PDV Aya :
- Félicitations jolie coeur, dit-il en me serrant tendrement contre lui. Je suis tellement heureux pour vous. Tu seras une super maman n'ais aucun doute là dessus ! Je sais que tu as a peur mais, tu seras une excellente mère pour votre enfant, Ran déposa un doux baiser sur ma joue avant de reprendre. Je t'aime Ayline, vous serez les meilleurs parents du monde. Je suis très heureux pour vous.
Il se disait heureux et semblait l'être pourtant sa voix semblait exprimer une certaine tristesse. Ran m'avait appelé Ayline or il ne l'avait jamais fait de peur de ce que Manjiro pourrait lui faire. Je l'avais regardé alors qu'il continuait de sourire et qu'il s'était tourné en direction de Rindo afin de continuer la conversation.
Cet instant me trottait dans la tête, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que Ran était triste dans le fond. Rindo semblait ne rien avoir remarqué mais moi, j'avais bien vu qu'il mentait. Il était heureux certe mais pour une raison qui m'était inconnue, il m'avait semblé être très triste aussi, ce qui me faisait beaucoup de peine.
Je tombais sur le matelas mou du lit de Rindo alors qu'il se posait au dessus de moi. Il me sourit malicieusement avant de commencer à sucer la peau de mon cou. Une vague de chaleur familière commença à naître en moi alors que l'une de ses mains se baladait sur mon corps.
- Rindo à quoi tu joues au juste ? demandai-je hilare.
~ Je continue ce qu'on avait commencé dans la chambre de Ran mon coeur, répondit-il d'un naturel déconcertant.
Je pouffais de rire alors que ses doigts glissaient près de mon intimité. Je soufflais d'impatience mais aussi d'excitation.
- T'es accro à ça avoue...
Il releva sa tête vers la mienne puis planta son regard violet dans le mien. Un éclat de malice égayait son regard avant qu'il ne me réponde.
- Non mon coeur...Je ne suis pas accro au sexe mais à toi, dit-il d'une voix qui me fit fondre.
-Menteur !
Il rit à son tour avant d'embrasser ma joue.
- D'accord je suis peut-être accro au sexe mais au sexe avec toi, se défendit t-il en mordant mon lobe.
Mon rire emplit la pièce alors qui retira sauvagement mon tee-shirt. Il le jeta à l'autre bout de la pièce, retira le sien dans la seconde qui suivit puis se rabaissa à mon niveau. Sa main s'était faufilée dans mon jean pour caresser le tissu de ma culotte alors qu'il continuait de marquer mon cou.
- Je ne sais pas comment tu vas faire par la suite.
- Ne t'en fais pas pour ça mon coeur, je serais rester bien sage et patient...
Il descendit ses lèvres vers ma poitrine en prennant la peine de retirer mon soutien-gorge puis de le jeter lui aussi. Je sentais sa bouche chaude se poser au creux de mes seins, pour finir par descendre plus bas et arriver près de mon jean. Il retira les derniers tissus qui me couvraient, sa main glissa de mon genoux jusqu'à mes fesses puis il leva ma cuisse vers son abdomen, alors que l'autre avait forcé ma jambe à se poser sur le matelas.
Il me regardait malicieusement avant de commencer à déposer des baisers à l'intérieur de ma cuisse. Je ne cessait d'avoir de plus en plus chaud et ma respiration se faisait de plus en plus saccadée. Il posait sa langue brûlante et humide sur ma peau ce qui me fit frissonner de plus belle. Ces baisers étaient tellement doux et langoureux, j'adorais ça. J'étais complètement dingue de lui. Sa bouche se rapprochait de plus en plus près de mon intimité. Je le regardais et lui aussi en faisait de même. Il prenait un plaisir sadique à me faire patienter autant. Ça m'agacait et m'excitait à la fois.
- Rin !
~ Mon coeur ? dit-il en passant sa langue au creux de ma cuisse.
Une bouffée de chaleur dûe à ce geste se répandit dans tout mon corps. Je voulais plus, il le savait mais il aimait jouer avec ma patiente et m'entendre le supplier d'aller plus loin. Mes mains tiraient ses cheveux vers l'endroit où je voulais le sentir pleinement, mais il continuait d'embrasser et suçoter la peau intérieur de ma cuisse.
- J'adore ton corps Ayline, dit-il en caressant et observant chaque centimètre de ma peau.
- Rindo...
Son regard était rempli de désir profond et le mien aussi. Je l'aimais et le désirais comme personne d'autre.
- Qu'est-ce ce qu'il y a ? Qu'est-ce que tu veux Ayline ? demanda t-il d'un voix rauque et sadique.
- Baise moi Rindo !
Je le vis sourire puis il planta ses dents dans ma cuisse toujours en continuant de me regarder. Je gémis de plaisir et de surprise ce qui fit sourire Rindo. Il faisait attention à tout et en permanence, sur ce point il était exactement comme Ran.
- Tes désirs sont des ordres mon coeur, annonça t-il en posant sa langue sur mon clitoris.
Ma tête se cambra en arrière alors qu'un premier soupir sortit de ma bouche. Sa bouche, ses lèvres, sa langue, tous ce mouvèrent sur ma peau si sensible me procurant un plaisir divin. Mes doigts s'étaient emmêlés dans ses cheveux et tiraient sa tête toujours plus près de mon intimité alors que mes jambes se resserraient sur lui. Un râle s'échappa de lui lorsqu'il attrapa fermement une de mes cuisses pour la maintenir tenacement sur le matelas.
- Écarte tes jambes Aya, m'ordonna t-il d'une voix extrêmement douce.
- Peux...pas
Je le sentis sourire contre ma peau alors que son autre main saisit elle aussi ma cuisse pour la tenir fermement contre le lit. Mon dos se cambrait sous chacune des caresses que m'offraient ses baisers et sa langue brûlante. Il réussit à bloquer ma jambe grâce à la sienne puis je sentis ses doigts qui commençaient à se frotter sur ma peau me faisant cambrer de plus belle.
J'étais totalement vulnérable avec Rindo, j'adorais et détestais ça à la fois. Je ne pus retenir un petit cri de plaisir lorsqu'il inséra deux doigts en moi puis commença à faire de léger mais profond mouvement de vas et viens. Sa bouche et sa main étaient parfaitement synchronisées si bien que je commençais à trembler. Il dû le sentir car il accéléra la cadence de ses mouvements. Sa langue et sa bouche jouaient à aspirer mon clitoris pendant que ces doigts se mouvaient en moi d'une façon divine.
Des spasmes prirent possession de mon corps. Mes jambes se crispaient. Mon dos se cambrait jusqu'à ce qu'il atteigne ce point qui me fit venir à l'extase le plus complet. Il embrassa une dernière fois ma peau la plus intime avant de remonter lentement vers moi puis de poser ses lèvres sur les miennes. Mes jambes s'enroulèrent autour de son bassin pour le rapprocher du mien alors que ces doigts s'enfonçaient dans la chair de mon dos afin d'approfondir ce langoureux et profond baiser.
Je l'aimais, je l'aimais tellement.
Il comptait tellement pour moi qu'il ne pouvait s'imaginer à quel point. C'était celui qui m'avait toujours fait des avances mais qui n'avait jamais cessé d'essayer de me faire tomber sous son charme, de me faire céder. Céder à la tentation d'être près de lui. Céder d'entretenir une relation plus intime. Céder face à la crainte que j'avais de lui avouer mes sentiments. Il était le seul, le seul pour qui j'avais ressenti de l'attirance, le seul.
Il me regardait amoureusement et satisfait de lui même. Son égo est vraiment surdimensionné. Mais c'était ce qui faisait son charme. Il embrassa une dernière fois mes lèvres avant de reculer jusqu'à être au dessus de mon abdomen. Il se décala sur le côté pour être près de moi puis posa sa tête sur le bas de mon ventre avant de m'encercler de ses bras puissants, bienveillants et protecteurs.
- Merci Ayline, dit-il dans un souffle calme.
- Merci pour quoi ?
- De m'avoir offert ton amour et de ne cesser de me combler chaque jour.
Il avait déposé un baiser sur la peau de mon ventre avant de remettre sa tête dans sa position initiale. Ses doigts au niveau de ma taille effectuaient des petits ronds ce qui me plaisait beaucoup. J'adorais les moments où Rindo était comme ça, où il était ouvert, où il ne pensait pas à ce qu'il disait et où il laissait ses sentiments dicter ses paroles. Je mis mes mains sur ses cheveux et commença de légères papouilles qui le firent sourire.
- Toi aussi tu me comble Rindo. Je t'aime.
- Alors épouse moi !
Je riais silencieusement avant de lui répondre.
- Pas tant que je n'aurais pas eu une demande correcte Monsieur Haitani...
- Vous ferez moins la maline après m'avoir épousé Madame Haitani.
- Pas encore !
- Mais tu le deviendra bientôt !
On rit tous les deux avant que le calme initiale reprenne possession de la pièce. Un calme berceur et apaisant qui finit par avoir raison de nous, nous faisant plonger dans un doux et agréable.