Mon mariage à tout prix

By AichaTchikaya

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Linguère une femme dynamique une architecque respectable ambitieuse et déterminée à obtenir le pouvoir et le... More

prologue
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55: i'm not good for goodbyes
Tome2" Ma Femme à tout prix"
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REMERCIEMENT

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By AichaTchikaya

Assistante : plus les carats sont élevés, plus l'or est pure.

Katy Sylla : oui je suis au courant, et je suppose que plus c'est cher. N'est-ce pas ?

Oumy Diop Sylla : moi en tout cas je ne vais dépenser aucun centime pour tes caprices.

Ndeye Sokhna : mais il s'agit de ta cadette tamit, do ko célébré ?

Katy Sylla : ça ne fait rien, mon mari s'occupera des dépenses, il me l'a dit. Donc yaye sokhlaw ma sa khaliss.

Oumy Diop Sylla : tu ferais mieux d'être modéré, ne dépouille pas ton mari pour une réception qui ne va durer que quelques heures.

Katy Sylla : il est riche, il m'aime son argent est pour moi. Je suis aussi riche, c'est mon argent à moi donc libre à moi de le dépenser comme bon me semble.

Mbayang : ( rire ) thieuy yaye ak dom, yein niaar daal ni rek, vous me fumez tous les deux.

Oumy Diop Sylla : Katy mo doywaar rek, elle est trop problématique cette fille. Au lieu de prendre exemple sur Linguère qui quand même dépense une partie de sa fortune pour des œuvres de charité, toi tu préfères gaspiller avec ton mariage à thème bling bling.

Katy Sylla : ( agacée ) waa sama khaliss nak yaye, il s'agit de mon argent et si Linguère veut partager le sien avec les pauvres libre à elle weuuuh !

Anta : Mais quand même Katy ta mère a raison, il y'a des gens qui meurent de faim sur cette planète. Autant de gaspillage bakaar la deh, c'est un gros péché en tant que croyante.

Katy Sylla : Dieu m'a donnée cette argent, il n'a pas introduit un mode d'emploi, il m'a bénie avec un homme riche qui m'aime et veut me gâter. Est-ce un crime ?

Mbayang : té mouy deugeu nak, si Linguère s'occupe des œuvres de charité et que vous êtes de la même famille ça revient au même. Profites car Dieu t'a donnée tout cet argent pour toi et ton bonheur sur terre. Si tu veux en donner seul toi pourras en décider. Baayilein sama tiaat mii mou enjoy mariagam.

Katy Sylla : ( se reconcentre sur l'assistante ) tamit ish, bref...mais dis moi Solène donc tu es française ?

Solène : ( sourit ) effectivement

Katy Sylla : ( place les boîtes en face d'elle par ordre croissant ) j'ai hâte de découvrir les diamants mais d'abord on y va sur l'or.

Les invités : ( excitées et curieuses )

Solène : ( ouvre les boîtes de la première lignée ) celles-ci font partie des dernières collections de chez Victoria Clain. Vous avez pas mal de variétés entre l'or 18 carats, 14, 9 jusqu'à 24 carats.

Les invités : ( yeux écarquillés et admirative ) guiss ngein lii, regardez moi ça, waouh... Murmure t-elles entre elles.

Katy Sylla : ( récupère chaque objets et le palpe ) du coup plus le carat est élevé plus l'or est pure disais tu ?

Solène : tout à fait comme par exemple le 18 carats contient soixante-quinze pour cent d'or pure ajouté à celà vingt-cinq pour cent d'autre métaux comme le cuivre et l'argent.

Katy Sylla : ( grimace ) non beugouma mou rakh dara.

Solène : ahah, pardon mais j'ai pas compris.

Oumy Diop Sylla : loy doyé or pure khana dou pour sol rek ci réception bi kein dou la diégué pour kham dnakh pure leu ou pas.

Katy Sylla : ( agacée ) yaye s'il te plaît.

Mbayang : laisse la choisir ce qui lui plaît nak Oumy.

Oumy Diop Sylla : noppi naa kone, je ne m'en mêlerai plus.

Katy Sylla : Solène désolée, enfaite j'aime pas que d'autres matières y soient inclus je veux de l'or pure. Et puisque tu disais que plus il y'a du carat plus c'est pure donc c'est parti pour le 24 carats.

Solène : ( choisit une parure ) la bijouterie traditionnelle et de haute gamme utilise beaucoup le 18 carats, mais le 9 carats émerge de plus en plus. Le 24 carats représente l'or pure ( lui montre ) soit cent pour cent d'or exactement quatre-vingt dix neuf virgule quatre-vingt dix neuf pour cent.

Katy Sylla : ( regard dure ) donc ça veut dire que c'est pas cent pour cent ?

Solène : si mais on dit juste cent pour cent parce-que c'est proche mais en réalité il s'agit de quatre-vingt dix neuf virgule quatre-vingt dix neuf pour cent.

Katy Sylla : pfff, c'est mieux que les autres mais je vise la perfection moi ( agacée ) qu'est-ce qui empêche que ça soit cent pour cent !?

Oumy Diop Sylla : Katy boul niou yab, on a pas ton temps donc termine avec ça et on passe à autre chose.

Katy Sylla : bref je veux du 24 carats de ce modèle ci ( désigne le bijou ) je vais essayer d'abord pour voir ce que ça donne sur moi.

Elle se déplace vers le miroir sur le mur du salon, puis met l'objet pour ensuite admirer son reflet.

Mbayang : laf tiat madame Ndour ya ngi beli, t'es toute ravissante rien qu'avec ce collier.

Katy Sylla : oui je sais, après tout je suis la plus magnifique des Sylla après Linguère.

Solène : si vous avez aussi des modèles en tête on pourrait vous les confectionner.

Katy Sylla : non la cérémonie est dans deux jours, le faire à la hâte risquerait de ne pas me plaire.

Oumy Diop Sylla : aller, passons au diamant.

Katy Sylla : ( boude ) melni kouy dem feineu nii, laisses moi profiter de ces essayages maman, on va nulpart là !

Solène : ... ( présente les boîtes des bijoux en diamant ) 

Oumy Diop Sylla : tu as d'autres essayages à faire avec des tonnes de robes. J'ai aussi une vie moi, finissons s'en nga dem seuyi nopal ma.

Katy Sylla : je t'avais dit ne pas être encore prête pour rejoindre mon mari. Imagines seulement je pars vivre avec un parfait inconnu, voir sa tronche tous les jours. Lui faire à manger, laver ses caleçon, slips et vêtements, je ne suis pas une boniche moi.

Oumy Diop Sylla : même pas encore plongé dans la réalité du mariage que tu te plains déjà. Ay mane lane la djour nii !? Il est hors de question que tu prennes une bonne pour t'aider à moins que tu aies des enfants avec lui plus tard. Vous avez votre appartement ici, donc estimes toi heureuse que tu ne rejoigne pas sa famille au Sénégal. Tu pourras gérer car vous n'êtes que deux, say morom nioy seuy di géré sen foyer toute seul sans soucis alors que vous aviez la même mentalité. Hôte moi tes idioties là de la tête, tu ne vas pas vivre comme un oiseau pour le restant de tes jours.

Ndeye Sokhna : sa yaye wakh nala deugeu, tu es désormais mariée avec des responsabilités. Fini cette liberté, si ton mari te gâtes et laisses faire ce que tu veux c'est bien mais da ngay am xel nak, tu dois être consciente de certaines choses et ne pas abuser de sa gentillesse.

On sonne à la porte, une des invités part ouvrir pendant que Katy et le reste se reconcentrent sur les essayages.

Oumy Diop Sylla : Mane mii sa nday guisso fi mbindan boumay diapalé té pourtant yaa ngi fi, mais je ne te fais pas du tout confiance pour me faire à manger. Par contre pour ce qui est du ménage tu te débrouilles pas mal, donc tu continueras la même chose chez ton homme.

Une voix : as salamou'aleykoum

Tous se retourne pour dévisager cette personne qui venait de pénétrer le salon. Oumy Diop Sylla reçu une décharge électrique qui lui a fait frôlé la crise cardiaque.

Les invités : aleykoum salam

Katy Sylla : ( sourire crispé ) Ba...

Oumy Diop Sylla : ay way machallah ( part le prendre dans ses bras ) mon beau fils adoré, viens t'asseoir s'il te plaît.

Elle le guide jusqu'au sofa puis l'installe confortablement, elle lui sert à boire aussitôt puis le présente à tout le monde.

Oumy Diop Sylla : sama goro, Bachir Faye est le mari de Linguère.

Mbayang : moy ki ko done torokhal, ce même mari qui n'a pas cessé de lui infliger des épreuves !? Elle s'emporte aussitôt

Anta : Sokhna Mbayang dala rek, garde ton sang froid.

Mbayang : n'est-ce pas à cause de lui si notre Adja a subit cet accident ? Oumy ki loumouy def fii, que fait-il ici ?

Oumy Diop Sylla : may lein ma rek ma wakh ak mom, laissez moi lui parler s'il vous plaît. Bien que j'ai eu à partager avec vous dans le passé cette histoire mais il s'agit d'une affaire de famille. Merci d'avoir joué le jeu avec Adja, là j'ai besoin de gérer ça seul.

Mbayang : tshuiiip ( lance un regard de mépris à Bachir )

Ndeye Sokhna : on va vous laisser alors. Elle se lève puis invite ses camarades à la suivre près de la piscine pour s'installer dans les bungalows.

Oumy Diop Sylla : ça fait quoi, presque trois ans maintenant c'est ça ? Demande t-elle à Bachir l'air de rien comme s'il étaient les meilleurs partenaire au monde.

Katy Sylla : lors de nos retrouvailles à la cérémonie d'inauguration tu nous avait prit par surprise.

Bachir ne comprenait pas ce qui était entrain de se passer, cependant il espérait au fond de lui que sa belle famille était sincère.

Bachir Faye : euh..humr je..

Oumy Diop Sylla : sinon ton père, ce cher Ousmane Faye il va bien ?

Bachir Faye : oui al hamdoulilah, ça va très bien même.

Oumy Diop Sylla : al hamdoulilah kone, je suppose que tu es là pour parler de Linguère ?

Katy Sylla : ( ton arrogant ) mais bien-sûr kay maman, tu crois qu'on a manqué à Bachir pour qu'il quitte le Sénégal uniquement pour voir nos tronches. Elle éclate de rire à la fin de sa phrase tout en cherchant à fuir le regard de ce dernier.

Oumy Diop Sylla : mbectei leu ci mane guissaat leu, sincèrement cela me fait plaisir de te revoir après tout ce temps. D'ailleurs, un moment s'il te plaît...( le lève ) je pars chercher quelque chose.

Katy Sylla : ( en détresse ) euh..je t'accompagne

Oumy Diop Sylla : non ça ira, restes faire la discussion à notre invité. Tu pourrais même en profiter pour lui parler de ton mariage civil.

Katy lance des signaux à travers ses yeux à sa mère pour dire qu'elle ne voulait pas rester seul avec lui. Celle-ci l'ignore puis prend les escaliers, avant de disparaitre quelques secondes après.

Bachir Faye : ( ton timide ) sinon euh.. heureux ménage j'ai apprit pour ton union religieux avec ce fameux Chérif Ndour.

Katy Sylla : ( jette les yeux ailleurs ) oui oui, merci.

Bachir Faye : Katy je..je sais qu'on était parti sur de mauvaises bases. Tous les deux on a tenté le diable, j'ai succombé tu m'a piégé et j'avoue que je l'ai mérité. par contre je ne reviens avec aucune rancune ni haine, juste me faire pardonner de mes erreurs.

Katy le regarde enfin dans les yeux et y vois tous les remords de Bachir, il lui faisait toujours le même effet bien qu'il est prit un peu de l'âge avec les effets du stress.

Katy Sylla : Bach je..( sourire ) non t'inquiètes pas. Je reconnais aussi mon erreur, tu as été la cause de nombreux problèmes dans ma famille à cause de ta haine et j'ai voulu joué le même jeu que toi.

Bachir Faye : je ne sais pas moi...si je pouvais faire l'impossible pour vous prouver à quel point je regrette amèrement mes actes du passé.

Katy Sylla : ( inconfortable et gênée ) oui euh...je sais que....

Oumy Diop Sylla : ( descend des marches ) voilà je l'ai trouvé. Elle s'exclame avec des papiers en main.

Bachir Faye : ... ( lève les yeux vers elle )

Oumy Diop Sylla : vas-y Bachir, relaxe toi. Fais comme chez toi, tu n'as même pas bu ton verre. Elle lui dit avant de récupérer à nouveau le verre et le lui donne.

Bachir Faye : merci c'est gentil.

Oumy Diop Sylla : ( sourit ) mais je t'en prie...bon, tu te demandes sûrement ce que je suis allée chercher. N'est-ce pas ?

Bachir Faye : ( bois une gorgée ) bah..si ça me concerne, bien-sûr que oui

Katy Sylla : ...( tête baissée et se gratte le nuque )

Oumy Diop Sylla : ( récupère un papier et le présente à Bachir ) tient !

Bachir Faye : .... ( le récupère )

Oumy Diop Sylla : il s'agit des papiers du divorce, je suppose que tu es là pour ça, non ?

Bachir Faye : ... ( Intrigué )

Oumy Diop Sylla : ça tombe bien parce-que j'ai été été à Saint-Louis pour te le remettre afin que tu les signe. Mais j'avais pas su que tu étais ici aux États-Unis.

Bachir Faye : belle maman je...

Oumy Diop Sylla : ( sourire faux ) on pourrait éviter ce nom s'il te plaît, bref... t'as un stylo sur toi où je t'en apportes ?

Katy Sylla : il ne faut surtout pas que ça déconne, maman il est préférable que tu apportes ton stylo car il est sûre de marcher.

Oumy Diop Sylla : tu as raison oui je...

Bachir Faye : ce n'est-ce pas la peine car je ne vais rien signer sans le consentement de mon épouse. Je suis venue pour arranger les choses entre nous.

Oumy Diop Sylla : ... ( perds sa fausse bonne humeur )

Bachir Faye : belle maman, je sais que vous me détestez à propos de mon passé et ce que j'ai fait enduré à votre famille. Mais je suis là pour implorer votre pardon ( se lève puis s'assoit à ses pieds ) la dernière fois à l'hôpital vous m'aviez repoussé quand j'ai eu à faire la même action. Aujourd'hui pour l'amour de Dieu et son prophète Mohammed, je vous en prie...acceptez moi comme votre beau fils et laissez nous vivre en famille avec votre fille et notre progéniture.

Katy Sylla : ...( touchée )

Oumy Diop Sylla : ( ton de mépris ) Bachir ya niak djom deugeu ! Pourquoi tu es sans vergogne à venir me supplier ainsi !? Linguère, est-ce la seul femme sur terre avec qui tu veux faire ta vie ? Boul nek goor djiguén way té nangou ndogualou sunu borom. Avec tous les signes que Dieu t'a envoyé tu refuse d'accepter sa volonté pour vous deux. Vingt ans de séparation, tu reviens au lieu de considérer cela comme une seconde chance tu as préféré tout foutre en l'air. Ensuite deux ans de séparation, tu veux gâcher la chance que Dieu t'offre pour te reconstruire ailleurs avec ta bâtarde pour venir réclamer ce qui ne sera jamais à toi. Kone aduna bi ay nite you melni ioe niou ngi am batay ? Moi je pensais vraiment que des hommes comme toi n'existaient plus, à courir comme ça derrière une femme après avoir voulu détruire sa vie et causé la mort de son père.

Bachir Faye : c'est parce-que cette femme est toute ma vie, je sais que j'ai fait une erreur. Bilahi soudoul wone Anne, ça n'aurait pas été pour Anne jamais je n'oserai revenir après ce que j'ai fait.

Oumy Diop Sylla : je ne vous désire pas, et s'il te plaît si vraiment tu veux le bien être de ta fille, cherches pas à récupérer sa mère car je ne te laisserai pas faire. On pourra négocier ensemble, donne moi une somme et je me chargerai de te faire un transfert. Avec ça tu pourras relancer ta carrière d'artiste, je te mettrai même en contact avec des gens dans le milieu car machallah tu es talentueux. Ainsi tu pourras retourner en France avec ton bambin et t'occuper d'elle comme tu l'as toujours fait depuis bébé. De ce fait tous les deux seront gagnant, je n'aurai pas à me fatiguer à te détruire et toi tu ne prendras pas le risque de subir ma colère.

Bachir Faye : ( toujours par terre ) dites moi quoi faire pour mériter votre pardon belle maman. Je ferai même l'impossible, je vous promets de bien m'occuper de votre fille cette fois ci. Faites le au moins pour Anne, c'est un enfant qui a besoin de ses parents, ne la punissez pas pour mes erreurs.

Oumy Diop Sylla : cette Anne est en elle même une erreur, tu ne l'as pas voulu sa mère t'avais piégé pour l'avoir et te garder au près d'elle. Durant sa grossesse t'a pas été présent, jusqu'à son accouchement. Tu étais venu jusqu'à chez nous à la villa à l'époque et insulter ma fille sous son propre toit alors que j'étais là entrain d'écouter. Tu nous a manqué de respect à nous les Sylla, qui représentons tellement pour la société sénégalaise. Un mendiant qui a fait de la prison en Europe et par miracle est devenu artiste, tu pensais pourvoir osé nous regarder de haut et prétendre être du même niveau que nous !?

Bachir Faye : dama dioum rek, ma ngi diegeulou bou baax, je vous présente mes sincères excuses belle maman.

Oumy Diop Sylla était fière et heureuse de le voir si misérable rampant à ses pieds pour implorer son pardon. Elle se lève puis débute les cent pas, quant à Katy elle préféra quitter la pièce car bizarrement celle-ci se sentait mal pour son beau-frère.

Oumy Diop Sylla : cependant, il existe pour moi une possibilité de te pardonner et t'accepter comme mon beau fils.

Bachir se relève surpris et pleine d'espoir, il n'en croyait pas ses oreilles.

Bachir Faye : dites moi ce que c'est, tout ce que je souhaite c'est réparer mes erreurs et enfin méritez d'être l'époux de Linguère.

Oumy Diop Sylla : si tu ramènes à la vie mon mari, oui là et uniquement pour cette condition je pourrais te pardonner. Elle lui dit puis affiche un sourire mesquin alors que Bachir était complètement dévasté.

Bachir Faye : co... comment ça ?

Oumy Diop Sylla : ( rire mesquin ) tu vois, qu'est-ce que ça fait d'être victime de la méchanceté de quelqu'un ? Qu'est-ce que tu ressens en ce moment, hein ? Tu as prit du plaisir à détruire ma fille, et tu pensais t'en sortir si facilement ?

Bachir Faye : ... ( déçu )

Oumy Diop Sylla : pourtant tu peux encore t'en sortir en acceptant mon offre. Comme ça on reprend chacun le cours de sa vie, sans dégâts ni conséquences fâcheuses.

Bachir Faye : ( regagne le sofa ) je ne renoncerai jamais à ma femme sous ta pression et menace belle maman car celle-ci m'aime. Je veux qu'on règle le problème en nous posant tous ensemble, discuter sur ça et voir si malgré mon erreur du passé elle veut toujours de moi. Sinon, on pourrait parler de la garde partagée de notre fille car cette dernière est beaucoup attaché à elle et mérite de savoir qu'il s'agit de sa fille.

Oumy Diop Sylla : tu veux que je prenne le risque de me taper la haine de ma fille pour l'avoir séparé de la sienne par pure égoïsme ?

Bachir Faye : ( un peu emporté ) on parle d'une mère et sa fille, peu importe les conséquences Anne mérite de vivre avec sa mère car cette dernière est en vie et très proche d'elle.

Oumy Diop Sylla : ici c'est moi qui décide et toi tu assumes juste les conséquences de tes erreurs. En plus tu es chanceux, je t'offre une nouvelle vie loin de nous mais tu choisis les problèmes !?

Bachir Faye : non là vous faîtes erreur, il s'agit de notre vie à Linguère et moi. Si je viens vous voir c'est parce-que vous êtes la seul qui veut nous empêcher d'être heureux. Nous l'étions pourtant après nous être réconcilier pour ensuite partir vivre à Saint-Louis. J'ai été con en ne lui révélant pas que j'avais couché avec sa sœur, j'assume les conséquences. Qu'est-ce qui fait que vous me détestez autant ?

Oumy Diop Sylla : ce n'est pas de ta faute aussi, mais tu n'as pas remarqué qu'à chaque fois que tu te présentes dans notre famille il nous arrive malheur ? Ma belle maman à l'époque m'avait avouée pour l'avortement de Linguère, je lui en ai jamais parlé elle croit que j'ignore jusqu'à présent. Tu as véhiculé une mauvaise image à mon usine lorsque je n'ai pas voulu te recruter à l'époque, l'enfant rebelle et méprisable que tu as toujours été m'a portée de la poisse jusqu'à emporter mon pauvre mari. Quand vas tu nous lâcher Bachir la beugeu xam, sonou na diaaxlé naa ci ioe.

Bachir Faye : c'est vous qui voulez jouer le rôle de Dieu mais il a déjà décidé. Yallah na yallah bay sa tol lagn wakh, je ne resterai pas les bras croisés, je vous donnerai une bonne leçon et montrerai que l'argent ne donne pas de pouvoir. Vous ne vous êtes jamais dites que peut-être le tout puissant m'a introduit dans votre vie pour vous donner un enseignement, le hasard n'existe pas comme on dit. Si je reviens à chaque fois cela signifie que j'ai peut-être une mission à accomplir dans votre foyer. Mais vous vous entêtez comme pharaon, vous aurez le même sort que lui pour n'avoir pas écouté et malheureusement se sera trop tard.

Oumy Diop Sylla : ( s'assoit puis inspire fort ) sors de chez moi, je ne veux plus jamais te revoir sinon tu vas le regretter toute ta vie.

Bachir Faye : j'avais espoir que vous ayez changé lorsque j'ai mit les pieds ici. Mais je vois que ce n'était qu'une mise en scène, mais laissez moi vous dire que tôt ou tard peu importe votre acharnement Dieu est toujours du côté des bienfaisants. Vous n'allez pas gagner et je récupérerai ma femme inchallah, nous vivrons à nouveau ensemble à Saint-Louis entourés de nos enfants.

Ils s'en va aussitôt, laissant la vielle dame dans une colère profonde faisant trembler tout son corps. Son téléphone sonne, elle se jette dessus comme une affamée puis décroche aussitôt.

Tapha wakh ma, je t'écoute

Comme un bon expert j'ai réussi à duper votre fille. On a profité de notre discussion sur les séances que nous aurions à propos de ses services de psychologue pour  abordé le sujet de son voyage pour Saint-Louis.

Et ?

Je lui ai dit que ça ne me dérangerais pas d'y aller à sa place d'autant plus qu'elle avait un enfant à bas âge qui avait besoin constamment de son attention. Bien-sûre elle n'a pas été partante au début, elle a proposé d'y aller avec son fils ou le déposer chez sa grande sœur. Mais j'ai été convainquant, déjà que le mariage et ses préparatifs l'avaient rendu K.O j'ai joué sur ça.

Parfait, fais moi signe lorsque tu seras en chemin.

D'accord.

On discutera sur ce qui vaut tout ce stratagèmes, tu te feras des idées.

Elle raccroche puis monte vers la chambre de sa fille, elle le trouve au téléphone papotant avec quelqu'un l'air choqué.

Oumy Diop Sylla : il y'a quoi encore ? Elle s'installe sur le lit à côté d'elle

Bon, on va en discuter plus longuement ce soir, encore merciiiii boy do nite sakh !

......

Okey, bye madame.

Katy Sylla : wouy sama nday, oh mon Dieu !!! Elle sursaute sur elle hyper agitée accompagné d'un immeuble sourire mélangé au choque.

Oumy Diop Sylla : ( en perd son foulard ) boulma ray ioe, lou xew !? Qu'est-ce qui te mets dans cet état là idiote ?

Katy Sylla : yaye, yaye cas am na cas bou doy waar !! J'ai une nouvelle choquante pour toi, c'est juste hallucinant !

Oumy Diop Sylla : guaawé ma bok, vas-y parles je suis assez nerveuse comme ça.

Katy Sylla : yaye ioe, laaa ilaaaha ilala, tay rek la diomi mane, aujourd'hui là c'est un autre chose hey !

Oumy Diop Sylla : ( la pince fort sur les fesses ) wakhal imbécile bi, je t'écoute.

Katy Sylla : AAaaaïeee, dafa saf nak yaye weuh ! Tu m'as fais mal là.

Oumy Diop Sylla : dis moi ce qu'il y'a

Katy Sylla : enfaite, tu ne vas pas me croire. Ce n'est pas confirmé mais ça peut bien être la vérité.

Oumy Diop Sylla : ( fatiguée ) quoi ?

Katy Sylla : j'avais demandé à une copine à moi d'enquêter sur Ndeye Marie...

Oumy Diop Sylla : ça tombe bien sakh car j'avais voulu te demander de me régler le compte de cette pimbêche. Elle a osé versé son jus sur moi à ta cérémonie et me parler mal, tu as bien fait et j'espère que ce que tu as à me dire est énorme.

Katy Sylla : plutôt dévastateur, enfaite il s'avère qu'elle a déjà un enfant et l'a caché à Hakim.

Oumy Diop Sylla : tu es sûre que Hakim n'est pas au courant ?

Katy Sylla : mais bien-sûr, vous avez été demandé la main de cette conne à Dakar, non ? Est-ce que sa famille t'a parlée de ça, je veux dire badjen Mami ?

Oumy Diop Sylla : non, d'ailleurs même si elle a un enfant pourquoi je ne l'ai pas trouvé là-bas ?

Katy Sylla : le problème ce n'est pas le fait qu'elle ait un enfant né hors mariage mais plutôt pourquoi l'avoir caché ?

Oumy Diop Sylla : je savais que c'était une salope, thiagua piire di diaay am wang ak dionguoma, toutes les femmes qui se vantent de leurs atouts féminines avec leurs formes de guitare et beauté ont fini comme ça. Engrossé dans la rue comme de vulgaire rats et venir jouer aux innocentes, kham na loutax mou neubeu ko Hakim, defoul diam.

Katy Sylla : avec ma collègue on a déjà une piste, ce n'est qu'une question de temps avant de tout découvrir. Et moi, comme une cousine attentionnée et aimante, je vais profiter de leurs mariage pour révéler la vraie face de cette chienne ensuite Hakim décidera si oui ou non il voudra toujours d'une salope. Se sera une délivrance pour lui et une humiliation pour cette satané Ndeye Marie.

Oumy Diop Sylla : ( sourit ) ça c'est ma fille. Elle l'embrasse

Katy Sylla : Bachir est parti ?

Oumy Diop Sylla : oui, et je vais faire venir une équipe de nettoyage pour désinfecter le salon. Déjà je ne sais pas par quel miracle j'ai pu tenir aussi longtemps devant lui. Et comme je l'avais soupçonné, il a refusé mon offre.

Katy Sylla : ( change d'attitude ) tu.. ( joue nerveusement avec ses mains ) tu ne penses pas que se serait mieux de lui foutre enfin la paix ?

Oumy Diop Sylla : ( surprise ) pardon, ngani ?

Katy Sylla : j'ai vu dans ses yeux sa sincérité, maman laisse le tranquille ne perd pas ton énergie pour lui. S'il veut sa femme dans ce cas ...

Elle lui adresse une gifle monumentale qui fait dévié sa tête sur le côté.

Oumy Diop Sylla : espèce de folle, tu ne réfléchi jamais avant de l'ouvrir, hein ?

Katy Sylla :( touche sa joue et furieuse ) je crois que ioe da nga nob Bachir, tu es définitivement amoureuse de lui et comme tu n'es qu'une vielle pot tu veux t'acharner sur lui pour soulager ta frustration.

Elle allait en recevoir une autre mais Katy l'arrête puis rejette sa main.

Katy Sylla : lâche le un peu la wakh tchim ! Elle hurle puis sors immédiatement de sa chambre.

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J'arrive au cabinet blue morpho, je demande à mon superviseur si Linguère était dans son bureau et ce dernier confirme.

Je prends l'ascenseur puis accède à ses locaux, ensuite arpente le couloir avant de finir devant la porte de son bureau et toque dessus.

Linguère Sylla : ( derrière la porte ) oui !

Je tourne le poignet ensuite rentre, nos regards se croisent elle baisse aussitôt les yeux et poursuit ce qu'elle faisait.

Moi : bonjour mademoiselle Sylla

Je la sens crispée après avoir dit cela, elle me répond d'un mouvement de tête ensuite m'invite à m'asseoir.

Linguère Sylla : j'ai étudié ta structure, pour te dire vrai je l'ai trouvé original. Déjà qu'il s'agit d'un projet pour la construction de musée, j'ai cependant retouchée sous format numérique. On organisera une réunion tout à l'heure avec le maire pour le lui présenter et voir ce qu'il en pense. Cette forme assez spéciale de colonne vertébrale avec quelques côtes de par et d'autre nécessite beaucoup d'efforts et stratégies incontournable pour le réaliser.

Moi : j'espère juste que je ne t'ai pas donné du pain sur la planche.

Linguère Sylla : plus c'est difficile plus ça m'excite, j'ai toujours eu cet esprit de dépassement et parvenir à mes fins malgré les épreuves.

Bachir Faye : ce n'est pourtant pas le cas lorsque je te dis que tu es mon épouse.

Linguère Sylla : ( agacée, souffle puis s'affale sur son siège ) et nous y voilà encore, pourquoi ramènes tu le sujet sur le tapis ?

Bachir Faye : j'aime pas te savoir en froid avec moi Linguère ça me tue, surtout pour la bonne cause.

Linguère eu le cœur serré, Bachir en profite pour l'approcher.

Linguère Sylla : non restes où tu es sinon je fais appel à la sécurité et mets fin au contrat.

Il ne l'écoute pas puis la soulève légèrement avant de prendre sa place et lui fait asseoir sur ses jambes.

Bachir Faye : damala nob ba dof, yaye sama Linguère et je t'aime comme un fou. Il dit puis plonge sa tête contre son cou.

Linguère Sylla : non Bachir ( râle de plaisir ) arrêtes ça n'essaie pas de m'avoir de la sorte s'il te plaît.

Il dévie sa tête en arrière puis capture tendrement ses lèvres, ensuite fait glisser doucement sa main dans le pantalon du de sa femme.

Bachir Faye : tu ne sais pas à quel point tu me manques ( tire sur sa lèvre inférieure ) je t'aime je t'aime encore et encore ma dulcinée. Je trouve ces surnoms ringard mais que faire, je veux te prouver à toi et au monde entier que je t'aime.

Linguère Sylla : ( apprécie ses touchée ) moi aussi ( respire difficilement ) je veux vraiment que ça soit vrai. Je veux te croire et comprendre pourquoi on a été séparé et pourquoi ma famille te déteste. Mais je...

Moi : ( la soulève par la taille et retourne pour lui faire face ) je t'aime ( l'embrasse profondément ) j'ai envie de toi, tous les jours, je veux te faire à manger, qu'on aille ensemble déposé notre fille à l'école, faire d'autres bébé et s'en occuper.

Linguère Sylla : arrêtes je t'en prie ( souffle coupé ) on est dans mon lieu de travail on pourrait nous surprendre.

Moi : je m'en fou, ils n'auront qu'à refermer la porte et oublier ce qu'ils ont vu. Dit-il puis fait descendre sa fermeture éclair.

Linguère Sylla : le sexe ne résoudra rien Bachir, libère moi de ton emprise s'il te plaît.

Moi : non, jamais.

********************

Bon guys je ferai mon possible pour publier chaque jour et enfin en finir avec cette chronique pour me libéreeeeeeer🥱

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