En Anglais
_( bois son verre ) et ?
une femme si dynamique en plus...sexy ( regard séducteur) c'est assez louche pour moi d'être célibataire.
_ ( ton détaché ) et pourtant c'est le cas, es ce un crime monsieur Johnson ?
_ pas du tout, je me suis dis..quel homme serait assez aveugle pour ne pas remarquer une telle beauté. Vous ne trouvez pas ?
_ ( rigole ) je ne suis pas désespérée non plus, c'est mon choix tout simplement.
_ et qu'es ce qui a motivé ce choix ? Là ça devient un crime par contre, car le nombre de gentleman qui se font violence afin de garder leurs distance suite à votre décision risquent de crever de frustrations.
_ es ce un rencard ou une simple invitation monsieur Johnson ? Votre épouse n'aimerait vous entendre tenir ce genre de discussion avec moi, je me trompe ?
_ ( rire ) je ne fais que partager mes pensées mademoiselle Sylla, quel gâchis de rester sans partenaire avec autant d'atouts. Une maryln Monroe version noire, ça ne se refuse pas.
_ ça sonne un peu raciste là, mais je vais le mettre sur le compte de l'alcool. ( Lève son verre ) Veuillez m'excuser.
Elle s'éloigne aussitôt avec une démarche féline pour rejoindre les autres invités. Le propriété d'un grand palace monsieur Johnson avait organisé une soirée de nouvel an. Il était presque minuit, Linguère n'aimait pas trop se mélanger à des inconnus surtout dans ces circonstances. Elle menait une vie solitaire avec la seul compagnie de Hakim. Des hommes d'ici ou d'ailleurs, des collègues comme partenaires d'affaires avaient tenté leur possible afin d'approcher la belle africaine au caractère indomptable mais sans succès car fermée et super professionnel.
Elle avait répondu présent à l'invitation d'Arthur Johnson afin d'avoir l'opportunité d'y rencontrer de futur collaborateurs. Être un modèle pour sa génération est son unique but, non pas collectionner des mecs avec qui elle n'a pas d'affinités ni aucun intérêt. Selon elle, ces derniers n'ont rien d'autre qu'un instinct animal, une soif de dominer et posséder.
Elle venait de répérer une personnalité dans son domaine, sa joie monte d'un cran puis elle s'avance parmi la foule agitée qui s'apprêtait à faire le décompte pour accueillir la nouvelle année. Son regard était focalisé sur elle, ce qui se passait autour ne la préoccupait pas tellement, juste comment se frayer un chemin pour parvenir à la personne.
La foule : 3!!!...2...1...BONNE ANNÉEEEE!!!
Soudain, d'un mouvement brusque le verre qu'elle tenait s'échappa de sa main, elle dévie de son chemin puis se retrouve propulsé dans la piscine juste à côté.
***************
Katy: ( rentre dans la chambre puis prend place sur le lit ) waa yaye, ( regard doux ) yaa ngi tôk ? "Coucou maman, tu te relaxe ?"
Oumy Sylla : ( regard dure ) non, je nage tsuippp !
Katy : ( ton jovial ) sheuuu, tu es parfois trop rabat-joie nak ish. ( Dépose le pied de sa mère sur sa cuisse ) laisse moi te faire un peu de massage ma maman adorée.
Oumy Sylla : non non non, j'en ai pas besoin. Je veux juste être seul, depuis quand te préoccupe tu de mon bien être ? boulma djonmal mane.
Katy : mais t'es ma mère non ? Donc je me préoccuperai toujours de toi jusqu'à ma mort.
Oumy Sylla : ... ( La toise )
Katy : mais dis moi, t'es au courant que cette peste de Ndeye Mari est la fameuse fiancée de Hakim ?
Oumy Sylla : ( relève sa tête subitement ) Hakim a une fiancée ?
Katy : weuh ( rigole ) fo nek ioe ? Le monde entier est au courant, ils sont ensemble ça va faire bientôt deux ou trois ans.
Oumy Sylla : Ndeye Mari mom kanatileu sakh " qui est cette Ndeye Mari encore même" ?
Katy : la fille de badjén Mami, ta rival là !
Oumy Sylla : ( énervée ) rivalou lane ? bala nga oubbi sa guate gui xamal lingay wakh way" quelle rival là ? Avant d'ouvrir ta grande gueule là faut réfléchir d'abord". J'ai été l'unique femme que ton père ait aimé et chéri toute sa vie jusqu'à la mort.
Katy : ( amusée ) mais lolou keine weddi wouko, je l'ai dit comme ça rek vu comment t'étais en sa présence avec papa.
Oumy Sylla : pfff, elle n'était rien d'autre qu'une vielle aigri refusant d'accepter les réalités de la vie. S'habiller on dirait une jeune femme dans la vingtaine en plus de flirter ouvertement avec mon mari sans vergogne. Ce dernier trop gentil et naïf ne savait pas imposer des limites et n'y voyait que du feu, fallait que je le fasse à sa place.
Katy : ( éclate de rire ) thieuy yaye !
Oumy Sylla : ( la regarde de travers ) wa legui wakh ma loy ré " et qu'es ce qui te fait marrer à ce point ?"
Katy : ( s'arrête ) dara " rien"
Oumy Sylla : donc cette machin Mami chose a eu des gamins, va savoir comment.
Katy : et si avec papa ils ont eu...
Oumy Sylla : soy agali malay ray " si tu poursuis je te tue " ioe nite ngeu Katy ??
Katy : ( se plie de rire ) baalma, je ne faisais que blaguer ioe tamite.
Oumy Sylla : ( hausse le ton ) on ne blague pas avec ça, respecte la mémoire de ton défunt père petite idiote, ioe ngani lou nek sa xel mi rek nga wakh ko melni khaley bou xamoul dara ?
Katy : damala done yeungeul rek tamite" je te taquine seulement" n'es ce pas toi qui viens de dire que fallait savoir comment elle a eu ces enfants ?
Oumy Sylla : ça ne te donne pas le droit de parler ainsi de ton père. Boumou amati nak, falaa yeim.
Katy : désolé man, mais t'as pas aussi le droit de tenir ce genre de paroles à propos de badjén Mami, comme si elle avait mené une vie de débauche.
Oumy Sylla : depuis quand tu la défends ? Seytané ba dé, vous êtes sûrement pareil toutes les deux ce qui pourrait expliquer cela. Le genre à mener une vie indépendante, assouvir vos désires sans chercher à vous marier jusqu'à la vieillesse.
Katy : il se peut qu'elle se soit marier aussi ou qu'elle ait divorcé trop tôt pour se focaliser sur sa vie professionnelle en tant que weeding planner ?
Oumy Sylla : pff, cela me rappelle la poisse qu'elle a apporté en organisant le mariage raté de Linguère. Ton père voulait coûte que coûte que ça soit elle qui se charge de l'organisation et fallait la voir avec son air de " j'ai le contrôle sur tout" mère bobou lim may def mane akh yallah rek ko kham.
Katy : sa fille et moi avions fréquenté le même institut privé d'hôtesse de l'air, en première année. C'est d'ailleurs elle qui avait recommandé papa de m'y amener, Ndeye Mari se prenait pour la miss du milieu avec son arrogance hors du commun. Elle se débrouillait pour me piquer tous mes creuch, une vraie salope cette fille.
Oumy Sylla : like mother like daughter " telle mère telle fille " tchim. Hakim mérite mieux je trouve, Linguère et lui ont toujours formé un beau couple à mes yeux. Je sais qu'il l'aime à mourir mais ta sœur est d'une stupidité parfois sans nom quand il s'agit de sa vie amoureuse. Si ce n'est pas Bachir c'est Bachir, melni mom rek mofi nek ci goor, même avec sa perte de mémoire sama xelmi daloul " je ne suis pas sereine". Le cerveau oubli mais pas le cœur, j'en fais des cauchemars tous les jours. Si jamais ce démon revient dans nos vies je vais mourir d'une crise cardiaque certainement. ( Désespérée ) Linguère ne veut rien savoir de la gente masculine sauf dans le cadre professionnel. J'ai tenté par tous les moyens possible de lui faire changé d'avis et la mettre en relation avec des connaissances à l'aise financièrement, mais sans succès.
Katy : c'est son choix kay baayiko, le plus important est qu'elle ne soit jamais avec Bachir même si elle doit mourir célibataire ou plutôt mariée à son job ennuyeux.
Oumy Sylla : cette Ndeye Mari mom, sentirou mako déjà, je ne l'aime pas rien qu'en sachant qu'elle est la fille à cette sorcière. Qu'es ce que le monde est petit, il faut absolument que j'en touche deux mots à la mère de Hakim.
Katy : mademoiselle la parfaite qui pique le mec des autres, elle ne sait pas encore que Hakim est mon cousin éloigné. J'aurai souhaité lui jouer le même tour si ce dernier était mon genre, mais même pour blaguer je ne ferai pas semblant d'être attiré par Hakim. Beugou meu goor bou fimisté mane, en parlant de ça sakh yaye ( ton doux ) mon soit disant mariage avec ce Thierno ou Chérif je ne sais quoi, t'étais juste emportée par la colère hein...,( dépose sa tête contre la poitrine de sa mère) n'es ce pas ?
Oumy Sylla : ( la dégage ) mani nga pousse ma ioe" éloigne toi de moi " ma décision est prise, j'ai déjà donné ma parole.
Katy : .... ( meurtrie )
Oumy Sylla : mane xawmeu sakh loy bagn ci digeunté bi ? Chérif est beau machallah, tu devrais te réjouir, sa famille t'aime ils sont fortunés. Que veux tu de plus. Maxalaa, taameu lou bone ak beugeu lou bone rek moleu tey, les fumeurs, drogués, rappeurs et athlètes infidèles avec mille gosses sur la planète, il y'a que ça qui t'attire.
Katy : j'ai discuté avec ce mec, et devine ce qu'il est ?
Oumy Sylla : un gentleman qui respecte les femmes je suppose ? il n'y a que ça !
Katy : ( ton dure ) un putain de psychopathe, une espèce d'enfants pourri gâté très rare à qui on ne dit pas non !
Oumy Sylla : c'est de ton futur mari que tu parle là !
Katy : ( furieuse ) je m'en fiche !! Il revient du passé pour hanter mon futur, et ça je ne vais pas le permettre. Le fils unique à maman qui veut coûte que coûte obtenir tout ce qu'il désire et même les personnes. Je ne serai pas sa marchandise nak, nay leer !
Oumy Sylla : en tout cas t'as le choix, j'ai déjà tout dit.
Katy : ( yeux larmoyant) maman pitié, ne sois pas dure avec moi je t'en prie. Revois ta décision, je jure de ne plus refaire les mêmes erreurs.
Oumy Sylla : Katy, j'ai besoin de repos. ( se couche et ramène vers elle l'oreiller) Ferme la porte en sortant.
Katy : ... ( L'observe un long moment désespérée puis s'en va )
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Je ne pouvais pas rester enfermé dans cet hôtel tous les jours en déprimant sur l'absence de ma fille. Il fallait m'occuper et quoi de meilleur que de me rendre dans le quartier de mon épouse afin de l'observer partir et revenir du boulot. Mon anglais n'est pas au top par contre je sais me débrouiller grâce à mes séjours passés en Angleterre dans le cadre professionnel. Chimère est une femme si généreuse que ses actions me plongent tout le temps dans une immense gêne, elle m'a laissé assez d'argent pour mes besoins quotidiens. Avec ça je peux me permettre de prendre tous les jours un taxi afin de me rendre chez Linguère.
Je pouvais l'appercevoir de loin, et cela me procurait une grande joie. La première fois que Chimère m'avait montré son adresse j'ai enregistré dans ma mémoire le parcours de chez elle jusqu'à l'hôtel où je réside. Avec le premier chauffeur de taxi c'était un peu difficile, mais au fur et à mesure j'ai pu me renseigner sur l'adresse et pouvoir m'y rendre sans soucis.
Aujourd'hui elle est rentrée tard, cela me perturbe d'autant plus qu'il s'agit de ma femme. Durant deux ans j'ai lutté afin de ne pas cédé à mes pensées tordues à propos de la vie qu'elle menait loin de moi. Mais si ma mémoire est bonne, avant d'être mon épouse ni entamer notre fameux deal de faux fiancé elle ne supportait pas la gente masculine. Si c'est toujours le cas alors je suis rassuré, rien que de l'imaginer avec un homme j'en suis meurtrie et dégoûté.
Je suis resté encore une heure, observant de loin cette fenêtre qui donnait sur la cuisine tout en espérant la voir à nouveau. de là où je me trouve, ma vision n'était pas nette, à peine je pouvais voir sa silhouette.
J'allais arrêter un taxi pour rentrer quand je la revois sortir de chez elle toute apprêtée et magnifique pour rejoindre sa voiture. Finalement je l'arrête ce taxi puis lui demande de suivre la voiture de mon épouse. Il fallait que je sache où cette dernière comptait ce rendre à cette heure-ci après de retour du boulot. Ça me tue de ne rien savoir sur sa vie et ses activités, je prie Dieu que ça ne soit pas ce que je pense.
Nous roulons un bon moment, elle prend un virage puis ralentit près d'une belle maison hyper moderne. Je paie le chauffeur puis l'observe s'éloigner, elle est si belle et dégage une confiance en soi énorme de par sa démarche. C'est loin d'être la Linguère que j'ai brisé par ma rancune et je suis fière d'elle en ce moment. Je la suis discrètement, elle s'arrête en face d'un mec devant l'entrée qui vérifia son nom sur une liste. Je n'étais pas du tout présentable pour assister à ce qui me semble être une soirée, en plus j'ai zappé le nouvel an car obnubilé par mon épouse.
J'ai peur que son cœur m'oublie.
Je ne pense pas non plus faire parti de la liste mais je vais quand même tenté ma chance, Dieu est grand et je crois aux miracles.
J'avance après que Linguère soit rentrer, le gars me relooke en mode" il sort d'où Celui là" je lui lance mon éternel sourire malin afin de paraître "cool". On dirait une soirée de gens fortunés, tout le monde est bien sapé avec des bagnoles super classe et cher.
En anglais
Moi : ( sourire ) bonsoir !
Le gars : ( fronce un sourcil ) vous êtes ?
Moi : euh..je..suis Willy Brown
Il vérifie sur la liste, je sais que c'est déjà mort d'avance mais qui ne tente rien n'a rien donc je fonce à l'aveuglette.
Le gars : vous n'êtes pas sûr la liste monsieur, désolé. Au suivant ! Il me répond d'un ton neutre on dirait un majordome.
Moi : euh...( rire nerveux ) vous êtes, je veux dire...a bien vérifié ?
Le gars : vous n'y êtes pas, veuillez vous décaler s'il vous plaît d'autres attendent leurs tours.
Je souffle de désespoir puis cède le passage, il y'a pas moyens pour moi d'accéder à l'intérieur si mon nom ne figure pas sur la liste des invités.
Je m'assois quelque part et observe les gens défiler sous mes yeux. mon esprit est tourmenté il faut absolument que je sache ce que ma femme fabrique ici, j'ai besoin d'être rassuré.
Déjà une demi-heure que je me pose mille et une questions, j'avais pensé à rentrer mais vais finalement rester jusqu'à ce que Linguère réapparaisse. Chimère risque de me tuer en apprenant ce que je fabrique en son absence, mais rester enfermé tout en sachant que ma femme se trouve juste à quelques kilomètres...je ne le pouvais pas. J'ai attendu plus de vingt-quatre mois, pas une minute de plus.
Un gars : mec, tu fabrique quoi tout seul ici ?
Une voix surgit, je relève la tête pour découvrir celui qui s'est décidé de venir le parler. Il s'agit d'un homme de ma tranche d'âge à peu près, ce dernier avait l'air défoncé et à voir la bouteille d'alcool presque vide qu'il tenait tout s'expliquait.
Moi : mon nom ne figure pas sur liste pour invité.
Le gars : t'as un drôle d'accent toi ( rigole ) quel origine ?
Moi : Sénégalais
Le gars : ( fronce les sourcil ) tu viens de dire quoi là mec ? C'est où ça ?
Moi : Afrique de l'ouest.
Le gars : ah ouais !! Aller, suis moi ( prend ma main puis me tire vers lui ) on est venu pour s'amuser et non pas squatter dans un coin on dirait un hibou.
Je le suis, le robot qui m'avait interdit l'accès se pointe en mode gendarme.
Le gars : allez dégage il est avec moi ! Lui dit mon nouvel " ami" , il se décale on passe je lui lance un regard malin puis rentre.
Le gars : moi c'est Dylan Johnson, fils aîné du gros con qui a organisé ce teuf. Tu te diras sûrement pourquoi je traite mon père de con ( rigole ) parce-qu'il l'est tout simplement.
Moi : hum ( observe les alentours ) oui
Dylan : tu m'as l'air de t'en foutre ahah, je t'aime déjà toi. Vas-y amuse toi, fais comme chez toi et ne fais pas trop attention à ces bourges trop arrogants et naze.
Une vielle dame : non mais Dylan, regarde toi bon sang tu nous fais honte !!! Retourne dans ta chambre ceci est une soirée privée, tu risque de le gâcher avec ton comportement de gamin. Tu pue l'alcool sale ivrogne, viens avec moi ! Lui crit-elle dessus ensuite le tire par sa chemise.
Dylan : ( s'éloigne en rigolant ) à plus mon ami africain.
Voilà, Dieu a finalement répondu à mes prières en m'envoyant ce Dylan rebelle de la famille. Je cherche du regard ma femme, les gens autour me lancent des regards à faire fuir. Mais je m'en fiche puis me fraye un chemin parmi eux. Je la repère discutant avec un homme qui était dos à moi, j'angoisse déjà et me demande de qui peut-il s'agir. Je les observe un bon moment le cœur serré et les mains moites, j'étais à deux doigts d'intervenir lorsque celle-ci se dirige tout droit vers moi. Paniqué, je me retourne brusquement afin d'éviter qu'elle me voit. Même si celle-ci a perdu la mémoire je ne veux pas prendre le risque qu'elle me voit et que ceci la plonge dans un état critique avec des flash-back.
Je la sens qui passe derrière moi, j'expire de soulagement puis en voulant retrouver ma position d'avant marche sur le pied d'une dame qui hurla de douleurs. Je recule brusquement à cause de l'effet de surprise alors que les autres faisaient le décompte pour célébrer la nouvelle année. Ma main heurte un objet solide puis je me cogne contre quelqu'un, ce dernier se retrouve propulsé dans la piscine et en me retournant je constate qu'il s'agit de mon épouse. Elle réapparait à la surface avec un visage choqué, tout le monde prête attention à la scène. Je me disais qu'il fallait mieux pour moi d'agir comme si de rien n'était et le mettre sur le coup de la malchance, c'était juste un coup du vent et non pas de ma faute. Par contre une chose était incroyable dans ce qui venait de se passer. Linguère était toute trempée certe, mais j'ai pu l'admirer de prêt après deux ans, comme lors de notre retrouvaille à Seattle après vingt ans.