assume. Ensuite ?

Moi : Elle ne faisait que pleurer mais je lui ai dit c'est rien ça arrive. Et le médecin m'a dit que c'était juste un malaise !

Zahra : Donc ce n'était rien de grave ?

Moi : Oui. Et bref...(je lui raconte la suite)

Et arrivée au moment qui m'a le plus marquée, je lui dis:

Moi : Je voulais grave aller les voir et les remercier mais ils n'étaient pas chez eux et quand on a demandé à l'hôtel; bah, la dame de l'établissement, Monique, elle nous dit qu'ils sont partis.

Zahra : Sérieux ?

Moi : Oui. Elle nous dit qu'ils ont eu une urgence et qu'ils ont dû partir. Et tu vois, depuis ce jour, je ne sais pas, je me sens bizarre !

Zahra : Par rapport à quoi ?

Moi : Je t'ai raconté un peu mon histoire et que j'ai grandi avec ma grand-mère et tout le reste.

Zahra : Oui.

Moi : Bah, je ne sais pas, quand j'ai vu la bienveillance de cette femme et comment ils étaient inquiets pour moi, j'ai commencé à penser à mes parents ! Le sentiment qu'ils m'ont fait ressentir m'a donné envie de chercher mes parents et les trouver. Depuis que Alioune m'a informé que j'étais la fille des parents riches, je n'ai jamais cherché à savoir parce que je me suis dit que ma grand-mère m'a caché ça pour de bonnes raisons. Mais ce jour là, quand je les ai vu inquiets, plein de choses m'ont traversé l'esprit. Des interrogations et j'en passe; ça m'obsède ! Depuis, je me suis dit et si mes parents sont en vie et qu'ils s'inquiètent pour moi comme eux ils l'étaient pour moi ? Et si ils me cherchent ? Je ne sais pas, tu vas dire je suis dingue mais ça me rend vraiment dingue.

Zahra : Tu n'es pas folle, c'est normal, c'est un mystère pour toi, ton passé. Et on ne t'a jamais annoncé leur mort ! Moi, j'ai perdu les deux parents, Sabah ! Si j'avais la possibilité de les retrouver, je l'aurai fait !

Moi : C'est ce que je me suis dit. Et si jamais je les retrouve et qu'ils ne sont plus parmi nous, au moins ça sera une page de tournée et j'aurai l'esprit plus tranquille. Donc, voilà, c'est fou mais j'ai envie de les retrouver et j'ai demandé à Nûr de m'aider.

Zahra : Il a accepté ?

Moi : Oui, il accepté. Mais je t'avoue, depuis j'ai la pression. Si jamais il les retrouve morts, ça me fera de la peine ! Et si il les retrouve vivants, ça me fait flipper ! J'ai un stress pas possible en ce moment . Je ne me berce pas d'illusion non plus mais je lui ai demandé d'essayer pour voir ce que ça va donner.

Zahra : C'est un bon début ! Peu importe le résultat, nous, on sera là pour te soutenir ! Tu as raison de ne pas laisser de point d'interrogation te gâcher la vie ! J'espère de tout cœur qu'ils sont encore parmi nous et que tu les retrouveras le plus rapidement possible.

Moi : Je l'espère aussi mais j'ai peur aussi avec le tas de rumeurs qu'on dit à leur sujet. Alioune n'a pas trop voulu m'en dire mais je ne sais pas.

Zahra : Hey, une étape après l'autre ! D'abord, on essaye de les retrouver ! Et peu importe ce que tu entends, fie toi toujours aux paroles qu'on te dit pas aux rumeurs ! Tu ne sais pas si c'est vraism ce qu'on a dit sur eux; seul eux ont la vraie réponses donc ne te torture pas l'esprit avec ça. Je te soutiendrai toujours si tu prends de bonnes décisions pour mieux avancer dans ta vie. Et comme je t'ai dit, moi je donnerai tout ce que j'ai pour revoir mes parents même le temps d'un battement de cils donc si on peut les retrouver, ça sera parfait ! Mais tu n'as aucune indice qui pourrait aider Nûr ?

Moi : Non rien ! Je connais le prénom de ma grand-mère et son nom. Après, il y'a mon cousin mais; ui, mieux vaut ne pas le calculer et si je ne veux pas que Nûr commette un meurtre, autant l'oublier ! Je n'ai pas d'infos sur mes parents.

Zahra : Et leurs prénoms ?

Moi : Rien.

Zahra : T'es sûre que ta grand-mère ne t'a rien laissé après sa mort ?

Moi : Sûre ! Elle ne m'a rien laissé.

Zahra : Ça complique les choses.

Moi : Ou pas ! Je suis sûre qu'il peut trouver quelque chose, lui et Alioune doivent connaître leurs prénoms.

Zahra : C'est déjà une bonne chose ! Déstresse, peu importe le résultat tu auras une réponse à tes questions ! C'est une grande décision que t'as prise et je suis sûre que tu ne vas pas la regretter. Elle t'aidera à avancer quoi qu'il arrive.

Moi : Oui, merci. Voilà mon histoire !

Zahra : On devrait remercier cette Maya et son mari, ils sont les éléments déclencheurs !

Moi : Mais à mort ! C'est pour ça je voulais les remercier.

Zahra : Mais tu n'as pas demandé leur numéro ?

Moi : Non mais j'ai le numéro de la Monique. Elle me l'avait passé au cas où j'oublie mes affaires.

Zahra : Bah, appelle la et demande lui.

Moi : Ouais t'as raison ! Attends, je l'appelle. Il ne fait pas trop tard là ?

Zahra : Non, il n'est que 20h.

Moi : Ok.

Du coup, je prends mon téléphone puis j'appelle Monique et elle décroche direct.

Monique : Oui allô, Monique à l'appareil !

Moi : Oui, bonsoir Monique, c'est moi la jeune fille qui avait mal au ventre, vous vous souvenez de moi ?

Monique : Comment je pourrai vous oubliez ! J'ai reconnu votre voix. Vous allez bien ?

Moi : Oui super et vous ?

Monique : Ça va ! Alors, vous avez oublié quelque chose chez nous que vous cherchez ?

Moi : Non je n'ai rien oublié. Je vous appelle concernant votre employée Maya.

Monique : Aah, Maya ! Je ne pense pas avoir encore son numéro, je pense qu'elle l'a changé.

Moi : Ah, elle l'a carrément changé ! J'espère que ce n'est pas à cause de moi.

Monique : Ahah, je ne pense pas mais j....

Moi : Oui vous ?

Monique : Attendez deux secondes, je reviens !

Moi : Ok.

Du coup j'attends et Zahra me dit:

Zahra : Qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi : Elle m'a dit qu'elle n'a pas le numéro mais là, elle m'a demandé d'attendre.

Zahra : Bizarre elle !

Moi : Oui, on attend.

Zahra : Oui.

Du coup, j'attends et 5 minutes plus tard, elle reprend l'appel et me dit:

Monique : Désolée, j'avais un souci avec un client. Qu'est-ce qu'on disait ?

Moi : Ah, le numéro de Maya !

Monique : Ah oui, je disais que je ne l'ai pas mais je pense avoir celui de son mari. Ça ne vous dérange pas ?

Moi : J'ai peur un peu d'appeler et que ça fasse des problèmes ! Je reste une femme.

Monique : C'est comme vous le souhaitez, je peux vous l'envoyer.

Et Zahra me fait signe de dire oui.

Moi : Ok, envoyez le moi alors, j'appellerai.

Monique : Très bien ! Je vous l'envoie.

Moi : Merci.

Et je raccroche et Zahra et moi on se regarde puis on dit:

Nous : Ce n'était pas bizarre ?

Zahra : 😂😂 On a eu la même pensée ! On aurait dit qu'elle était stressée !

Moi : Oui. J'hésite à appeler.

Zahra : Off, appelle et puis après c'est fait parce que toi tu ne cales pas quand tu veux faire quelque chose.

Moi : Bah, merci !

Zahra : Bah, de rien !

Moi : Vas-y, j'appelle ! C'est là sa femme prend le téléphone et m'insulte 😂😂😂.

Zahra : 😂 Tu vas trop loin !

Moi : 😂

Bref, j'appelle et mets sur haut parleur comme Zahra c'est une commère professionnelle.

Ça sonne; décroche et je dis:

Moi : Allô !

:....

Moi : Allô ?

Bizarre ! Personne qui ne parle ?

Et Zahra me fait signe en me disant c'est bizarre et je dis:

Moi : Allô ? Il y'a quelqu'un ?

Zahra : Elle t'a donné un faux numéro, raccroche.

Moi : Ok.

J'étais sur le point de raccrocher et j'entends:

: Oui allô !

Une voix d'homme ! C'est son mari; mais pourquoi il ne parlait pas ?

Bizarre lui !

Moi :....

Aime & Commente.

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