Hades Legacy (Trilogie Hadès...

By winchestered_author

13.1K 743 1.1K

Ellie est comme toutes les autres filles de dix-huit ans dans le monde, excepté pour une grande différence. ... More

TEXTE DE PRÉSENTATION
Prologue
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
Chapitre dix-huit
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Chapitre vingt-et-un
Chapitre vingt-deux
Chapitre vingt-trois
Chapitre vingt-quatre
Chapitre vingt-cinq
Chapitre vingt six
Chapitre vingt-sept
Chapitre vingt-neuf
Epilogue
FAQ
Bonus de Noël

Chapitre vingt huit

252 16 11
By winchestered_author

vous n'êtes pas préparés pour ce chapitre

Chapitre vingt huit

La destinée a toujours été un mot qui m'a dérouté.

Même avant que mes parents m'ont révélé la prophétie des Moires, j'ai toujours essayé de découvrir une logique dans la destinée et la définition la plus basique que j'ai pu trouvé était que la destinée est ce qui est va arriver ou est arrivé à une personne en particulier; c'est un cours d'événements prémédité et habituellement inévitable.

Mais même cette définition est ambiguë. Qu'est-ce qui doit arriver ? Comment est-ce si important que la destinée doit s'y mêler ? Et le plus important, comment la vie d'une personne est préméditée ? Dans quelle vie, dans quel monde est-ce juste que le moment où une personne est née, elle doit vivre une vie dont chacun de ses actions sont prémédités; le menant inévitablement vers un certain événement ?

Mais à présent, ce n'est pas la logique la plus ambiguë derrière ce qui me déroute. Maintenant, après tout ce qui s'est passé, après tout ce que j'ai vécu, je me pose une question sur la destinée.

Pourquoi pas ?

Pourquoi ai-je été choisie pour cette destinée ? Qui décide que c'est mon avenir de causer une catastrophe monstrueuse au monde ? Qui décide que toutes mes actions, que toute ma vie, m'a inévitablement mené contre ce que je me battais ? Pourquoi suis-je destinée à mourir ?

Pourquoi pas ?

Ce sont les questions qui me rongent en cette fatidique matinée après qu'Alex ait délivré son ultimatum. Pendant tout ce temps, même si ma mère, Spencer et même Eric ont passé chaque seconde à me dire d'ignorer l'offre d'Alex, de ne même pas y considérer. Mais je ne fais que d'y penser. Car c'est la seule manière que je puisse trouver une raison logique, une explication logique de tout ce qui est arrivé. Si j'arrive à trouver une raison logique pour tout expliquer, si je peux trouver une raison logique pour savoir pourquoi j'ai été choisi cette voix, alors peut-être que je pourrais trouver une justification. Pour moi, pour ma mère, pour Eric. Si j'arrive à répondre à la question pourquoi moi, alors peut-être je pourrais enfin accepter la destinée qui m'a été attribuée.

Mais je n'arrive pas à le faire avec toute cette foule qui me dit exactement quoi faire, au lieu de me laisser prendre une décision par moi-même. Ce qui est pourquoi, une heure après mon délai, Eric me retrouve assise seule au même endroit où il m'a amené pendant ma fête. J'observe videment la plage.

—Ta mère flippe, me dit-il en s'asseyant sur le sol à côté de moi. Je veux dire, flippe littéralement. Tu es partie en ayant l'air d'une folle. Je peux voir où tes tendances violentes te viennent.

Je ne réponds pas, gardant mes yeux fixés sur la plage devant moi. Une petite nuée de points parsème la plage comme des petites fourmis, bougeant constamment alors qu'ils se précipitent en discutent eux eux; il y a tellement de points qu'on dirait que la plage a perdu son sable doré et qu'elle s'est effondrée dans les ténèbres froids.

Tellement de points. Des milliers, et des milliers et des milliers. Une armée.

Et ils sont là à cause de moi.

Pourquoi moi ?

—Ça va, Ellie ? demande Eric en m'observant attentivement et je le regarde avec incrédulité.

—Tu me poses vraiment la question ?

—D'accord. Je reprends. Pourquoi tu es assise ici, littéralement au-dessus d'une armée qui attend de mener une guerre civile contre toi, au lieu d'être avec nous à essayer de trouver une solution pour ce bordel ?

—Il y a une solution pour ce bordel, réponds-je doucement en détournant mon attention vers la plage. Vous êtes tous réticents à accepter l'option.

—C'est pas une option, Ellie, répond-il sèchement. Tu te sacrifies pas. Comment tu peux savoir qu'ils vont pas débuter cette guerre si tu acceptes leur offre.

—Tu as une autre option, Eric ? lui demandé-je en le regardant pour rencontrer son regard et il hésite en ne semblant pas vouloir me donner sa réponse. Quelle autre option ai-je ? Alex a raison. Il nous reste que deux options. Je meurs ou nous mourons tous. C'est aussi simple que ça.

—Je refuse d'y croire. C'est jamais tout noir ou blanc, dit-il en secouant la tête.

—C'est noir ou blanc depuis le jour où je suis née, Eric. Depuis que j'ai pris ma première inspiration, depuis ce moment, cette guerre, a toujours été gravée dans de la pierre. J'étais trop têtue pour l'accepter. J'étais trop obstinée pour accepter ma propre destinée, admets-je doucement en amenant mes genoux vers ma poitrine.

Eric ne répond pas, regardant ses genoux. Je peux dire de la façon dont il presse légèrement ses lèvres, qu'il y a quelque chose qu'il veut dire, mais pour une raison que je ne connais pas, il n'ouvre pas la bouche.

Pour la première fois que je l'ai vu dans ce bus, il reste silencieux.

Et ceci a une plus grande importance que tout ce qui se passe.

Après quelques minutes de silence, je pousse un long soupire, ma voix est à peine plus audible que la brise autour de nous.

—Pourquoi moi ?

—Comment ça, pourquoi toi ? demande Eric en me regardant curieusement.

—Pourquoi est-ce ma destinée ? dis-je en le regardant à un point en particulier sur la plage alors qu'il bouge dans la masse. Pourquoi j'ai été choisie pour être celle de causer la guerre civile ? Pourquoi est-ce ma destinée de causer une souffrance sans fin ?

Eric pousse un long soupire, réfléchissant à ma question pendant trop longtemps.

—Je pense pas que je peux te répondre, Ellie. C'est pas comment ça que cela se passe, répond-il enfin en m'offrant un doux sourire. Même si ça craint, c'est ta destinée. La seule personne qui peut te répondre, c'est toi.

Je marque un temps d'arrêt et le regarde.

—Tu viens vraiment de dire cela ? Tu viens vraiment d'être philosophique ? Toi ?

—Tu trouves ? il hausse un sourcil.

—Arrête, rigolé-je légèrement en poussant son épaule. Je suis censée être la philosophe, pas toi.

—Alors je suis qui ? Le connard ? demande-t-il et je hausse des épaules avec un petit sourire. Ouais, eh bien, peut-être que tu as raison; peut-être que je suis le connard. Mais ça t'a fais sourire, non ?

Je me mords la lèvre pour cacher mon sourire et secoue la tête.

—Pourquoi tu veux que je souris ?

—Car la mort et l'obscurité ne vont pas arrêter la guerre civile, Ellie. La Ellie souriante et éternellement positive peut le faire, dit Eric en me donnant un coup de coude et il agite ses sourcils, cette fois je ne peux pas cacher mon sourire ce qui le fait sourire avec triomphe. Je préfère ça, il se lève et me tend la main. Alors viens, Ellie au sourire et à l'éternelle positivité. Allons trouver les autres pour que tu puisses leur dis ce que tu veux faire.

Je prends sa main et me relève.

—Ce que je veux faire ?

—Oui, toi. Autant que j'aimerais penser que nous avons raison, tu es celle qui doit prendre la décision finale.

—Pourquoi moi ?

—Car tu es toi, répond Eric en haussant légèrement des épaules quand je le regarde. Et tu es la seule personne que je connaisse qui se soucie de chaque personne dans le monde, même ces nymphes qui désirent te tuer. Alors même si Amphitrite t'avait pas proposé cette option, tu serais toujours seule qui peut prendre la meilleure décision pour nous tous. Tu ferai tout pour sauver tout le monde.

Je me fige en le regardant alors qu'une réalisation me frappe comme la foudre.

Tu ferai tout pour sauver tout le monde.

Il a répondu à mes questions sans même le savoir.

Je sais ce que je dois faire.

Eric me dévisage en regardant par-dessus son épaule en silence, il fronce des sourcils quand il me regarde que j'ai cessé de bouger.

—Qu'est-ce qui va pas ?

—Rien, je secoue la tête en le rattrapant et lui faisant un petit sourire. Je... j'ai trouvé comment y mettre un terme.

—Parfait ! un grand sourire déchire le visage d'Eric et il attrape ma main en me menant vers la forêt. Allons retrouver les autres. Je suis sûr qu'ils seront ravis que quelqu'un ai enfin trouvé un moyen d'arrêter cette merde.

À ma surprise, Eric ne me mène pas à l'Orphelinat comme je le pensais. Au lieu de cela, il me mène vers le bord de la plage, s'assurant qu'on reste caché dans les ombres des arbres jusqu'à ce qu'enfin, il tourne à un coin et nous faisons face à ma mère et Spencer. Ma mère me fait une ferme étreinte à la seconde où elle me voit.

—Merci dieu, tu vas bien ! Sérieusement ma puce, c'est pas le moment de disparaître !

—J'avais dit que je la trouverais, dit Eric et je peux pratiquement entendre la suffisance dans sa voix.

—Ouais, ma mère se recule du câlin pour lui lancer un regard noir, tu peux effacer ce sourire jeune homme, je t'aime toujours pas.

—Désolé, Eric clarifie sa gorge en posant une expression sérieuse sur le visage et ma mère roule des yeux en me regardant avec de l'inquiétude qui adoucit ses traits.

—Tu vas bien ?

—Oui, réponds-je et mes lèvres forment un petit sourire. Je sais ce qui doit être fait.

—Parfait ! sourit-elle et ses yeux s'illuminent. Qu'est-ce que c'est ?

—Je peux pas te le dire, dis-je et son sourire s'éteint. Tu dois me faire confiance.

—Ellie... commence-t-elle à me prévenir mais je secoue la tête.

—Tu. Dois. Me. Faire. Confiance, dis-je fermement. S'il te plaît. C'est ma décision à prendre, maman. C'est ma destinée et Amphitrite en a après moi. S'il te plaît, fais-moi confiance.

Elle me scrute pendant un long moment, avant de reculer avec un soupire et elle hoche de la tête avec de la défaite dans ses yeux.

—Bien. Je te fais confiance.

—Peut-être tu ressembles plus à Hadès, Ellie, dit Spencer en souriant quand on le regarde.

—Pourquoi ? questionne ma mère en haussant un sourcil.

—Car il est le seul qui réussit à te faire changer d'avis, le sourire de Spencer se transforme en un rictus.

—Ce n'est pas un exploit aisé, dit une voix derrière nous et quand nous nous tournons, mon père sort des arbres pour s'avancer vers nous et il me fait un sourire. Bonjour Elliana.

—Papa ! je cours vers lui et l'attaque avec un câlin féroce. Que fais-tu ici ?

—Vois par toi-même, répond-il d'un air cryptique en faisant un geste derrière lui.

Quelques secondes après, des silhouettes apparaissent de la forêt et quand elles s'approchent, je me rends compte que je connais ces silhouettes.

Ce sont des autres êtres surnaturels.

Il a amené une armée.

—Yo ! rigole Spencer d'incompréhension et son sourire s'étend jusqu'à ses oreilles. Hadès, tu es une légende ! Tu as vraiment réussis à grapiller une armée en neuf heures ?

—Non. Je le fais depuis des semaines, répond calmement mon père. Et ce n'est pas une armée. Ce sont des personnes prêtes à aider si le temps se prononce.

—Eh bien. Je pense qu'on ai contents de dire que le temps s'est prononcé, réplique Spencer et ses yeux s'illuminent quand ils remarques les deux têtes brunes devant le groupe. Axel ! Selene ! Ça faisait un putain de moment que vous avez pas montré vos sales tronches.

—Ouais, on pensait que tu pouvais t'en occuper seul, dit Axel en haussant un sourcil vers le dieu blond. Et tu nous a glorieusement prouvé qu'on a tort. Comment ça se fait qu'on doit toujours venir nettoyer le bordel quand il apparaît ?

—C'est pas mon bordel, tête de con, et je suis très offensé que tu penses ça, riposte Spencer en plissant des yeux. C'est à cause de tous ces idiots qui pensent que commencer une guerre civile est une bonne idée.

Pour une fois, répond Selene avec amusement avant de me regarder. Bonjour Ellie. C'est bon de te revoir.

Je souris et hoche de la tête en retour. Même si elle et son jumeau sont la sœur et le frère adoptifs de ma mère, j'ai toujours grandis près d'eux et ils sont de la famille. Néanmoins je ne les ai pas vu depuis des années, et ça m'attriste que ce soit dans de telles circonstances qu'on se revoit.

—Bien. Alors. Quelqu'un connaît le plan ? hurle Spencer en haussant la voix pour ceux qui sont derrière Axel et Selene puisse l'entendre.

Ils hochent tous de la tête et Spencer lève son pouce avec approbation. 

—Génial. Eh bien, j'en suis ravi car nous on a aucune idée du plan, il se tourne vers moi et me questionne du regard. Ellie, tu es prête ?

Je pousse un long soupire tremblant quand je hoche de la tête, les regardant tous.

—Même si je peux déjà prévoir vos réponses, je pense que je dois vous dire que vous pouvez tous partir quand vous le voulez. Je veux pas que quelqu'un se blesse à cause de mes erreurs.

—Ce sont pas tes erreurs, Ellie, dit Spencer en secouant la tête avec sympathie.

—Et tu sais qu'on part pas, dit ma mère en serrant mon épaule.

Mon père s'approche d'elle et me sourit, montrant silencieusement son accord. Je jette un coup d'œil à Eric, avec presque de l'hésitation, et il me fait un sourcil quand il me regarde.

—Ouais, je vais nul part Ellie. Il y a un nymphe en particulier à la plage que je meurs d'envie de défoncer depuis un moment, répond-il et je hoche de la tête, il baisse la voix pour que je sois la seule à l'entendre. Et d'ailleurs, ma place appartient là où tu es, même si tu veux pas de moi. D'accord ?

—D'accord, chuchoté-je. Merci.

—Je t'en prie, sourit-il en s'inclinant. Après vous, commandant.

Je déglutis durement et lève la tête, effaçant les résidus de peur sur ma décision. 

Puis je m'avance et les guide vers la lumière du jour.

———

Le moment où je pose pied sur la plage, il semble que tout bruit cesse complètement et le monde est plongé dans une transe dénuée de sons. Même le soleil, qui illuminait la plage, ne semble plus supporter l'idée de briller face à la bataille et il se cache derrière un nuage pour ne pas voir le bain de sang qui va arriver. Le seul sens qui est ose se montrer est la sensation de la brise froide dans l'alcôve qui fait voler le sable doré sur lequel nous sommes. Mais à part cela, il n'y a rien. C'est comme si la terre elle-même attendait ce qui se passerait en retenant son souffle.

De l'autre côté de la plage, l'armée d'Amphitrite est assemblée, ils sont tous derrière Alex en silence et ils nous dévisagent alors que nous nous approchons. Même si je sais qu'il n'y a aucune chance, j'essaie quand même de chercher la déesse de l'océan afin de voir la cheffe de tout cela. Mais, considérant que je ne sais pas à quoi elle ressemble, je sais que c'est inutile.

Au lieu de cela, je concentre toute mon attention sur Alex et essaie d'ignorer le rictus qui grossit considérablement sur son visage alors qu'on s'approche.

Je m'arrête enfin devant Alex, à peine à quelques mètres de lui. Nous nous regardons dans un silence pendant presque une minute entière avant qu'il parle.

—Bien joué Ellie, dit Alex en claquant lentement des mains quand il observe les êtres derrière moi. Tu as réussi à trouver assez de personnes idiotes pour former une armée. Et je vois les tristement célèbres Artémis et Apollon dans tes rangs ? Je suis presque impressionné ; comment tu as réussi à les convaincre de se battre pour toi ? 

Je ne réponds pas, gardant mon expression prudemment impassible.

—Mais, malheureusement, tu es en retard. Il est 10h004, ce qui signifie que ton délai s'est écoulé. Oups.

Il hausse des épaules en claquant des doigts. Il y a un soudain mouvement dans les rangs des nymphes dans le sable près de lui. Et une personne se fait traîner et jeter dans le sable, à ses pieds. Alex s'agenouille et l'attrape par la gorge.

—Alors que l'amusement commence.

Il tourne le visage de la personne vers moi et j'halète, mes mains voyagent immédiatement sur ma bouche pour couvrir l'horreur.

C'est Ria.

Alex sourit à ma réaction, tordant le visage de Ria vers le côté pour que je vois exactement à quel point elle a été battue et brisée. Sa magnifique peau noire est parsemée d'horrible ecchymoses et de sang séché, son nez est visiblement cassé et son visage est si gonflé qu'elle peut à peine garder les yeux ouverts. Derrière elle, il y a deux gigantesques et splendides ailes fauves qui germent de son dos, mais ils sont tordus dans un angle obscure, Alex les a cassé.

—Et laisse moi te dire, on a eu notre lot d'amusement à discuter avec notre très chère amie Ria; tu sais qu'on a découvert une sacrée chose sur elle ? Tu peux deviner ce que c'est ?

Je ne réponds pas, déglutissant durement et je baisse lentement mes mains sur mes côtés. Alex dévisage Eric en haussant des sourcils.

—Quand est-il de toi, oh grand leader ? Tu sais ce qu'est le secret de la petite Ria ? demande-t-il et sa voix est horriblement innocente.

Eric serre la mâchoire, son visage s'assombrit rapidement, mais il ne donne pas satisfaction à Alex qui hausse des épaules.

—Bien, ok, je vais vous le dire. On a découvert que notre charmante amie la nymphe de la brise est une taupe. Oui c'est ça, une taupe ! Mais pas seulement, elle a aussi rejoint notre cause pour relayer tous nos petits mouvements à son ami. Eh bien, vous imaginez ma surprise quand je l'ai découverts, je l'admet, j'ai un peu perdu mon sang froid. Enfin, non, beaucoup. Vous comprenez ma frustration, pas vrai Eric ? Quand tu découvres qu'un ami se trouve être un ennemi ? il sourit vers Eric en sachant trop bien qu'il a touché un nerf sensible. Eh bien, au moins elle a pas fraternisé avec ma petite-amie et me la retourné contre moi. J'imagine même pas la rage que ça causerait si elle me l'avait fait et qu'elle s'en sorte sans rien !

—Où tu veux en venir, Alex ? j'attrape la main d'Eric quand il commence à s'avancer et je la serre avec rassurance.

—Ce que je veux ? Oh oui, bon, je sais ! il claque des doigts et racle sa gorge. Je veux dire que j'étais très fâché quand je l'ai découverts, ce qui signifie que j'étais de mauvaise humeur pendant toute la matinée. Mais en plus, en plus, tu débarques en retard à un rencard très important et ça me rend furieux.

—Donc ? répété-je en supprimant l'envie de grogner.

—Donc ? Eh bien je suis si énervé que je veux vraiment passer un bon temps, répond-il avec un scintillement sournois dans l'oeil. Pour se détendre, tu vois ?

Et il brise la nuque de Ria.

La plage entière implose dans le chaos.

Eric bondit en avant avec un grognement, fonçant droit vers Alex, mais avant de l'atteindre, le nymphe des eaux se transforme en un cormoran pour échapper à l'attaque d'Eric. Il est rapidement submergé par les nymphes d'Alex qui foncent en avant, plusieurs d'entre eux se transforment en leur forme animal en déferlant vers les nymphes derrière moi. J'entends le sifflement d'une flèche passer près de moi et quand je regarde par-dessus mon épaule, et me rends compte qu'Axel et Selene ont déjà brandit leur arc et ils attaquant les nymphes qui s'approchent. Près d'eux, Spencer a son thyrse et il a un air vengeur sur le visage alors qu'il le brandit en l'air, envoyant des lianes aussi épaisses que mon bras dans les profondeurs de l'armée d'Amphitrite. Quelques secondes après, il y a des bruits perçants, et une nymphe est envoyée voltigée dans l'air jusque dans les profondeurs de l'océan.

—Cinquante point pour Dionysos ! beugle Spencer en levant les mains en l'air, victorieux.

Toi ! j'entendre un profond rugissement et je me tourne juste à temps pour voir Josh foncer vers moi avec un air meurtrier.

Je hurle et l'évite de justesse. Ils tournent ses talons et serre les poings.

—Tu es heureuse, démonte ? Tu as enfin achevé ce que tu voulais.

—J'ai jamais voulu cela, Josh, réponds-je en serrant les doigts alors que j'esquive son autre coup.

Menteuse ! bouillonne-t-il en se tournant furieusement derrière moi.

En ne voyant pas d'autre option que se battre, j'attrape son poignet et tort son bras derrière son dos dans un geste fluide, me souvenant des leçons qu'Eric il y, pour ce qui me semble, une éternité. Ensuite, avant qu'il réagisse, je frappe l'arrière de ses genoux aussi durement que je peux et le fais tomber par terre, laissant mon pied sur sa gorge. Il commence à lutter, ses mains essaient férocement d'éloigner mon pied de son torse, mais je le repousse au sol jusqu'à ce qu'il s'étouffe. Josh comprend le message et cesse de se débattre en me fusillant du regard.

—Je veux pas que ça se passe ainsi, Josh, répété-je et mon expression s'adoucit quand je le regarde. Et en dehors de tout cela, ne voulais pas qu'Otti meurt. J'espère que tu pourras t'en rendre compte, un jour.

Puis je retire mon pied de son coup et m'éloigne, le laissant haleter pour l'air.

Je ne prends pas le temps de voir s'il va bien après notre interaction avant qu'une autre nymphe se rue sur moi, son visage est tordu de brutalité. Mais avant qu'elle soit à deux mètres de moi, un bruyant bruit résonne autour de moi et des épais nuages noirs vibrant de pouvoir assomment l'armée d'Amphitrite, dont la nymphe qui a essayé de m'attaquer. Mes yeux s'écarquillent et je me tourne à temps pour remarquer mon père à plusieurs mètres de moi et il a un air courroucé, peu habituel sur ses traits normalement impassibles. Son trench coat noir vole autour de lui à cause du vent hurlant, et quand mon père plisse des yeux un autre nymphe tombe au sol en hurlant avec cordes noires qui le serrent dangereusement. Près de lui, ma mère apparait de nul part et donne un coup de poing à un nymphe, l'assommant brutalement avec une autre série de coups de poings et pieds jusqu'à ce que son corps sans vie tombe dans l'eau. Elle réapparait près de mon père, et ils échangent un regard, ils travaillent ensemble comme une parfaite machine, bien huilée et ils éradiquent les nymphes assez stupides pour les défier.

Je déglutis durement, un horrible sentiment me prend alors que je me tourne lentement en un cercle pour prendre du carnage qui se déroule.

Ce n'est pas possible. C'est exactement ce que je voulais essayer d'arrêter.  Il y a beaucoup trop de souffrance.

—C'est fascinant, non ? une légère voix parle derrière moi et la tonalité douce brise étrangement la cacophonie de la guerre autour de moi.

Je me tourne lentement vers la magnifique femme aux cheveux sombre, elle se trouve vers le bord de la mer, et sa peau est de couleur caramel brûlé, ses yeux sont d'un bleu océan. Elle s'approche de moi et agite sa main et soudainement je suis entourée par un mur d'eau qui forme une parfaite bulle autour de nous, nous isolant de la guerre déchaînée.

Amphitrite.

Je ne réponds pas dans un premier temps, l'observant prudemment.

—Qu'est-ce qui est fascinant ?

—Tout.

Amphitrite agite sa main sur le côté, faisant geste vers les nymphes bataillant autour de notre bulle. Je vois du coin de l'oeil qu'Eric remarque ma disparition et la seconde où il voit la bulle d'eau dans laquelle Amphitrite et moi sommes il se rue vers nous. Mais avant de s'approcher, deux nymphes se mettent dans son chemin, le distrayant. Je serre les dents et dévisage Amphitrite qui m'observe intensément.

—Tu trouves pas que c'est fascination comment leur esprit peuvent être influencé par un mensonge chuchoté au bon moment ? La facilité de tuer pour des mensonges ?

—Pas du tout, dis-je sèchement. Je trouve cette fascination désolante et horrifiante. Je causerai jamais tant de peine.

—Non, évidemment? répond-elle avec une once d'amusement dans sa voix. Ce qui est démesurément ironique, considérant ce que tu représentes. Elliana.

—Ce que je représente signifie pas que j'apprécie la mort ou la souffrance, rétorqué-je avec véhémence. Je fais en sorte d'aider ceux dans le besoin, d'alléger leur douleur et leur souffrance; je les aide à éviter la mort, pas la causer.

—Alors, Amphitrite hausse un sourcil finement taillé d'un ai moqueur. Pourquoi tu as eu le besoin de causer la guerre civile alors ?

—Toi et moi savons que c'est pas de ma faute. Tout est de ta faute Amphitrite, pas la mienne.

—Oh allons. Tu peux pas me donner tout le mérite, elle claque sa langue en feignant la pitié. Tu m'as immensément aidé, mon enfant. Si t'étais pas qui tu es ou réagis comme tu l'as fais; t'aurais pas semé le doute dans l'esprit des nymphes d'Eric et rien de cela se serait passé. Alors vraiment, tu as autant de mérite que moi dans ce jeu.

Je presses mes lèvres en une fine ligne, me forçant à me concentrer sur mon masque d'indifférence pour qu'elle ne voit pas les les craquements qui apparaissent.

—C'est ce que c'est pour toi ? Un jeu ?

—Le plus divertissant, sourit-elle et ses dents brillent avec blancheur. C'était absolument délicieux de te voir danser au bout de mes ficelles comme une marionnette; Zeus a eu tellement de gosses que ça devient un vrai problème de se souvenir de chacun d'entre eux, mais il y a toi, le seul enfant d'Hadès a prit la stupide décision de mettre un pied à la surface, et, eh bien, je pouvais pas résister. J'ai jamais eu l'opportunité de jouer à une guerre psychologique avec un enfant de mon cher beau-frère. Et je dois dire Elliana, m'amuser avec toi a été une des choses les plus divertissantes que j'ai faites depuis très longtemps. Évidemment, j'aurais pu le faire toute seule - mais contrairement à mes collègues dieux et déesses, je préfère avoir un rôle dans les coulisses. Mais heureusement, le cher Alexander a été plus que volontaire me prêter main forte. Il adore les jeux psychologiques autant que moi; il est celui qui t'a attaqué pendant ta première nuit et bien sûr c'était son idée de t'envoyer ces messages. Il adore qu'on lui dise quoi faire et avoir les mains sales; entre toi et moi, je pense qu'il a un fétiche pour des figures d'autorités. Alors, naturellement, il est la personne parfaite pour m'assister dans ma petite excursion. Et regarde où on en est, elle se tourne en levant les mains en l'air alors qu'elle se tourne en un cercle. C'est parfait.

Je l'étudie en silence, la scrutant pendant plusieurs longues secondes,, avant de secouer la tête.

—Je te crois pas.

—Comment cela ? Amphitrite fait une pause avant de s'arrêter et son sourire faiblit. 

—Je te crois pas, répété-je. C'était plus qu'un jeu pour toi.

—Pourquoi tu penses cela ? son sourire s'évanouie complètement.

—Car tu t'es investie, dis-je et vu le regard d'Amphitrite prouve que mon affirmation n'est pas assez clair. Si c'était réellement un jeu pour toi, t'aurais pas utilisé ma prophétie contre moi. Tu n'aurais pas fais tant d'effort pour me rendre inévitablement la cause de la guerre civile; je penses que tu aurais abandonné il y a un long moment. Alors pourquoi tu essaie si durement à accomplir ma destinée ? Qu'est-ce que tu as à y gagner ?

—Tu es bien plus brillante que les gens pensent, Elliana, répond Amphitrite et ses yeux se plissent légèrement. Très bien. Tu as raison. C'est pas qu'un jeu. C'est bien plus que cela.

—Qu'est-ce que c'est alors ?

—Châtiment célèste, annonce-t-elle et je la dévisage. 

Un air malveillant traverse ses traits à mon choc, et elle s'approche jusqu'à être à quelques pas de moi. C'est à ce moment que je remarque le scintillement argenté d'un couteau caché dans sa main gauche. Je me raidis et prends subtilement un pas en arrière.

—T'es qu'un pion, mon enfant; un pion dans un plan de châtiment que je prévois depuis bien avant ta naissance. J'aurais pas pu le prévoir si tu n'étais pas maudite par les Moires, mais ça a fonctionné comme dans mon plan.

—C'est question de vengeance, ma respiration se coupe dans ma gorge.

—La vengeance est une description grossière pour mes motivations, répond-elle franchement et soudainement ses émotions sont évidents dans le bleu de ses yeux. C'est pas non plus une des raisons.

—Évidemment. La vengeance est pas une unique motivation; elle est nourrie par la passion et l'amour ou quand cet amour a été crûment arraché d'une vie. C'est ce que tu crois, non ? les yeux d'Amphitrite s'écarquillent quand je frappe là où cela fait mal. Mais peu importe comment tu l'appelles, tu peux pas nier que tu fais cela est pour la vengeance, pour lui. Tu fais cela car tu penses que c'est le seul moyen de le ramener.

—Bien sûr que je le fais pour lui. Tu comprends peut-être pas cela maintenant, mais c'est ce qui se passe quand tu es amoureuse.

—Non du tout, dis-je doucement en secouant la tête et je tourne la tête pour faire signe à la scène devant nous. Tu es prête à plonger le monde dans les ténèbres d'une guerre civile pour ramener Poséidon ? 

—Je ferai tout pour le ramener, crache-t-elle avec véhémence. Tout.

—Tu es aveuglée par tes désires, Amphitrite. L'amour et la compassion fonctionnent pas ainsi, lui expliqué-je. Poséidon s'est précipité à sa ruine et tu suis sa voie.

—Qu'est-ce que tu connais sur l'amour et la compassion ? dit-elle sèchement. T'es qu'une enfant et tu sais rien de cela, t'as pas l'expérience. Comment oses-tu me mettre dans un si haut pied d'estale ? Tu es comme tes parents; tu dis que je suis aveuglée par mes désires, néanmoins tu encore plus aveuglée par ta moralité, comme eux.

—Les actes de mes parents contre Poséidon ont toujours été justifiés. Il menaçait le monde.

—Il essayait d'améliorer le monde, siffle-t-elle. Et tes parents ont ruiné toutes ses tentatives d'améliorer la vie de tout le monde; ils m'ont arraché la seule personne que j'aime sincèrement. Pour cela, ils vont le payer.

Je prends une inspiration qui me brûle la tranchée. Soudainement, je comprends quelles sont ses vraies motivations.

—Tu veux qu'ils souffrent comme toi tu as soufferts ?

—Je pourrais jamais les blesser. Ils sont trop puissants et ils se quittent jamais, rétorque Amphitrite. Mais j'ai entendu la prophétie des Moires et je me suis rendu compte de ce que je pouvais faire. Si je tordais ton esprit jusqu'à perdre la raison, te piégeais à démarrer une guerre civile et te tuais, alors ils connaitrons la douleur que j'ai connu. Ils sauront ce que ça fait de perdre quelqu'un qu'ils aiment tant être cruellement arraché de leur embrase.

—Alors tout cela fait parti de ton plan de blesser mes parents ? Tout ce que j'ai vécu; la mort de mes amis les plus proches, la guerre; tout cela car tu veux prendre ta vengeance contre mes parents pour avoir sauvé le monde de la destruction ? demandé-je et elle hoche de la tête. Mais en faisant cela, tu vas plonger le monde dans un chaos destructeur, pire que ce que Poséidon prévoyait. Tu as pensé à toutes les personnes qui seront blessées, toutes les personnes qui seront mortes, tout cela pour accomplir un châtiment mesquin.

—Parfois des sacrifices sont nécessaires pour un bien commun, répond-elle de manière hautaine. Et si ces sacrifices m'aident à ramener mon époux et l'aider à changer le monde, alors ainsi soit-il.

Je la dévisage en secouant lentement des épaules.

—Tu n'arrêteras pas, pas vrai ? Tu n'arrêteras pas tant que la prophétie soit accomplie ou que je meurs. Tu n'arrêterais pas tant que tu n'as pas ce que tu veux.

—Tu as toujours été destinée à faire cette guerre civile, Elliana, répond-elle tranquillement. Tu as toujours été destinée à catalyser les ténèbres dans l'engloutissement du monde tel que nous le connaissons; je m'assure à ce que nous avons la bonne personne pour nous ramener la lumière. Il y a rien de personnel ma chère, tu as dois détruire le monde pour que je détruis tes parents et que je ramène mon époux

Je déglutis et je hoche la tête, la résolution est visible sur mon visage. Pour la première fois un calme complet prend place en moi, comme la sérénité d'un calme pas encore marqué par la légère brise du matin. Même si l'action que je suis sur le point d'accomplir me terrifie jusqu'à l'os, je l'accepte; c'est ce que je dois faire. Il n'y a qu'un moyen d'arrêter Amphitrite et sauver tout le monde de la guerre qui ronge le monde. J'espère que mes parents peuvent me pardonner.

C'est ma destinée.

Je m'approche, adoucissant mon expression pour adopter un air calme mais aussi déterminé.

—Alors tu sais ce qui te reste à faire.

Les yeux d'Amphitrite s'écarquillent de surprise; comme si elle n'avait jamais considéré cette option.

—Tu te sacrifierais pour arrêter tout cela ?

—Oui.

—Pourquoi ?

—Car il y a trop de personnes auxquelles je me soucie qui sont mortes à cause de ton désire de vengeance et trop de personne risquent de mourir si je le fais pas. C'est ma manière de les sauver, réponds-je doucement alors que plusieurs visages me viennent en tête comme pour appuyer mes mots.

Jasmine. Ria. Otti. Mes parents. Eric. Mon cœur se serre douloureusement au dernier prénom et ça me frappe à ce moment, il va me manquer.

—C'est ça qui se passe quand tu aimes quelqu'un, Amphitrite. J'espère simplement qu'un jour tu le comprendras.

—Tu t'attends à ce que je te félicite pour ta bravoure ? demande-t-elle en rigolant légèrement.

—Non. Je suis pas brave. Je fais mon travail, lui dis-je doucement. Mais je le fais tant que tu promets d'arrêter tout celui. Tu auras ta vengeance; personne d'autre doit souffrir.

—Quelle noblesse, elle hausse des sourcils. C'est ta dernière requête ? 

—C'est pas une requête. C'est ta proposition, tu t'en souviens ? dis-je et mon ton est dur. Ma vie pour celle de tout le monde. C'est ce que tu voulais, non ?

—D'une façon, oui, répond-elle doucement et je hoche de la tête.

—Alors j'accepte ton offre. Tu me tues, tu retires tes troupes et tu cesses ta quête pour ta vengeance divine.

Amphitrite m'étudie pendant plusieurs secondes avant d'hocher de la tête, un grand sourire étire ses lèvres.

—Tu as ma parole.

Puis, avant que je dise un autre mot, elle fonce sur moi et plonge une dague dans mon cœur.

Ellie ! 

J'halète bruyamment à la pire douleur que je n'ai jamais senti de ma vie, la douleur vibre dans mon corps comme des vagues agonisantes. Toute la force quitte mes membres et je trébuche vers l'arrière, à peine capable de rester debout. Alors que je sens m'écrouler, une paire de bras que je reconnais encercle ma taille, m'attrapant sans efforts avant que je m'écroule au sol.

Je lève les yeux, des ombres couvrent les bords de ma vue comme des vaut8ures encerclant leur prochain repas. Je remarque que la bulle d'eau séparant Amphitrite et moi des autres a disparu, ce qui explique comment Eric est venu vers moi, mais je perds rapidement la capacité à me concentrer sur les petits détails. Au lieu de cela, je concentre toute mon attention sur le visage d'Eric qui apparait dans mon champ de vision et l'expression de cœur brisé tordant ses traits me blesse plus que le couteau planté dans mon cœur.

—Reste avec moi, Bambi. T'as pas le droit de mourir, tu m'entends ? chuchote-t-il furieusement en poussant mes cheveux de mon visage d'une main tremblante et il prend ma main avec la sienne de libre et la serre fermement. T'as pas le droit de me rendre amoureux de toi et mourir, sinon tu me prouves tous mes préjugés sur l'amour et je refuse que ce soit le cas. T'as pas le droit de mourir.

J'ouvre la bouche pour répondre, désespérée de pousser faire sortir les trois mots qui sont sur le bout de ma langue depuis ce matin.

—Eric...

Puis les ténèbres m'engloutissent complètement.

Continue Reading

You'll Also Like

180K 18.4K 61
Oxymore : n.m. Rhétorique Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Larousse) Exemples : Un silence éloquent Une obscure cl...
22.7K 78 7
Je m'appelle Lina, j'ai 18 ans et je vais vous racontez ce qui a détruit ma vie.
132K 4.8K 64
Olivia, nouvelle dans le lycée. Scott, loup-garou alpha.
118K 10.3K 100
Destiny est une danseuse de ballet de haut niveau. Elle danse pour la compagnie de studio internationale que son père possède. Lorsqu'elle revient d...