Je vois tes épaules qui racontent des désirs a demi-mots,
Ton cou nu d'où emergent des frissons inconnus.
Une lune avachie sur les nuages en divan,
Un ciel de mercure ou je m eleve a toi.
Je vois des luminaires étalant la luxure,
A minuit dans nos rues,celles qui vagabondent,
Les ténèbres et l interdit et puis cette mixture,
De jouissance,d effroi,et de censure.
Je vois des fruits mûris dans l'oeil de ton cyclone,
Une mer qui s'éventre quand tu divague sur ses vagues,
La formule de l'indécis,qui formule je ne sais quoi,
Peut-être l'équation de l'extase.
Je vois ton souffle chaud sybille d'autrefois,
Chanter ma musique,
Pendant que tu ne dis jamais rien,
Sinon qu'un silence de velours.
Toi fruit de mon malheur,dont la douceur croit,
Quand ma joie est fermenté en mélancolie,
Je suis le battement,tu es l aile,
Nous somme cette proie,
Qui se poursuit et se devore.