Dirty heart I - isn't me -

By Jade_uchiwa

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- La fureur de son corps est la douleur de son cœur. - Moi, je suis morte mais pas ma vie. Je devais être... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Épilogue

Chapitre 39

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By Jade_uchiwa

Jungkook

    Lilith coince ses cheveux derrière ses oreilles pour ne pas avoir la vue cachée et je caresse sa joue avant d'annoncer la suite.

« Ouvre mon pantalon. »

    Elle veut connaître mon corps pour être mon égal, pour cela, elle doit apprendre à le dominer. Elle doit l'explorer d'elle-même.
    Hésitante, elle approche ses mains de l'ouverture mais elle s'applique à la tâche. Ses doigts essaient de ne pas me toucher lorsqu'elle descend la fermeture puis je la fixe.

« Ensuite ? »

    Plusieurs scénarios me brûlent les méninges mais je ne dois pas brûler les étapes.

« Termine de me déshabiller. Tu vois bien que je ne suis pas nu. »

    Malgré moi, mon ton dominant et impatient s'adresse à elle. Encore une fois, Lilith croche doucement ses mains sur mes vêtements au niveau de mes hanches puis elle a besoin de quelques secondes avant de trouver le courage de le faire. A mi-cuisses, je l'aide parce qu'elle ne pourra pas me mettre nu sans un minimum de participation de mon côté. Entièrement nu, elle ne sait plus où regarder mais je sais ce qu'elle aimerait voir, pourtant.

« Je ne suis pas gêné de te regarder nue, alors si tu veux être mon égal, ne sois pas gênée de me regarder nu en retour. »

    Mes ordres sont des conseils mais ils ne sont pas à prendre à la légère. Comme si Lilith commettait un crime, elle descend lentement son regard pour le poser sur mon érection. Le moment est sérieux mais son commentaire me fait sourire.

« Quand on couchera ensemble, tu es vraiment sûr que ça rentrera ?

— C'est fait pour. »

    Elle serait bien la première avec qui ça poserait problème mais je crois qu'en réalité, Lilith ne connaît même pas son corps.

« Ton innocence est déconcertante. » j'admets.

    Elle coince ses mains entre ses cuisses en s'asseyant en tailleur et elle attend que je lui dise quoi faire mais j'ai surtout l'impression qu'elle ne sait pas comment s'occuper d'un homme. J'ose quand même imaginer qu'elle connaît un minimum le corps d'un homme.

« Lilith, soyons honnêtes, tu as déjà regardé du porno ? »

    Ses yeux s'agrandissent légèrement et elle marmonne une réponse que je n'entends pas.

« Répète, je n'ai pas entendu.

— Cette question me gêne.

— Alors réponds-y qu'on passe à la suivante. »

    Elle se renfrogne un instant mais elle tourne la tête en la hochant doucement pour me répondre.

« Mais le sexe dans la vraie vie ce n'est pas pareil. On dit toujours que c'est de la comédie.

— Oui mais les bases sont là. »

    Je veux qu'elle prenne l'initiative d'agir. Je veux qu'elle me touche et qu'elle prenne plaisir à le faire mais je ne peux pas lui imposer.

« Aide-moi. » elle me demande complètement à bout de son courage.

    Je lui prends les mains et les pose à plat sur mon torse car Lilith ne m'a jamais touché, pour une simple caresse sur le torse, elle ne m'a jamais effleuré et ça me rend fou ! Tous les deux et lentement, nous regardons ses mains que je fais cascader sur mes abdos pour délicatement les guider vers la zone précise à assouvir. Je descends l'une de ses mains jusqu'au milieu de ma cuisse pour la placer correctement mais l'autre, je la place autour de mon sexe. Lilith est extrêmement concentrée pour ne pas me décevoir et surtout, parce qu'elle veut apprendre. Ceci me trouble mais j'aime voir à quel point elle ne connaît rien au sexe. Je pourrais la modeler à mes ressentis préférés et elle connaîtrait les siens.

« Serre un peu plus. »

    Elle le fait et en tenant son poignet, je crée des mouvements de va-et-vient répétitifs. C'est bon ! Vraiment bon ! Je ferme les yeux pour retenir cette sensation excitante et ça l'est encore plus parce que c'est Lilith. Lorsque je crois qu'elle peut agir en autonomie, je défais doucement mon emprise sur son poignet et elle continue. C'est divin ! L'image de Lilith, près de mon érection, nue, en train de me masturber est quelque chose que je devais vivre avant de mourir.

« Est-ce que je vais jusqu'à la fin ? elle me demande avec embarras.

— Sauf si tu veux arrêter ou faire autre chose. »

    La clé du plaisir, c'est la liberté. Être focalisé sur un orgasme empêche d'avoir un orgasme car le corps est tendu et ne se lâche pas à la liberté de ressentir du plaisir. C'est attendre quelque chose du sexe. Il ne faut rien attendre pour obtenir.

« Je... J'ai peut-être envie de quelque chose, oui. » elle parle à voix-basse.

    Son regard me demande l'autorisation mais elle l'a déjà, peu importe ce dont il s'agit.

« Mais il faudra que tu m'aides pour ça aussi...

— Je le ferai. »

    Elle desserre un peu sa force mise sur mon érection et quand elle approche son visage, je sais que je brûlerai en Enfer pour les choses auxquelles je pense. Sa bouche entoure mon sexe et je perds encore un peu plus ma résistance qui me force à ne pas coucher avec elle. Mais parce qu'elle n'est pas très compétente dans le domaine, je lui indique de retirer sa main qui l'empêche d'aller plus loin et en posant ma main sur sa nuque, je lui fais comprendre d'avancer puis de reculer son visage. Rien ne se fait d'un seul coup donc à chaque fois, nous nous aventurons sur quelques centimètres de plus jusqu'à ce que ce soit parfait. Un râle rauque exprime pour moi la satisfaction que j'ai et Lilith finit par se débrouiller seule. C'est encore mieux que bon.
    Je saisis l'un des barreaux en fer qui constituent le baldaquin aux voilages repliés et je laisse le plaisir m'arracher au calme que je conservais. Lilith garde le même rythme et sa langueur est une terrible torture !

« Si tu ne veux pas avaler, retire-toi maintenant ! »

    Je sens que je dois expressément la prévenir parce que je ne résisterai sûrement pas à cinq longues minutes de plus. Je la sens cesser son allure et finalement, à mon plus grand plaisir, elle reprend ! Cette femme m'aura. Elle m'aura, bordel !
    Je passe ma main dans ses cheveux et je la fais rester quelques secondes de plus dans sa position, le temps que mon orgasme se termine. Je bloque pour me répandre sur sa langue puis je la laisse s'éloigner. Mon sang pulse dans mes tempes et mon regard ne quitte pas Lilith. Je veux une réaction de sa part mais elle avale sans faire le moindre commentaire.

« Tu apprends vraiment vite. »

    Je l'entraîne dans la douche puis je laisse l'eau nous retomber dessus. Je trouve une bouteille de gel douche et je me charge de savonner le corps de ma femme et elle participe aussi en lavant le mien. Parfois, voire même très souvent, nos bouches se retrouvent pour des baisers qui ne sont toujours pas assouvis par le désir et la passion. Je crois que nous sommes insatiables parce que l'étape que nous voulons franchir est encore interdite mais pourtant tellement tentante et excitante.

« Qu'est-ce que tu fais de moi, Jungkook ? » elle dit entre deux baisers.

     Mes mains lavent abstraitement son dos et glissent sur ses fesses alors que ses bras s'enroulent autour de mon cou.

« Une femme vivante et qui n'a encore rien connu de la tourmente charnelle.»

    Il nous faut un temps considérable pour nous comporter moins bestialement pour ensuite quitter la douche. Je crois même entendre Zéphyr rugir derrière la porte de notre chambre mais je suis trop dans cette atmosphère qui m'emprisonne la pensée.

« Nous dormons nus ? » Lilith me demande.

    Je lui offre un grand sourire parce que je sais que je n'en aurai jamais assez du corps de Lilith. Je pensais que je contrôlerais mais je me suis trompé. Pour une fois, le sexe a une place aussi importante que les ressentis et c'est encore un signal qui m'assure que je devrais ralentir tout ça mais ce manège est trop sensationnel pour m'arrêter.

« Je ne suis pas contre. »

    Juste avant de faire quoi que ce soit, j'ouvre la fenêtre de notre chambre pour aérer parce qu'il semble faire la chaleur d'un four et c'est insoutenable. J'éteins la chandelle que j'avais oublié d'éteindre puis je me sèche brièvement les cheveux avant de rejoindre Lilith dans notre lit. Nous restons un instant silencieux pour nous rappeler de ce que nous venons de faire et Lilith prend sûrement conscience de ses folies parce qu'elle plaque l'oreiller sur sa tête avant de rigoler.

« Je crois que je deviens folle ! Je viens de prendre mon pied avec un mec qui m'a dit d'aller en Enfer il n'y a même pas trois heures ! Et j'ai adoré ! »

    Malgré ses confessions dites dans l'oreiller je l'entends.

« Je ne t'ai pas dit d'aller en Enfer. Je t'ai dit que tu irais si tu revenais aux ruines. Je ne plaisante pas dessus. »

    Elle retire l'oreiller puis je la regarde sans expression sur le visage.

« Ne fais pas de moi quelqu'un de mauvais. elle veut.

— Tu seras celle que tu as toujours voulu être. Mal ou bien, tu ne le sauras qu'avec le temps. Morte ou vivante, tu verras celle que tu es vraiment. »

    Lilith est perdue entre le fait d'être celle qui est morte il y a un peu plus de trois ans et celle qui a pris vie il y a quelques années. Elle doit se découvrir en tant que femme. Peu importe ce qu'elle était avant puisqu'elle ne connaissait rien de ses envies.
    Elle pivote son corps vers le mien puis pose sa main sur les cicatrices faites au fouet.

« Je t'ai dit pourquoi j'avais ma cicatrice mais toi, tu ne m'as jamais dit pourquoi tu te punissais. J'aimerais que tu me racontes. Parle-moi de toi. Vraiment de toi. »

    Je ne sais pas quoi lui répondre.

« Mes premières cicatrices viennent de mes treize ans.

— Où sont-elles ? »

    Je prends sa main et du bout de ses doigts, je lui fais sentir mes côtes. Elles ne sont plus visibles mais elles sont très légèrement remarquables au toucher.

« Tu les sens ?

— Oui. »

    Je la relâche mais elle laisse sa main à cet endroit.

« Dans les stages de survie, on nous fait perdre la raison et mon mentor était cruel. Le fait de ne pas dormir à ma convenance, de ne pas me nourrir et de ne pas boire à mon obligeance m'a déréglé de la rationalité. C'est le but de ces stages. Nous les appelions les stages de torture. Sous l'influence du manque vital, nous devions faire des choix et prendre des décisions. Si nos décisions étaient bonnes, nous étions récompensés par de la nourriture ou de l'eau. À la fin, tu ne penses même plus aux mauvais actes que tu fais, tu penses seulement à manger et à boire, dormir donc tu vends ton âme au Diable pour qu'il ait pitié de toi et t'offre du pain. »

    Très jeunes, on nous pousse vite dans la torture car ceci a pour but de nous en sortir si nous venons à subir les pires sévices chez l'ennemi. Si nous sommes kidnappés, nous ne devons pas plier sous le manque de nourriture, d'eau, de sommeil. C'est cruel et c'est de la torture mais c'est utile. J'ai plusieurs fois fait les frais d'embuscades et mes stages se sont montrés essentiels. J'ai survécu à la famine, au manque de sommeil parce que ceci a été une partie de ma vie. Ceci ne doit être aucunement toléré dans notre mode de vie civil mais en mission, la mort est impensable.

« Mon mentor était cruel et si je ne faisais pas les bons choix, on me filait des coups de sangles. Elles n'étaient pas brûlantes comme maintenant. Mais en grandissant, j'ai compris que tous les bons actes que j'avais réalisés selon lui étaient en réalité des crimes horribles. Sur le fil de la mort en étant enfant, c'est une torture. Alors à la mort de cet homme, j'ai pris une sangle et je me suis donné la punition que je devais recevoir pour me laver des crimes qui avaient été acclamés par cet homme. Sauf que je m'étais familiarisé avec la sangle alors nous avons dû trouver des alternatives plus douloureuses pour qu'elles me punissent vraiment. Les sangles brûlantes, le fouet, les lames, tout ce qui fait mal et qui vient de la torture est ma punition. »

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