Mon mariage à tout prix

By AichaTchikaya

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Linguère une femme dynamique une architecque respectable ambitieuse et déterminée à obtenir le pouvoir et le... More

prologue
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55: i'm not good for goodbyes
Tome2" Ma Femme à tout prix"
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REMERCIEMENT

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By AichaTchikaya


Moi : tu vas faire quoi avec tous ces habits d'enfants ? Ne me dis pas qu'ils sont pour Anne !

Linguère : une partie oui, le reste c'est pour mes enfants à moi.

Anne : ( dans mes bras ) maa mom lepp !! Ils sont tous à moi papa, n'est-ce pas tata Linguère ?

Linguère : ( regroupe les sacs dans l'autre main puis lui pince légèrement la joue ) ah bah oui ma puce, choisis ce que tu veux.

Moi : ( intrigué ) tes autres enfants ? Je ne comprends pas.

Linguère : ( avance en souriant ) j'en ai une bonne vingtaine je dirai.

Moi : ( suis ses pas ) ah bon, comment ça ?

Linguère : ( rigole ) déstresse un peu mon gars, je suis la marraine d'une fondation pour aide aux enfants souffrants de maladies chroniques sévère.

Moi : ( surpris ) ah bon !?

Linguère : il y'a un an de celà, j'ai rencontré les Stewart grâce à mon activité. À l'époque j'étais désemparée et perdue, j'ai été rejeter par pas mal de clients suite à mes présentations pour gérer leurs projets. Les Stewart m'ont... disons sauvée en quelques sorte. John était un associé d'une entreprise très réputée, il m'a mit en relation avec ses dirigeants et n'a pas cessé de croire en moi jusqu'à ce que je réussisse. Il m'a présentée à sa femme par la suite qui dirigeait leurs fondation puis j'ai fait la connaissance de ces bouts de chou hyper craquant.

Moi : ... ( Intéressé )

Linguère : pour te dire Bachir, je passais tout mon temps à déprimer et désespérer... à..à me dire que j'étais maudite. C'était une période dure pour moi, j'avais perdu mon père, des voix me hantaient surtout des pleurs de bébés, j'ai cru perdre la tête à un moment donné consommant pas mal de médicaments. La presque totalité de ma mémoire s'était envolée, je ne croyais plus en moi, je me sentais seule malgré la présence de ma famille et celle de mon meilleur ami. Puis lorsque j'ai vu ces enfants pour la première fois, leurs situations et leurs conditions physiques j'ai oublié toutes mes peines sur le champ. Des gamins qui n'ont rien demandé et qui subissent tellement d'épreuves, c'était.. c'était pour moi traumatisant. Mais malgré ça, ils n'avaient pas l'air de se plaindre, ils souriaient à la vie. J'ai donc décidé de me battre sans l'aide financière de ma mère ni quique se soit pour m'en sortir. Je n'avais pas besoin des contacts de mon meilleur ami ni le soutient des membres de ma famille. Je me suis battue pour rendre hommage à ces êtres innocents car Dieu m'avait épargné leurs souffrances, il m'avait donnée la capacité de me battre, je n'étais pas clouée sur un fauteuil roulant, ni n'avaient perdu mes membres, je ne respirais pas grâce à une machine ni rien de ce genre.

Moi : ...( l'écoute attentivement )

Linguère : en partie, c'est grâce à eux que je me suis rendue compte de beaucoup de choses dans la vie. J'avais certe perdu mon père et une partie de ma vie mais j'étais toujours vivante, je me devais d'être forte pour lui, pour tous les sacrifices qu'il a eu à faire pour nous ses enfants. J'ai changé ma conduite, j'ai revu mon attitude et je me suis fais une promesse...celui de ne jamais lâcher prise et d'être toujours reconnaissante. Les Stuart m'ont nommée marraine de leurs fondation et se fut une fierté pour moi.

Moi : ( bluffé ) waouh, c'est magnifique ce que tu viens de partager avec moi Linguère.

Linguère : ( sourit ) oui, on est chanceux Bachir, soyons toujours reconnaissant dans la vie. Tant qu'on a la santé et la paix le reste est à travailler pour l'obtenir.

Moi : oui tu as raison, c'est l'essentiel.

On avait finit de faire les boutiques, donc avec ma femme nous rejoignons sa voiture puis nous nous rendons au siège de la fondation Stuart.

Une fois sur place, la petite Anne se porte volontaire pour emporter quelques sacs. Avec sa petite taille elle était drôle à voir traîner des objets qui font trois fois sa taille.

Linguère : doucement ma chérie, viens je t'aide. Propose sa mère en récupérant un sac.

Anne : pourtant je peux le faire deh ! Dit-elle en jouant au grande fille.

Moi : baayil am fite sokhna ci, tu aimes trop faire genre Anne. Je la taquine.

Anne : xolma papa " regarde moi papa" ( soulève le sac ) tu vois hein !? Elle dit fière alors que sa mère la guidait vers le bâtiment. Je les suis de près, nous prenons les escaliers qui nous mènent jusqu'à l'étage du bureau de la directrice.

Linguère toque à la porte, une voix derrière nous répond d'entrer. Elle tourne le poignet puis rentre aussitôt, la petite masse dernière elle se faufile comme une souris.

Je fais de même, une dame brune au regard bleu se lève de sa chaise avec un immense sourire sur le visage et nous accueille chaleureusement.

La dame : ( suprise et heureuse ) Sylla !! qu'elle plaisir de te revoir après tout ce temps.

Je ne comprenais rien de ce qu'elle venait de lui dire puis affiche simplement un sourire à son égard.

Linguère : ( lui fait la bise ) Amanda, plaisir partagé. Je suis vraiment navrée de m'être absentée tout ce temps, en ce moment je suis sur un projet très important.

La dame : ( se détache d'elle ) mais voyons, tu n'as pas du tout besoin de te justifier. Ici c'est chez toi, tu viens quand tu veux ce n'est pas un problème ça.

Linguère : mes bébés m'ont beaucoup manquée, je n'ai cessé de penser à eux depuis tout ce temps.

La dame : c'est pareil pour eux tu sais, ils n'ont pas cessé de demander après toi, mais je les ai rassuré. Qui sont ces personnes derrière toi Sylla ? Attends...non, ne me dis pas que c'est ta fille quand même !

Elle observe Anne avec un regard surpris puis s'approche d'elle avant de la soulever.

Linguère : ( rire ) mais non .. c'est la fille à cet homme que voici. Dit-elle en jettant un regard vers moi.

La dame : t'es sûre qu'il ne s'agit pas de ta fille Sylla ? Vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau !? Elle s'exclame à la fin en caressant la tête d'Anne, cette dernière la regardais bizarrement pour dire genre " c'est qui elle et qu'est-ce qu'elle raconte ?"

Linguère : raison pour laquelle ma sœur me l'a présentée tellement on se ressemble. Il paraît qu'avec sa mère on est comme des sosies, cependant je collabore avec son père sur le projet. Voici Bachir Amanda, le papa de ma copine que tu tiens dans tes bras et aussi mon collaborateur.

La dame : ( me sourit et tend sa main vers moi ) enchanté Bachir, je suis Amanda Stewart !

Moi : ... ( hoche simplement de le tête puis lui sourit )

Linguère : il n'est pas trop à l'aise avec l'anglais. Par contre c'est un homme très sympa et ouvert.

La dame : ah ! Je vois ça, mais c'est un plaisir quand même de faire sa connaissance.

Linguère : Bachir, elle c'est Amanda Stewart, la directrice de la fondation Stewart, l'épouse de John.

Moi : ah d'accord ( sourit à la dame ) nice to meet you Mrs Stewart, it's a pleasure !

Amanda : i'm glad, Soyez le bienvenu monsieur Bachir. Elle répond avec un fort accent, nous rigolons tous en même temps.

Linguère : la petite dans tes bras s'appelle Anne, elle a deux ans et demi.

Elle chatouille Anne pour la décrisper, la pauvre était toute renfermée se posant sûrement mille et une questions.

Amanda : allons voir les enfants, ça va aider Anne à se retrouver un peu on dirait qu'elle n'est pas à l'aise en la présence d'adultes. Propose t-elle en riant à la fin de sa phrase.

Nous quittons son bureau pour nous rendre au troisième étage, il y'a pas mal de pièces avec des cris d'enfants qui s'amusent. Dès qu'ils aperçoivent ma femme ils sont dans tous leurs états.

Amanda : ( rire ) votre marraine est là !! Elle s'exclame.

Linguère s'accroupit pour embrasser ceux sur leurs fauteuils roulant, d'autres étaient cloués au lit sans possibilité d'y sortir.

Linguère : ( très heureuse ) mes bébés à moi.

Je l'observe épaté et fier d'elle, je vois tout l'amour qu'elle leurs porte et ça me réchauffe vraiment le cœur.

Anne apporte timidement les paquets d'habits pour leurs présenter, elle les observait bizarrement se demandant sûrement pourquoi ils sont différents d'elle.

Anne ( s'approche discrètement de moi ) papa kii amoul loxo, loutax ? " Papa celui là n'a pas de bras, pourquoi ? "

Moi : c'est Dieu qui a fait ça comme ça ma chérie, dis merci à Dieu de t'en avoir donné et prie pour qu'en retour il aide ceux qui n'en ont pas.

Anne : je peux lui prêter un bras, moi j'en ai deux et lui n'a rien.

Moi : ( embrasse sa tête ) tu es aimable ma chérie, mais c'est pas possible vois tu. Cependant tu peux l'aider en jouant avec lui et lui donner ces cadeaux.

J'observe mon épouse partager des instants marquant avec ces êtres, j'étais un peu en retrait mais leur adressais quand même mon sourire. Anne s'amusait avec eux, elle était plus à l'aise qu'au début, ils ont même prit quelques photos.

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Amanda : ( s'approche soudainement de moi ) c'est un simple collaborateur ou plus que ça ? Me taquine t-elle en heurtant légèrement mon épaule.

Moi : ( sourire gênée ) bah oui, pourquoi ?

Amanda : j'ai observé depuis tout à l'heure comment il te dévorait du regard. Ce mec est soit amoureux de toi, soit fou amoureux de toi. Elle rigole légèrement, je lève les yeux vers Bachir puis remarque en effet qu'il était entrain de me regarder.

Moi : n'exagère pas voyons, il est juste..euh.. c'est sûre que c'est pas moi qu'il dévisage.

Amanda : d'ailleurs, pourquoi est-il avec toi ? D'habitude tu n'amènes personnes ici pas même les membres de ta famille.

Moi : ( nerveuse ) euh...je..il avait du temps libre puis moi aussi, je lui ai proposé de m'accompagner. Sa fille est adorable et je l'aime bien, du coup en allant la chercher à l'école nous avons décidé de l'amener avec nous.

Amanda : ( dépose son menton sur mon épaule ) il te plaît quand même un peu, n'est-ce pas ? ( Fait danser ses sourcils ) En plus il est bel homme.

Moi : à quoi tu joue ( rigole ) tu cherches à me caser avec lui ou quoi ?

Amanda : ( regard malin ) non je fais juste un constat, tu ne t'es jamais intéressée à la gente masculine depuis que je te connais, mais je sens qu'avec lui il y'a un truc quand même. Quoi, ( me lance un regard rapide ) tu ne l'as pas senti toi ?

J'hésite à lui dire, mais après tout elle est mon unique confidente, à part Stella qui maintenant a déménagé en Angleterre elle est ma seule amie qui me reste.

Moi : je perds complètement la tête avec lui Amanda, genre..je laisse libre cours à mes sentiments en les exprimant d'une manière hors du commun. Je dis oui tout en disant non, je m'impose des limites car c'est un homme marié et tout, ce qui...

Amanda : ( choquée ) quoi, il est marié ?

Moi : ( boude ) ouiii, et c'est comme une épreuve pour moi, tu vois ? Comme si la vie me disait déjà "il y'a personne pour toi, c'est mort"

Amanda : ah quelle poisse, le seul mec qui t'intéresse est marié, on dirait que tu es destinée à finir ta vie seule ma chère. Elle se moque à la fin, je lui lance un regard noir.

Moi : ...

Amanda : ( rigole ) c'est pas ce que tu voulais ?

Moi : ( boude ) oui mais dis comme ça ça a l'air déprimant, en plus je ne peux pas me passer de lui. Espérons juste que ça soit passagère, quand son contrat avec moi prendra fin on fera nos adieux puis je poursuivrai ma route toute seule.

Amanda : en tout cas, si jamais la vie te fais un petit signe rendant possible votre relation surtout n'hésite pas. Promets le moi Sylla! Je sais que tu as besoin de quelqu'un dans ta vie contrairement à ce que tu laisses croire. Vous formez en plus de cela un très beau couple, j'ai même pensé que vous étiez une famille lorsque vous êtes rentrés dans mon bureau. Je me suis dite " attendez, Sylla m'a cachée sa famille tout ce temps !? " ( Rire ).

Moi : ( pensive ) je ne sais pas si ce que je veux vraiment...être en couple, fonder une famille, finir ma vie avec quelqu'un...je ne sais pas.

Amanda : on ne peut pas savoir si on ne tente rien, tu as toujours su faire les bon choix, si au fond de moi tu sais vraiment ce dont tu as besoin, ne t'en prive surtout pas et fais toi plaisir.

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Katy : wa yaye, tu ne penses pas qu'il y'a une malédiction chez les Sylla ?

Oumy Diop Sylla : j'ai longtemps pensé à ça oui, j'en avais même parler à votre père pour aller voir des marabouts mais tu sais bien comment il est, toubab yi nio ko yarr.

Katy : ( Intriguée ) non mais si on analyse bien les choses, on dirait qu'un mal nous coure après depuis des générations, surtout la nôtre.

Oumy Diop Sylla : ( se redresse ) mais d'où te sort ces pensées soudaine ?

Katy : après ce qui s'est passé au cours de notre vie, la malédiction des Sylla est toujours présente. Du coup mane dafa am louma décidé temps yii, je veux suivre le chemin de Cardi B afin de gagner de mes propres moyens, ne pas avoir à me marier et devoir vivre dans cette malédiction là.

Oumy Diop Sylla : ( fronce les sourcils ) louy lolou, j'ai pas compris.

Katy : je veux faire de la striptease, ensuite rejoindre une téléréalité pour enfin finir dans le R&B. Tu sais maman ( attrape les mains de sa mère ) j'ai réfléchi et ça me tient à cœur. Je me vois en Cardi B, elle est partie de rien et regarde ce que cette bitch a réalisé, son nom résonne partout. Elle a un corps à faire bander un saint, d'ailleurs même je vais prendre rendez-vous avec un chirurgien pour arranger certaines parties de mon corps. Tu sais...

Oumy Diop Sylla : enfaite la malédiction des Sylla est une personne et c'est toi. Ioe est-ce ça va Katy Sylla ? Tu as encore abusé sur les stupéfiants, c'est ça ?

Katy : tu voulais que je sois indépendante financièrement comme mes sœurs, et moi je suis entrain de te présenter mes rêves, si showbiz bi laa guiss sama bopp, je veux évoluer dans le milieu du showbiz maman.

Oumy Diop Sylla : yaay dem seuyi ci diam, am sa ndjaboot ouf lein ba paré ni moute tok sa wetou dieukeur, tu vas gérer ton ménage, être une belle fille exemplaire, veuillez sur le bien être de tes enfants, tu as saisie cela ?

Katy : maman est-ce que tu sais qui est Chérif Ndour ? baayil soumalay wakh ngay minimisé samay paroles arrêtes de prendre mes paroles à la légère. Ça risque d'être la guerre, il est fou à lier il veut juste me posséder, j'ai découvert que c'était un ancien camarade de lycée qui cherchait coûte que coûte à gagner mon attention.

Oumy Diop Sylla : et tu penses que je ne suis pas au courant.

Katy : pardon ?

Oumy Diop Sylla : il m'a déjà racontée cela, je lui avais même proposé de te dire la vérité mais il a préféré que tu te souvienne de lui à ta manière.

Katy : il t'a racontée quoi ce mec, je suppose des mensonges !?

Oumy Diop Sylla : il a longtemps été amoureux de toi, tu sais qu'il avait l'habitude d'assister à tes anniversaires plus jeune ?

Katy : ( fais la comédie ) ah bon !? Oh ndeyssane mbeugueelou guoné ngay am fofou, c'est trop mignon oh la la la. Enfaite non ! ( Ton colérique ) je ne pouvais pas le remarquer car sa face de monstre ne le permettez pas.

Oumy Diop Sylla : arrêtes de t'attarder sur des détails, goor bouleu beugeu diarna louné, un homme amoureux est très rare et précieux, tu verras avec le temps, grâce à son amour pour toi tu seras flatter et conquise. Il a parcouru la terre entière pour toi, il te veut comme partenaire et confidente.

Katy : attends on est dans kitani mohabbat hai ou bien ? Beugueelou indo yoyou mou ngi am batay, c'est quoi ces comédie romantique indienne là !? En plus de s'être fait passé pour quelqu'une d'autre pendant plusieurs mois avec moi, il revient pour devenir mon fiancé, noum fa demeh nii ?

Oumy Diop Sylla : ( agacée ) sheu Katy boulma sonal, ne me fatigue pas je viens de me taper un long voyage. Et puis cesse de regarder ces téléréalité et de suivre l'exemple des Illuminati pour percer dans le showbiz, tu n'as jamais manqué de rien donc arrêtes ! D'ailleurs, il est temps de fixer une date pour le mariage, avec Chérif vous avez assez fait connaissance.

Katy Sylla : maman, s'il te plaît...je veux juste limiter les dégâts, ne me force pas à me marier avec lui.

Oumy Diop Sylla : qui t'a forcée, moi ? Je t'ai juste donné le choix, on en avait déjà discuté je crois. Maintenant soyons clair, tu choisis quoi définitivement ?

Katy pèse le pour et le contre, elle ne voulait pas perdre le privilège d'être une Sylla avec l'héritage de son père ni être l'esclave à ce mec chelou revenu du passé à l'image de Bachir Faye.

Katy : maman, tu as intérêt à appeler tous les saints que tu connaisses, une prière est nécessaire pour ce qui va suivre. Repents toi de tes péchés, rapproche toi du créateur et arme toi de paroles puissantes.

**************************

Au lieu de rentrer chez moi, me voilà encore une fois chez mon collaborateur. Je lui avais pourtant proposé de rester chez Hakim, ce dernier vivait seul pour l'instant dans sa petite maison, en plus de ça j'aurai eu l'occasion de le croiser souvent vu qu'on serait voisin, mais il n'est plus revenu là dessus.

Il part installer sa fille dans la chambre, elle dormait à point fermer la chipie. Je m'aventure dans le salon en attendant son retour, et le voilà qui se pointe sans me quitter du regard.

Bachir : prête pour l'inauguration ?

Moi : un peu nerveuse mais j'ai hâte quand même.

Bachir : ( s'approche à petit pas dans toute sa splendeur ) nerveuse, pourquoi ?

Moi : ( intimidée ) euh..bah parce-que, tu sais je...

Bachir : ( se colle à moi ) tu ?

Moi : ( dégage ma tête sur le côté ) enfaite je peux être parfois très pessimiste, je pense souvent à de mauvaises choses.

Bachir : comme quoi ( me fait des suçons ) un incendie du genre ?

Moi : ( tente de le repousser ) même pas je..pas de ce genre de catastrophes quand même, juste que...( Le regarde droit dans les yeux ) mais qu'est-ce tu fais bon sang ? Je demande amusée.

Bachir : taie toi et continue de parler. Il me répond d'une voix rauque, je fronce les sourcils d'incompréhensions alors qu'il continuait à aspirer ma peau.

Moi : Bachir oh calme toi mec ( rigole ) tu me chatouille là.

Il me soulève brusquement, et moi très suprise je lâche un cri. Il me soutient par les fesses puis niche sa tête contre mon cou, son souffle chaud s'écrase sur ma peau fragile.

Bachir : tu disais ?

Moi : ( mumure pour ne pas réveiller la petite ) Bachir ioe, loy def nii laisses moi descendre voyons, tu es soul ou quoi ?

Bachir : pourquoi tu portes des milliers de bracelets, on dirait une sud-africaine ou Kenyanne.

Moi : j'aime mes origines africaines, tu n'as pas remarqué que la plus du temps je suis suis en tenue traditionnelle ? j'ai ma propre styliste ici, tous mes accessoires sont africains. Je réponds en croisant mes mains derrière sa tête.

Bachir : je vois ça, et ça ne te fatigue pas de les porter ? Ça couvre presque tout ton avant bras ! Il s'étonne

Moi : je les aimes comme ça boy, maintenant fais moi descendre. Je dois rentrer chez moi, il se fait tard là.

Bachir : je te raccompagne alors.

Moi : et tu vas laisser la petite seule ici ?

Bachir : c'est sécurisé, ne t'en fais pas.

Moi : ( pas du tout d'accord ) ah non Bachir, et si elle se réveillait derrière toi ? La pauvre va paniquer, je ne veux pas prendre ce risque vois tu.

Bachir : ( me fais descendre ) ton instinct maternel ne t'a pas du tout quitté à ce que je vois.

Moi : ( intriguée ) c'est à dire ?

Bachir : laisse tomber. Je t'accompagne quand même jusqu'à l'entrée de l'hôtel ?

Moi : allons-y alors. Je réponds puis pars récupérer mon sac sur le canapé.

Bachir : ( regard pervers ) t'es sûre de ne pas vouloir passer la nuit avec moi ?

Moi : ( manière désintéressée ) non merci ça ira, j'ai mon gros lit à moi qui m'attend.

Bachir : dommage, mon torse est plus confortable.

Moi : doumala sakh tontou, aller magne toi, je dois me rendre tôt demain au cabinet.

Il me raccompagne comme dit jusqu'à l'entrée de l'hôtel, on se fait la bise vite fait ensuite je monte immédiatement dans ma voiture avant que mes sentiments ne prennent le dessus et que je finisse pas accepter son offre.

**********

J'arrive à la maison, presque toutes les lumières sont allumées et ce n'est pas des habitudes de Katy. Ça aurait été maman j'aurai dit oui, cette dernière a peur du noir et aime être éclairer.

Je rentre dans le salon et fut suprise d'y voir la dame de maison bien sapée en plein vingt-deux heures comme si elle revenait d'un mariage.

Oumy Diop Sylla : waa kokou dou sama Linguère, ma fille chérie ! Elle sourit en me voyant, je me blotti contre elle puis savoure ce contacte.

Moi : ( voix de gamine ) mum, tu m'as énormément manquée !

Oumy Diop Sylla : moh, n'importe quoi, tu n'as jamais pensé à appeler ta pauvre mère pour prendre de ses nouvelles.

Moi : dis plutôt que tu n'avais pas mon temps car au début je n'ai cessé de t'appeler. Il a fallu que j'appelle Chimère pour qu'elle t'informes de la cérémonie d'inauguration.

Oumy Diop Sylla : à ce moment là l'histoire du procès me prenait trop la tête, mais tu sais très bien que ce n'était pas volontaire.

Moi : ca a finit comment ?

Oumy Diop Sylla : j'attends le verdict du juge suite aux enquêtes et les preuves apportées par mes agents. C'est pour ta cérémonie que je suis rentrée tôt, je ne voulais pas du tout rater cela ma puce. Elle m'explique puis me caresse les joues à la fin.

Moi : ah d'accord. Bref, tu sais que je suis en ce moment sur un projet de construction d'un musée ?

Oumy Diop Sylla : oui oui, tu m'en avais parlé.

Moi : ( sourire timide ) je collabore en ce moment avec un ....

Katy : sœurette, est-ce tu sais si Hakim sera présent à la cérémonie ?

Oumy Diop Sylla : pourquoi faire ?

Katy : je demande rek, apparemment son mariage religieux a été repoussé ? Elle demande puis éclate de rire.

Oumy Diop Sylla : oui, cette peste est souffrante, j'espère juste qu'entre temps Hakim n'aura plus envi de se marier.

Moi : ay yaye, dis pas ça voyons c'est méchant, Ndeye Mari est une femme très aimable et douce.

Oumy Diop Sylla : mani nga mayma ioe, ne te laisse pas avoir par ses airs de femme douce et innocente. Katy la connaissait très bien elles ont fréquenté la même école de formation, arrêtes d'être naïve chère fille.

Katy : maman a raison, tu vis trop dans le monde des Bisounours sœurette. Ndeye Mari maako kham nii, je la connais très bien et ce n'est pas pour rien qu'elle collectionnait des mecs et piquaient ceux des autres. À l'époque, on ne cessait de chanter ses louanges avec ses formes généreuses sa dentition parfaite et sa peau ébène. Avec avait trop prit ses aises, ne t'attarde pas sur ce qu'elle te laisse croire deh puis cherche bien dans le fond.

Moi : baayilein domou dianbour bi, laissez la tranquille, elle n'est pas ta rival Katy, cherches à grandir un peu et maman ne l'encourage pas dans ça. Ndeye Mari fera bientôt partie de la famille, il ne faut pas qu'il y ait ce genre de préjugés sur elle.

Oumy Diop Sylla : en tout cas, toi et Chimère voulez croire que c'est un ange libre à vous. Nous on reste sur nos garde pour ne pas être surpris plus tard.

Moi : c'est comme vous voulez en tout cas.

********************

PDV extérieur

Chérif : c'est la quatrième appels que je reçois, je fais quoi maman ?

Mame Bousso : wouyou ko rek, réponds et dis lui que tu n'as plus besoin de ses services.

Chérif : j'ai été trop bête ( se tape la tête à plusieurs reprises ) je n'aurai dû pas lui raconter tous ces conneries avec des mélanges de vérités et mensonges.

Mame Bousso : la faute me revient mon chéri ( s'approche prudemment de lui ) cesse de te faire mal voyons ( ôte ses mains ) je n'aurai dû pas te conseiller d'aller voir un psy, je sais que tu es complètement guéri.

Sonneries de téléphone

Chérif : ( paniqué ) c'est encore elle, je fais quoi ?

Mame Bousso : vas-y réponds, et ne stresse surtout pas.

Oui allô !

Ah, monsieur Ndour, comment allez vous ?

( Légèrement nerveux et observe sa mère ) je..je vais parfaitement bien merci.

Je suis ravie alors, mais dîtes moi, je ne vous ai plus revu pour nos séances. Que se passe t-il ?

Enfaite j'ai décidé d'arrêter, je me portes parfaitement bien et je..je ne suis plus perturbé.

Sa mère lui fait signe que c'est parfait, il hoche la tête ensuite respire lentement pour ne pas paraître perturbé.

Ah bon, est-ce à cause de votre confession de la dernière fois ? Vous ne me faites pas confiance ?

( S'emporte légèrement ) J'ai dit que je me portais bien, merci pour vos services madame Lombardi j'en ai plus besoin.

D'accord d'accord, mais quand même puis-je vous demander une dernière faveur ?

Qu'est-ce c'est ?

J'aimerai vous voir ce week-end, juste pour un petit instant j'ai des choses à vous dire.

Enfaite..ce.. n'est pas possible car je dois me rendre aux États-Unis pour le travail. Dites le moi au téléphone c'est mieux.

J'ai étudié votre cas et, pour ne pas tirer de conclusion car c'est juste une supposition, je pense que vous souffrez de schizophrénie. Vous avez besoin d'être assister et accepter ce qui vous arrive pour mieux vous en sortir.

Je vous dis que je n'ai rien, c'est quoi ces conneries de maladie de blanc ? Je me porte à merveille et je n'ai besoin ni d'assistance ni de suivie.

En tout cas c'est ce que je pense après avoir étudier votre cas, cependant je ne vais pas vous forcer tout en espérant que je me trompe bien-sûre. C'est dommage qu'on est pas eu à aller loin dans nos séances.

Oui oui, bon merci quand même et au-revoir.

Il raccroche aussitôt, sa mère la prend dans ses bras puis le félicite pour son courage.

Chérif : maintenant il faut accélérer les choses avant qu'elle ne s'aperçoive que je suis enfaite son futur beau frère. Ou en es tu avec leurs mère ?

Mame Bousso : ne t'inquiètes surtout pas, le mariage sera bientôt célébrer. On attend juste le retour de ton père de son pèlerinage, il sera là dans moins d'une semaine. On ira vous rejoindre au États-Unis pour l'union.

Chérif : ...( satisfait )

Mame Bousso : n'oublie pas que je te fais confiance, tu dois prendre soin d'elle Chérif.

Chérif : tu peux compter sur moi maman.




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On dit souvent que le cœur a ses raisons que la raison ignore. On pourrait penser que deux entités qui interagissent dans le même ensemble...
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Coucou ! Je m'appelle Lido Wane. Ceci est mon histoire. Une histoire pleine de douleurs, de déception, d'amour mais aussi de trahison. Mais ce sont...
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elle ;une personne mystérieuse lui:un égocentrique pense à personne d'autre que lui même 👦