Mon mariage à tout prix

By AichaTchikaya

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Linguère une femme dynamique une architecque respectable ambitieuse et déterminée à obtenir le pouvoir et le... More

prologue
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55: i'm not good for goodbyes
Tome2" Ma Femme à tout prix"
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REMERCIEMENT

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By AichaTchikaya


Il se tenait là, debout, entrain de me regarder jouer avec notre fille et celà me rendait folle de joie.

Bachir Faye : je ne pensais pas revivre ça à nouveau. Il me dit de sa voix rauque.

Moi : tout est possible dans la vie. Je lui réponds avec le sourire.

Anne Maty Faye : ...( rigole suite à mes chatouilles )

Bachir s'approche du lit mon cœur s'emballe et je me demande comment quelqu'un peut nous faire ressentir autant de bonheurs juste par sa simple  présence dans nos vies ?

Il me prend par la taille, me retourne puis attrape mes joues avant de me regarder avec profondeur.

Bachir Faye : ( sans me quitter des yeux ) Anne, va voir tata Binta tu l'avais trop manquée.

J'ai un petit pincement au cœur car voulant profiter de chaques secondes avec ma fille pour compenser ces trois années sans elle. Cependant mon mari aussi m'avait trop manqué et même si il était avec moi aux États-Unis je le voyais comme un inconnu qui avait croisé ma route juste comme ça.

Anne Maty Faye : ( descend du lit très excitée en courant ) ouiiii papaaa !

Dès que celle-ci disparaît de notre champ de vision, il me colle à lui encore plus et des milliers de papillons me chatouillent le ventre.

Bachir Faye : ( ton suave ) damala nammone ba louma meunti xool ioe laadone guiss " tu m'avais tellement manquée que peu importe ce que je regardais c'est ton visage qui apparaissait"

Moi : ( un peu d'amertume ) qu'est-ce qu'elle t'avait fait subir ? Dis le moi s'il te plait.

Bachir Faye : celà fait désormais parti du passé, ce qui compte est le bonheur que nous vivons en ce moment avec notre famille dans cette maison bénit.

Je vois quelques cicatrices sur son visage cou pas trop visible mais qui me dérangent.

Moi : pardonne moi, je n'ai pas eu assez confiance en toi pour cerner ce dont tu étais capable ou pas.

Bachir Faye : je l'ai mérité pour t'avoir fait souffrir dans le passé.

Moi : ....

Bachir Faye : et he suis reconnaissant qur malgré tout ça tu sois encore à mes côtés, que je sois la mari d'une femme si exceptionnelle avec qui j'ai été injuste.

Moi : ( croise mes mains sur son dos ) et moi je suis d'une part reconnaissante d'avoir perdu ces sombres souvenirs pour ne plus avoir à y penser à chaque fois que ça n'ira pas entre nous et que celà soit un motif pour me dire que t'es pas assez bien pour moi.

Bachir Faye : je ne le suis pas pourtant mais je ferai en sorte de l'être même si ça ne pourra jamais être le cas car tu mérites d'être aimé à ta juste valeur. C'est pour te dire que je ne suis pas parfait, par contre je ferai mon possible d'être proche de la perfection pour toi et prendre du plaisir à le faire Linguère.

Je souris puis baisse la tête toute emportée par ses douces paroles qui au paravent m'ennuyaient à chaque fois que je l'entendais de la bouche d'un homme mais cette fois ci il ne s'agit pas de n'importe qui mais bien de mon mari avec qui j'ai vécu tant d'obstacles. Un homme qui te dit ce genre de paroles le jour de votre premier rencontre, quelques jours ou semaines après ne le croit pas comme celui qui te le dis plus de vingt ans après suite à des hauts et bas dans vos vies.

Bachir Faye : ( relève ma tête avec son indexe et me sourit ) hey...

Moi : ... ( le dévore des yeux )

Bachir Faye : je t'aime à mourir donc tu as intérêt cette fois ci à ne plus t'éloigner de moi.

Moi : .. ( frissone )

Bachir Faye : tout celà est fini maintenant, il est temps de vieillir ensemble en paix et voir notre fille grandir.

Moi : ... ( sourire timide )

Bachir Faye : ( rigole ) c'est quoi cette attitude de petite fille là loy melni xaley ci kanamou guane nii ?

Il m'intimide et ne le sait pas, depuis que je suis consciente qu'il est mon mari avec ma perte de mémoire je suis comme une nouvelle mariée qui a épousé un homme qu'elle connaissait à peine et dont les sentiments dépassent tout.

Moi : ( rire nerveux )

Sans même avertir il me prend la bouche je lâche un soupir mon cœur ecplose et je ne tiens plus sur mes jambes.

Ça faisait longtemps que je n'avais plus ressenti celà et pensais même ne plus le revivre suite aux événements qui se sont passés qui m'ont fait perdre espoirs.

J'approfondis l'échange et me colle de plus près à lui, quelques larmes échappent de mes yeux puis se mélangent au baisé...un goût de salé qui interrompt tout.

Bachir Faye : tu pleures ?

Moi : ... ( gorge nouée )

Il me chatouille je recule jusqu'à atterrir sur le matelas, il monte au dessus de moi et place ses mains de chaque côté de ma tête.

Bachir Faye : tu pleures à cause d'un baisé ( rire ) djongué nga daal.

Il se moque et je trouve ça drôle cependant il n'est pas conscient de mes émotions si intenses.

Je craque encore une fois comme lors de nos retrouvailles sur le mont Fedherbe. Il s'est passé tellment de choses que j'ai encore du mal à réaliser sa présence mais aussi du mal à digérer la trahison de mon entourage.

Il se couche à mes côtés et m'enveloppe de ses bras ensuite me berce, alors je m'énerve puis lui tape le bras.

Bachir Faye : ( rire ) néné néné touti..aayoo mère bouy dioy..( rire )

Moi : ( rigole et pleure en même temps ) tu es méchant. Je boude.

Bachir Faye : ( rigole ) je vais défier tes larmes et les humilier pour laisser place à la bonne humeur. Hors de question que la tristesse nous embête encore peu importe ce qui motive ces larmes je ne veux que voir ton beau sourire.

Moi : ( essuie mes larmes ) d'accord..je vais arrêter de pleurer alors.

Bachir Faye : voilà qui me satisfait.

Moi : merci d'être là.

Bachir Faye : merci à toi d'exister et d'être ma femme.

Moi : ... ( sourire )

Bachir Faye : on va désormais vivre comme si nous allons jamais mourir, n'oublie pas que niou ngi dieum mag ( rire ) bientôt vont apparaître des cheveux blanc..si ce n'est pas déjà le cas même. Dit-il puis attrappe ma tête à la fin de sa phrase je rigole et tente de l'arrêter.

Moi : waa eeeehh !! Legui ci mane ngay ndjeukké commence par toi d'abord weuuh. Je suis une éternel jeune moi, le sport maintient mes cellules en formes et personne ne me donnerait mon âge. On dirait que c'est plutôt toi qui vieillit je vois déjà des rides sur ton visage. Dis-je en lui tirant la peau du visage.

Bachir Faye : yaa ngi inventé deh, tu as sûrement oublié mais le sport faisait parti de mon quotidien. C'est juste le stresse dont tu es responsable qui m'a rendue ainsi.

Moi : ah tu me prends pour responsable de ta vieillesse qui apparaît legui.

Bachir Faye : oui car tu as perdu la mémoire ce qui a rendu difficile ma mission de te reconquérir. D'ailleurs même en parlant de ça, on a pas pu commencé ce qui était prévu ce jour là.

Moi : ayant perdu la mémoire je ne me rappelle plus, qu'est-ce qui était prévu ce jour là ? Je demande curieuse.

Il se penche sur mon oreille et me murmure des paroles.

Bachir Faye : notre lune de miel, tu as été même très inspirée avec ta décoration provocante digne du films fifty shade of Grey.

Une bouffée de chaleur me parcoure le corps, faut savoir que ma vie sexuelle n'a jamais été très active. À part ma mauvaise expérience du collège je n'ai connu que lui et ayant perdu la mémoire j'ai comme l'impression d'être toujours vierge puis quand je me remémore de la seul fois où pour moi on l'a fait j'en garde de bons souvenirs et un manque énorme.

Bachir Faye : je n'ai pas eu à satisfaire ma femme comme il faut depuis qu'on est marié, je pense qu'il est temps d'y remédier. Dit-il de sa voix sexy et provoquant qui me crame sur ce matelas. Mon cœur cogne dans ma poitrine et j'ai du mal à respirer, comment on peut être aussi vulnérable et à la merci d'une personne ainsi ?

Moi : ( me lève subitement prête à quitter la pièce ) euh..je vais aller voir si...

Il me retient puis me balance à nouveau sur le lit avec un visage frustré et un peu énervé.

Bachir Faye : non non madame, pourquoi fuis tu tout le temps ? Après toute ces années même si tu as perdu la mémoire tu n'es toujours pas à l'aise avec moi ? Je me rappelle que même quand nous étions ensemble dans le passé tu as toujours été super intimidée.

Moi : ( légèrement tremblante ) non c'est juste que...je ne sais pas mais..avec toi je perds mes moyens et mes émotions surpassent tout.

Il se place entre mes jambes, ma robe qui monte légèrement dévoilant une partie de mes cuisses.

Bachir Faye : vie les avec intensité, s'ils sont là c'est pour une raison donc ne les fuis pas.

Je suis même un peu gênée à cause de mon comportement stupide, et pourtant j'ai tellement envie de lui.

Moi : dans ce cas je suis tout à toi.

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Oui c'est un gars cool, j'avoue que parfois il peut avoir un comportement qui peut laisser croire le contraire mais bon..

Genre que c'est t-il passé pour que tu dises celà ?

Rien d'inquiétant pourtant.

Hakim ne voulait pas dire à sa femme que sa cousine Katy s'était présentée chez eux un soir ivre ayant même dormi là-bas et que son mari était venu la chercher avec une attitude à faire peur.

Hum..waa baaxna

Pourquoi Chérif t'intéresse soudainement ?

Rien, juste que je trouve qu'on ne le connait pas assez.

En tout cas sa famille et la nôtre sont des connaissances de longue date.

Hum..okey. sinon, comment ça va là-bas ?

Super! Je m'en veux de n'avoir pas été au bled assez souvent, la terranga sénégalaise m'avait manquée. Maman aussi et ses bons plats ainsi que la présence de papa, donc je profite à fond.

Fais attention à ne pas prendre trente kilos avec ma mère, parfois même je pense que tu es son propre fils et moi je passe aux oubliettes.

Petite jalouse va ( rire ) belle maman est ma meilleure amie.

Bla bla bla ! Rends moi l'attention de ma mère laa wakh, à chaque fois que je l'ai au téléphone elle ne fait que faire tes éloges et me dire si je m'occupe bien de ton ventre et bas ventre comme si j'étais moi sa belle fille et toi son fils.

Naaleu boolé, je vais bien lui dire ce que tu penses d'elle.

Vas-y tu as l'occasion de gagner plus de point voleur de maman. Mais laisses moi te dire que ma belle maman à moi me considère plus que toi. Elle me gâte trop et prend de mes nouvelles chaque jour.

Donc on est quitte alors sale boudeuse.

Sof !

Rew ! Respecté ma sa borom keur laa

Tu me manques bae..je me sens si seul dans cette maison sans toi.

( rire ) fii nga moudj, fallait dire ça au lieu de m'attaquer en interprétant autrement ta frustration.

Tu rentres quand?

Wa mais ? Je viens à peine d'arriver et tu veux que je rentre déjà !

Oui mais reviens s'il te plait parfois j'entends des voix dans cette maison on dirait qu'il est hanté.

Ah femme, qu'es tu capable d'inventer par caprices hein ?

Ce ne sont pas des caprices, keur guii dafa doywaar.

Et pourtant quand j'étais là-bas avec toi tu n'as jamais souligné celà ?

Wa dis moi legui tu comptes rester combien de temps là-bas ?

Bon..pas trop longtemps xam naa beineu trois mois nii rek quoi.

T'es sérieux là !?!

( se retient de rire pour garder son sérieux ) oui pourquoi ?

Okey cool, je pars de suite acheter mon billet et te rejoins alors.

Non chérie ioe tamit, tu es dans une phase délicate de ta grosesse donc évite trop les déplacement surtout de longue distances.

Mane tôguouma fii mane kesse deh pour trois mois en plus !

Je te taquine seulement détends toi chérie, je rentre bientôt et tu sais qu'il y'a le procès de ma tante donc c'est pas possible pour moi.

Tu vas la défendre, après tout ce qu'elle a osé faire ?

Elle a fait ses choix mais ce n'est pas une raison pour lui tourner le dos.

C'est assez catastrophique Hakim, tante Oumy est allée beaucoup trop loin brisant au passage la stabilité de cette famille.

Ce n'est pas à toi de juger son comportement encore une fois wakh naa lako, il s'agit de ma tante et peu importe ce qu'elle a fait je ne vais pas l'abandonner. Cependant je suis bien conscient de ses actes et leurs conséquences pour nous tous, c'est pourquoi je vais limiter mes fréquentations avec elle. Par contre si elle est dans la difficulté je ne vais pas me tenir en simple spectateur.

D'accord c'est comme tu veux et moi je te soutiendrai toujours.

Merci pour ta compréhension. Je dois te laisser j'ai des gens à allet visiter.

Tu m'appelles ce soir afin de me tenir compagnie.

Oui ma déesse tout ce que tu veux. Prends soin de toi et surtout évite de trop penser, tu dois limiter le stresse...je serai bientôt à tes côtés.

Ok t'inquiètes, je t'aime.

Moi aussi, bisou.

Hakim raccroche puis prend sa voiture avant de quitter leur domicile pour se rendre chez les Ndour afin de leur passer le salut mais aussi développer leur relation étant donné qu'ils font partie de la famille. En même temps l'échange qu'il venait d'avoir avec sa femme concernant Chérif l'avait intrigué donc par la même occasion il va chercher à apprendre plus sur lui.

Arrivée à destination avec la compagnie de Fadel le mari de sa nièce qui lui servait de guide dont il est passé voir rapidement il se gare quelque part puis les deux hommes s'avancent avec leur démarches élégants et boubou éclatant pour sonner à la porte.

Une jeune fille leur ouvre la porte, sûrement la femme de ménage puis les regarde intriguée.

La jeune fille : aleykoum salam, comment puis-je vous aider ?

Mame Bousso qui était de passage arrosant son petit jardin s'arrête à la vue de Hakim puis s'exclame.

Mame Bousso : laa ilaaa ! Way ioe ( suprise et très souriante ) laisses les entrer Boundaw.

Hakim Diop et Fadel Kébé : salamou'aleykoumn.

Mame Bousso : yeineu sokhor, vous osez me faire la surprise comme ça sans m'avertir pour vous acceuillir comme les roi que vous êtes ?!!

Hakim Diop : ...( rire )

Fadel Kébé : désolé ma tante, même moi je suis aussi surpris que vous car je ne m'étais pas préparé à vous rencontrer. Et j'en profite pour m'excuser ainsi que ma femme de n'être pas passé pour rencontrer Chérif ni même venir de temps en temps prendre de nos nouvelles.

Mame Bousso : grawoul djot mo amatoul legui, on est tous occupé même moi je n'ai pas fait l'effort de mieux te connaître. Et pourtant j'ai vu ta femme depuis toute petite, elle a grandit sous mes yeux.

Ils rentrent dans le salon où était posé le chef de famille qui était surpris de les voir.

Matar Ndour : wa mais...( très surpris et rigole ) ki dou Hakim Diop le célèbre fils de l'ex député Omar Diop ! S'exclame t-il en se levant vers leur rencontre.

Hakim Diop : ( sourir chaleureux ) mon oncle, ça faisait longtemps !

Mame Bousso : guiss nga deh, damalein guiss rek tiite quelle belle surprise vraiment. Je vais vous gâter aujourd'hui comme des princes même si vous m'avez fait la surprise et que je n'ai rien eu à préparer d'avance.

Fadel Kébé : ah ma tante diarouko le simple fait d'être ici rek nous fait plaisir.

Mame Bousso : diarouko ?! Bien-sûr que ça en vaut la peine, je suis si contente de vous avoir chez moi té nioune terranga rek laniou xam.

Matar Ndour : tout à fait, vous êtes ici chez vous !

Mame Bousso : tout à fait chéri, voici Fadel le mari de la petite Aminata.

Matar Ndour : Aminata ? Tu sais, ma mémoire n'est plus aussi bonne la vieillesse me gagne. Rigole t-il.

Fadel Kébé : ... ( rire )

Hakim Diop : non vous aussi, vous êtes aussi fraîche que moi.

Matar Ndour : ( les invite à s'assoir ) je vais te croire alors ( rire ) c'est pas facile de vieillir.

Mame Bousso : sen baye bii deh lolou rekk lay beugeu di deggeu mais la réalité reste la réalité paa bou maguette ba fouri ngeu !

Matar Ndour : vous voyez ça hein, ne gâter pas trop vos épouses sinon elles vont vous mettre le couteau dans le dos. Dit-il leur faisant rire tous.

Mame Bousso : Aminata Katrina c'est la métis de la famille Sylla, la première petite fille de Abdel.

Matar Ndour : ah ouii ( se rappelle ) la peite fille d'Abdel est vraiment mariée ?! Demande t-il surpris.

Fadel Kébé : ( rire ) oui, je suis l'heureux élu.

Matar Ndour : la dernière fois que je l'avais vu chez Abdel elle revenait de l'école avec ses copines. Waouh, les enfants grandissent vite et le temps n'attend personne, c'est hallucinant.

Hakim Diop : c'est une vielle maintenant avec deux gamins.

Matar Ndour : nganima !!! Non c'est impossible, vraiment ?!

Mame Bousso : mom dafa fog ni khaley yi douniou maageu ( rire ) j'ai été à son mariage, à l'époque tu étais en voyage d'affaire.

Matar Ndour : ay ioe ndeyssane, yallah nalein sunu borom saameu, que Dieu vous garde et bénisse votre couple ainsi que vos progénitures.

Fadel Kébé : amine amine.

Matar Ndour : et toi Hakim, tu attends quoi pour te mettre sur la file ? Nga toppou Linguère rek té mom célibataire endurcis leu.

Mame Bousso : waa ki mom dafay naakh legui deh, tu deviens amnésique maintenant.

Hakim Diop et Fadel Kébé : ( rire )

Matar Ndour : ah, louma defati qu'ai-je encore dit comme bêtise ?

Mame Bousso : Hakim s'est marié quelques temps après l'union de notre fils avec Katy je te l'avais pourtant dit.

Matar Ndour : ah bon ?!

Mame Bousso : avec la fille de Lala Aïcha.

Matar Ndour : ( très surpris ) Lala Aïcha meeneu mi ? Que le monde est petit vraiment le rêve de Abdel s'est donc réalisé. Voir nos enfants s'unir et notre amitié se consolider au fil des temps c'était ce qu'il avait toujours espéré. 

Hakim Diop : c'est vrai mom, c'était un homme de principe, un homme bon et fidèle dans toute chose. Que son âme repose en paix.

Matar Ndour : amine ya rabbi, Abdel m'a formé et appris ce dont les propres membre de ma famille n'aurait jamais pensé faire. C'était un homme bon, un père de famille aimant, un ami fidèle, un compagnon exceptionnel.

Mame Bousso : walahi

Fadel Kébé : c'est tellement vrai, il m'a intégré dans sa famille comme son propre fils et portant à l'époque je n'ai pas fait les choses comme il fallait mais je suis reconnaisant de l'avoir connu.

Mame Bousso : ne l'oublions pas dans nos prières. Bon..( se lève ) je vais aller vous preparer de quoi vous rafraîchir et remplir le ventre.

Hakim Diop : ma tante ne vous fatiguez pas, on part bientôt.

Mame Bousso : ( visage ferme ) fii deh ngeine di fanaane laa wakh vous n'irez nulpart nak, mo yeine ! Que voulez vous manger ?

Matar Ndour : vous avez intérêt à coopérer sinon je ne pourrais pas vous sauvez de sa colère. Rigole t-il.

Hakim Diop : ( rire ) en tout cas j'aime votre complicité et la joie de vivre qui se dégage ici.

Fadel Kébé : puisque vous insistez ma tante je vais commander du domoda.

Hakim Diop : bro tamit boul yaakheu ambiance quoi, il y'a pas encore une loi qui interdit qu'on prépare ce plat ?

Matar Ndour : je suis entièrement d'accord avec toi, c'est du gâchis ce plat. Le soutient son oncle.

Mame Bousso : Fadel tu veux du domoda tu l'auras. Et toi mon cher Hakim, je vais aussi te préparer ce dont tu veux manger.

Hakim Diop : ah super ! J'ai cru un moment que je serai forcé de manger cet horreur.

Fadel Kébé : tu fais trop ta chichi mais soulako madame togualone tu allais bien manger. Le taquine t-il.

Mame Bousso : ( rigole )

Hakim Diop : même pas vrai moh.

Mame Bousso : alors, tu veux manger quoi ?

Hakim Diop : du bon yassa poulet et tu élimine le domoda.

Mame Bousso : je vais faire les deux.

Fadel Kébé : ne te fatigue pas ma tante, laisses moi manger le yassa alors.

Mame Bousso : vous ne me fatiguez pas voyons ! Aller, je m'en vais au marché avec la bonne, mais avant je vais vous servire de quoi vous rafraîchir.

Fadel Kébé : merci ma tante, so beugeh sakh ma nieuw deubbeul leu.

Hakim Diop : moi je vais laver le poulet alors.

Mame Bousso : vous voulez que vos épouses viennent m'attaquer ici hein ( rire ) aller à tout de suite.

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États-Unis _ Collorado

Katy était assise sur le balcon, le visage froissé par les pleures et le regarde vide.

Elle tenait son téléphone dans les mains, avec le numéro de son cousin affiché sur l'écran sans pouvoir l'appeler car ayant été bloqué et même sans par manque de courage pour lancer l'appel. Elle décide de contacter une de ses copines dont elle prend rarement de leurs nouvelles.

Allô !

Lane mo xewati ?

Je la déteste, je veux qu'elle crève cette pouffiasse.

Kane sa rival bi ?

C'est vraiment injuste...

Loumou defati encore, tu n'as pas révélé à son mari qu'elle a eu un bâtard et le lui a caché khana ?

Ce connard est complètement à sa merci. Il a accepté son passé et l'a même enceinté.

Ay ioe ndeyssane, kone ton cousin va être un futur papa nii ?

T'es sérieuse là ? Tu te fiche de mon mal être ?

Pardon chérie, si tu veux je peux aller voir un marabout pour interrompre la grosesse.

Je ne pratique pas ces conneries, seul les défaillants ont recours à ce type de riposte moi je n'ai besoin de personne je règle tout par moi même.

C'est vrai mom ma tigresse mais je ne comprends pas pourquoi tu la jalouse alors que yaako geune ! Depuis l'école de formation jusqu'à aujourd'hui tu te mesure à elle et te rabaisse sans cesse à cause d'elle boulko lidjeunti boulko faalé tu es au dessus d'elle ne la calcule pas.

Je ne supporte pas son existence, je pensais m'être débarrassé d'elle et la voilà qui réapparait en tant que ma belle sœur et ça me dégoute grave.

Lossi meune legui...oublie moi cette folle qui se croit parfaite et vie ta vie. Tu n'es pas obligé de la fréquenter et gère ton ménage.

Il faut que je t'avoue une chose.

Quoi encore bane todj todj nga defati ?

Je..pff ( mains qui tremblent ) ce n'est pas facile à avouer mais je n'en peux plus de me mentir à moi même.

Je t'écoute daal

Pendant ce temps, son mari qu'elle pensait endormie écoutait derrière la porte étant donné qu'il n'était pas loin du lit.

Je pense que..que je suis follement amoureuse de Hakim Diop.

Chérif n'en croyait pas ses oreilles, il était dans un état second, il était figé et pétrifié d'entente celà jusqu'à s'en mordre la joue aussi fort pour supporter cette sensation terrible.

Nganima ?! Tu..yaa ngi deegeu lingay wakh tu es folle de dire ça ?

C'est plus fort que moi, et j'en ai rien à foutre désormais.

Tu es mariée ma chère.

Je suis marié à un homme que je n'aime pas, celà me fatigue de me réveiller à ses côtés et le voir tous les jours des restant de ma putain de vie. Il ne me satisfait pas au lit il ne me serre à rien ce connard je veux mourir à chaque fois que je le vois partager ma vie de merde !!

Dome ndaye yaa niaaw lamign, si j'étais à ta place je ne me plaindrais pas car il est riche et beau. Mbeuguel mo xeewi l'amour ne sert à rien dans un couple ressaisie toi avant de le regretter plus tard.

Pour toi ça ne sert à rien mais pour moi ça compte et je veux Hakim dans ma vie.

Trop tard, à moins que tu ne demande le divorce et qu'il te prenne pour deuxième femme ( éclate de rire ) ndaw keur bou neex di ngein rayentei fofou.

Chérif était encore pétrifié, submergé par des émotions à la fois tristes, colériques, traumatisantes et bouleversantes. Il se sentait trahie et perdant pour tous ses efforts qui n'ont rien donné. Celà allait désormais tout changer.


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