Chapitre vingt-trois
—Quoi ?! m'étouffé-je et mes yeux sortent presque de mon visage; soit à cause du manque d'oxygène ou de mon choc.
—Ne fais pas la surprise, crache Josh et son emprise s'affermit sur ma gorge si durement qu'il est sur le point de briser ma nuque. Je sais que tu l'as tué !
Incapable de sortir un mot, j'essaie durement de pousser ses mains de mon cou, mais son emprise est trop forte. Alors, intérieurement, j'essaie de me reprendre, j'amène mes genoux vers ma poitrine et le frappe durement. La force de mon coup est assez forte pour le pousser à plusieurs mètres, sa main lâche mon cou en même temps. Je tombe au sol, respirant violement quand j'essaie désespérément de respirer autant d'air que possible. Josh se lève avec un grognement et il se prépare à bondir sur moi, serrant ses poings. L'air commence à crépiter autour de lui et avant que j'ai le temps de réagir, un autre tonnerre vole vers moi. J'ai à peine le temps de lever mes mains pour convoquer un mur avec mon pouvoir, bloquant ainsi le coup. Le tonnerre frappe le mur de fumée noir et le bruit retentit comme un coup de feu, et l'explosion me fait reculer vers la falaise.
—Josh ! hurle Eric en sautant devant moi avant que Josh ait le temps de tirer un autre éclair. C'est quoi ton putain de problème ?
—Elle l'a tué ! rugit Josh en me lançant un autre éclair par-dessus l'épaule d'Eric.
Je hurle et pose un autre mur de fumée et cette fois le coup de tonnerre est si fort que ça me rend sourde pendant plusieurs secondes étourdissantes.
Quand mon audition revient, Eric est en train de le menacer.
—-t'égorger et t'arracher la colonne vertébrale si tu ne te calme pas maintenant.
—Eric, arrête, dis-je finalement en gémissant par la sensibilité de ma gorge.
Je me lève, essayant d'ignorer comment cette action cause de l'agonie dans mon corps. Qui savait qu'être attaqué par le fils de Zeus ferait si mal ?
—La violence va rien résoudre.
—Bien, Eric serre les dents. Josh. Explique-toi. Calmement et sans éclairs. Et peut-être que je t'arracherais pas la colonne vertébrale.
Si Josh est affecté par la tentative d'Eric de le menacer, il ne le montre pas. Il s'avance de quelques pas jusqu'à ce qu'il se trouve devant Eric et il me pointe du doigt. Quand il parle sa voix tremble.
—Otti est morte. Et ta petite salope de petite-amie l'a tué.
Même si c'est la quatrième fois qu'il dit qu'Otti est morte, c'est seulement maintenant que ses mots résonnent vraiment en moi. Mon souffle se coupe et ma poitrine se serre douloureusement quand je le regarde. Non. Elle ne peut pas. Otti ne peut pas être morte.
Puis une horrible réalisation me frappe et il me faut toute ma force pour rester debout. Mon maître chanteur. C'était son cadeau mortel.
Il a tué Otti.
—Quoi ? une autre voix apparaît derrière Josh.
Quand il se pousse sur le côté pour regarder par-dessus son épaule, je vois Jasmine, Ria, Alex et le reste des fêtards sur le côté de la clairière. Jasmine dévisage Josh, avec de l'horreur dans ses yeux.
—Qu'est-ce que tu as ?
Josh déglutit quand il rencontre ses yeux apeurés et ses épaules s'avachissent quand toute combativité le quitte.
—Otti est morte, chuchote-t-il, brisé et sa tête se baisse. Elle nous a quitté.
Suivant son annonce, un silence meurtri se pose dans la clairière comme une couverture suffocante suivant, c'est à briser le cœur. Je remarque quelques êtres surnaturels me fixer, leur visage se durcit quand je les regarde. Après quelques secondes dans un silence, je baisse la tête et enveloppe mes bras autour de moi d'un air protecteur, sentant l'envie urgente de me protéger avec mon invisibilité. Même si je sais que ça me rendrait plus suspicieuse.
—Qu'est-ce qui s'est passé ? Ria est la première à briser le silence, et comme toujours elle parle d'une voix douce et calme.
—Pourquoi tu lui demandes pas ? déglutit Josh en me fusillant du regard.
—Josh, je le jure, je ne sais pas de quoi tu parles, réponds-je doucement en levant mes mains en l'air. J'ai pas tué Otti. C'était mon amie.
—Tu mens ! hurle-t-il et quelques secondes après, je dois me baisser pour éviter un autre éclair.
—Ok, Josh, calme-toi, Ria intervient et se met devant lui en le regardant avec une expression sévère. Ne fais pas de fausses accusations sans avoir des preuves. Tu sais ce qu'est la sanction pour tuer un commarade.
—J'ai une preuve, riposte Josh en sortant, de derrière lui, un haut noir qui semble m'appartenir et il déplie le haute pour révéler un très grand couteau noir; il me le montre l'arme. C'est pas assez ?
Je recule à la vue du couteau. Je n'ai pas à être la fille d'Hadàs pour savoir qu'un couteau empeste la mort.
—En quoi c'est une preuve ?
—Ne fais pas la conne, Ellie, grogne-t-il. On l'a trouvé sous ton lit. Il est couvert du sang d'Otti.
À présent, d'autres êtres surnaturels nous entourent en un cercle et plusieurs prennent une dure inspiration à sa révélation. Je le dévisage, à court de moi.
—Tu es entré de force dans notre chambre ? crie Jasmine. Putain, de quel droit Josh ?
—Car on a eu un indice anonyme sur son implication sur la mort d'Otti, crache Josh. Alors oui, on est entrés dans votre chambre par effraction car on a le droit de savoir si cette salope de démone a tué ma copine. Et on dirait que la personne avait raison, regarde ce qu'on a trouvé.
Je déglutis durement, une horrible réalisation me frappe, aussi durement que l'éclair de Josh.
Cela faisait parti du plan de mon maître-chanteur. Il avait pannifié tout cela, tout du long. C'est pour cela qu'il a été si silencieux ce mois-ci, pourquoi il voulait me donner un faux sentiment de sécurité. Tout du long, j'étais terrifiée qu'il me piège à déclarer la guerre civile, et il fait cela sous mon nez.
Comment ai-je pu être si aveugle ?
—Tu te fous de moi ? s'exclame Jasmine en rigolant incrédulement et elle dévisage le groupe. Vous le croyez ? C'est ridicule; c'est pas lié ! Ellie se fait piégée.
Je regarde Eric, m'attendant à ce qu'il hoche de la tête en même temps que Jasmine, mais il reste complètement silencieux, son expression est si impassible que j'en ai peur. Je déglutis et détourne mon attention vers Josh, convocant toute mon énergie pour rester forte. S'il te plaît ne me dites pas qu'il le croit. S'il te plaît ne me dites pas qu'après tout, il ne me fait pas confiance.
—Tu peux pas croire sincèrement que je serais aussi négligente pour tuer et cacher l'arme du crime dans ma chambre ? Si j'avais tué quelqu'un, j'aurais pas laissé de preuves; c'est une situation complètement hypothétique. Je tue personne, Josh. J'empêche la mort.
—Le couteau ensanglanté qu'on a trouvé sous ton lit en dit autrement, crache-t-il en s'avançant et il brandit de nouveau le couteau. Alors cesse de mentir et dis nous la vérité. Pourquoi tu l'as tué ?
—Je l'ai pas tué ! répété-je mon affirmation pour ce qui me semble pour la centième fois. Je ferai, jamais, faire du mal à quiconque.
—Conneries ! dit-il sèchement. Tu es la personnification de la mort Ellie. Parfois les démons peuvent s'en empêcher.
À mon horreur, je vois plusieurs personnes hocher de la tête. Leur visage se métamorphose en des masques froids et certains commencent déjà à me dévisager avec une hostillié excessive. Les serres du désespoir s'accrochent à ma gorge.
Ça commencce. La prophétie commence.
—Je suis pas un démon ! crié-je.
Malgré mes tentatives de conserver ma frustration, mon pouvoir palpite autour de moi comme un épais nuage noir. Plusieurs personnes du cercle crient de surprise et trébuchent, leurs yeux sont écarquillés d'horreur.
—Pourquoi j'aurais voulu tuer Otti ? Elle était mon amie !
—Pour faire plaisir à papa ? hue-t-il et l'outrage me prend. Je sais pas, dis-moi.
—Josh, arrête. C'est pas juste, intervient Jasmine et son ton est dur.
Elle s'avance pour rester devant moi, entourant son bras autour du mien.
—J'étais avec Ellie pendant toute la journée. Elle n'a pas tué Otti.
—C'est une déesse Jasmine; qui sait ce qu'elle peut faire, crie froidement une nymphe.
—Même les dieux les plus puissants ne peuvent pas être un si bon agent double, Katy, rétorque Jasmine en la dévisageant.
—Tu le sais pas, Jasmine. Mais bon, tu n'est qu'une humaine, alors je m'attends pas à ce que tu comprennes, dit méchamment Josh et sa mâchoire de Jas tombe.
—Excuse-moi ? Je comprends plus que la moitié d'entre vous, enfoiré ! elle s'avance d'un air menaçant et ses yeux bleus brillent dangereusement. Ne pense pas que tu es putain de champion car tu es le fils de Zeus, Josh. Tu es à moitié humain, comme moi, et c'est pas parce que le gros connard est ton père que tu es automatiquement supérieur à moi. Contrairement à toi, j'ai grandis avec une figure paternelle qui est un dieu et il m'a pas élevé pour être une idiote. Je suis peut-être la seule humaine ici, mais je te briserai la colonne vertébrale si tu continues de me dire que je comprends pas ce qui se passe car je suis "qu'une humaine". N'ose plus me rappeler, tu comprends ça ?
Je la regarde avec des yeux gros. Ok, même j'ai un peu peur d'elle.
Josh ne répond pas à sa menace, la dévisage avec ce que je décèle de la tristesse.
—Je suis désolé Jas, mais c'est la vérité. Tu es non seulement humaine, mais tu es aussi trop proche de la situation. Elle aurait facilement pu te piéger, te faire croire tout ce qu'elle veut sans que tu le saches.
—Qu'est-ce q-
Avant que Jasmine puisse finir sa phrase, Josh partage un regard avec Katy et avec un geste de la main, Katy rend Jasmine silencieuse avec ses pouvoirs. Jasmine pousse un cri d'outrage qui est étouffé, ses yeux se plissent et avant que quelqu'un réagisse, elle donne un coup de pied aussi fortement qu'elle peut sur la mâchoire de Josh. Il grogne de douleur et dérape à plusieurs mètres derrière. Quand il s'arrête, il l'a dévisage avec de la rage brûlant ses yeux et hoche de la tête vers les nymphes derrière Jasmine et moi.
—Maîtriser la, ordonne-t-il et la nymphe plaque les membres de Jasmine contre elle pour ne pas qu'elle le rattrape.
Jasmine grogne, mais n'oublie de fusiller furieusement Josh du regard. Elle tourne son regard vers Eric, et lui envoie un regard acerbe.
Il ne dit pas un mot.
Je sens mon cœur craquer dans ma poitrine. Pourquoi il ne dit rien ?
Ma principale protectrice étant maîtrisée, les autres me dévisagent hostilement. La seule personne qui ne le fait pas est Ria, mais elle ne vient pas à ma défense, au lieu de cela elle m'étudie comme un avocat étudiant un témon au tribunal. Je déglutis, me sentant soudainement incroyablement coincée.
—Alors ? défie-t-il en levant ses mains en l'air. Alors expliquez-moi pourquoi il y a plus de morts d'êtres surnaturels depuis deux mois qu'il y en a eu depuis deux décennies. Vous pensez vraiment qu'on est assez cons pour qu'on croit que c'est une coïncidence ?
—C'est une coïncidence ! réponds-je et ma voix se hausse.
L'expression de Josh se fait meurtrière et il lève le couteau en l'air comme si un petit couteau disapprouvait ma proclamation. Je me tourne vers Eric, le suppliant du regard.
—Eric, s'il te plaît, dis-leur; ils te croiront. Dis-leur que j'ai pas tué Otti. Dis-leur que je ne suis pas le monstre qu'ils craignent. Dis-leur que c'est pas moi. S'il te plait.
Les autres regardent Eric avec impatience. Josh hausse un sourcil quand il reste bizaremment silencieux.
—Alors, Eric ? Qu'est-ce que tu dis. Quel côté tu choisis ? Le sien ou le nôtre ? La meurtrière de démone ou ton propre peuple ? Si-
Eric lève sa main, faisant taire Josh et la clairière est si silencieuse que je peux presque entendre la cacophonie de mon cœur nous entourer. Eric croise ses bras contre son torse et me fait face, son visage est impassible.
Puis il prononce ces six mots qui plongent mon cœur jusqu'aux Enfers.
—Je pense que tu devrais partir.
—Quoi ? le dévisagé-je en prononçant difficilement le mot. Eric, non. Ne me dis pas que tu-
—Pars, Ellie, m'interrompt-il et sa voix est percutante. Avant que je te ramène devant Zeus moi-même; et crois-moi, j'ai pas envie de le faire.
Je déglutis durement, regardant autour du cercle. Jasmine secoue la tête, ses yeux bleus s'écarquillent de désespoir. Elle essaie de courir vers moi, mais les nymphes qui la retiennent font un bon boulot. Je continue de fixer Eric.
—Eric, s'il te plaît. Je l'ai pas tué.
—Menteuse ! hurle Katy en me poussant.
Je recule, me positionant inentionellement devant la personne qui détient le plus de haine pour moi en ce moment.
—Meurtrière, crache Josh et je recule quand je vois des étincelles d'éclair palpiter sur sa peau.
D'autre nymphes dans le groupe hurle son accusation.
—Meurtrière !
—Démone !
—Étrangère !
—Messsagère de la Mort !
Le dernier fait écho en moi et je recule de quelques pas quand je regarde le groupe. Mais la voix est bizarrement familière, je ne sais pas qui l'a prononcé; tous les visages familiers de ceux que je pensais être mes amis se sont métamorphosés en des expressions dédaigneuses.
Je retiens les larmes, je lance un dernier regard par-dessus mon épaule, vers Eric, espérant, priant que je verrai la personne à laquelle je peux faire confiance; la personne pour laquelle je tombais amoureuse.
Mais il n'y a rien. Son visage qui était remplie de bonheur il y a quelques minutes est complètement dénué d'émotions. Et je pense que son visage impassible me blesse plus que la haine tordant les visages des nymphes.
Mon cœur pince.
Je me tourne, mettant le voile d'invisibilité et je cours.
Et je n'arrête pas de courir. Je cours, je cours et je cours jusqu'à ce que le temps se perd et que je ne peux plus forcer mes jamais de fonctionner. C'est seulement quand mes jambes deviennent de la confiture que je m'autorise une pause. La réalité revient.
Ça a commencé. Réellement, commencé. Et il n'y a rien que j'aurais pu faire pour l'arrêter.
Je suis toute seule.
Je ferme les yeux, serrant le collier autour de mon cou et hurlant silencieusement à l'aide dans ma tête. Je n'ai pas à attendre plus de cinq secondes avant d'attendre un bruit familier et quand j'ouvre les yeux, mon père est devant mon, dans la lumière orange clair de la matinée. De l'inquiétude illumine ses yeux bleus nuits.
—Elliana ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
Le son de sa voix est ce qui détruit le barrage qui retenait toutes mes émotions et je fonds en larmes. Je cours vers lui et tombe dans ses bras, enveloppant mes bras autour de lui aussi fermement que je le peux. J'enfonce mon visage dans son haut comme l'enfant que j'étais.
—Ramène moi à la maison, sangloté-je. S'il te plaît.
———
PDV D'ERIC
*Quelques heures plus tard*
—Où est-elle ?
L'autre dieu l'observe silencieusement, son visage est inhabituellement cyrptique.
—Où est qui ?
—Tu sais exactement qui. Je n'ai pas toqué à ta porte pour te demander où esr ton serpent de compagnie, répond-il sèchement. Où est Ellie ?
—Oh, alors elle compte finalement pour toi ? Spencer feind la surprise. C'est drôle; j'aurais juré qu'il y a quelques heures ton groupe et toi lui avez dit qu'elle était morte pour vous.
—C'est pas vrai, crache-t-il et Spencer hausse un sourcil cyniquement. Spencer je le jure, ses poings se serrent et il se rapproche en parlant à travers ses dents serrés, si tu me dis pas où elle est, je-
Avant qu'il puisse finir sa phrase, il est tiré d'un coup par la taille par une force colossale et inhumaine. Une seconde après, il pendouille, la tête en bas, par une épaisse plante grimpante. Spencer se rapproche, son visage noir, et le fusille du regard. Encore plus de plantes rampantes apparaissent dans l'air, comme des serpents. Son thyrse apparaît dans sa main.
—Ne pense même pas me menacer, Éros. Je suis plus vieux que toi, je suis plus fort que toi et je suis incroyablement énervé. J'ai envie de t'arracher le cou depuis un moment; ne me pousse pas à choisir la facilité. Tu comprends ?
Il serre la mâchoire et hoche sèchement de la tête. Les doigts de Spencer s'affermissent autour de son thyrse et les vignes tenant le dieu en hotage le relâche brusquement, le faisant tomber comme un sac à patates. Il se remet sur ses pieds, prenant quelques secondes pour se calmer avant de réessayer.
—Où est-elle ?
Spencer prend son temps pour répondre, ses doigts frappent le côté de l'objet qu'il tient et il sait que l'autre dieu voudrait faire plus que le torturer.
—Elle est partie.
Il se raidit, de la crainte le frappe comme si de l'air frais avait fouetté son dos. Il sait que ça ne devrait pas le surprendre, mais son départ lui fait l'effet d'un coup de couteau.
—Où ?
—À ton avis, débile ? Elle est retournée aux Enfers. Hadès est venue la récupérer il y a une heure.
—Pourquoi ? il déglutit durement en essayant de garder son désespoir pour lui-même.
Il ne réussit pas.
—Comment ça pourquoi ? se moque Spencer avec du dédain trempé dans ses mots. Chaque personne qu'elle connait et qu'elle fait confiance, sauf pour ma fille, lui ont tourné le dos et l'ont accusé de meurtre; toi inclus. Tout à coup, c'était bien trop dangereux pour elle de rester à la surface. Pourquoi aurait-elle dû rester ici ?
—Mais c'était pas elle, dit-il doucement. Elle n'a pas tué la nymphe.
—Évidemment que c'était pas Ellie; tu la connais ? Elle aurait jamais pu faire du mal à une mouche, même si elle l'auvait voulu, riposte Eric avec mépris. Où étaient tes bonnes paroles il y a six heures Eric ? Tu m'avais l'air assez convaincu que c'était elle.
—Je ne l'étais pas, crache-t-il et Spencer arque un sourcil avec condescendance.
—Vraiment ? Eh bien, Ellie doit avoir vraiment mal compris le message car vu ce que Jasmine m'a dit, elle est convaincue que tu as choisis ta petite bande de monstres quand ils l'accusaient de meurtre. En fait, Jasmine m'a dit distinctivement que tu as dis à Ellie de partir.
—J'essayais de la protéger Spencer, alors ose pas utiliser ce ton condescendant avec moi. Je suis pas un nymphe à qui tu peux dire d'aller dégager, grogne-t-il.
—Tu essayais de la protéger ? demande dubitativement Spencer. De quoi ? Elle n'est pas un faon; elle peut parfaitement se protéger.
Il presse ses lèvres en une figne ligne pour empêcher une réplique furieuse de s'échapper.
—Autant que je me soucis d'Ellie, commence-t-il prudemment, je ne pouvais pas la défendre. Les nymphes sont chagrinées par la mort d'Otti et si j'étais du côté d'Ellie, ils auraient cru que je les trahissais; qui sait ce qui se serait passer après cela. J'essayais de la protéger en évitant les conséquences; je sais qu'elle est terrifiée d'accomplir cette putain de prophétie que les Parques ont prédit.
Spencer le regarde incrédulement, avant de secouer la tête avec un rire acerbe.
—Eh bien, félicitations Eric, dit-il doucement avec un sourire satirique sur le visage. Car en évitant de trahir ta petite populace, tu as trahis la confiance d'Ellie et tu as mis son pauvre cœur dans un hache-viande. Bonne chance pour essayer de lui faire pardonner ça, Spencer commence à partir, mais s'arrête pour lancer une dernière remarque par-dessus son épaule alors que de la haine traverse ses veines. Et bonne chance à garder tes couilles intactes; car en faisant ça, tu as réussis à t'attirer la rage des deux personnes les plus puissantes que je connaisse. Amuse-toi bien à convaincre Hadès que tu as accusé sa fille de meurtre avec des intentions pures.
Ainsi, le dieu part, laissant sa dernière pique voler. Eric déglutit durement, son coeur tombe en même temps que sa tête tombe dans ses mains.
Qu'est-ce que j'ai foutu ?