PDV Rindo :
Elle m'avait rendu mon baiser ! Elle qui ne voulait jamais que je sois trop proche d'elle et pourtant elle m'avait embrassé avec passion et désir. Le moindre de ces mouvements avaient été délicieux, son corps qui se mouvait de haut en bas sur le mien, sa tête qui reposait dans mon cou ou sur mon torse, ses baisers sur mes lèvres et ma peau. Ce moment avait été fabuleux et beaucoup, trop court à mon goût mais fabuleux. Elle venait de s'arrêter, et était assise sur mes jambes, la tête au creux de mon cou.
Je venais de me retourner afin d'être au dessus d'elle, elle était magnifique. J'attendais ce moment depuis qu'elle était arrivée et que son charme avait fait de moi son prisonnier.
Ma main glissa sur sa cuisse chaude alors que l'autre était derrière sa nuque et venait lui faire plaquer ses lèvres contre les miennes. C'était la première fois qu'elle m'embrassait, qu'elle me désirait et c'était divin. Je voulais que ce moment dure à tout jamais, je voulais qu'elle reste là, dans le creux de mes bras et qu'elle ne les quitte jamais. Ma langue alla dans sa bouche tandis que mon cou était pris en otage dans ses mains. Nos langues se mélangeaient et dansaient ne faisant qu'accroître mon désir.
Je rentrais une nouvelle fois mon membre en elle puis l'entendit pousser un petit bruit de surprise et de joie. Mon bassin commença à se mouvoir, faisant ainsi de léger va et vient pour commencer, alors qu'elle interrompu notre langoureux baiser pour reprendre sa respiration après avoir lâché un soupire de plaisance. Elle mit ses mains autour de mon cou et de mon torse pour se maintenir près de moi alors que j'accèlerais doucement la cadence. Elle était si douce et si chaude que ça m'excitait grandement. Je sentais son corps contre le mien, sa peau se frottait à la mienne au moindre de nos mouvements. Je voulais que cette proximité dure éternellement. Les sons et soupires qui sortaient de sa bouche étaient tellement jouissifs.
- Tu es divine Ayline.
Un sourire apparu ses son visage alors qu'elle leva sa tête vers mon oreille.
- T'es pas mal non plus.
Je soufflais du nez avec un grand sourire alors que je la pénétrais d'un coup sec et fort la faisant pousser un cri. Ses bruits étaient plus délicieux les uns que les autres. Je sentais à nouveau la vague de chaleur grandir dans le bas de mon ventre alors ma respiration était saccadée tout comme la sienne. C'était si bon d'être aussi proche d'elle physiquement, nous l'étions déjà émotionnellement mais là c'était autre chose.
- J'adore t'entendre gémir mon coeur, dis-je en embrassant son lobe.
Sa respiration s'accélèrait, ses yeux me regardait et ne voulait plus me lâcher, je pouvais y lire de la passion, du désir, de la plaisance... Je posais mon front contre le sien alors que mes mains soulevaient son bassin pour la faire se tordre de plaisir alors que j'entrais encore plus profondément. J'adorais la voir comme ça, voir son corps de tordre, sa respiration devenir incontrôlable, son envie prendre le dessus sur sa raison. Tout ça me rendait complètement fou d'elle. Je sentais la vague de chaleur grossir de plus en plus dans le bas de mon ventre et j'intensifiais la cadence de mes coups de rein en elle. Elle était complètement à ma merci et j'adorais ça, ça ne faisait qu'accroître mon plaisir.
Alors que je commençais à sentir que mon apogée et la sienne arrivaient, j'accélérais de toutes mes forces tandis que ses mains m'agrippèrent pour tenter de se retenir à quelque chose. Je pris sa nuque au creux de ma main puis l'embrassais passionnément alors qu'elle m'embrassait aussi en laissant s'échapper de sons merveilleux. Je sentais son corps se tendre alors que le mien faisait de même. Elle commençait à trembler et se dos à se voûta alors que je n'arrêtais pas mes mouvements, bien au contraire. Notre baiser fut interrompu par nos cris de plaisir qui se mélangèrent et brisèrent le silence de la pièce.
Ma tête se posa au creux de son cou alors qu'on essayait tous deux de reprendre notre respiration. Ses mains me caressaient les cheveux alors que j'embrassais délicatement la peau de sa clavicule puis de son cou avant d'atteindre ses lèvres. Elle me rendit mon baiser en posant ses mains sur mes joues afin qu'il ne dure plus longtemps. Le fait qu'elle veuille intensifier notre baiser me fit plus que plaisir. Elle voulait rester près de moi, elle en avait envie et devait se retenir depuis pas mal de temps.
- Tu m'as embrassé, dis-je contre ses lèvres, un sourire narquois sur le visage.
- C'est toi qui m'a embrassé...
Elle tourna la tête alors que je décidais de l'embêter encore un peu.
- Tu n'as pas résisté bien longtemps, je me rapprochais de son oreille avant de lui murmurer. Tu devais te retenir depuis longtemps pour en avoir tellement envie.
- Oh la ferme, dit-elle en me poussant gentillement.
Ayline était la personne la plus incroyable que j'avais pu connaître sur cette Terre. Elle était tout et son contraire à la fois et pourtant ce mélange faisait d'elle un être exceptionnel. Je l'embrassais une dernière fois avant de m'allonger sur elle, la tête dans son cou. Elle passait ses mains dans mes cheveux ce qui était plus qu'agréable. Comment une fille aussi dure, cruelle et sévère pouvait-elle être aussi tendre et douce ?
- Ayline je...
- Non, me coupa t-elle en mettant ses mains sur ma bouche. Ne le dis pas.
- Mais enfin pourquoi ! dis-je en dégageant ses mains qui m'empêchait de parler et en me redressant. Tu ressens la même chose alors à quoi bon ne rien se dire.
- Rindo je t'en prie, ne rend pas les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà.
Son regard était compatissant et désolé, mais je voulais savoir.
- Compliquées, répétai-je vexé.
- Rindo s'il te plaît...
- C'est toi qui rend les choses compliquées...dis-je légèrement irrité.
- Arrêtes ça, j'ai pas envie de me battre contre toi...dit-elle d'une voix qui semblait brisée.
- Pourquoi sont-elles si compliquées ? Qu'est ce qui est si compliqué Aya ? Tout est toujours compliqué, tu te refuse à moi puis il se passe plus ou moins des choses, et quand on est enfin réuni toi et moi, tu m'interdis d'être encore plus proche de toi. Je ne te comprends pas et ça m'énerve ! Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Qu'est-ce que attends de moi ? Dis le moi !
Je vis dans son regard quelque chose qui me frappa.
De la déception...
Elle était déçue que je réagisse comme ça et pas que, je pouvais aussi y voire de la tristesse. J'eus un pincement au coeur mais, bordel j'avais tellement envie d'être avec cette fille. De pouvoir faire ce que je voulais et quand je le voulais avec elle. Mais tout ça, ça ne nous était pas permis par Mikey qui contrôlait entièrement sa vie. Il avait tellement peur que quelque chose puisse lui arriver et au fond je le comprenais. Aya était très attachante de part son histoire mais aussi de par sa personnalité. Elle était tout et son contraire à la fois, cette fille était le parfait exemple de l'antithèse.
Discrète, protectrice, cruelle, généreuse, manipulatrice, gentille, tyrannique, belle, intelligente, sur d'elle, têtue, provocatrice. Toutes ces choses faisaient d'Aya ce que était et elle me plaisait énormément. C'était bien simple, elle était la seule fille à me procurer un tel sentiment d'attirance envers elle. Je n'avais jamais éprouvé ça mais cette force m'empêchait de rester loin d'elle et me poussait à toujours vouloir plus. Je désirais posséder cette fille comme aucune autre.
- Réponds moi...dis-je d'une voix lente et calme.
Je n'aurais pas dû m'énerver contre elle, je le regrettais déjà. J'aurais dû être plus attentive à ce qu'elle voulait me dire au lieu de l'agresser avec mes questions comme ça. Mon comportement avait été minable, digne d'un enfant capricieux.
Elle ouvrit la bouche mais la referma aussitôt, je voyais à son regard que je venais de gâcher le moment que nous avions passé. Ma foutue jalousie me perdra un jour. J'étais en rage contre moi-même car je voyais bien au fond de ses yeux que je l'avais blessé en essayant de la faire culpabiliser afin qu'elle me réponde.
Elle me poussa calmement, se rhabilla rapidement puis partit dans le plus grand des silences. Cette action me creva le coeur, je ressentais une douleur dans ma cage thoracique qui m'avait empêcher de bouger pendant de longues secondes. Jamais je n'aurais dû lui parler ainsi, j'avais eu tout ce dont j'avais toujours souhaité depuis qu'elle était arrivée : Être proche d'elle, pour tout foutre en l'air la seconde d'après.
La connaissant que trop bien elle allait m'en vouloir mais ce n'était pas ça le problème, elle pouvait bien être en colère contre moi, je trouverais toujours un moyen de me rattraper. Non ce qui me faisait mal et qui m'embêtait, c'était que je l'avais blessé de par mes mots. Et ça je ne le supportais pas... Je ne supportais pas de la voir souffrir mais qu'elle souffre à cause de moi, ça me rendait complètement malade.
Je pris mes affaires, me rhabillais puis sortis à mon tour en disant à nos subordonnés d'aller nettoyer la salle de jeu en bas. J'appuyais sur le bouton de l'ascenseur puis entrais à l'intérieur afin d'aller en direction de ma chambre seul et avec mes regrets...