𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

By FVMYXX

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L'amour ça finit toujours par devenir compliqué. Encore plus à cause des fantômes du passé. More

II.
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Mais qui est Clara ?
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Ça va me goumer ou pas ?
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Oui je vous en prie : Haïssez-moi
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Rédemption
Eheh

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By FVMYXX

ALEC

3 jours plus tard

C'est la merde.

— Tu me jettes dans la gueule du loup, comme ça aussi rapidement ? Me plaignais-je à ma satanée copine. Tu m'as dit hier qu'on prendrait un taxi ou un Uber.

— Mais il s'est proposé de venir nous chercher à la dernière minute ! Je n'allais pas dire non à mon frère quand même, se justifie-t-elle tandis qu'on avance vers le parking.

On venait d'arriver à Paris, à la gare de Lyon. On devait maintenant se rendre à Orly, la ville dans laquelle Amy avait grandi et ou vit actuellement sa famille. Et le frère de ma copine nous attendais apparemment sur le parking de la gare pour nous ramener. Surpris, c'est le cas de le dire, je le suis. Stressé ? Non, je ne suis pas stressé. Alec ne stresse jamais. Mais elle aurait pu me prévenir, que je prépare un discours lèche-bottes au grand frère. La seule qui panique ici, c'est Amy.

— Bon alors, je crois qu'on est plus loin, elle tripote son téléphone. Surtout sois le plus naturel possible Alec t'en fais pas ! Il n'est pas méchant et en plus maman a dit qu'il était content, quand elle lui a dit pour nous alors, pas de panique ok ?

— Est-ce que tu pourrais t'appliquer ce discours à toi-même ? Je lance amusé.

— Je ne suis pas stressé, j'appréhende juste un peu. Et j'espère que cet idiot va bien se tenir, dit-elle un peu plus bas.

— Bref. Elle est comment sa voiture ? Je dis tandis qu'on avance dans le parking.

— Je ne sais pas. À tous les coups, il en a une nouve-

Un énorme coup de klaxon l'interrompt et nous fait sursauter, suivit du cri de son prénom. Tout ce raffut venait donc de son frère, qui se tenait maintenant à côté de sa Mercedes grise en train d'agiter les bras. Je jette un œil amusé à ma copine qui est crispée de la tête aux pieds. Si elle pouvait se cacher, elle le ferait, je pense.

— Tu ne pouvais pas faire plus de bruit ? C'est toujours pareil avec toi ! Tss, rage t-elle tandis qu'on arrive à hauteur de son frère.

— Moi aussi, je suis content de te revoir petit tête. Pas de câlin à ton grand frère chéri ? Il ouvre les bras.

Elle le toise férocement, mais l'enlace rapidement après lui avoir mis un coup-de-poing dans le torse. Il feint que son geste failli le tuer, et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire moqueur, que son frère remarque aussitôt. Il s'empresse de pencher la tête vers moi et il m'étudie de haut en bas. Je me permets d'en faire de même.

— Je vois. Je vais être franc, et ce, dès maintenant. Qu'est-ce que tu lui trouves ? Finit-il par lâcher.

Je sens Amy se tendre à ma gauche. D'ailleurs, je crois qu'on m'entend grincer des dents. Il aurait pas pu attendre que je reparte à Bordeaux pour ses remarques et appréciations ?

— T'as dit quoi là ? S'exprime rapidement ma copine.

— J'ai dit, "Qu'est-ce que tu lui trouves ?", répète-t-il.

Silence. Je bous intérieurement parce que je ne sais pas comment je vais réagir dans les prochaines minutes. C'est ça "être content pour nous" ? Je réfléchis vite, mais ne sais quoi répondre à la question qui ne m'est pas adressée. Pourtant, c'est moi qu'il regarde avec insistance. Quoi ?

— C'est vrai quoi, t'es trop beau gosse pour être avec une vilaine fille comme ma petite sœur. Elle ne t'a pas forcé au moins ? Dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Mes épaules se détendent et Amy soupire de rage en jurant. C'est pourri, comme blague putain. Il sait mettre les gens à l'aise celui-là.

— Tu te trouves marrant là ? Ajoute-t-elle le regard méchant.

— Détendez-vous les gamins, je vous taquine eh, dit-il en ricanant. Adama, enchanté, dit-il en me tendant sa main.

— Alec, je dis en serrant sa main. Ravi de te rencontrer.

— J'espère que ma sœur ne te cause pas trop de soucis, elle est parfois très capricieuse non ? Il lui pince les joues.

— Arrête ça putain ! Elle retire ses mains avec virulence.

Je hausse les sourcils devant les réactions de ma copine. Elle est agacée d'accord, mais pourquoi elle réagit aussi violemment ? Ce n'était pas si grave quand même ?

— Non, pas tant que ça, mais quelques fois quand même, je dis pour répondre à la question de son frère.

— Je le savais, dit-il en ricanant. Aller, on y va, les autres nous attendent à la maison. Tu fais du sport Alec ? T'as une carrure à faire un sport de combat, je me trompe ? De la lutte ou de la boxe, je dirais.

Il me fait plus ou moins la discussion tout le trajet tandis que je me contente de lui apporter des réponses. J'ose aussi lui en poser quelques-unes, auxquelles il répond avec beaucoup d'entrain. Son frère est plutôt cool, à première vue. Il parle aussi à sa sœur, essayant de savoir commence se passe son quotidien à Bordeaux, mais encore là, ses réponses sont froides et brèves. Mais son frère ne relève à aucun moment. Je me demande ce qu'il lui prend. Elle ne parle que très très peu de sa famille, mais à aucun moment elle n'avait soulignée être en froid avec son frère, bien au contraire. Je sais qu'elle n'en est pas hyper proche non plus, mais de là à être aussi... Froide.

Après une demi-heure de trajet, nous entrons dans un petit quartier pavillonnaire. Le quartier d'Amy, j'imagine. Je devine que l'on est arrivé quand son frère arrête la voiture et éteint le moteur devant une jolie maison blanche.

— Et voilà. Pas trop stressé Alec ?, demande Adama en descendant de la voiture.

— Si je dis que non, ça ferait trop confiant ? J'ajoute en descendant moi aussi du véhicule.

— Absolument pas. Tu as le droit d'avoir de l'assurance. Elle par contre, si elle pouvait disparaître elle le ferait, dit-il en désignant sa sœur.

Effectivement, elle arborait maintenant une mine déconfite. Toute l'assurance de cette jeune femme avait disparu en un éclair. C'est aussi amusant que terrifiant. J'étais pas aussi anxieux quand je l'ai présenté à ma famille. Bon, ce n'était pas pareil et dans des conditions exceptionnelles. Après avoir récupéré nos affaires, je lui tends ma main libre qu'elle s'empresse de saisir et je lui offrant un sourire .

— Eh, ça va bien se passer d'accord ? Et si jamais c'est pas le cas on s'enfuit en cachette, dis-je sarcastiquement.

— Tu plaisantes mais c'est vraiment ce qu'on fera, chuchote-elle tandis qu'on passe le portail de la maison.

C'est parti...

Son frère toque à la porte et quelques secondes plus tard, une jeune fille avec un visage très familier ouvre la porte. À notre vue elle s'empresse de sauter dans les bras d'Amy qui lâche ma main afin de l'embrasser. Elle, ça doit être Khady, sa petite soeur ou sa cousine, je n'ai pas tout compris. Et franchement elles se ressemblent beaucoup.

— Tu es trop belle Mymy ! Tu m'as ramené des cadeaux ?, demande-t-elle gaiement en sautillant partout.

— Mais il n'y a que ça qui t'intéresse toi ? Tu changeras jamais, elle lui pince le nez en souriant. En attendant, dis bonjour, vilaine fille, elle porte son attention sur moi.

— Oh oui pardon !, elle se tourne vers moi. Salut, moi c'est Khady ! Je peux te faire un câlin ?

— Khady !

— Oui bien sûr, je ricane, moi c'est Alec

Je me penche légèrement vers elle pour lui offrir une accolade sous le regard mi-amusé mi-désespéré de ma copine

— Tu sens bon. Et tu es aussi beau en vrai qu'en photo, dit-elle en me relâchant.

— Ah bon ? C'est gentil, je ricane encore. Toi aussi tu es jolie

— Aussi jolie qu'Amy pas vrai ? Tu ne voudrais pas échanger ?

Cette fois-ci j'explose de rire. Elle est tellement sûre d'elle, sans gêne, que ça me met directement à l'aise.

— Ça suffit Khady t'arrête ! S'exclame Amy.

— Quoi je propose il en a peut-être marre de toi !

— Et alors la rencontre va se faire sur le palier c'est ça ?, une voix dans mon dos nous interrompt.

Je me tourne vers cette voix et constate qu'Adama a disparu, sûrement à l'intérieur. Pour l'heure, c'est sûrement la mère d'Amy, qui nous faisait face. Elle avait un sourire moqueur sur les lèvres voyant "ses filles" se chamailler. Elle est... impressionnante. Grande, fine, les cheveux tirés en arrière. J'aurais jamais imaginé la mère d'Amy comme ça. Elle fait tellement jeune. Elle m'offre un sourire chaleureux que je m'empresse de lui rendre, et Amy se charge des présentations en se raclant la gorge. Heureusement, j'aurais été capable de dire n'importe quoi.

— Bon alors maman, voilà Alec mon, copain. Et Alec voici ma maman, dit-elle doucement.

— Enchanté madame, vous être vraiment ravis- enfin je suis ravi de vous rencontrer, je me rattrape avant de lui tendre la main.

Elle regarde la main que je lui tends avant de l'attraper, pour me rapprocher d'elle et m'offrir une accolade, elle aussi. Surpris, je ne réagis pas. Puis je resserre doucement notre étreinte. J'ai presque peur de la serrer trop fort. Elle finit par me relâcher et me regarde, toujours son radieux sourire aux lèvres.

— Je suis contente de te rencontrer enfin, Alec, alors tu peux me tutoyer. J'espère que cette tête de mule ne te pose pas de problème, dit-elle en pinçant sa fille.

— Non, ça va. Elle est gentille quand elle veut, je souris. Merci de m'accueillir chez vous.

— Ça nous fait plaisir !

— Tu as vu Ma, il est beau hein ?, s'exprime Khady.

— Tu recommences ? S'exclame Amy.

— Entre Alec, laissons-les se disputer, dit-elle en attrapant mon bras.

J'entre enfin dans cette maison accompagnée de la maman d'Amy. Elle me demande si on a fait bon voyage, et si je ne suis pas trop fatigué. Elle est tellement bienveillante, elle me fait penser à ma mère. Et elle me met tout de suite à l'aise. Loin de moi l'idée de jouer les amants transits incompris qui prennent la fuite.

Bientôt nous rejoignons le salon, où se trouvait Adama, avec une femme et une petite fille dans ses bras. Il me les présente comme sa femme et sa fille. Bientôt la furie Amy retrouve le sourire en serrant sa nièce dans ses bras. Khady elle, continue de rabâcher que je suis beau et que je me suis trompé de sœur, tandis que sa mère rit de ses bêtises. C'est une véritable ambiance bonne enfant. Ils sont tellement chaleureux, j'en oublie presque que je les rencontre pour la première fois.

— Je reviens, je vais chercher à boire, Khady tu viens avec moi, la traîne sa mère tandis qu'on discutait ou plutôt qu'elle m'embêtait.

Elle agite les bras dans ma direction me faisant signe qu'elle revient, ce qui m'amuse grandement.

— Ce qu'elle peut se montrer agaçante parfois, annonce ma copine en venant dans ma direction. Ça va ?

— Ouais super, ils sont tous géniaux. Tu m'as fait angoissé pour rien. Mais, il n'est pas là ton père ? Je finis par demander.

— Si, il est là, j'entends dans mon dos suivit d'une tape virile à l'épaule.

Mes yeux et ceux d'Amy s'écarquillent vivement. D'un coup, j'ai chaud. La présence à mes côtés dégage une aura... imposante. Je regarde la main qui tient fermement mon épaule droite. C'est quoi ces jointures de démons ?

— Papa... chuchote Amy.

Je finis par pivoter légèrement la tête vers son père, qui se tenait à côté de moi, la main toujours sur mon épaule. Alors, qu'est-ce que je fais maintenant ? Ne pas compter sur Amy, elle est littéralement en train de se chier dessus. Adama ? Rien il gesticule derrière avec sa fille dans les bras. Personne ne semble prêter attention à la scène, si bien que j'ai l'impression que le temps s'est arrêter.

— Jeune homme, dit-il en me tendant sa main.

J'ai d'abord un mouvement hésitant, puis j'empoigne fermement sa main. Putain quelle poigne ! Il pourrait me briser la main ? Il est pourtant pas très musclé. Mais il fait un bon mètre quatre-vingt-dix, donc il en impose. Je suis certain qu'il me bat en bagarre même avec mon niveau en boxe.

— Alec c'est ça ?

— C'est ça. Ravi de vous rencontrer monsieur, je dis en avalant le chat dans ma gorge.

Au même moment Khady revient avec la mère d'Amy dans le salon avec des plateaux remplis de nourriture et de boissons. Mais j'ai toujours ma main coincée dans celle du père. Il m'offre un petit rictus et, de sa main libre, me tapote l'épaule.

— Tu peux m'appeler Ladji. Tu sors avec ma fille après tout, non ? dit-il en regardant cette dernière.

Elle hoquette en bougeant dans tous les sens. Moi, je suis toujours prisonnier et ma main devient moite.

— On passe au jardin ! S'exclame la mère.

Vraiment personne ne prête attention à ce qu'il se passe. C'est fait exprès ou quoi ?

— On aura l'occasion de mieux discuter plus tard. Même si j'ai été prévenu, et très tardivement, par ta mère, j'aurais aimé que ce soit toi, qui me prévienne, Amy.

— Je, je ne savais pas comment te l'annoncer. Je ne savais pas comment tu réagirais, dit-elle le regard fuyant.

— Je comprends. Il lâche enfin ma main. C'est de ma faute j'imagine. Si j'avais été moins dur à ce sujet tu me l'aurais dit, pas vrai ?

— Entre autre oui.

— Bien, allons rejoindre les autres. J'ai plus qu'à annoncer à mon ami que le mariage est annulé, dit-il en ricanant et en se dirigeant vers la baie vitrée.

Lorsqu'il est assez loin pour m'entendre, je souffle tellement fort que je pourrais décoller du sol. C'était quoi ça ? La gravité de sa voix résonne encore dans ma tête. Je sens que cet homme ne va pas être tout mielleux et tout gentil avec moi, comme le reste de la famille.

D'un coup, ça fait tilt dans ma tête. J'étais tellement obnubilé par le personnage que j'en ai oublié ses paroles : de quel mariage il parlait d'annuler ?

— Qu'est-ce qu'il a dit à la fin ? De quoi il parle ?, je me tourne vers Amy en quête de réponse.

— Rien, s'empresse-t-elle de répondre. Ce n'est pas important. Aller tu viens ? Dit-elle en me tirant par le bras.

Elle m'entraîne dans le jardin où les autres sont assis et discutent. Je me laisse faire et ne dis rien, mais ce petit détail reste dans un coin de ma tête. La mère d'Amy, Koro je crois, m'invite à m'asseoir à côté d'elle ce que j'accepte volontiers. Khady viens s'asseoir à ma droite. Je suis super bien entouré c'est le cas de le dire. Amy elle est assise en face de moi, à côté de son père qui me dévisage. Ah. Super. Génial. Tout ne pouvait pas être parfait après tout.

Malgré tout, l'ambiance à table est agréable. La mère d'Amy me pose beaucoup de questions. Qui je suis, ce que je fais dans la vie, comment je vois le futur, comment je vis avec sa fille au quotidien. Le père lui, se contente de hocher plusieurs la tête à mes mots. Mais je n'ai pas l'impression de passer un interrogatoire non. Tout le monde participe activement à la conversation -sauf le père légèrement en retrait- et ajoute son lot de commentaire qui nous fera dévier de sujet. Ils apprennent à me connaître et j'en fais de même.

Peu à peu des groupes de discussion se forment et je me retrouve à parler avec Khady et Adama.

— Eh Alec, on pourrait prendre une photo tous les deux ? Mes amies veulent absolument voir à quoi tu ressembles, chuchote-t-elle dans mon oreille.

— Oui si tu veux, ricanais-je.

— Khady ?

— Quoi ? EH ! DAMA REPOSE MOI !

Adama venait de soulever Khady de sa chaise pour la reposer plus loin, dans le fond du jardin. Il revient, heureux de son geste, s'asseoir à côté de moi en me tapant l'épaule. Elles ont un truc, mes épaules ?

— Alec, on n'a pas fini notre conversation tous les deux. Tu pratiques d'autres sports en dehors de la boxe ?

— J'ai fait du rugby quand j'étais plus jeune et de l'athlétisme aussi. Je touche à un peu de tout.

— C'est pour ça que t'es aussi musclé !, dis Khady dans mon dos.

— N'écoute pas notre conversation !, annonce Adama.

— Laisse-moi ! Dit-elle en s'agrippant à mon cou.

— Tu n'es pas croyable comme fille tu le mets mal à l'aise là, soupire-t-il.

— Non, elle ne me dérange pas, t'en fais pas, je dis en souriant.

Elle lui tire la langue et ce dernier la menace. J'entendais Amy discuter avec sa mère et sa belle sœur du mariage qui approchait. Je reporte alors mon attention sur Khady et Adama.

— Ça fait longtemps que tu sors avec Mymy ?, me demande Khady. Elle ne veut pas nous dire.

— Je vais être très honnête avec toi, je sais même plus depuis combien de temps on est ensemble. J'y ai jamais vraiment prêté attention, je dis en haussant les épaules.

— Mec, c'est un truc de filles ça, se souvenir des dates et tout. Je ne connais même pas la date de mon mariage je te jure, chuchote t-il.

— Non mais c'est le minimum à savoir ça t'abuse, ricanais-je.

— J'ai un pote qui a un local de boxe pas très loin, si ça te dit on y va ensemble et on fera quelques frappes, t'en dit quoi ? Me propose t-il.

— Carrément oui, je hoche la tête, tu boxes aussi du coup ?

— Un peu, dans ma jeunesse lointaine. J'ai gardé quelques bases. Je veux surtout voir comment tu te débrouilles.

— Je peux venir avec vous ? S'empresse de demander Khady. Je veux rester avec Alec et le voir boxer moi aussi.

— Mais qu'est-ce que tu lui veux à la fin ? Tu es pot de colle aujourd'hui, lui dis Adama.

— Je sais pardon, mais je l'aime bien. Amy à l'air de se sentir beaucoup mieux que quand elle était encore ici et je suis certaine que c'est grâce à lui. Tu as bien fait de l'encourager à partir, dit-elle, toujours agrippée à mon cou.

Son frère hoche la tête avant de porter son regard sur ma Nata, et j'en fais de même. Elle souriait à sa mère. Je ne sais pas comment elle était avant, même si je sais en partie ce qu'il s'est passé ici, mais aujourd'hui elle rayonne et si c'est grâce à moi, j'en suis plus qu'heureux.

— Et en prime elle a échappé à son fardeau de mariage sur le dos. Plus besoin d'épouser Tidjane, papa la laissera tranquille. La belle vie quoi !

Mon sourire s'estompe vite. Mes sourcils se froncent et ma tête bourdonne. Quoi ?

— Qu'est-ce que tu viens de dire ? Je dis en me tournant vers elle.

Elle perd son sourire et écarquille les yeux en ouvrant la bouche. Je regarde Adama qui regarde Khady avec des gros yeux. Je finis par porter mon regard sur celle qui n'a rien entendu, ma Nata d'amour que j'aime tant et qui, bientôt, va sérieusement devoir m'expliquer ce que c'est que cette putain d'histoire.

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Coucou mes nanas comment ça va ?

J'ai mis 3 plombes à finaliser et poster ce chapitre mais il est enfin là 😮‍💨😮‍💨.

Entsoucaaaaa on approche doucement de la fin mes gos 🫣 je suis sur l'écriture du dernier chapitre😢... -ce n'est pas le prochain ⚠️-

En attendant n'hésitez pas à me donner vos avis en comms ma passion de vous lire.

Bisous mes poupées ! ❤️

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