Hades Legacy (Trilogie Hadès...

By winchestered_author

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Ellie est comme toutes les autres filles de dix-huit ans dans le monde, excepté pour une grande différence. ... More

TEXTE DE PRÉSENTATION
Prologue
Chapitre un
Chapitre deux
Chapitre trois
Chapitre quatre
Chapitre cinq
Chapitre six
Chapitre sept
Chapitre huit
Chapitre neuf
Chapitre dix
Chapitre onze
Chapitre douze
Chapitre treize
Chapitre quatorze
Chapitre quinze
Chapitre seize
Chapitre dix-sept
Chapitre dix-huit
Chapitre dix-neuf
Chapitre vingt
Chapitre vingt-et-un
Chapitre vingt-trois
Chapitre vingt-quatre
Chapitre vingt-cinq
Chapitre vingt six
Chapitre vingt-sept
Chapitre vingt huit
Chapitre vingt-neuf
Epilogue
FAQ
Bonus de Noël

Chapitre vingt-deux

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By winchestered_author

Chapitre vingt-deux

Jasmine ne comprend toujours pas pourquoi je suis terrifiée que ce soir soit mon anniversaire, mais elle sait une chose; organiser une incroyable fête.

Je fais un petit sourire alors que j'examine les alentours avec enchantement. Même si je ne lui dirais jamais, Jasmine a réussit à m'organiser la fête parfaite; un feu de camp à la plage avec tous mes amis. Je peux voir Ria, Josh, Alex et quelques personnes que j'ai appris à connaître ces deux derniers mois; même Spencer et Kenzie sont là (même si vu la manière dont Kenzie réprimande Spencer, je sais qu'ils ne vont pas rester longtemps). Et s'il n'y avait pas autant de personne ou que la musique ne soit pas si vibrante pendant cette nuit d'automne, la fête aurait été réellement parfaite.

—Alors ? T'en penses quoi ? me demande Jasmine en souriant quand elle lève ses mains en l'air. C'est génial ou c'est génial ?

—C'est... bien, réponds-je neutremnt en ne voulant pas chatouiller son ego et
Jasmine roule des yeux.

—Oh, j'ai été géniale et tu le sais, rétorque-t-elle en jetant ses cheveux par-dessus ses épaules en prenant une pause dramatique. Et hey, petit bonus; j'ai demandé à ce qu'on ramène pas de cadeaux, alors il y a pas de présents; mortel ou sympathique, sourit-elle joyeusement et elle me fait un clin d'oeil. Alors j'imagine que ton maître chanteur n'a pas livré son "cadeau mortel" comme promis.

Mon sourire s'efface.

—C'est que le début de la nuit, Jas. Tout pour arriver.

—Tu as raison; tout peut arriver ! Comme la star de la journée qui va se laisser s'amuser pour une fois de sa vie. L'amusement rime avec Ellie, non ? elle agite ses sourcils en me donnant un coup.

—Arrête, grogné-je en fermant mes yeux, mortifiée, et je couvre mon visage avec ma main pour étouffer mon rire. Ou je vais me rendre d'invisibilité et partir tout de suite.

—Ne me menace pas dans le vide, ma chère Elliana. Je sais que tu le ferais pas, me taquine-t-elle en liant son bras autour du mien et elle me traîne avec elle ce qui me fait ricane et ouvrir les yeux pile à temps quand elle lève sa main pour annonce. La star du jour est là !

Le lieu tombe dans un silence complet et tous les fêtards crient simultanément.

Joyeux anniversaire Ellie !

Je rougis tellement que je suis surprise que mon visage ne soit pas en feu.

—Je suis pas si heureuse, marmonné-je.

—Menteuse, rigole Jasmine et elle affermit sa pogne sur moi moi, un geste que je trouve bizaremment hilarant. 

Je pense qu'elle me connait mieux que je le pensais.

—Aller star du jour, il est l'heure de faire la fête !

—Je le dois ? dis-je ironiquement et elle me traîne vers une talle en bois qui est remplie de centaines d'alcool différents. Je préfereais m'asseoir sur le bord de la plage en silence et admirer les vagues.

—Tu es qui, ma mère ? s'esclaffe Jasmine en secouant la tête.

Elle attrape deux verres en plastique rouge et elle verse des boissons à l'intérieur. Je regarde le liquide vert brillant dubitativement. Ok, je suis sûre à quatre-vingt dix pourcent que cette couleur n'est pas saine. 

—Non, tu vas faire la fête et on va passer un bon moment, car je sais que si je te laisse seule pendant une minute tu vas stresser sur le sujet-qu'on-ne-doit-pas-prononce-le-nom.

—"Le sujet-qu'on-ne-doit-pas-prononce-le-nom" ? répété-je. Tu veux dire la prophétie ? Celle qui peut éteindre le mondre surnaturel tel que-

—Ah, tais-toi ! elle lève sa main en me regardant durement. Qu'est-ce que je viens de dire ? Ne dis pas ces mots ! Pas de dicussion sur le sujet-qu'on-ne-doit-pas-prononce-le-nom ! T'as même pas le droit de penser à cela ! Je t'ai dis que je te botterais le cul si tu continues et je rigole pas !

Je hausse un sourcil et convoque une boule de mon pouvoir pour la pousser. Elle tombe au sol à quelques mètres sur le sable, et quelques personnes qui étaient autour de nous éclatent de rire. Jasmine souffle sur une mèche de son visage avec un air refrogné et je lève mes mains en l'air. 

—Et quand tu m'as dis ça, j'ai fortement douté que tu réussirais.

Jasmine soupire en se levant et elle pointe son doigt sur mon visage.

—Ne me fais pas regretter d'avoir organisé cette fête pour toi.

—Je pense que c'est soit possible, réponds-je amusée et elle me tire la langue en me donnant un verre.

—Tais-toi et saoûle toi, marmonne-t-elle et je ricane en prenant une petite gorgée pour la calmer, mais au moment où elle tourne sa tête, je jette le reste sur le sable.

Il n'y a pas moyen que je me saoûle ce soir. Ce soir parmis tous les autres, je ne peux pas me permettre de le faire; surtout si mon maître chanteur ne ment pas. Et malgré les réassurances de Jasmine, il y a 99,9 pourcent de change qu'il le fasse.

Je tire mon verre contre ma poitrine, en regardant autour de moi subreceptivement. Rien ne semble sortir de l'ordinaire, mais je sais qu'il ne faut me laisser bercer par un faux sentiment de sécurité. Mon maître-chanteur a prouvé dans le passé qu'il était plus intelligent que je le pensais, alors je sais qu'il attaquera le moment où je baisserais ma garde. Et je serais à blâmer si je laisse quoique ce soit me glisser de mon contrôle; Jasmine a raison, il n'y aucun moyen que je puisse contrôler l'avenir, mais je peux contrôler ce que je vais faire ce soir.

Je vais régler cela une bonne fois pour toute pour que j'ai au moins un problème en moins dans ce futur incertain.

—Ellie !

Je sursaute et détourne mon attention à temps pour voir Ria, Alex et Josh s'avancer vers moi et Jasmine. Ria m'offre un sourire et me fais un doux câlin.

—Joyeux anniversaire.

—Merci Ria, réponds-je doucement, choquée par son embrase qui ne lui ressemble pas, au moment où je me recule.

Je croise inintentionnellement les yeux d'Alex et je me dépêche de baisser les yeux vers mon verre avec embarassement.

Je n'arrive pas à croire à mon comportement d'hier soir.

Il doit penser que je suis complètement folle.

—De rien, me répond amicalement Ria. Tu passes une bonne journée ?

Oh, tu n'as pas idée.

—C'est... stimulant, dis-je après un moment et Jasmine ricane à côté de moi et je lui donne furtivement un coup de coude. Je m'attendais pas à cela.

—C'est pas surprenant, dit Ria avec amusement.

Quand je lève mon regard vers elle, ses yeux marrons brillent; comme si elle savait de quoi je parlais. Et si c'était le cas, ça ne me surprenait pas; la sage nymphe indienne semble toujours savoir ce qui se passe.

—Où est Otti ? demande curieusement Jasmine en répétant en question qui me venait en tête.

—En retard, répond Josh avec nonchalance, mais vu sa voix froide, je peux dire que ça l'embête.

J'étudie son langage corporel en silence, timidement levant le regard quand il me prend la main dans le sac.

Pourquoi son retard l'inquiéte ? Quelque chose ne va pas.

Jasmine accepte son explication plus facilement que moi car elle hausse des épaules en poussant un soupir impatient.

—Eh bien, elle a intérêt à se magner le cul, car j'ai besoin de ma pote de la bouteille.

—Pourquoi t'as amie de la bouteille ? demandé-je et elle roule des yeux.

—Pour que je puisse me torcher avec quelqu'un.

—Tu vas te saoûler à une fête alors que tes parents sont là ? demande incrédulement Alex en la fixant. Je pensais pas que les parents humains encourageaient cela.

—Mec. Mon beau-père est littéralement le dieu du vin et de la fête. Tu penses vraiment qu'il va m'arrêter ? se moque-t-elle en désignant Spencer.

On regarde le dieu, tous en même temps, et il lève ses deux pouces en même avec dramatisme quand il remarque qu'on le regarde.

—Commettez des terribles décisions les enfants ! braille-t-il comme s'il faisait parti de la conversation et Kenzie le frappe si fortement qu'on l'entend de l'autre côté du feu de joie, il se plaint fortement. Poupée, je comprends vraiment pas pourquoi tu es venue si t'es pas d'accord avec mes méthodes de parentalité; il y a rien qui soit mal de laisser ta fille se saoûler à une de mes fêtes de temps en temps.

—C'est ce que je disais, ricane Jasmine en buvant le reste de sa boisson.

Je ricane et amène mon attention vers elle, mais me fige brusquement quand je rencontre des yeux verts émaurauds qui percent mon regard, il est près du feu rugissant.

Des frissons me traversent.

Eh bien. C'est maintenant ou jamais.

—Je... je reviens, dis-je à Jasmine, incapable de détourner mes yeux d'Eric.

—Attends quoi ? Où vas-, Jasmine commence à répondre, mais je n'attends pas le reste de sa question avant de partir vers Eric comme si j'étais attirée comme un aimant.

Quand je m'arrête près de lui, Eric ne dit pas un mot, il garde ses yeux fixés sur les flammes oranges qui dansent devant lui. Je croise fermement mes bras contre ma poitrine, je donne des coups de pied au sable et essaie d'ignorer la vitesse à laquelle mon cœur bat.

—Salut, dis-je doucement en le regardant timidement.

Il ne bouge pas et pendant une seconde terrifiante je pense qu'il ne va pas reconnaître ma présence. Mais quand sa tête se tourne légèrement et qu'il rencontre mes yeux, la lumière des flammes qui brillent se reflétent sur traits.

—Salut.

Je clarifie ma gorge et on observe ensemble le feu en même temps.

—J'ai jamais vu un vrai feu aussi près.

—Vraiment ? demande-t-il et du choc filtre son expression pendant un moment. Pas même aux Enfers ?

—Non, secoué-je de la tête. C'est pas possible. Tous les feux que mon père allumaient dans le palais étaient faux; c'était qu'un mirage élaboré.

—Eh bien. Ça déçoit toutes personnes qui pensent qu'ils sont destinés aux feux de l'enfer, répond Eric en m'arrachant un petit sourire, il me regarde et les coins de ses lèvres montent légèrement. Je garderais cette petite information sous clé, si j'étais toi, Bambi. Sinon, tous ceux qui veulent aller au paradis pour cette simple raison changeront d'avis. 

Je laisse le petit sourire s'élargir sur mes lèvres quand il m'appelle Bambi. On dirait que ça fait une éternité qu'il m'a appellé ainsi. Je n'avais jamais cru que ça me manquerait.

—Ah. On voudrait pas cela, non ?

—Tu es la démone; c'est à toi de me le dire.

—Comment dois-je répéter mon affirmation sur le fait que je suis pas une démone ? je roule des yeux.

—Dix fois de plus, au moins, me dit-il sérieusement et je plisse mon nez avec confusion. Peut-être que je comprendrais enfin ce que tu me dis.

Je rigole, baissant la tête pour que mes cheveux cachent le rougissement de mes joues et Eric sourit gaiement et ses yeux brillent. Le silence nous retombe dessus, enfonçant ses doigts agiles dans la fondation de notre conversation. C'est comme si nous avions perdu nos repères et que nous étions revenus des étrangers; tous les deux sur le point de mourir d'envie de dire quelque chose car nous savons que ça changera notre monde. Je sais exactement ce que je veux dire - ce que je devrais dire - mais je suis terrifiée que ma fuite d'hier soir ait déchirée toutes mes chances avec lui. Qui voudrait être avec quelqu'un qui fuit quand tu confies tes sentiments pour elle; surtout Eric qui a admit ouvertement qu'il avait peur de ses sentiments.

Je déglutis durement et le regarde de nouveau, décidant que je dois me lancer. Je dois cesser d'avoir peur de l'avenir.

Nous commençons à nous observer en même temps.

—Eric, je-

—Ellie-

On s'arrête, nos yeux s'écarquillent et on éclate de rire.

—Toi d'abord, lui dis-je en souriant.

—Non, secoue-t-il de la tête, je peux attendre. Toi d'abord.

—D'accord, je pousse un long soupir en m'arrêtant un moment pour reprendre le cours de mes pensées. Eric, je suis vraiment désolée de ma réaction d'hier soir. J'aurais pas dû fuir; tu m'as dis la vérité, ce que je t'avais demandé et j'ai réagis en-

—Je vais t'arrêter là, m'interrompt-il en s'approchant.

Les mots se dissipent dans ma gorge quand il efface la distance entre nous et je le dévisage avec des gros yeux. Il me fait un petit sourire authentique.

—Ne t'excuse pas. C'était beaucoup à digérer, surtout avec tout ce que tu dois déjà gérer. J'ai pas trop réfléchis et c'était injuste que je te balance tout cela. Je devrais être celui qui s'excuse.

—Ne sois pas désolée. Je suis contente que tu l'ai fais, vraiment, je me mords la lèvre en hésitant pendant une seconde. J'ai une question que je voulais te poser hier soir.

—Qu'est-ce que c'est ? se renseigne-t-il en me regardant curieusement.

—Pourquoi tu voulais me protéger de toi ? demandé-je doucement et ses yeux s'écarquillent pendant une seconde. Ça devrait être plutôt de te protéger de moi et ma destinée. Alors pourquoi tu voulais me protéger de toi ? 

Eric soupire en passant sa main dans ses cheveux.

—Comme je l'ai dit hier, je suis paumé Ellie. Et je le serai toujours; ça va jamais changer, il s'arrête en baissant sa tête quand il délivre sa prochaine phrase, comme s'il avait des mots qui sprtant de sa bouche. Je changerais pas; je peux pas. Mais je refuse de te changer.

—Tu l'as déjà fais, Eric, réponds-je et il lève sa tête pour me regarder. Et tu m'as changé pour le mieux. Tu m'as appris à sortir de ma coquille, à sortir de ma zone de confort et de cesser de me soucier de chaque détails pour que je puisse vivre. Je t'en serai toujours reconnaissant.

—Tu le penses honnêtement ? demande-t-il et sa voix est teintée de surprise, je souris en hochant de la tête.

—Évidemment, dis-je en adoucissant ma voix. Eric, je sais que tu penses que ce que tu as fais dans le passé t'a endommagé, que ce que tu es et ce que tu incarnes a permenament brisé ta vision sur l'amour, mais c'est pas vrai. Le fait que t'inquiétes de me changer prouve que tu te soucies, et que ça toujours été le cas. L'amour n'est pas un animal sauvage qui blesse, prêt à frapper et viser quiconque qui ose s'approcher; c'est une petite pousse qui attend le soleil. Bien sûre si tu l'ignores, la néglige et que tu cesses de croire en elle, elle pourra et deviendra horrifiante et tordue; mais si tu l'a nourri, elle s'eclore en quelque chose de beau, je m'approche de lui et mes doigts touchent son poignet. C'est ce que tu incarnes Eric; pas la destruction de la vie, mais la beauté de vivre. Tu diriges le soleil vers la plante qui a désespérement besoin du soleil pour survivre, et c'est ce que tu amènes au monde; je l'ai vu, de mes propres yeux. La vie est assez cruel; si tu cesses de croire en l'amour, en cette petite et vulnérable pousse, pourquoi vit-on ? À quoi bon vivre ? 

À ce moment je suis si près de lui que je remarque quand sa respiration de coupe dans sa gorge. Il pousse une mèche qui est tombée sur le visage, ne retirant pas ses  yeux de moi.

—Tu es, sans aucun doutes, extraordinaire, tu le sais ? mumure-t-il en secouant la têt. Qu'est-ce que le monde a fait pour te mériter ?

—J'essaie encore de le savoir, réponds-je en rougissant.

—Tu veux voir quelque chose d'autre extraordinaire ? un petit sourire lui monte aux lèvres.

—Je sais pas Eric, je...

Je me mords la lèvres indécise en regardant aux alentours. Je rencontre les yeux de Jasmine et c'est comme si elle me parlait dans ma tête. N'ai pas peur de l'avenir. Je garde les épaules droites, en me calmant. N'ai pas peur de l'avenir. 

—Tu sais quoi ? Oui. Oui, je veux.

—Parfait, il me fait un étincellant sourire blanc et attrape ma main, il m'amène loin avant que je peux changer d'avis. 

Mon coeur rate un battement dans ma poitrine, et je ne rate pas le rictus que Jasmine m'envoie quand elle nous attrape en train de nous faufiler dans l'ombre.

Embrasse Cupidon ! prononce-t-elle à voix basse et elle me fait un clin d'oeil.

Je résiste à l'envie grandissante de cacher mon visage dans mes mains et si Eric ne tenait pas ma main, je l'aurais probablement fais.

Je vais la tuer quand je reviendrais.

La cacaphonie de la fête s'évanouit quand Eric nous éloigne silencieusement vers la forêt. Je laisse mes yeux admirer la jolie scène, ma curiosité grossit quand nous marchons.

—Où allons-nous ? 

—Assez loin dans la forêt pour que les autres n'entendent pas tes cris quand je te tuerai, Eric n'hésite pas pour répondre.

—Ha ha, réponds-je sarcastiquement. Très drôle.

Ses dents sont éblouies par le claire de lune quand il se tourne pour me faire un sourire.

—Tu penses que je rigole ? C'est adorable.

—Même si tu rigolais pas, je commence et lui tire la langue quand il ricane. Et je sais que tu rigoles, tu pourrais pas me tuer.

—Qu'est-ce qui te fais dire ça ? Je suis doué avec une flèche et un arc, il contracte ses biceps avec sa main libre pour prouver son point.

Je roule mes yeux à son narcissime.

—Et même si c'est le cas, tu pourrais toujours pas me tuer.

—Pourquoi ça ? 

—J'ai eu une entraîneur qui m'a apprit à me défendre contre les brutes de ton genre.

—Je suis brute ? s'arrête Eric en haussant un sourcil.

—Oui, je hoche de la tête sérieusement.

—Wow, il se tourne vers moi quand il se tourne pour me faire face et il attrape mon autre poignet et me tient, impuisante, en me souriant. Ton entraîneur a été exceptionnellement talentueux pour s'assurer que tu puisses battre une brute comme moi.

Je plisse des yeux, tordant mon poignet pour l'arracher de son emprise comme il me l'a apprit il y a plusieurs mois. Puis, d'un mouvement fluide, je donne un coup de pied pour qu'il tombe au sol, sur le sol. Je pose ma botte sur sa gorge, un sourire danse sur mon visage à son expression estomaquée.

—Oui. Il l'est, réponds-je simplement en retirnant ma botte de sa gorge et m'éloignant d'une manière décontractée.

Oh, c'était plus satisfaisant que je le pensais.

—Hey Bambi, m'interpelle Eric après un moment de silence et quand je le regarde, il s'assied au sol avec un petit sourire sur le visage.

—Quoi ?

—Même si ton départ est impressionant, tu pars du mauvais côté.

—Oh, je rougis durement en faisant demi-tour. Eh bien, pourquoi tu ne lèves pas tes fesses du sol pour me dire où on va pour que je partes dans la bonne direction ?

Il ricane en se levant et il essuie la poussier sur ses mains.

—Je t'ai déjà dit où on va.

—Eric, je pose mes mains sur mes hanches en le fusillant du regard.

Eric rigole et il s'avance vers moi, il rattrape ma main et me redirige dans ine trajectoire différente.

—C'est une surprise, Bambi.

—Mais j'aime pas les surprises.

—Je sais. Je pense que tu vas devoir me faire confiance, me regarde-t-il du coin de l'œil. Tu sais ce que ça veut dire ?

Je ne réponds pas, roulant des yeux quand je le laisse me guider avec réticence.

On marche pendant dix minutes avant de s'arrêter, jusqu'à ce que des arbres surgissent une petite clairière. Eric me traîne encore vers cet endroit avant de s'arrêter enfin, et je me rends compte où nous sommes. Mes yeux s'écarquillent avec émerveillement et j'oublie Eric, courant vers la vue à couper le souffle. Nous sommes sur le bord d'une falaise face à la mer, l'orange frémissant du feu de joie illumine les personnes qui dansent sur le sable. La mer est si calme dans la nuit qu'elle semble être le reflet du ciel riche d'étoiles qui brillent de milles feux. Je suis presque étourdie par leur radiance.

—Oh Eric, dis-je, complètement submergée par la beauté raffinée de la vue face à moi. C'est magnifique.

—Je sais, répond doucement Eric en apparaissant devant moi et quand je le regarde il me sourit. Je savais que tu aimerais.

—Pourquoi ?

—Car tu aimes les plages; je le sais depuis la première semaine de notre rencontre, dit-il et mon coeur bondit. Et j'avais le sentiment que tu aimerais aussi les étoiles.

—J'adore. J'aime beaucoup, chuchoté-je et son sourire se transforme pour être plus grand et triomphant. Merci de m'avoir amené ici.

—Je t'en prie, répond-il sincèrement.

Je lui souris avant d'amener mon attention vers la scène étincellante, la laissant m'envelopper comme une douce couverture.

—Tu sais pourquoi j'aime les plages ? lui demandé-je doucement après qu'on reste silencieusement ensemble pendant plusieurs minutes et il secoue la tête. Car, elles sont toujours là. Peu importe ce qui arrive, elles seront toujours là et elles le seront toujours pour conter des histoires, commes les étoiles.

—Des histoires ? répète-t-il en me poussant d'élaborer.

—Peu importe la plage où tu te trouves, le sable est marqué par les inombrables pas, chacun de ces pas raconte une histoire différente écrite par tant de personnes, dis-je. On est tous différents, on a une vie différente, des buts et des accomplissements différents, mais quand on vient à la plage, on est pareil. On pose notre propre histoire sur le sable. On laisse notre marque, qu'on le veuille ou non. J'aime penser à toutes les histoires que les plages peuvent lire et recueillir.

—Alors quelle histoire laisses-tu derrière toi ? me demande-t-il en m'observant de ses yeux verts perçants.

—Je sais pas encore, souris-je. J'attends que l'avenir décide de la fin.

Les coins se sa bouche se lèvent.

—Eh bien, je peux te dire cette fin, mais je peux te dire que tu vas aimer la suite.

—Qu'est-ce que c'est ? demandé-je et mon front se plisse avec confusion, le sourire d'Eric s'agrandit et il attrape ma main pour me tirer vers lui.

—Ça, chuchote-t-il dans mon oreille en pointant le ciel qui explose de couleurs.

Je sursaute de peur quand un grand bruit retentit autour de nous, vibrant en même temps que des couleurs vives explosent dans le ciel. Eric ricane à ma réaction et enveloppe son bras autour de mes épaules, et soudainement comme la nuit où nous dansions sous l'orage, ma peur s'évapore en un instant. Mes yeux s'écarquillent quand j'observe le spectable avec une fascination avide.

—Qu'est-ce que c'est ? demandé-je  en haussant ma voix pour qu'il m'entend par dessus le bruit.

—Des feux d'artifices.

Un grand sourire se pose sur mon visage et je ne peux pas m'empêcher de rire avec régal. 

—Je les adore ! C'est incroyable !

Il ne répond pas et quand je lève les yeux vers lui, je me rends compte qu'il n'admire pas du tout les feux d'artifices; il me regarde. Je me fige, piégée sous son regard magnétique.

—C'est vrai, murmure-t-il et je sens qu'il ne parle plus des feux d'artifices.

Presque inconsciemment, je m'approche de lui, mon coeur bat erratiquement dans ma poitrine et je suis presque inquiéte qu'il explose. Il s'avance en repoussant mes cheveux derrière mon oreille, sa main enveloppe ma joue et pendant une minute, le temps s'arrête, nous préservant dans notre petite bulle, entourées des couleurs kaliédoscopiques des feux d'artifices.

Ses yeux tombent sur mes lèvres. Il se penche. Je ferme les yeux.

Puis, quand je sens ses lèvres se poser sur les minnes pendant des secondes alléchantes, j'entends un coup de tonnerre si fort qu'on dirait qu'il résonne dans mon oreille.

Puis, je vole en arrière dans une douleur atroce, pire que ce qu'est j'ai senti de toute ma vie.

Ellie !

Alors que je trébuche de la falaise, une main attrape mon poignet, arrêtant ma chute. J'halète douloureusement et il me faut quelques secondes pour que ma vue me revienne. Eric me tire vers lui, enveloppant ses bras autour de ses bras et m'aidant à me relever. Je grogne, m'accrochant fermement à lui alors que chaque cellules de mon corps hurle de douleur.

Eh bien. Ce n'était pas le baiser auquel je m'attendais. Je pense qu'on peut dire que, dans un sens, c'était électrifiant.

Josh. C'est quoi ce bordel ?! rugit Eric et sa voix est meurtrière.

Je lève les yeux vers Josh qui se trouve devant nous, des étincelles d'éclair traversent sa peau et son expression est livide. Josh ignore complètement son chef, le poussant sur le côté avec un puissant coup d'éclair et il s'avance vers moi. Il m'attrape par la nuque, ma plaquant contre un tronc d'arbre.

—Comment as-tu pu ? dit-il séchement. Comment as-tu pu ?!

—Quoi ? m'étouffé-je en griffant désespérément ses mains.

—Tu sais exactement quoi ! crach Josh. Comment as-tu pu la tuer ? Comment as-tu pu tuer Otti ?!

BON. QUI ETAIT PRÊT ?

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