J'étais nerveux avec les mains moites, c'est comme lors d'une délibération du baccalauréat. Il y'a du monde à l'intérieur, quelques associés de mon épouse et ses employés. Je ne dois pas échouer, pas pour elle en tout cas. Cependant je suis confiant par rapport au travail acharné que j'ai dû faire afin de la séduire à travers mon œuvre.
Je rentre dans la salle et à la main le rouleau du logo. Tout le monde s'arrête de parler, j'avoue être un peu angoissé car n'ayant pas exercé depuis plus de deux ans.
Moi : ( ton calme ) bonjour chers collègues et associés. Je m'exprime en anglais avec mon accent fort.
Les gens présent : bonjour.
Linguère : voici mon collaborateur Bachir Faye, un artiste avec qui j'ai signé pour le projet. Aujourd'hui il va nous faire sa présentation sur l'image de notre cabinet. je lui ai délégué cette tâches car étant artiste, il déborde d'imaginations et je lui ai fait confiance pour ça. Vous êtes tous au courant que l'inauguration est dans quelques jours seulement. La presse sera présente, quelques personnalités aussi donc avec ce projet en cours nous nous devons d'être irréprochable mais aussi se sera l'opportunité pour nous de nous faire un nom dans le milieu. Ce cabinet à vu le jour après maintes obstacles, se sera notre renaissance.
Les gens présent : ( se parle entre eux )
Mon épouse avait prit une interprète pour me traduire tout ce qu'ils se disaient et vice versa.
Linguère : ( entrecroise ses doigts ) Bien. Nous allons commencer, c'est à vous monsieur Faye ! Elle dit puis l'interprète traduit.
Je lance le projecteur puis comme ma présentation, tout le monde me donne son attention.
Moi : j'ai été honoré en tant qu'artiste de pouvoir vivre cet aventure avec mademoiselle Sylla. Normalement ceci n'a jamais été de mon domaine, donc combiné des talents peut vraiment faire des merveilles. Cela dit, pour l'image d'une entreprise il faudrait relater son histoire. C'est à dire comment en est-elle arrivée là par rapport au parcours et prouesses qu'elle a eu à atteindre. J'ai étudié, annualisé puis décortiqué chaque élément qui la composait avec un déterminant commun qui est sa PDG, mademoiselle Sylla que voici. Ce cabinet est la composition de gens talentueux, dynamiques et performants en leurs domaines. Voilà pourquoi aujourd'hui je vais vous présenter, sa nouvelle image qui est...
Les gens présent : ( concentrés )
Moi : ( déplie la toile ) Blue Morpho ! En anglais, le morpho bleu en français. Il s'agit d'une espèce de papillons au couleur bleu époustouflant et captivant. Pourquoi blue Morpho ? Parce-que ce nom incarne très bien l'image de ce cabinet de par son parcours et ses objectifs. La PDG désirait quelque chose d'unique et à la fois captivant. Chez Blue Morpho on ne réalise que des structures époustouflantes, rare et unique comme l'insecte avec ses magnifiques ails au couleur bleu qui captivent. Je voulais montrer ici, l'importance de mettre en avant un logo qui raconte l'histoire d'une entité, tout le monde sait que les papillons étaient auparavant des chenilles. De ce fait, au fil du temps avec du travail acharné et de la détermination, elle peut se surpasser et devenir la meilleure version d'elle même, et je parle d'ici celle qui l'incarne qui n'est autre que mademoiselle Sylla.
Les gens hochent la de tête, quelques-uns pointaient du doigt mon dessins, d'autre souriaient l'air de bien apprécier mon travail.
Moi : voilà l'histoire de blue Morpho design, un nouveau chapitre pour des aventures à couper le souffle.
Je jauge la réaction de mon épouse, étant une femme exigeante et perfectionniste j'appréhende sa réponse. Elle n'avait aucune expression sur le visage, je pense que c'est perdu d'avance...
Je ne l'ai pas convaincu du tout.
Linguère : Blue Morpho design... ( caresse son menton ) je trouve que c'est parfait ! Dit-elle avec enthousiasme l'interprète traduit et je peux enfin respirer de soulagement.
Les gens présents donnent leurs avis, et ils se sont rangés du côté de mon épouse. Linguère se lève pour admirer le logo, elle l'observe minutieusement avec un petit sourire au coin des lèvres.
Linguère : ( se rapproche de moi et me mumure à l'oreille) tu as fait du bon boulot monsieur Faye, je suis épatée par ta présentation et merci de m'avoir rendue hommage.
Mon sourire est fendue jusqu'au crâne, à travers son regard je peux lire de la reconnaissance et en déduis qu'elle était fière de moi.
Linguère : ( ton suave ) et si on fêtait ça avant l'inauguration ?
Moi : ( sourit puis baisse la tête ) fêter ? Ou ça ?
Linguère : chez toi, si ça ne te dérange pas bien-sûre... c'est pour te remercier, je vais te donner encore une fois un peu de mon précieux temps. Je suis une femme très demandée et donc occupée, ( se rapproche de mon oreille ) réalises tu seulement la chance que t'as ( recule avec un regard qui en disait long )
Elle allait s'éloigner mais tout discrètement j'attrape sa main, la tire puis la colle à moi.
Moi : ( lui mumure à l'oreille ) lo may diaay ? Moi aussi je suis très demandé et surtout au près de la gente féminine, estime toi chanceuse d'être privilégiée. Je la taquine, elle tremblait presque dans mes bras à cause de notre proximité.
Linguère : en tant qu'homme marié, yeureum naa sa diabar, tu reconnais donc être un coureur de jupon. J'aime pas les hommes insatiables moi, je veux d'un gentleman.
Ça n'aurait pas été les gens présents dans la salle j'aurai capturé ses douces et juteuses lèvres qui me manquent tant. Heureusement pour nous qu'ils sont occupés à admirer le logo alors que Linguère et moi étions entrain de jouer à Tom et Jerry version séduction.
Moi : ( attrape discrètement sa taille ) laisse moi donc être ton gentleman, je vais te faire un dîner à couper le souffle. Nous danserons sur du Salsa collés serrés puis je te lirai des poèmes d'amour toute la soirée.
Elle rigole doucement en plaçant sa main devant la bouche, ses fossettes me font craquer. Je sens l'odeur de son parfum puis l'enregistre dans ma mémoire.
Linguère : nous poursuivrons cette discussion ce soir alors. Elle me répond puis regagne sa place et télécharge aussitôt un visage sérieux. Elle me fait rire parfois, mais je l'aime avec ses différentes facettes, c'est ma thioro rab après tout, à la fois inaccessible et mienne.
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Chimère Sylla : maman ?
Elle parcouru le salon puis monta au premier étage à la recherche de sa mère. Finalement elle le trouva dans le jardin entrain de planter des graines.
Chimère Sylla : maman, tu fais quoi ?
Oumy Diop Sylla : je plante quelques graines pour occuper mon temps libre, il fait vraiment chaud à Dakar kein xamoul lii loumou dône, c'est hallucinant.
Chimère Sylla : badjén Mami m'a appelée tout à l'heure, il faudra repousser la date du mariage religieux car Ndeye Mari est souffrante.
Oumy Diop Sylla : hum...okey.
Chimère Sylla : j'ai déjà informé Hakim. J'irai la voir ce soir et en savoir plus sur son état.
Oumy Diop Sylla : ( ôte ses gants puis se redresse ) okey. Apportes moi mes lunettes s'il te plaît, la lumière du soleil me rend presque aveugle.
Chimère Sylla : tu ne viens pas avec moi lui rendre visite ? Il pourrait que ça soit grave !
Oumy Diop Sylla : je suis trop fatiguée Chimère, vas-y toi, c'est la même chose. Va m'apporter mes lunettes et mon chapeau de soleil s'il te plait.
Chimère Sylla : d'accord, j'y vais.
Sa fille disparu, elle affiche un sourire de satisfaction par rapport à la nouvelle puis souffle longuement.
Oumy Diop Sylla : voilà la conséquence quand on ne sait pas rester à sa place. Dieu fait bien les choses, et j'espère qu'elle sera malade pour un bon bout de temps.
Chimère rentre dans sa chambre et trouva son mari assis au bord du lit l'air perdu.
Chimère Sylla : ( inquiète ) qui a t-il mon cœur ?
Edouardo Lombardi : ( ton calme ) viens t'asseoir.
Sa femme s'exécute aussitôt, elle commençait à être nerveuse et angoissée, appréhendant le sujet sur lequel son mari veut qu'ils discutent.
Chimère Sylla : dis moi.
Edouardo Lombardi : je veux que tu sois sincère avec moi Chimère, est-ce que tu as envoyé Bachir aux États-Unis ?
La psychologue eu une bouffée de chaleur sur le coup, elle ne s'attendait pas du tout à ça.
Chimère Sylla : ( paraît sereine ) d'où tiens tu cela ?
Edouardo Lombardi : réponds moi juste, c'est vrai ou pas ?
Chimère Sylla : tout d'abord j'aimerai savoir où tu as entendu ça Edu, j'ai le droit de savoir pour pouvoir te répondre.
Edouardo Lombardi : Katrina affirme t'avoir entendu au téléphone entrain de parler avec lui. Tu me caches des choses maintenant Chimère ?
Chimère Sylla : je.. enfaite ce n'est pas du tout cela, elle a mal compris.
Edouardo Lombardi : tu sais très bien ce que Bachir représente pour nous, et je ne veux pas que tu complique les choses au point où ça finisse par impacter sur notre vie de couple.
Chimère Sylla : jamais je ne prendrai ce genre de risque mon amour, c'est juste un malentendu.
Edouardo Lombardi : ta mère pourrait le prendre très mal si jamais elle venait à apprendre que tu es toujours en contact avec lui.
Chimère Sylla : je prends juste de leurs nouvelles et rien de plus. N'oublie pas qu'il y'a ma nièce aussi dans l'histoire, si je suis toujours en contact avec lui c'est uniquement pour elle.
Edouardo Lombardi : ( se passe les mains dans ses cheveux ) je n'ai jamais voulu que les choses se passent ainsi. Cependant il l'a cherché et il est le seul à régler ce problème pour le bien de son enfant. Ne t'en mêle pas et laisse le se débrouiller tout seul, je ne veux pas savoir si tu l'as aidé à rejoindre sa femme aux États-Unis ou pas mais je te prie de rester en dehors de cette histoire.
Chimère Sylla : ( frustrée ) tu parles ainsi à cause de la menace de ma mère ?
Edouardo Lombardi : ....
Chimère Sylla : ( agacée ) ma mère n'a aucun pouvoir sur nous, je suis ton épouse et tu es mon époux, et tout ce qui concerne notre mariage il y'a que nous seul qui pouvons décider. J'ai le droit d'assister ma nièce en cas de besoin ou autre, ce n'est pas parce-que ma mère déteste Bachir que je vais couper les ponts ( désespérée ) bon sang soit raisonnable toi aussi !!!
Edouardo Lombardi : Je dis ça dans le sens où la présence de Bachir au sein de notre famille pourrait apporter encore des litiges. Nous avons vécu pas mal d'épreuves dans le passé par sa faute et surtout Linguère. N'oublie pas son infidélité, ne prend pas ça à la légère, il s'agit de quelque chose d'impardonnable.et gravissime.
Chimère Sylla : je ne vais pas le juger pour ça, c'était une erreur et aujourd'hui il le regrette de toutes ses forces. Qu'en est-il de Katy alors ? Elle a le droit d'être pardonné elle ?
Edouardo Lombardi : ( ton dure ) je veux juste être clair avec toi, ne te mêle pas de leurs histoires, c'est tout !
Il s'éclipse avec rage laissant sa femme attristée et dépassée. Elle récupéra son téléphone et aussitôt appela sa fille.
Oui mam...
Tu veux prouver quoi Katrina ?
Excuse moi, de quoi tu parles ?
T'es allée raconter quoi à ton père ?
Juste ce que j'ai entendu.
Pourquoi m'en as tu pas parlé au lieu d'aller directement le voir ?
Je savais que si je t'en avais parlé t'allais encore inventée des excuses. Pourquoi cherches tu à ramener Bachir dans nos vies alors que nous sommes tranquille maman.
Bande d'égoïstes que vous êtes, as tu une fois pensé à ta cousine Anne ?
Maman, il y'a des couples qui sont séparés de nos jours mais malgré ça la vie continue hein. Parfois il faut aussi pensé au bien être des autres et être égoïste.
Tu t'entends parler là petite sotte, loussi sa yone ?
Je le fais pour le bien de tati Linguère et mamie aussi, j'ai été témoin de leurs guerre sans fin et c'était pénible à voir. Je suis désolée pour Anne, mais elle n'est que la conséquence de la haine de son père envers sa mère, nous savons tous comment elle a été conçu.
Tu ne sais pas de quoi tu parles, restes à ta place et ne décides pas pour les autres. Il s'agit de leurs mariage car n'oublie pas que ta tante est toujours son épouse.
Il me répugne à mourir maman après ce qu'il a osé faire à ma tante. Qui nous garanti son changement et ses remords. De nos jours on ne peut faire confiance en personne.
Occupes toi de ton ménage et laisse celui des autres, eupeul nga torop. Bachir est ton oncle, parles de lui avec respect.
Elle raccroche aussitôt puis souffle afin d'évacuer le stress, elle ne s'attendait pas à ce que sa fille la défie ainsi.
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Je me gare quelque part puis à travers le rétroviseur me relooke vite fait pour arranger mon maquillage.
Je suis définitivement folle, comment un mec est-il capable de me faire faire des choses contraire à mes habitudes ? C'est quand même fou je pense ! Toute façon je ne peux plus faire machine arrière, je vais juste foncer et m'amuser.
Je me rends dans l'hôtel puis avertis ma présence à l'accueil, il est bientôt vingt-et-une heure. On ne s'est pas vu le reste reste de la journée après sa présentation, il devait aller récupérer Anne à l'école puis passer du temps avec elle. Quant à moi j'étais prit avec des rendez-vous en ne plus finir mais j'ai pu me libérer tôt puis rentrer chez moi me reposer un peu pour ensuite me préparer.
Je prends l'ascenseur, une fois arrivée j'arpente le couloir avec une démarche féline puis me tiens devant sa porte ensuite cogne dessus.
La porte s'ouvre sur un Bachir, thiofé doré avec son sourire à couper le souffle.
Est-il permis d'être aussi beau comme ça ?
Je suis de nature quand même timide surtout après avoir subit cet accident, je me sens vulnérable et anxieuse. Par contre en milieu professionnel je suis comme une lionne affamée, c'est l'éducation que m'a donnée mon père du coup j'ai deux visages. Je n'ai jamais eu à draguer un mec ou même me laisser draguer surtout avec mes mauvaises expériences durant ma jeunesse, je pense que c'est le moment.
J'allais me lancer mais mon corps me trahissait, limite ça m'énervait..on dirait une gamine en présence de son crush. En plus pour ne rien arranger, Bachir se tenait à l'encadrement de la porte en attente d'une réaction de ma part. Il avait un sourire blazer avec son air imperturbable et de mec confiant.
D'ailleurs même, qu'est-ce que tu cherches Linguère ? N'oublie pas qu'il est marié quand même ! Tu veux être sa deuxième femme ? Wawaw niaarel kharitou dieukeureum ?
Je me gifle dans ma tête pour taire ma conscience. Bref, alors...je lui dis bonsoir ou je le prends dans mes bras ou je lui fais la bise ou bien je...
Il me tire juste à l'intérieur, ce mouvement brusque me fait lâché un cri de suprise.
Bachir : j'ai cru un moment que t'étais en mode pause comme dans une vidéo.
Moi : ... ( Sourire crispé )
Bachir : ( écarte ses bras ) fais comme chez toi hein, je pars surveiller ma marmite.
Moi : t'étais séreux tout à l'heure à propos de me faire un dîner à couper le souffle ? Je demande puis m'installe au salon
Bachir : ( depuis son espace cuisine ) tu ne m'as pas cru ?
Moi : disons que je l'ai prit pour de la blague...elle est où ta fille ?
Bachir : chez la voisine, il y'a des gamins de son âge donc pour ne pas qu'elle s'ennuie je l'amène là-bas. Elle doit sûrement être entrain de dormir, je vais aller la chercher tout à l'heure.
Moi : ( joue avec mes mains ) ah okey...
Bachir : tu veux boire quelque chose ?
Vas-y lance toi, laisse toi aller
Ma conscience m'encourage à m'ouvrir et vivre ce moment au lieu de m'imposer des limites. J'allais le faire mais une fois de plus c'est raté, je manque de confiance.
Bachir : alors ?
Moi : pourquoi pas un bon cocktail gingembre et citron, il paraît que c'est bon pour la santé et lutte contre la fatigue. J'ai eu une dure journée, et si quelqu'un pouvait me masser les épaules un peu..se serait top.
Bravo.
J'avais dit cela avec appréhension, j'avais la voix légèrement tremblante et après l'avoir dit je me sentie presque ridicule. Ce con ne répond rien pour plus me plonger dans l'embarras, je n'aurai dû pas venir, je serai bien chez moi en compagnie de ma sœur déprimée.
J'observe les murs en attendant le retour de Bachir, on dirait qu'il était prit en otage dans son espace cuisine. Je m'ennuie grave alors pour passer le temps et faire évacué le stress j'ouvre l'appli tiktok et me tape quelques vidéo drôles.
Quelques minutes plus tard.
Bachir : ( tenant un plateau ) quelqu'un aurait commandé du gingembre citron par hasard ?
Je lève les yeux et le vois avancer vers moi avec son plateau, mon sourire apparaît il avait un tablier sur lui et ça faisait rire de le voir ainsi.
Moi : ( ton d'un bourgeois hautin ) vous avez mit du temps serveur, vous êtes privé de pourboire.
Bachir : ( joue le jeu ) il faut le meilleur pour mademoiselle, raison pour laquelle j'ai duré afin de vous concocter le nirvana.
Il s'installe à côté de moi après avoir déposé le verre de jus sur la table.
Moi : ou as tu trouvé du gingembre ?
Bachir : bah le room service, comme par hasard il se trouve que j'aime le gingembre, tu penses que c'est le coup du hasard ou juste qu'on est âme sœur ?
Moi : ( sourit ) arrêtes de faire ton Don Juan ( le pousse légèrement ) je vais faire semblant d'être impressionnée par ton numéro de séduction.
Toc toc toc...qui est là ?... Linguère... Linguère qui ?...la voleuse de mari.
Si ma conscience était un être humain, j'allais lui faire la peau, laisse moi bordel profité de cette soirée après le reste on va gérer espèce de...
Oh...
Le mec avec ses mains puissantes me retourne lentement afin que je lui donne le dos puis me masse les épaules tendrement.
Putain... ça fait du bien..
Bachir : alors ?
Moi : ... ( submergée par une sensation de bien être )
Bachir : tu sais...je suis sculpteur aussi..
Moi : ( yeux fermés avec une voix rauque ) oui..je sais..
Bachir : est-ce que tu pourrais poser nu pour moi ?
Stop ! Linguère mode fast and Furious activé, marche coure vole... c'est un pervers narcissique.
J'écarquille les yeux de stupeur puis recule loin de lui, il me regarde dans les yeux un long moment ensuite éclate de rire.
Moi : est-ce que tout va bien chez toi, t'es en manque ou quoi ? Je lui demande choquée.
Bachir : ( rigole) relaxe, je te taquinais juste même si j'avoue que je serai heureux si tu me disais oui.
Moi : yamal ioe, ne me provoque pas ou sinon je te brûle vif.
Bachir : ( lève les mains signe d'innocence ) pardon mademoiselle Sylla, votre Altesse Royale du Sénégal.
Moi : ... ( boude )
Bachir : aller approche, je ne mords pas. Dit-il puis me tend sa main, j'hésite un peu avant de me blottir contre lui, il poursuit son massage.
Moi : tu vas rester ici jusqu'à quand ?
Bachir : je ne sais, lorsque j'aurai trouvé un logement moin cher, les prix qu'on m'a présenté sont exorbitants.
Moi : si t'es d'accord, je peux te trouver un endroit où tu pourras rester en attendant.
Bachir : ne te fatigue pas, je vais gérer.
Moi : tu sais bien que l'hôtel coûte beaucoup plus cher, tu vas t'installer chez mon ami. Il vit seul et pour le moment il est en déplacement, ça ne va pas lui poser problème. Comme ça tu ne vas pas gaspiller tes économies à l'hôtel, tu auras de quoi envoyer au pays et entretenir ta fille et même de quoi te faire plaisir.
Bachir : c'est gentil de ta part, merci. Il mumure ensuite tire légèrement ma tête en arrière puis m'embrasse le front.
Alerte...alerte... alerte...alerte..alerte
Sheuuuu...je vais finir folle à force de jongler entre ce qui est correcte et ce qui ne l'es pas. Il est marié et je sais, donc basta, passons à autre chose. Toute façon ce n'est pas de ma faute si sa femme a prit ses distances suite à son accident et qu'il soit intéressé par moi, bougn kein fateu.
Bachir : je reviens vite.
Il s'éclipse à nouveau, je touche mon front avec un énorme sourire sur le visage jusqu'à avoir mal aux joues.
Moi : ( souffle ) je ne peux pas le résister, Dieu, donne moi la force. Amen !
Il revient puis s'installe à nouveau près de moi, ce dernier attrapa mon pied et le déposa sur ses jambes. J'étais surpris par son geste mais ne dis rien et le laisse faire, il masse mon pied toute concentré dessus. Il me donnait le nom de chaque parti de mon corps en référence avec son métier de sculpteur, j'apprenais des choses quand même. Il malaxait toutes mes articulations, puis remonte jusqu'à mes cuisses emportant ma robe je le stop net.
Moi : boul sathie plaisir tamit, arrêtes de profiter, je vais fuir deh si ça continue !
Bachir : ça ne te déplaît pas non plus, je te donne une séance massage gratuit et tu te plains. Pourquoi vous les femmes êtes compliquées à ce point ? Même les maths ne sont pas aussi compliqués que vous. Se moque t-il.
Moi : c'est pourquoi vous ne pouvez vous passer de nous.
Bachir : pour te punir tu vas boire ton verre de jus cul sec.
Moi : hors de question ! Je te taquinais juste tout à l'heure et tu débarque avec ton cocktail gingembre citron. Bois le, c'est toi qui l'as fait non ?
Il me regarde amusé, je maintiens le contacte avec un sourire sur le visage, il est tellement craquant comme un bébé.
Qu'est-ce que je raconte moi ?
Bachir : Action ou Vérité ?
Ah non...et voilà qu'il me piège encore, je ne veux pas du tout jouer à ce jeu débile que mes camarades de fac à l'époque s'amusait à faire on dirait des clown.
Moi : ( me dégage ) non non non, pas question.
Bachir : aller soit pas rabat-joie, on va bientôt passer à table ou sinon je te prive de mon dîner.
Moi : donc bye alors ! Je me lève, il me fait un croche pied, j'allais toucher le sol mais il me rattrape de justesse par la taille ensuite me vole un rapide baisé sur les lèvres.
Moi : ...( choquée )
Il m'installe à nouveau sur le sofa puis me regarde comme s'il était impressionné par mon visage, et moi j'avais juste envie de l'assassiner.
Gamin !
Bachir : action ou vérité ?
Je vais me venger
Moi : on va se répartir, je choisirai vérité et toi action.
Bachir : ça me va, let's go mon soleil
Je roule des yeux trouvant ridicule le petit nom qu'il vient de me donner, en tout cas je m'amuse bien.
Moi : tu commences.
Bachir : ah ! Je suis à l'honneur donc ( sourit ) okey..donc Action, caricature ton partenaire, c'est à dire moi. Il me dit puis sourit à la fin.
Moi : c'est toi l'artiste ici, pourquoi tu me demandes ça voyons.
Bachir : tu es architecte, donc ça ne devrait pas être compliqué.
Moi : ... ( souffle )
Bachir : où tu préfères boire le cocktail gingembre citron cul sec ? Il me dit d'un ton moqueur.
Moi : ( le toise ) vas-y apporte un papier et crayon.
Il s'excuse aussitôt, et une fois de retour je débute ma mission.
Bachir : si tu veux aussi que je pose nu c'est pas un problème pour moi par contre !
Je lui lance des éclairs à travers mon regard, il se tue en faisant le geste de tirer sur une fermeture éclair au niveau de ses lèvres.
Je termine enfin au bout de quelques minutes, il observe puis se marre ce qui a le don de toucher ma fierté.
Moi : ouais vas-y, marre toi..en tout cas je suis meilleure que toi dans d'autres domaines.
Bachir : ( observe le dessin ) c'est pas mal quand même.
Moi : ( roule des yeux )
Bachir : à ton tour.
Moi : alors... vérité ! As tu déjà appelé ton ex en étant bourré ?
Il reste silencieux un long moment, j'ai l'impression d'avoir touché un sujet sensible ou ....je ne sais pas.
Bachir : non, mais j'ai baisé en étant bourré quand même.
Oh...directe ! Pourquoi j'ai mal au cœur ?
Moi : euh...( nerveuse ) okey, c'est à toi maintenant.
Je n'aurai dû pas parlé de ça, maintenance j'ai l'impression qu'il m'a trompée alors qu'on parle des ses ex.
Bachir : Action. Retire un vêtement de ton choix. Me dit t-il avec un clin d'œil. Ayant juste une robe sur moi, je récupère directe le verre de jus gingembre citron puis bois cul sec.
Moi : ( après avoir bu ) AAAAAAAAHHHH !!! BORDEL MA GORGE ( tousse fort ) wouy maa ngi dé !!
Bachir : ( éclate de rire )
Moi : ( ton menaçant ) tu as fait exprès sachant que j'allais pas le faire.
Bachir : je pensais que t'avais du cran, apparemment non mademoiselle Sylla et dire que mes ex en était capable.
Moi : ne me compare pas à tes ex j'ai quand même ma dignité weuh ! Pervers va !
Bachir : ( rigole ) aller, à toi... attends je vais encore remplir le verre.
Il s'éclipse à nouveau pour remplir le verre, ensuite revient quelques secondes après.
Bachir : vas-y.
Moi : as tu déjà fantasmé sur l'une de tes profs ?
Bachir : ahahh, tu pose des questions chaudes et après tu n'assumes pas !
Moi : vas-y réponds rek.
Bachir : je n'étais pas bon élève donc avec mon air de Playboy ( regard malin ) je me devais de séduire mes profs pour avoir de très bonnes notes. Mais quant à fantasmer sur elles, beurk.. c'était des vielles !
Moi : ( éclate de rire )
Bachir : à moi maintenant ( se redresse ) mime une action que t'aimerais que je fasse.
Je me lève puis mime l'action, enfaite c'était celle de venir me lécher les orteils. Bachir me regarde dégoûté un moment alors que j'étais morte de rire, il bois cul sec le verre de cocktail.
Moi : lol, tu es drôle toi.
Bachir : je pars remplir à nouveau le verre. Dit-il puis revient quelques secondes après.
Moi : c'est mon tour.
Bachir : vas-y !
Moi : comment as-tu rencontré ta femme ? Je demande avec sourire et hâte de connaître la réponse. Il affichait un regard bizarre, comme s'il pesait le pour ou le contre.
Bachir : euh...ma femme et bah..je l'ai rencontrée au lycée.
Moi : on dirait que ça n'a pas été une belle rencontre vu comment tu as hésité ( rigole ).
Bachir : aller, c'est mon tour...je vais te bander les yeux et tu devineras ce que je touche sur mon corps.
Moi : ah lalala sacré Bachir, jusqu'où tu vas me mener.
Il part chercher de quoi me bander les yeux ensuite revient quelques secondes après puis place le morceau de tissu autour. Je ne voyais que du noir, c'était l'obscurité absolu.
Bachir : voilà qui est fait ! Vas-y on commence.
Moi : prête !
Bachir : je touche quoi en ce moment ?
Ah vous deux, on dirait des gamins ça fait presque pitié de bonheur.
Tu as intérêt à te taire stupide conscience et revois ton français nul à mourir.
Moi : ton..euh..tu nez ?
Bachir : non, plus bas.
Moi : ta bouche ?
Bachir : beaucoup plus bas.
Moi : le torse ?
Bachir : non non, plus bas.
Moi : me dis pas ton kiki quand même ?
Bachir : ( éclate de rire ) tu as dit kiki là ? Sérieux Linguère, un homme de mon âge n'a plus de kiki, tu veux vérifier ?
Moi : beurk, non merci.
Bachir : esprit pervers, je te donne ta dernière chance ou tu boira le cocktail.
Moi : okey..je dirai..tes cuisses ?
Bachir : bingo !
J'enlève aussitôt le tissu ensuite arrange ma tête, il rigole en me voyant.
Moi : quoi ?
Bachir : t'es très belle comme ça.
Moi : ( lui tire la langue ) gneu gneu ! À mon tour maintenant.
Bachir : vas-y
Moi : as tu déjà été infidèle ?