Sabah « La lumière de mon obs...

By ElmiraChroo

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Introduction
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# Partie 6 #
# Partie 7 #
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# Partie 9 #
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# Partie 71 #

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By ElmiraChroo

# Partie 71 #

Bref ! Aujourd'hui, c'est enfin le départ pour nous.

J'avais hâte de rentrer retrouver mon chez moi et tout mais j'avais aussi de l'appréhension avec tout ce qui s'est passé.

Mais bon; il faut bien retourner à la réalité.

Bref ! On quitte la maison, et on va vers la voiture.

On monte, il met le GPS et direction Paris. On prend la route et il roule tranquillement.

Il roulait pendant au moins 15 minutes et je vois on est toujours au milieu des arbres ; au début, je me suis dit c'est normal qu'il a dû prendre un autre chemin mais je vois qu'on tourne en rond. Du coup je lui dis:

Moi : Qu'est-ce que tu fais ? Depuis tout à l'heure on est toujours dans la forêt.

Nûr : T'inquiète c'est un raccourci.

Moi : T'es sûr ? T'as regardé le GPS ?

Nûr : Oui.

Moi : Ok.

Du coup je le laisse. 5 minutes passent, 10, 15 puis 20 et on est toujours dans la forêt mais en plus, il commence à pleuvoir d'un coup et je lui dis:

Moi : Nûr, sérieusement, je commence à croire qu'on est perdu. T'es sûr t'as regardé le GPS ?

Nûr : Bien sûr j'ai regardé le GPS.

Moi : Laisse moi voir.

Nûr : Quoi, tu crois que je ne sais pas utiliser un GPS ?

Moi : C'est pas question de ne pas savoir utiliser. J'ai la forte impression qu'on tourne en rond ça fait plus de 40 minutes ! En plus, il commence à pleuvoir et il ne va pas tarder à faire vraiment nuit, j'ai peur qu'on fasse un accident.

Et il freine sec puis prend son téléphone.

Moi : Tu fais quoi ?

Nûr : J'appelle Moïse !

Moi : Pour quoi faire ?

Nûr : T'occupe !

Moi : Comment ça je m'occupe ?

Nûr :..

Moi : 😒

Il appelle Moïse et il décroche direct.

Et il lui dit :

Nûr : T'as réglé le GPS avant de partir ?

:...

Nûr : Attends !

:...

Et il me dit:

Nûr : Je reviens.

Moi : Tu vas où ? Il pleut !

Nûr : J'arrive.

Moi : Ok.

Du coup, il sort de la voiture et j'attends pendant au moins 10 minutes.

Il pleuvait de plus en plus et il revient puis me dit:

Nûr : On est perdu !

Moi : Ah, maintenant ? Et comment ça on est perdu ? Mets le GPS et on s'en va.

Nûr : Je t'ai dit on est perdu c'est qu'on est perdu.

Moi : On a qu'à mettre l'adresse dans le GPS et puis c'est tout.

Nûr : Non.

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a ? Qu'est-ce qui se passe ?

Nûr : Ne me pose pas de questions stp. Trouve juste un truc à côté pour qu'on aille dormir. Il fait nuit, on ne peut pas rentrer, il pleut des cordes là.

Moi : Comment ça ne me pose pas de question ? Mets l'adresse et on y va.

Nûr : Waaa je t'ai dit non c'est non ! Si je te dis un truc c'est pour une bonne raison. Et de toutes façons, il pleut trop et il fait nuit pour rentrer; trouve un endroit où dormir.

Moi : Trouve le toi même. Depuis tout à l'heure, t'es désagréable 😒,  tu parles super mal.

Nûr : C'est normal, tu me fais répéter.

Moi : Ok. Si pour toi c'est normal, mets ton truc tout seul 😒.

Nûr : Cherche une adresse où dormir, je fais un truc avec mon téléphone là ; je ne peux pas.

Moi : Tu rêves !

Nûr : Sérieux, Sabah ! Regarde comment il pleut et il fait nuit, c'est dangereux.

Moi : Je m'en fous ! Excuse toi !!

Nûr : Ok je m'excuse.

Moi : Tu t'excuses pourquoi ?

Nûr : D'avoir été désagréable.

Moi : Bof tes excuses 😒.

Nûr : Je me suis emporté sans m'en rendre compte. Stp, Sabah, cherche un endroit où dormir et détends toi ! Tu ne vas pas te vexer à tout va.

Moi : C'est toi qui dis ça ?

Nûr : Oui c'est moi qui ai le culot de dire ça. Donc, stp cherche .

Moi : Tu m'énerves !

Nûr : Je le sais. C'est ma nature d'énerver; aller, cherche stp.

Il me fout la haine, il gagne toujours ! Je cherche et je trouve un hôtel à proximité et une station d'essence. il me dit direct de lui montrer l'itinéraire.

Du coup, je lui passe mon téléphone et pendant au moins 20 minutes facile, il était entrain de scruter l'itinéraire.

À quoi il joue ?

Il finit, me rend le téléphone et met le GPS sur la voiture. Je l'observais dépasser et il me dit:

Nûr : Quoi ? Tu veux ma photo ?

Moi : Non ! Je ne comprends rien et vu que je ne peux rien savoir, je regarde.

Nûr : T'inquiète, demain on rentre à Paris. Désolé de t'inquiéter et de m'emporter à tout va.

Moi : T'es vraiment désolé ?

Nûr : Je ne fais pas dans le sarcasme avec toi, je suis vraiment désolé. Demain on rentre sur Paris Ok.

Moi : Oui. Pas la peine d'autant t'excuser.

Nûr : Je retire les excuses alors.

Moi : Un vrai enfant ! Grandis un peu, t'es incroyable !

Nûr : Mais vrai ! Bon, aller, mets ta ceinture, c'est dangereux là.

Moi : La délicatesse, Nûr ! La délicatesse.

Nûr : Oui oui aller.

Moi : Roule doucement, il pleut trop là.

Nûr : Oui.

Du coup, il démarre et let's go. Il roulait tout doucement. Il pleuvait comme pas possible, c'était vraiment de la folie et ça faisait flipper. Moi j'avais trop peur, il faisait nuit, laisse tomber, aucun éclairage !

Après une vingtaine de minutes, on est enfin sur la route goudronnée mais qui n'est pas éclairée aussi !

Mais au moins, on croisait des voitures.

Il roule jusqu'à ce qu'on arrive devant l'hôtel.

C'était un hôtel normal; on aurait dit une petite maison façon. Il se gare et on attend que la pluie se calme.

Elle se calme enfin. On descend à peine et il dit direct:

Nûr : Franchement, tu n'aurais pas pu trouver mieux ? Ce n'est pas un hôtel ça !

Moi : J'ai fait avec les moyens de bord. Arrête de te plaindre !

Nûr : Ce n'est pas une plainte, c'est un constat ! Regarde moi bien, j'ai une tête à dormir dans un endroit pareil ? Sérieux, Sabah !

Moi : Tu vas devoir prendre sur toi ou tu dors dans la voiture vu que Monsieur a de haut standard. C'est comme tu veux, en tout cas, moi j'y vais !

Nûr : Très drôle !

Il avait trop la rage.

Il est descendu bien vite de la voiture avec ses affaires et comme c'est un haineux qui ne grandit pas, il a laissé les miens.

😂 On peut se comporter comme ça à 27 ans ?

Il passe devant et je lui dis:

Moi : Et mes affaires?

Nûr : Tu crois je suis ton valet ?

Moi : La gal..

Il ne m'a même pas laissée finir qu'il était déjà dans l'hôtel. Un vrai salaud à ses heures perdues !

Du coup, je récupère quelques affaires et je rentre dans l'hôtel.

Il était sur son téléphone à m'attendre. Je vois une dame à l'accueil et je lui dis:

Moi : Bonsoir, vous avez des chambres de dispo svp ?

Elle : Bonsoir, oui. Vous en voulez une c'est ça ?

Moi : Ou....

Nûr : Non deux !!

Quoi deux ? Mais pourquoi ?

Je me suis retournée vers lui l'air de dire tu fais quoi encore et il me dit:

Nûr : Quoi ? Deux chambres ! On n'est pas marié.

Moi : Je ne vais pas t'avaler 😒.

Nûr : Je sais.

Moi : Bon, madame, deux chambres.

Elle : Ok c'est noté.

Moi : Vous avez un restaurant ?

Elle : Oui, le restaurant est tout juste à votre gauche. Vous avez besoin qu'on vous monte vos affaires ?

Moi : Non. Le monsieur et moi, on va s'en charger. Et il va régler !

Nûr : Le monsieur ? C'est moi que tu appelles ‹‹le monsieur›› ?

Moi : 😒.

Je ne l'ai même pas calculé. Je vais tout droit et je me suis dirigée vers les escaliers et il me dit:

Nûr : Je te parle.

Moi : Oui c'est toi le monsieur. Maintenant, tu m'excuses, j'aimerai aller dans ma chambre !

Nûr : Attends, t'es vexée parce que j'ai dit qu'on n'est pas marié ?

Moi : Je ne suis pas vexée, je m'en fous.

Nûr : 😂 Tu t'en fous tellement que ça se voit.

Moi : Ça ne me fait pas rire.

Nûr : Moi si ! Tu faisais la maligne il y'a deux secondes non ? Et puis, pour la chambre, c'est juste une nuit. Tu ne vas pas mourir si on n'est pas dans la même chambre !

Moi : Je m'en fous, c'est toi qui payes. Je peux aller dans ma chambre !?

Nûr : Vas-y !

Moi : Salut.

Nûr : 😂.

Il m'énervait, il se foutait de moi. Et mon problème c'est que je laisse tout transparaître sur mon visage.

J'arrive dans ma chambre; je dépose mon manteau et ça toque à la porte. C'était lui !

Il rentre et me dit:

Nûr : Tu me boudes ?

Moi : Non.

Nûr : Ne dis pas non quand tu tires ta bouche comme un poisson.

Moi : Bah, ne me demande pas si tu vois à mon expression que je ne suis pas d'humeur.

Nûr : Je t'ai vexé à ce point ? 

Moi : Non mais ton comportement je ne le comprends pas. On dirait que tu veux limite te dédouaner d'être mon copain. C'est quoi le problème ?

Quand j'ai dit ça, il a fermé la porte direct et il a arrêté de sourire puis me dit sérieusement:

Nûr : Ça va pas la tête, où tu vas chercher ça ?

Moi : Bah, pourquoi t'as fait ça ?

Nûr : Je préfère qu'on ait chacun notre chambre c'est tout.

Moi : T'as peur que ça aille loin entre nous ?

Nûr : Non pas du tout.

Moi : Bah quoi ?

Il avance vers moi et s'assoit à côté de moi et me dit:

Nûr : Pendant la randonnée, je t'ai demandé de ne pas douter de moi et que j'aimerai qu'on aille doucement ! Pourquoi tu vas loin dans tes pensées à cause d'une chambre ?

Moi : Il y'a de quoi ! Et ce n'est pas que la chambre le problème. C'est tout !

Et là, il a changé de tête direct. Il est passé de souriant à énervé direct et il me dit avec un ton sec:

Nûr : Tout ? Ok, c'est à dire moi ?

Moi : Ce n'est pas ce que je veux dire !

Nûr : Ce n'est pas ce que tu veux dire ? C'est quoi alors ?

Moi : Tu n'as pas arrêté d'être distant durant toute la période où on était seuls. Et tu l'es depuis que j'ai accepté d'être avec toi ! Je sais que tu m'as demandé d'aller doucement et que tu me rassures à ta manière mais j'ai du mal avec ce qui se passe. Et t'es désagréable !

Nûr : Donc on revient à ce que j'ai dit. C'est moi le problème, tu parles que de moi là !

Moi : Je ne parle pas de toi, je parle de ce qui ne va pas.

Nûr : Et tu as attendu qu'on vienne ici pour le dire ?

Et il se lève d'un coup du lit. Je sentais qu'il était énervé et il me dit:

Nûr : Ok, tu veux me quitter alors ?

Moi : Ce n'est pas ça !

Nûr : Ce n'est pas ça, c'est quoi alors ? Je t'ai dit je ne suis pas comme vous. Quand on était à l'hôpital et pas qu'une fois, je t'ai demandé si tu étais sûre d'être avec moi ! Je t'ai dit que je n'étais pas le petit ami idéal et tout ce qui va avec. Je ne t'ai vendu aucun rêve, ce que je t'ai promis c'est d'essayer de m'améliorer et de faire du mieux pour toi ! Et c'est ce que je m'efforce de faire mais t'es la seule à ne pas le voir on dirait. Tu ne sais que relever ce qu'il y'a de mauvais et ce qui dérange mais quand il s'agit de mes efforts; c'est comme si ils étaient inexistants visiblement.

Moi : Tu mélanges tout là ! Parce que tu fais des efforts, je ne peux rien te dire ? Et puis, ça veut dire quoi tu n'es pas comme nous, Nûr ? Je suis ta copine, qu'est-ce que je peux te faire ? On dirait tu n'as pas confiance en moi. Tu crois je vais te la mettre à l'envers ?

Nûr : C'est ce que tu pense de moi ? 😡 Que je pense que tu vas me la faire à l'envers ? Tu te fous de moi ! Je crois t'as oublié qui je suis. Moi, Nûr Tandia, penser que toi tu peux me le mettre à l'envers ? Tu crois que je serai dans cette pièce avec toi ? Arrête de te foutre de moi !

Moi : Je ne me fous pas de toi mais avec toi, on ne comprend rien. Tu veux que je sois compréhensive avec toi; toi t'essayes de l'être avec moi ? 😡 J'ai le droit de rien savoir ! Je dois toujours essayer de te comprendre et rien demander. Tu crois c'est ça être en couple ?

Nûr : Ah, donc, je ne suis pas compréhensif avec toi ? Tu sais que je déteste les étrangers mais j'ai fait un effort et je suis venu pour toi. Tu sais que je n'aime pas me mélanger mais je l'ai fait pour toi. Tu sais que je n'aime pas me mêler des affaires des gens mais je l'ai fait pour toi ! Tu sais que pour moi c'est œil pour œil dent pour dent mais pour toi je me suis contrôlé et j'ai refusé de faire ce que je fais d'habitude. Même concernant ce putain d'Isaac, je me contiens. Et dans cette relation, tu fais tout et moi je ne fais rien ? Je ne suis pas compréhensif ? C'est moi je ne pense qu'à moi ? Toi, qu'est-ce que tu fais pour me rassurer ? Dis moi, qu'est-ce que tu fais à part me demander à longueur de journée qu'est-ce que j'ai ? Je te dis que je n'ai rien mais tu n'écoutes pas; tu veux savoir. Tu ne veux que savoir pourtant je t'ai dit que je n'aime pas qu'on me force la main.

Moi : Je ne veux pas que savoir, je m'inquiète pour toi ! C'est normal que je te demande ce qui se passe !

Nûr : TU N'ES PAS MA MÈRE ! 😡😡 Ne fais pas de conclusion à ma place et écoute moi quand je te dis arrête, stop ! Pourquoi tu reviens sur une question que tu m'as déjà posée ? Malgré que tu le fais, je me dis c'est ma faute que je dois faire du mieux que je peux et la fermer ! Je te l'ai déjà dit, je n'aime pas qu'on me force la main. C'est français ! Pourtant, c'est ce que tu fais. Tu voulais m'énerver; là, c'est fait ! Je me casse. Je te laisse tout l'espace qu'il te faut, t'es contente ? Si tu ne me supportes pas, dis le c'est tout !

Moi : T'es sérieux ?

Nûr : Oui je suis sérieux. Si tu me connais vraiment, tu sais que je ne fais pas confiance. Mais malgré tout ça, pour toi, c'est moi le problème; je ne fais aucun effort ! Pourtant, je suis le seul à dire que je t'aime sans douter de ton amour pour moi. Mais on dirait bien que je suis le seul.

Moi : Tu mélanges tout.

Nûr : Je ne mélange rien ! Tu veux tout toute suite ! Tu veux que je me comporte comme tu le souhaites. Je ne suis pas ton enfant, Sabah, comprends le.

Moi : Ok je le comprends, tu n'es pas mon enfant ! Je n'ai jamais dit que je voulais que tu te comportes comme je le souhaite ! Si tu ne me montres qui tu es, je ne peux que supposer et te demander. Mais comme toi aussi tu ne vois pas mes efforts et ce que je fais; t'as raison, le mieux c'est qu'on se quitte !!

Nûr : Ok !

Et il claque la porte et s'en va.

Ah, ça me rend dingue ! Je n'aurai pas imaginé une seule seconde que ça se passerait comme ça.

Je ne savais plus quoi faire ou quoi penser.

Et je regrettais mes mots ! Pourquoi j'ai dit ça ?

Après ça, je me suis allongée et je me sentais tellement mal.

Je ne vouais plus descendre, je suis restée allongée à penser pendant au moins une vingtaine de minutes quand la porte s'ouvre et je le vois !

Il vient direct vers moi, s'assoit et me dit:

Nûr : Désolé, je suis un con, je n'aurai pas dû te crier dessus et m'énerver. Pardonne moi, je suis trop dur; c'est toi qui as raison, j'ai tort. J'ai tort sur tout, je ne voulais pas te dire tout ça. Je ne veux pas te faire souffrir, je ne veux pas te faire de mal. C'est moi le problème, t'as raison. T'as tellement fait pour moi hors que je t'ai fait vivre un cauchemar. Tu m'as pardonné et tu t'es même mise avec moi; je regrette ce que je viens de te dire. J...

Moi : Hey, calme toi, je ne t'en veux pas à ce point là. Je suis juste énervée et ce n'est pas que toi, c'est moi aussi. J'aurai dû te dire ce que j'ai sur le cœur plutôt que le garder pour moi; être attentive à ton changement et tout ce que tu fais pour moi. J'ai dit ça mais je ne le pensais pas.

Nûr : Non je t'ai encore rendu triste ; t'as raison, c'est moi.

Moi : Non, ne dis pas ça, arrête. Pourquoi ça ne serait que de ta faute ? Et je ne suis pas triste; c'est juste une dispute de rien du tout. Pourquoi tu te mets dans un état pareil?

Nûr : Tu me trouves bizarre.

Moi : Nûr, hey, qu'est-ce qu'il y'a ? Je ne te trouve pas bizarre.

Nûr : C'est vrai ?

Quand il m'a demandé si c'est vrai avec le regard qu'il avait, ça m'a brisé le cœur.

J'avais l'impression d'avoir un enfant en face de moi en une fraction de seconde.

Je regrettais la dispute et tout ce qui va avec.

Qu'est-ce qu'il a subi pour se comporter comme ça ?

Moi : Oui c'est vrai ! On prendra le temps qu'il faudra, j'arrête de te poser les questions si ça te dérange.

Nûr : Ça me dérange trop. Ce n'est pas méchant, ça me dérange vraiment ! Laisse moi venir à toi comme je te laisse venir à moi stp.

Moi : J'ai décidé de te faire confiance et d'aller doucement avec toi donc j'irai doucement, ok ?

Nûr :....

Et il s'avance, me prend dans ses bras et me serre fort.

Nûr : Merci ! Je ne veux pas qu'on se quitte, je suis un con, tu le sais, ne m'écoute pas.

Et il se détache, me sourit et me dit comme si de rien était:

Nûr : On va manger ?

Moi : Oui, je meurs de faim.

Nûr : Lève toi !

Moi : Oui.

Il se lève et m'attend mais j'étais toujours autant chamboulée. C'était une autre personne, il y'a 2 secondes. Ça m'a vraiment brisé le cœur de le voir comme ça, je ne m'y attendais pas.

Je me lève et il voit que je suis chamboulée un peu du coup il me dit direct:

Nûr : Oublie cette dispute et ce qui s'est passé. Ne te tracasse pas pour moi stp, arrête d'y penser.

Moi : Je n'y pens...

Nûr : Si, tu y penses. C'est juste une dispute alors oublie. Je vais te coller si c'est ce que tu veux.

Moi : N'importe quoi.

Nûr : Aller, on y va, j'ai faim là. Ton vieux hôtel !

Moi : Tu vas bien dormir dans leur chambre en tout cas.

Nûr : Ah, je ne me respecte vraiment pas 😩.

Et il prend ma main et on avance.

Une fois arrivé au restaurant, il y'avait que nous.

Du coup, on s'installe et au même moment Nûr me dit:

Nûr : Je reviens, commande ce que tu veux, je vais récupérer mon téléphone.

Moi : Ok fais vite.

Nûr : Oui.

Du coup, il s'en va et je n'arrêtais pas de penser à sa réaction; c'est plus fort que moi. J'ai l'impression qu'il est passé d'adulte à enfant en une fraction de seconde.

Je ne sais pas comment l'expliquer, c'était trop poignant son regard !

Ça ne voulait pas me quitter. J'étais à fond dans mes pensées pendant qu'il n'était pas là quand une femme vient vers moi avec la carte du menu.

Ça m'a bien réveillée.

Elle vient vers moi et me la tend. Je la prends et je vois elle reste à côté de moi et me fixe:

Mais genre vraiment.

Je n'y ai pas trop prêté attention; je me suis dit peut-être qu'elle a dû voir un truc sur moi sur internet c'est pour ça qu'elle me regarde comme ça.

Et je vois elle reste toujours et ne bouge pas et elle continue à me fixer. J'ai commencé à flipper un peu et je lui dis:

Moi : Excusez moi, il y'a un problème ?

Elle : Amina c'est toi ?

Hein Amina ?

Je crois qu'elle me confond.

Moi : Amina non. Moi ce n'est pas Amina !

Elle : Oh je suis désolée, vous ressemblez à une personne que je connais. Vraiment navrée d'avoir insisté sur vous; pardonnez moi.

Moi : Oh ce n'est rien, ça arrive. J'avoue que j'ai eu un peu peur 😊 mais il n'y a pas de soucis.

Elle : Voilà, je vous laisse le menu. Vous m'appelez pour la commande.

Moi : Sans soucis ! J'attends mon copain et on passe commande.

Elle : Très bien ! Prenez tout votre temps 😊.

Moi qui flippais, elle avait l'air super sympa en fait.

Au passage, elle est magnifique; je ne sais pas, elle dégageait une certaine élégance dans sa manière de parler et de se comporter. Elle avait une voix douce.

Elle avait un certain charme. Je me demandais même comment une aussi jolie femme pouvait être serveuse. Je suis culottée mais elle est vraiment belle.

Elle est noire, ni trop claire ni trop foncée. Une douceur d'ébène si on peut dire ça 😂.

Les cheveux attachés, pas très grande.

Mais ça m'a quand même étonnée qu'elle m'ait appelé Amina. C'est le prénom de ma grand-mère.

Ça doit être une coïncidence parce que ma grand-mère et moi on ne se ressemble pas du tout.

Mais je ne sais pas, ça m'a quand même fait bizarre.

J'étais à fond dans mes pensées quand Nûr débarque et me dit:

Nûr : Qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi : Non rien !

Nûr : C'est sûr ? T'as l'air pensif. Je t'ai dit d'oublier !

Moi : Non, sérieux, je n'y pense pas. C'est juste la serveuse.

Nûr : Quoi la serveuse ?

Moi : Elle m'a appelé Amina. Elle m'a dit que je ressemblais à quelqu'un qu'elle connaît.

Nûr : Et pourquoi ça t'a rendu pensive ?

Moi : Parce que ma grand-mère s'appelle Amina !

Nûr : Elle était bizarre avec toi !?

Moi : Non, calme toi. Elle m'a fixée puis appelée Amina; c'est tout. Je lui ai dit que ce n'est pas moi et elle me dit ok. Elle est super sympa, elle m'a juste confondu.

Nûr : Je veux voir ça ! Elle est passé où ?

Moi : Je n'en sais rien. De toutes façons, elle va revenir prendre nos commandes. Ne commence pas à la menacer du regard.

Nûr : Qui t'a dit j'allais la menacer ?

Moi : Je te connais.

DANS LA PEAU DE LA SERVEUSE.

Aime & Commente.

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