SYNDROME » Pierre Gasly ✓

Von Akhe59

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Esmée, une jeune pianiste, rencontre Pierre Gasly à une soirée mondaine où elle assure la scène. Esmée Da Cos... Mehr

prologue
un.
deux.
trois.
quatre.
cinq.
six.
sept.
huit.
neuf.
dix.
onze.
douze.
treize.
quatorze.
quinze.
seize.
dix-sept.
dix-huit.
dix-neuf.
vingt.
vingt-et-un.
vingt-deux.
vingt-trois
vingt-quatre
vingt-cinq
vingt-six
vingt-sept
vingt-huit
vingt-neuf
trente
trente-et-un
trente-deux
trente-trois
trente-cinq
trente-six
trente-sept
trente-huit
trente-neuf
quarante
quarante-et-un
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quarante-trois
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quarante-neuf
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cinquante-deux
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cinquante-quatre
cinquante-cinq
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cinquante-sept
cinquante-huit
cinquante-neuf
soixante
soixante-et-un
soixante-deux
soixante-trois
soixante-quatre
soixante-cinq
soixante-six
soixante-sept
soixante-huit
soixante-neuf
soixante-dix
soixante-et-onze
soixante-douze
soixante-treize
soixante-quatorze
soixante-quinze
soixante-seize
soixante-dix-sept
soixante-dix-huit
soixante-dix-neuf
quatre-vingt
quatre-vingt-un
quatre-vingt-deux
quatre-vingt-trois
épilogue
bonus un
bonus deux
bonus trois
bonus quatre
bonus cinq
bonus six
bonus sept
bonus huit
INFORMATIONS
bonus neuf
bonus dix
bonus onze
memes
bonus douze
bonus treize

trente-quatre

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Von Akhe59

13 septembre 2022
Rouen

Esmée se présente devant la maison familiale du rouennais. Elle patiente quelques secondes avant que la porte ne s'ouvre sur Pascale et celle-ci s'exclame :

- Te voilà enfin !

La pianiste esquisse un sourire timide avant que la mère de Pierre ne la prenne pour une courte étreinte, l'écrasant presque dans ses bras. Esmée se sent assaillie de questions concernant son court voyage en train et elle se fait même réprimander.

- On serait venu te chercher à la gare !

Esmée se pince les lèvres, elle ne voulait pas vraiment déranger les parents de Pierre. La pianiste monte ses affaires dans la chambre du pilote qui n'est toujours pas rentré de son week-end en Italie.

Elle redescend rapidement pour aider la mère de famille à préparer le repas, cette dernière râlant toujours au près de ses autres garçons présents :

- Mettez la table dehors, vous !

Esmée retient difficilement un sourire quand elle dispose les assiettes sur la terrasse extérieure alors que la température commence  à chuter en ce début de mois de septembre. Heureusement, il fait encore clair à cette heure tardive.

Elle n'entend même pas la sonnerie raisonnant depuis l'extérieur, trop occupée à compter le nombre de couverts disposés sur la table, pour être sûre de n'avoir oublié personne. C'est le père de Pierre qui l'appelle depuis le salon pour dire :

- Pierre vient de sonner, tu devrais aller ouvrir. Ça lui fera plaisir.

Et Esmée acquiesce avant de traverse le salon jusqu'à l'entrée de la maison. Elle déverrouille la porte d'entrée et un sourire étire ses lèvres en croisant le regard bleu de Pierre.

- Mais t'es déjà là ? s'exclame-t-il en ne cachant pas sa surprise.

- Je suis arrivée plutôt que toi pour une fois.

- Et est-ce que tu étais triste d'attendre mon arrivée ? s'empresse de questionner Pierre avec un sourire narquois.

Esmée rit en comprenant qu'il se moque comme elle avait pu le faire la première fois qu'elle était venue ici, quand Pierre était arrivé la veille et que la pianiste était arrivée bien après lui.

- T'as repris des couleurs, constate-t-elle en l'observant.

- J'ai jamais autant dormi ces derniers jours, rit Pierre. C'était inespéré de marquer des points vu mon état mais il faut croire que qu'une personne a pris bien soin de moi.

Et ils s'avancent tous deux pour une étreinte, Esmée est comblée de sentir les lèvres de Pierre se poser sur sa joue et elle ne peut s'empêcher de sentir son odeur suave qu'elle aime tant.

Elle l'accompagne à l'étage pour qu'il puisse déposer ses affaires dans la chambre de son adolescence. Pierre ne dit rien à la vue des affaires de la brune traînant sur le lit. Il vide simplement sa valise et il range les quelques affaires qu'il a amené dans les tiroirs d'une commode. Pierre tourne la tête vers la pianiste, cette dernière vole déjà l'un de ses pulls traînant au fond de sa valise.

- On mange dehors, dit-elle en haussant les épaules comme pour se justifier.

Une fois son rangement terminé, Pierre ouvre la fenêtre pour aérer la petite chambre. Il en profite pour jeter un coup d'œil à l'extérieur et il aperçoit la terrasse où se trouve sa famille. Il sourit en sentant deux bras encercler sa taille et il lie simplement ses doigts aux siens.

- Pierre... murmure-t-elle en sentant bien qu'il est troublé par quelque chose.

Il soupire et Pierre baisse la tête pour observer la main de la brune dans la sienne. Il constate qu'elle a retiré ses points de suture, ne laissant qu'une vulgaire cicatrice de plusieurs centimètres sur la paume de sa main qu'il s'empresse d'embrasser doucement.

- Ça fait deux semaines que j'ai fait part de mon intérêt à Alpine et... ça dépend même pas de moi ou d'eux mais de la personne qui va me remplacer si je pars... je suis coincé en attendant et ça me rend fou de ne pas être maître de mon avenir...

- Profite juste d'être avec ta famille et évite d'y penser ce soir, c'est d'accord ?

Elle le sent acquiescer et Pierre se retourne pour déposer ses lèvres sur celles de la brune. Le pilote soupire d'aise contre ses lèvres, il finit par poser son front contre le sien pour s'observer et elle murmure face à ses yeux :

- Je t'aime fort.

Et il sourit doucement en murmurant les mêmes mots. Ils sont interrompus dans leur étreinte par les voix provenant de la terrasse qu'ils peuvent entendre grâce à la fenêtre ouverte.

- Ça fait au moins quinze minutes qu'il a sonné, se plaint le frère de Pierre.

- Esmée ne veut pas le partager, c'est ça. Je vous l'ai dit que je ne la sentais pas cette fille, je l'ai dit ! Je le répète !

- Mais ça va oui, s'exclame Pascale.

- Je plaisantais, maman. On sait que tu es leur première supportrice.

Pierre retient un rire en les entendant se chamailler et il ne peut s'empêcher de sourire en voyant que la pianiste lève les yeux au ciel. D'un regard entendu, ils rompent leur étreinte et le pilote se penche par la fenêtre pour crier d'une voix forte à sa famille :

- On a tout entendu et on descend !

Esmée rougit en descendant les escaliers derrière le rouennais. Ils s'installent bien rapidement à table après que Pierre ait salué toute sa famille et qu'il ait attrapé l'un de ses neveux sur ses genoux.

- Tu sais pas couper la viande ? s'indigne-t-il face au petit. Regarde, je te montre comment faire.

Esmée l'observe expliquer comment tenir le couteau et la fourchette pour avenir à ses fins. Elle sourit doucement face à cette vision attendrissante jusqu'au moment où l'un des frères de Pierre demande :

- C'est quand tu me fais devenir tonton ?

- Ce n'est pas prévu, rit Pierre en décalant son neveu de ses genoux.

Esmée peut reconnaître au ton de sa voix qu'il est déstabilisé par cette question, son rire est beaucoup trop marqué pour que cela soit une simple gène d'en discuter avec ses frères.

- Tu ne peux pas me dire que tu ne veux pas vu comment tu te comportes avec les enfants, il reprend.

Pierre hausse les épaules, voulant rester évasif sur le sujet. Il ne souhaite pas parler d'un tel sujet surtout aux côtés de la pianiste qui s'est considérablement tendue à ses côtés.

- Et toi, demande son frère en se tournant vers Esmée, tu ne veux pas devenir maman ?

Sans s'en rendre compte, Esmée crispe sa main posée sur la jambe du pilote. Ce dernier déglutit difficilement en lui jetant un coup d'œil inquiet tandis qu'elle continue de fixer le frère de Pierre.

Tous les regards sont fixés sur elle et elle se sent soudainement mal à l'aise au sein de cette famille qui n'est pas la sienne. Elle hésite à parler, bredouillant le pronom personnel de la première personne d'une voix tremblante sans continuer alors que ses yeux deviennent peu à peu embués de larmes

- Je...

- On va changer de sujet, déclare soudainement Pierre.

Le sujet dérive sur un autre, concernant la session de course que Pierre a programmé pour lui et ses frères. Mais la brune ne se sent plus concernée par la discussion, encore bloquée sur la précédente question, ressassant de vieux souvenirs ayant désormais un goût amer.

La main du pilote se pose sur celle d'Esmée comme pour la rassurer. Il attire ainsi son attention et Esmée sait qu'il sonde ses pensées embrouillées tentant de la déchiffrer par ses yeux bleus qu'il porte sur elle.

Elle secoue la tête montrant qu'elle ne sent plus à l'aise. Pierre se pince les lèvres tandis qu'elle dégage sa main de la sienne et qu'elle avoue en coupant le père de Pierre en plein milieu d'une phrase :

- J'ai déjà été maman.

Sa voix est tremblante et elle sent soudainement tous les regards de la famille du rouennais posés sur elle. Ils se sont arrêtés dans leur discussion et Esmée en profite pour se lever de sa chaise, en resserrant son gilet autour de son corps.

- Je vais monter, je me sens pas très bien, souffle-t-elle.

Esmée croise le regard peiné de Pierre et sans un mot, elle quitte la terrasse. Elle monte dans la chambre du pilote, rejoignant immédiatement le lit de ce dernier où elle s'assoit dessus en s'y laissant tomber. Elle reste quelques minutes à fixer ses jambes, ne pouvant contenir ses larmes plus longtemps. Elle entend les escaliers grincer et elle murmure d'une voix étranglée :

- Retourne en bas, Pierre. Ça va aller.

La porte de la chambre s'ouvre et Esmée relève la tête s'attendant à croiser le regard bleu. A la place du pilote se tient Pascale, la mère de ce dernier, s'installant sur le bord du lit à ses côtés. Et quand son bras entoure les épaules de la jeune femme, Esmée ne peut contenir plus longtemps les sanglots qui viennent secouer son corps.

- Pierre voulait dire oui mais il ne l'a pas fait parce que j'étais à ses côtés, souffle Esmée entre deux hoquets.

- Je ne pense pas, répond simplement Pascale. Tu devrais simplement lui en parler.

- J'en veux pas, gémit Esmée. Ça fait trop mal.

- Je n'imagine pas la douleur de perdre son enfant, personne ne devrait le vivre.

Et l'étreinte de la mère de famille se resserre autour de la pianiste. Esmée comprend qu'elle a deviné depuis tout ce temps ou peut être que Pierre lui en a parlé.

- Est-ce que vous pouvez aller chercher Pierre ? demande Esmée après plusieurs minutes dans ses bras.

Pascale acquiesce simplement avant de s'éloigner et de refermer la porte derrière elle. La pianiste l'entend descendre les escaliers pour appeler son fils sur la terrasse, sa voix raisonne par la fenêtre de la chambre entrouverte et Esmée entend parfaitement leur conversation :

- Pierre !

- J'arrive, déclare-t-il. Et vous, je veux plus vous entendre parler de ça, ça ne vous regarde pas !

Esmée retient difficilement ses larmes et elle se blottit un peu plus sous la couette. La porte s'ouvre de nouveau et Pierre apparaît dans la petite chambre, il s'empresse de fermer la fenêtre donnant sur l'extérieur, coupant les discussions qu'ils peuvent entendre de la terrasse.

- Ils sont trop cons, lâche-t-il soudainement.

Esmée retient difficilement un sanglot attirant l'attention de Pierre qui s'inquiète aussitôt. Le rouennais retire simplement ses habits, ne restant qu'en sous-vêtement et il se glisse dans le lit aux côtés de la brune, créant un courant d'air glacial en soulevant la couverture. Il se serre contre elle pour tenir dans ce petit lit d'une place et demie, Esmée étant tournée vers le mur.

- Tu vas avoir froid, souffle-t-elle en constatant qu'il n'est pas habillé.

- C'est toi qui a froid.

- Un p'tit peu mais t'es mon radiateur, murmure la pianiste.

- C'est ça de ne pas porter de chaussettes, se moque Pierre.

Il resserre ses bras autour du corps de la brune, sentant qu'elle se retient d'éclater en sanglots. Elle est profondément affectée par la conversation précédente. Pierre regrette de ne pas être venu plutôt, au lieu de rester à se disputer avec ses amis et frères.

- P'tit cœur, te prends pas la tête avec ça, murmure-t-il.

- Est-ce que t'es heureux ?

Cette question le prend de court pendant un instant durant lequel Esmée se tourne pour lui faire face, collant son dos au mur.

- Oui, tant que t'es heureuse aussi, répond Pierre.

- Tu me rends heureuse. Mais j'ai peur de ne pas te rendre la pareille. Un jour ou l'autre, tu voudras des enfants et j'ai peur de ne pas t'offrir ce que tu souhaites, avoue-t-elle les larmes aux yeux.

Elle pose sa paume sur la joue de Pierre pour pouvoir l'observer, passant son pouce sur ses lèvres rosées qu'elle aime voir s'étirer pour former un cœur à chaque fois qu'il sourit. Esmée ne peut s'empêcher de se pincer les lèvres en ayant la crainte que ce sourire disparaisse un jour par sa faute.

- Et tu finiras malheureux, ajoute-t-elle.


Alors ce chapitre ? La réaction d'Esmée ? Avis de Pierre ?

Je l'ai coupé en deux car je me suis emballée et il était long omggg



euphorie totale depuis mon réveil à 3h21 pour aller faire pipi et j'ai vu l'annonce d'Alpine sur twitter

les déclarations de Pierre en un meme by me concernant la fin de son aventure RedBull :

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