SYNDROME » Pierre Gasly ✓

Od Akhe59

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Esmée, une jeune pianiste, rencontre Pierre Gasly à une soirée mondaine où elle assure la scène. Esmée Da Cos... Více

prologue
un.
deux.
trois.
quatre.
cinq.
six.
sept.
huit.
neuf.
dix.
onze.
douze.
treize.
quatorze.
quinze.
seize.
dix-sept.
dix-huit.
dix-neuf.
vingt.
vingt-et-un.
vingt-deux.
vingt-trois
vingt-quatre
vingt-cinq
vingt-sept
vingt-huit
vingt-neuf
trente
trente-et-un
trente-deux
trente-trois
trente-quatre
trente-cinq
trente-six
trente-sept
trente-huit
trente-neuf
quarante
quarante-et-un
quarante-deux
quarante-trois
quarante-quatre
quarante-cinq
quarante-six
quarante-sept
quarante-huit
quarante-neuf
cinquante
cinquante-et-un
cinquante-deux
cinquante-trois
cinquante-quatre
cinquante-cinq
cinquante-six
cinquante-sept
cinquante-huit
cinquante-neuf
soixante
soixante-et-un
soixante-deux
soixante-trois
soixante-quatre
soixante-cinq
soixante-six
soixante-sept
soixante-huit
soixante-neuf
soixante-dix
soixante-et-onze
soixante-douze
soixante-treize
soixante-quatorze
soixante-quinze
soixante-seize
soixante-dix-sept
soixante-dix-huit
soixante-dix-neuf
quatre-vingt
quatre-vingt-un
quatre-vingt-deux
quatre-vingt-trois
épilogue
bonus un
bonus deux
bonus trois
bonus quatre
bonus cinq
bonus six
bonus sept
bonus huit
INFORMATIONS
bonus neuf
bonus dix
bonus onze
memes
bonus douze
bonus treize

vingt-six

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Od Akhe59

25 juillet 2022
Paris

Esmée dépose sa petite valise dans son appartement et un soupir de satisfaction s'échappe de ses lèvres quand elle s'étale comme une crêpe dans son lit. Elle est enfin rentrée dans son appartement après plus de douze jours passés entre Milan, Rouen et le Sud de la France.

- T'as l'air heureuse, murmure Pierre en s'allongeant à ses côtés.

Esmée sourit et passe une main dans les cheveux du jeune homme. Elle l'observe avec reconnaissance, celle de l'avoir à ses côtés depuis autant de temps et de savoir que leur realtion se déroule sans encombres, il demande :

- À quoi tu penses ?

- Je te trouve beau.

- Qu'est-ce que tu préfères chez moi ?

- Tes yeux. Non, ton sourire. J'ai du mal à me décider, déclare-t-elle finalement.

Pierre enfouit sa tête dans le creux de son cou, humant l'odeur se monoï s'échappant de la peau de la brune. Un soupir s'échappe de ses lèvres face aux papouilles d'Esmée dans ses cheveux.

- On commande pour ce soir ? souffle-t-il.

Pierre n'ose plus bouger de peur de briser cette étreinte qu'il affectionne tant. Il aime les gestes de la brune contre son cuir chevelu et les doigts de sa main gauche chatouillant la peau de son ventre sous son t-shirt.

- Tu sais que mes placards sont de nouveau remplis depuis que j'ai gagné le procès, murmure-t-elle.

Pierre acquiesce sachant pertinemment qu'elle a reçu des indemnités tout comme Benjamin, il ne connaît pas le montant exact mais celui-ci avoisine la vingtaine de milliers d'euros. Une somme qu'elle a longtemps laissée de côté avant que son père ne réussisse à la convaincre d'utiliser cet argent pour vivre un peu mieux.

- J'ai la flemme de cuisiner un truc, râle Pierre en déposant une multitude de baisers dans le cou de la brune.

- D'accord, soupire-t-elle. Je vais commander.

Elle repousse légèrement le pilote pour saisir son portable. Elle va sur l'application et propose un libanais à Pierre qui accepte aussitôt, en restant collé contre elle.

- J'irai le chercher, murmure-t-il.

- On peut livrer.

- Ce n'est pas la peine, ça sera plus court, déclare ce dernier.

Pierre se détache de la pianiste pour se lever. Esmée est toujours allongée dans le lit et elle l'observe enfiler ses chaussures, s'apprêtant à partir dans une dizaine de minutes. Il récupère son portable, et il ne sursaute pas face à la sonnerie raisonnant dans l'appartement contrairement à Esmée.

- Vas-y, peut être que la voisine a besoin d'un truc. Ne lui dis surtout pas que tu es normand, sinon elle ne va pas te lâcher et elle te parlera de son enfance !

Pierre retient un rire et il part où rir la porte, Esmée l'entend discuter quelques minutes à la porte d'entrée, avant que le français ne déclare :

- Vas-y entre, je pensais que tu passerais plutôt.

- J'ai terminé un peu plus tard, s'excuse l'autre.

Esmée reconnaît la voix de Benjamin et elle se lève pour rejoindre le salon où se tient l'ingénieur son qui interrompt sa discussion avec Pierre pour sourire la pianiste.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? s'exclame-t-elle enjouée.

- Je devais te demander quelque chose, dit Benjamin.

Il se tourne vers Pierre, en disant ses mots, comme pour avoir son approbation et le rouennais lâche simplement en attrapant son portefeuille :

- Je vais vous laisser, j'ai une commande à aller chercher.

- Qu'est-ce...

- A toute à l'heure, souffle Pierre en souriant.

Il referme aussitôt la porte d'entrée derrière lui, laissant Esmée dubitative par ce qu'il vient de se passer sous ses yeux. Elle se tourne vers Benjamin, il se balance nerveusement d'un pied sur l'autre et demande rapidement :

- Est-ce que tu veux t'asseoir ?

- Mon dieu, tu me fais peur, murmure Esmée en se laissant tomber sur le canapé.

Benjamin n'est pas une personne nerveuse de manière générale. Il conduit doucement et s'énerve rarement, il est d'un calme extrême, se laissant rarement submergé par les émotions ou son anxiété. Il a été le pilier du monde d'Esmée pendant de si longues années qu'elle reconnaît parfaitement quand le blond est tracassé.

- Tu vas penser que c'est précipité et ça va te surprendre mais ça fait plusieurs semaines que je réfléchis à ça et je suis sûr de ma décision, murmure Benjamin. J'ai rencontré Alice en septembre, ça fait huit mois qu'on est ensemble et j'aimerai lui demander de m'épouser.

Le cœur d'Esmée s'arrête presque sous ses mots, elle ne ressent aucune jalousie contrairement à quelques mois auparavant où elle avait appris le début de leur relation. A la place, un hoquet de stupéfaction s'échappe de ses lèvres.

- Je sais, tu peux penser que c'est précipité...

- Non, je n'ai pas pensé ça, j'ai toujours pensé que c'était la femme qu'il te fallait, répond Esmée.

Autrefois, elle était cette femme-ci pour Benjamin avant que leurs vies ne partent en éclats et Esmée ne peut comprendre que la vie doit poursuivre son cours.

- C'est quand même précipité, rajoute Benjamin. En sept ans de relation avec toi, je t'ai jamais demandé de m'épouser mais, avec tout ce qui s'est passé, avec Timéo... ça m'a changé et mes décisions sont différentes, explique-t-il. Alors, si Alice dit oui, j'aimerais te demander...

- Bien sûr qu'elle va dire oui !

- Esmée, râle Benjamin alors qu'elle l'interrompt.

- On dirait que c'est moi que tu vas demander en mariage, souffle Esmée en riant à moitié.

Elle se tait aussitôt sous le regard réprobateur de Benjamin, il se pince fortement les lèvres et laisse échapper quelques mots d'une voix faible :

- Si elle dit oui, j'aimerais te demander d'être témoin de notre mariage.

Esmée écarquille les yeux, elle s'attendait à devoir donner des conseils pour qu'il puisse faire la demande la plus parfaite que le monde est connu. Elle ne s'attendait pas à être prise au dépourvu par cette question, elle ne sait pas quoi répondre et continue de fixer le blond.

- Je sais que tu peux penser que ce n'est pas approprié, mais je tiens réellement à ce que ça soit toi pour avoir ton accord. Ça représente beaucoup pour moi.

- On dirait que tu me demandes mon accord en me demandant d'être témoin, souffle Esmée. Et tu n'as pas besoin de mon accord, tu sais.

- Si, parce qu'on sait tous les deux que ça aurait dû être toi.

Esmée déglutit difficilement et elle est obligée d'essuyer les larmes perlant au coin de ses yeux sous le coup de l'émotion, face au sourire bienveillant de Benjamin. Ce dernier lui fait signe de s'approcher et il l'encercle dans une étreinte affectueuse.

- Alors, j'espère qu'elle dira oui et que je serai au premier rang de votre mariage, murmure Esmée contre Benjamin.

- Merci Esmée, passe une bonne soirée.

Il l'embrasse sur le coin des lèvres avant de s'éloigner pour l'observer, elle a toujours les yeux embués de larmes mais le sourire solaire qui éclaire son visage est suffisant pour le rassurer quand à l'état émotionnel de la brune.

Il s'éclipse aussitôt et Esmée reste sonnée pendant plusieurs minutes, elle est obligée de boire un verre d'eau fraîche pour se remettre les idées en place. La porte finit de nouveau par s'ouvrir sur le pilote français, il dépose le sachet contenant le libanais sur la table de la petite cuisine et se tourne vers Esmée, assise sur une chaise et demande simplement :

- Alors, t'as accepté ?

Esmée n'est pas surprise face à la question fermée de Pierre, elle se doute qu'il était au courant et ce dernier confirme son doute en expliquant :

- Il m'en a parlé pour connaître mon avis alors je lui ai proposé de passer, pour te poser la question directement.

- Et, c'était quoi ton avis ?

- Vu comment tu es, je dirai que je ne me suis pas trompé et que tu as accepté. C'est vrai ?

Elle acquiesce avant de s'approcher de Pierre pour le prendre dans ses bras, chamboulée par toutes les émotions qui s'éveillent en elle.

- C'est bien, souffle Pierre. Je suis content que tu aies accepté, c'est un gars bien. Il ne reste plus qu'à espérer qu'Alice dise oui.

Et sans préavis, Esmée éclate en sanglots contre le torse de Pierre. Ce dernier resserre simplement ses bras autour de son corps pour tenter de la calmer, sachant pertinemment ce qu'elle doit ressentir. Il n'est pas bien compliqué de savoir ce qu'elle doit ressentir, Pierre sait qu'elle est rongée par les regrets de cette relation achevée brusquement.

- Je suis désolée, ça fait beaucoup tout ça, murmure-t-elle. C'était avec lui que j'avais imaginé finir ma vie, tu vois ? Et il y a eu...

Esmée ne peut finir sa phrase.

- On se connaît depuis qu'on a dix-sept ans, c'est le premier qui m'a aidé avec Céleste quand je suis arrivée au conservatoire. Ça me fait vraiment réaliser que c'est terminé, qu'on a eu sept ans de vie commune qui se sont évaporés et... qu'on sera plus jamais les amis qu'on a été un jour, que je serai plus la première personne qu'il appellera.

- J'en suis pas si sûr, murmure Pierre. Parfois, la première personne qui te traverse l'esprit n'est pas la personne avec qui tu partages ta vie, ça dépend des sujets, de ce que tu veux partager.

- Tu crois ?

- Il t'a appelé quand on était à Milan, il aurait très bien pu appeler Alice, Céleste ou ses parents. Il t'a appelé toi, alors je pense qu'on a bien tous plusieurs premières personnes à appeler.

Esmée acquiesce l'air songeuse, elle ne dit rien pendant de longues secondes. Elle est d'accord avec le pilote sachant qu'elle compte plusieurs personnes sur les doigts d'une main à appeler en cas de force majeure, elle s'empresse d'ajouter :

- Ça te fait rien qu'on soit toujours amis Benjamin et moi ?

- Non, je l'apprécie et je sais qu'il sera toujours là pour toi en cas de problème, c'est un bon gars.

Esmée acquiesce en s'écartant du pilote avec timidité à cause des traces de larmes sur ses joues. Pierre l'observe et sourit tendrement avant de se pencher pour embrasser sa joue tendrement, comme pour la rassurer. Il demande finalement :

- On les mange ces falafels libanais ?

- Oui, t'as été plutôt long à les chercher.

Et ils rient tous les deux en s'asseyant face à face.

•••

Le lendemain matin, Pierre se lève tôt, sans réveiller la pianiste. Il doit se rendre à l'aéroport pour partir en Hongrie, il souhaite se préparer au mieux pour ce dernier grand prix avant la pause estivale. Il fait attention à n'allumer aucune lumière en quittant la chambre pour se doucher.

Il tente de dompter ses cheveux avec difficultés face au miroir de la salle d'eau. Il finit par abandonner et Pierre passe de nouveau la tête dans l'encadrement de la porte. La jeune femme est encore endormie et il ne peut résister à dire au revoir à Esmée. Il s'approche à pas de loup, et s'assoit délicatement sur le bord du lit, prenant garde à ne pas la réveiller. 

Pierre glisse ses doigts sur sa peau afin de dégager les mèches de cheveux sur sa joue, il se penche pour y déposer un simple baiser. Son cœur se balance dans sa poitrine, elle est si jolie.

Le pilote s'apprête à se redresser pour partir quand deux bras l'attirent contre le matelas, il termine contre la brune. Un rire s'échappe de ses lèvres en constatant qu'Esmée ne risque pas de le lâcher

- Tu ne devais pas dormir ?

- Pas avant de t'avoir souhaité bonne chance et de bonnes vacances, elle répond les yeux mi-clos.

Pierre la remercie en embrassant doucement sa joue et il reste quelques secondes, la tête nichée dans le cou de la brune. Elle avoue doucement, le souffle contre son visage :

- Toi aussi, tu vas beaucoup me manquer.

Pierre sent les mains de la brune attraper son visage pour qu'elle puisse l'embrasser une dernière fois avant de longues semaines, ils ne se revoient qu'après son retour de Grèce. Ils profitent tous deux de ce dernier baiser et Pierre finit par quitter la chambre, le cœur un peu serré par ce départ.

En mettant ses chaussures, il aperçoit l'un de ses sweat-shirt déposé sur une chaise de la cuisine, il en avait laissé quelques uns à la brune. Sans un mot, Pierre retire celui qu'il porte pour les échanger, récupérant l'ancien dont son odeur habituelle s'est effacée, ayant laissée place au parfum agréable d'Esmée.

Il sourit comprenant que la pianiste a du le porter souvent avant de le rejoindre à Milan. Il trouve cela adorable et son cœur s'emballe un peu fort Et, c'est avec ce sentiment amoureux que Pierre quitte l'appartement parisien pour rejoindre l'aéroport.

Il n'a qu'une seule hâte ; retrouver rapidement la brune qui fait battre son cœur si fort.

bon grand prix :)))

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