Trois Petits Mots... (Rindo x...

By TRJJKSNK

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Aya était le surnom qu'il lui avait donné. Lui seul avait le droit de l'appeler par son vrai prénom. Malgré... More

01 • "Mr Haruchiyo"
02 • Le payera de sa vie
04 • Vengeance
05 • Relation
06 • Torture
07 • Regrets
08 • Manjiro
09 • Pleine lune
10 • Tes désirs sont des ordres
11 • Un jour
12 • Suspicion
13 • Manjiro
14 • Toxique
15 • Regret
16 • Je te suivrai jusqu'au bout du monde
17 • Jusqu'à ce que la mort nous sépare
18 • La triade de l'enfer
19 • Doutes ?
20 • Ne me dis pas que ?
21 • Euphorie
22 • Ran
23 • Raya
24 • Explosion
25 • Je t'aimerai toujours
26 • Ton ami ?

03 • Je te déteste...

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By TRJJKSNK

PDV d'Aya :


Je venais de sortir de mon bain, après être restée dedans pendant près d'une heure, j'étais presque totalement détendue. J'avais pris un survêt noir qui était dans le fond de mon armoire avec un débardeur de la même couleur. Ce soir nous n'avions rien de prévu, c'était samedi, alors j'allais en profiter pour ne absolument...rien faire. J'avais bossé comme une dingue toute la semaine, nuit et jour alors j'avais bien le droit à une soirée de tranquillité. Je fermais la porte et m'allongeais dans mon lit.

Enfin...le calme...le silence...la tranquillité... c'était...c'était...


- AYA VIENS ICI TOUT DE SUITE !


C'était trop beau pour être vrai... Pourquoi Rindo criait-il comme ça ?
Il frappait à la porte comme un forcené. Que voulait-il ?
Je le saurai demain quand je sortirai de ma chambre, si j'en sors. Je me mis sur le ventre et pris un oreiller pour le mettre sur ma tête et ne plus entendre Haitani numéro deux crier et frapper ma porte comme un fou. Peu importe ce qu'il voulait ça pouvait bien attendre.

Après quelques secondes je n'entendais plus rien, tant mieux, je lui demanderai demain ce qu'il me voulait.

Rindo ne m'en voudrait pas...Soudain une main agrippa ma cheville fermement et me tira hors de mon lit. Je me retournais brusquement et n'eus même pas le temps de réagir que je me retrouvais la tête à l'envers, le corps sur l'épaule de Rindo qui se mit à partir à toute vitesse. Mauvais pour lui, il n'avait pas le droit d'être dans ma chambre. Manjiro allait le tuer. D'ailleurs pourquoi était-il dans ma chambre ? Comment avait-il fait pour y rentrer ?


- À quoi tu joues ? T'as pas le droit de rentrer dans ma chambre espèce de pervers ! dis-je en lui frappant le dos. T'as intérêt à avoir une bonne excu...

- C'est Haruchiyo ! me coupa t-il en descendant les escaliers à toute vitesse pour aller à l'étage du dessous où se trouvait la chambre de Sanzu.


Qu'est ce qu'il avait encore lui ? Non mais sérieusement je voulais juste être tranquille une soirée, rien qu'une ! Qu'est ce qu'il avait fait ? Qu'est ce qu'il me voulait encore ? Si c'était pour que je parte en mission avec lui ou que je remplisse des papiers qu'il aille se faire foutre ! Je n'étais pas sa boniche et encore moins après ce qu'il m'avait fait dans la voiture !


- Qu'est ce qu'il lui arrive encore ? Et poses moi par terre putain je sais marcher !

- Il est blessé à cause d'un combat à la con avec un membre de votre team et il refuse qu'on l'aide !

- Et en quoi c'est mon problème ? dis-je sèchement. Il ne m'écoutera pas non plus alors à quoi bon...


Rindo ne me répondit pas mais claqua sa main sur mes fesses .


~ Ça je m'en fou pas mal mon coeur... dit-il avec une voix mielleuse.


Mon coeur...n'importe quoi... On était déjà dans le couloir de l'étage du dessous, il défonça la porte des escaliers avec son pied et continua sa course folle. Aider Sanzu ne me dérangeait pas mais il n'avait jamais accepté mon aide alors pourquoi il accepterait aujourd'hui ? Rindo passa la porte de Sanzu et je vis Ran à l'envers qui était devant la porte. Sublime et charismatique comme d'habitude. Il était adossé à la chambranle. Sa veste dans les mains, sa cravate toujours autour de son coup mais légèrement desserré.


- Salut Ran, ça va ?

~ Très bien jolie coeur et toi ? réponda t-il avec un clin d'œil et un large sourire.

- Bien je me suis faite kidnappée mais je le vis bien, criai-je car Rindo allait dans la pièce où se trouvait le lit de Sanzu.


"Je vois ça" cria t-il aussi ce qui me fit rire. J'adorais les Haitani, ils étaient marrant et sympa avec moi. Rindo me posa ENFIN par terre et je me tournais. Ce que je vis me glaça le sang. Haruchiyo était dans son lit ensanglanté et respirant difficilement. Cette scène m'en rappelait une autre que j'aurai préféré oublier pour toujours.


- On l'a trouvé comme ça dans la salle de réunion, m'expliqua Rindo. On a essayé de le soigner mais, de un on est pas doué et de deux, il refuse qu'on le touche...

- Qu'est-ce que vous lui avez fait ? demandai-je en me rapprochant du blessé.

- Rien justement on voulait commencer à nettoyer ses plaies mais il n'arrêtait pas bouger s'empêchant même de respirer et puis on ne savait pas quoi faire après tout...C'est toi d'habitude qui nous soigne quand on est blessé mon coeur.

- Rindo ! gronda Sanzu d'une faible voix. Je t'avais demandé...de rien...dire enfoiré...

- Si il arrive à t'insulter c'est qu'il n'a pas si mal que ça...ironisai-je en m'asseyant sur le lit de Sanzu et en commençant à l'examiner.

- Dég...dégage Aya.

- J'ai tout essayé il ne veut pas, dis-je en me levant.


Rindo mit sa main brûlante sur ma nuque et rapprocha ses lèvres de mes oreilles ce qui me fit frissonner.


- Écoute moi bien, on a essayé mais c'est ton coéquipier alors tu te démerdes mon coeur !


Il embrassa très rapidement ma joue afin que Sanzu ne s'aperçoive de rien puis il se tourna et partit me laissant seule avec celui qui était souffrant. Si Sanzu voyait ça, il le dirai à Manjiro et je serai morte, tout comme Rindo.

Je tournais mon regard vers mon blessé. Il avait les yeux fermés, du sang partout, et au vu de son front je pouvais en déduire qu'il avait très chaud, vraiment très chaud, tellement chaud que ça en était dangereux. Il fallait que je l'aide, le problème était qu'il n'allait pas se laisser faire facilement mais bon... Même si on ne s'entendait pas bien je ne le laisserai pas mourir ou souffrir.

Je pris la trousse à pharmacie que Rindo avait dû prendre pour essayer de soigner Sanzu plus tôt. Je l'ouvris et pris tout ce dont j'avais besoin bandages, spray désinfectant, pansement, pommade. Je partis dans sa salle de bain pour faire couler une bassine d'eau chaude avec un gant de toilette, et pris une petite serviette carré que j'inhibais d'eau froide, histoire de faire baisser sa température. Je retournais à son lit puis posais la bassine sur sa table de chevet. J'allais poser la serviette froide sur son front mais il dégagea mes mains.


- J'ai pas...be-besoin de...toi...dit-il avec grande difficulté.


Même mort il me ferai chier celui là...


- Arrêtes d'être con Haru, il ouvrit ses yeux et me regarda stupéfié. T'es blessé, tu as de la température et tu n'es clairement pas en capacité de te soigner, dis-je fermement en reposant la serviette sur son front.

- Je t'ai rien demandé...


Il redégagea une nouvelle fois mes mains ce qui me fit perdre le peu de patience que j'avais. Déjà que j'étais énervée qu'on interrompre ma soirée tranquille, mais si en plus il ne coopérait pas ça n'allait pas le faire.
Je montais à califourchon sur lui et plaquais les mains derrière son crâne contre la tête de son lit. Il opposait une résistance mais étant énormément affaibli, il ne pouvait pas grand chose et ne pouvait donc pas prendre le dessus.


- Fermes ta gueule et écoutes moi bien. Tu vas rester allongé bien sagement et me laisser te soigner sinon je te ferai souffrir bien plus que tu ne souffres déjà, dis-je en lui mettant ma dague que j'avais prise sous son cou. Je prendrai ma lame et l'enfoncererait lentement dans ton corps, mon arme imitait les gestes que j'énonçais.... Une fois sûre que tu ne pourras plus bouger, j'irais chauffer la lame puis la renforcerait dans les ouvertures que j'aurais faites avant histoire que tu souffres...


Je sentis ses bras relâcher la pression qu'ils exerçaient, ses muscles se détendirent et mes mains desserrèrent leur prise. Il savait que je le ferai. Il remis tant bien que mal ses bras le long de son corps prennant soin de ne pas me toucher. Même si son visage n'exprimait rien, je voyais qu'il souffrait à chacun de ses mouvements et ça me faisait chier de le voir comme ça. Ses yeux bleus flamboyants le trahissaient.

Il avait mal cependant j'avais l'impression qu'il ne s'agissait pas uniquement de douleur physique, j'avais l'impression que c'était plus profond.
Il ne m'aimait pas et je le détestais de me haïr et de me traiter comme il le faisait mais en soit...je ne souhaiterai jamais sa mort ou qu'il puisse lui arriver malheur. Je tuerai celui qui avait osé le mettre dans cet état mais pour pouvoir y parvenir, il fallait que je sache qui lui avait fait ça. J'avais ma petite intuition mais j'espérais qu'elle soit fausse.


- Haru ? Qui t'as fait ça ? demandai-je d'une voix calme. Rindo ma dit que tu t'étais battu avec une personne de notre escouade mais ce n'est pas vrai hein ? C'est quelqu'un d'autre qui t'as fait ça.


J'avais su à l'instant où Rindo m'avait dit ce qu'il s'était passé que Sanzu leur avait menti. Jamais il n'aurait laissé quelqu'un d'inférieure à lui le frapper comme ça. Ce n'était pas son genre. Il aurai dégainé son arme et l'aurait tué. J'avais ma petite idée sur la personne qui lui avait infligée ça mais je voulais l'entendre de sa bouche.
Il tourna sa tête sur le côté ce qui ne faisait qu'accroître mon anxiété naissante.

J'avais presque fini de nettoyer les plaies de son abdomen et de son torse, mais j'attendait qu'il me réponde. Il avait toujours du mal à prendre son souffle mais sa respiration était déjà plus régulière que quand j'étais arrivée.


- Sanzu !


Rien. Il ne disait strictement rien ce qui m'inquiétait. Pourquoi est-ce que tu lui as fait ça ?
Je pris la serviette sur son front pour aller y remettre de l'eau froide.


- Quand je reviens t'as intérêt à répondre, lui dis-je en lançant ma dague qui s'enfonça dans son oreiller près de sa tête. Sinon tu sais ce qu'il t'attend, c'est toi qui m'a formé j'te rappel !


Une fois la serviette essorée et à nouveau froide, je revins m'installer sur lui et reposais le tissu froid sur son front. Sa température avait bien baissée mais il fallait qu'elle diminue encore un peu. Je repris les soins que je lui procurais mais le regardais de manière insistante. Il lâcha un long soupir avant de prendre la parole.


- Aya je ne veux pas que tu...


Je mis la petite serviette chaude sur sa bouche pour le faire taire puis la retirais immédiatement.


- La vérité Haru. Même si ça fait mal, c'est ce qu'on s'est promis.

- Aya... il s'arrêta net quand il vit mon regard assassin. Mikey, c'est Mikey...


Mon coeur se serra ainsi que mes dents. La seule personne qui aurait pu tabasser Sanzu sans qu'il ne bronche était Manjiro et uniquement lui. Je le savais mais au fond j'espérais que mes intuitions soient fausses. Pourquoi lui avait-il fait ça ?
Je savais qu'en le provoquant et qu'en relevant ce qui s'était passé sur le trajet au chef du Bonten, il allait vouloir garder Sanzu pour le remettre à sa place mais d'une manière aussi violente ! Non ça je ne l'avais pas prévu et je m'en voulais. C'était de ma faute si il était dans cette état.

Je sentis la main du rosé se poser sur ma joue ce qui stoppa toutes les pensées. Je reculais légèrement suite à la surprise provoquée par ce geste. Jamais, jamais Sanzu Haruchiyo n'avait eu le moindre geste d'affection ou de compassion envers moi, alors que faisait-il ?
Il tenait ma joue avec le peu de force qu'il lui restait, il me faisait vraiment de la peine.


- Tu ne dois pas lui en vouloir, dit-il en toussant. C'est de ma faute à moi pas la sienne...ni la tienne...


Je restais muette, je ne savais quoi dire. Que pouvais-je bien répondre ? Au fond on était tous les deux responsables, lui avait juste payé les pots cassés contrairement à moi.
Haruchiyo n'aurai jamais osé lever la main sur Manjiro alors il l'avait laissé le frapper et le laisser inconscient. Il fallait que j'ai une discussion avec Manjiro. La main de mon "supérieur" retomba lourdement sur le matelas alors que je commençais à nettoyer son visage.


- Tu fera attention, j'ai sali ton visage avec mon sang.

- C'est pas grave Haru.

- Ça faisait longtemps que tu ne m'avais pas appelé comme ça.

- Depuis...

- Depuis le Toman, dit-on en coeur.


Le Toman... Quand on y étais encore on pouvait plus ou moins se voir sans vouloir se tuer l'un l'autre. On ne s'appréciait pas mais ça n'allait pas plus loin, puis lorsqu'il fut dissout et qu'on avait dû passer de plus en plus de temps ensemble, c'était à ce moment là que l'écart s'était creusé.

Il fallait que je lui redemande, étant affaibli il n'aura pas la force de se battre. Je savais que c'était lâche de ma part que de l'exploiter alors qu'il souffrait mais c'était lui qui m'avait appris à toujours exploiter les faiblesse des autres afin d'obtenir ce que je souhaitais.


- Pourquoi est-ce que tu me détestes autant ?

- Oh Aya...

- Pourquoi Haru ?

- Ça ne marchera pas avec moi, l'élève est loin d'avoir dépasser le maître, rétorqua t-il en se marrant avec difficulté. Je sais très bien ce que tu essayes de faire et je dois avouer que je suis plutôt fier, dit-il en souriant.

- Pourquoi est-ce que tu me hais autant ? Je pense avoir le droit de savoir.


Je parlais tout en continuant de le soigner, tout son torse et son ventre étaient désinfectés et soignés, il ne manquait plus que ses lèvres, ses joues et son nez.


- Je ne te déteste pas toi...Je...Ce que je déteste c'est le fait que tu ais toute la reconnaissance de Mikey...avoua t-il en regardant par son immense fenêtre.

- Sa reconnaissance ?

- Tu peux faire ce que tu veux, il n'est jamais déçu de toi et ça a toujours était le cas. Je ne te déteste pas toi Aya, juste ce que tu représente à ses yeux.


Je ne comprenais plus rien, depuis toutes ces années, il me détestait par ce qu'il était jaloux de moi ? Mais pourquoi ?
Lui aussi avait la reconnaissance de Manjiro ! Peut-être pas autant que moi, mais bien plus que les autres membres du Bonten... Il me méprisait pour le simple fait que notre chef fasse plus d'efforts avec moi ?
Je ne savais pas si je devais être contente qu'il ne me déteste pas contrairement à ce que je pensais, ou si je devais reprendre ma dague et la planter quelque part dans son corps pour ne m'avoir jamais rien dit. Ça nous aurait évité tellement de désaccord, et je ne l'aurai jamais provoqué devant notre chef.

Je gardais le silence ne sachant pas quoi dire. J'avais à présent finit de soigner son nez, il allait avoir du mal à respirer pendant quelques jours mais bon Sanzu était fort et puis avec les drogues qu'il prenait, il ne sentirait pas la douleur bien longtemps. Il ne me restait plus que les joues et ses lèvres qui étaient encore tachées de rouge.


- Je te laisses faire ou tu veux que...

- Non c'est bon je vais finir moi-même, me coupa t-il.


Je savais qu'il détestait qu'on touche à ses cicatrices et au vu de ce qu'il venait de me dire, il tolérait encore moins que ça soit moi qui le fasse.
Je me dégageais de son corps puis rangeais la bassine, jettant tout les papiers, serviettes, gants que j'avais utilisé pour le guérir et qui étaient tâchés de sang. Je quittais la pièce sans qu'il ne me remercie, il n'avait pas besoin de le faire, c'était plus que normal que je l'aide. Je fermais la porte et fis face à un couloir désert. Je me dirigeais vers l'ascenseur pour monter deux étages plus hauts, celui de Manjiro Sano. Je devais lui parler, il fallait qu'on ait une discussion.


C'est pensive que j'attendis l'ascenseur. Des souvenirs de moi, Sanzu et Manjiro remontaie't à la surface. C'était ceux de notre enfance où j'avais rencontré mon sauveur et où j'avais, pour la première fois, cru en quelqu'un...

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