𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

Por FVMYXX

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L'amour ça finit toujours par devenir compliqué. Encore plus à cause des fantômes du passé. Más

II.
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Mais qui est Clara ?
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Ça va me goumer ou pas ?
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Oui je vous en prie : Haïssez-moi
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Rédemption
Eheh

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Por FVMYXX

Précédemment dans 𝑵𝑨𝑻𝑨 𝟐

Après un week-end révélateur et riche en émotions sur L'ile de Porquerolles, où Amy s'est enfin confié sur les secrets qui pèsent autour de son identité, nos deux tourtereaux de retour sur Bordeaux refont fasse à leur quotidien rythmé par les aléas de la vie. Si Alec essaye de se reconstruire auprès d'une psychologue, après la perte tragique de son frère ainé il y quelques mois à peine, Amy essaye de combattre ses propres démons mais aussi de préserver son couple. Comment réagir face à une meilleure amie dont la seule présence remet tout en cause ? Surtout quand les sentiments de cette dernière envers son petit ami sont totalement fondés ?

- Alec -

Plus tard dans la soirée

J'ai passé toute mon après-midi à la salle de boxe. J'y suis resté longtemps. Tellement longtemps que mon coach m'a viré parce que selon lui. J'allais détruire son sac de frappe. Je n'ai pas frappé si fort pourtant.

Quoiqu'il en soit, j'avais pris une douche et rassembler mes affaires pour ensuite rejoindre Yves dans un café, pas loin. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas retrouvé tous les deux pour discuter. Et discuter, j'en avais besoin.

— Tu te souviens quand j'ai commencé à sortir avec Sakina, t'arrêtais pas de te foutre de ma gueule parce que j'étais constamment fourré avec elle et qu'on se voyait moins ?

— C'est parti..., Soupirais-je.

— Et maintenant tu me comprends non ? Parce que depuis que monsieur à une copine, lui aussi se fait rare comme un oiseau.

— Hein ? Comment ça comme un oiseau ?

— Bah, tu sais, l'expression « se faire rare comme un oiseau ».

— Je vois. Sauf que l'expression, c'est "être un oiseau rare", abruti.

— Ferme là et bois ton café bougre d'âne, bougonne t-il.

Ce qu'il est con ce mec. C'est incroyable qu'il n'ait pas réussi à m'abrutir avec les années.

— Alors ça se passe avec Amy ?

— Super. On est heureux, on s'aime. La belle vie, je dis sans entrer dans les détails. Et toi avec Saki ? Elle n'a toujours pas changé d'avis à propos du mariage ?

J'arrive toujours pas à croire que ce con va se marier. Il est tellement... pas mariable.

— Ça, ça ne risque pas d'arriver mon pote. Cette fille est folle de moi, annonce t-il fièrement.

— Ce n'est pas ce qu'elle disait à Amy au téléphone la dernière fois hein, j'avale une gorgée de ma boisson.

— Ah, parce que maintenant t'écoutes les conversations des filles ? T'es gay.

— Dit le premier à rapporter tous les ragots de sa fiancée. Si tu ne l'avais pas contrarié, elle n'aurait pas appelé ma copine presque en pleurs, alors qu'on passait un bon moment tous les deux. A cause de toi, tout est tombé à l'eau. Mais ce n'est pas le pire. Après, Amy m'a passé un savon ! Genre, c'était de ma faute si tous les mecs de la terre étaient "des connards finis à la javel pas capable de comprendre les femmes".

— T'as tout pris sur le dos à ma place ? T'es un vrai frère, sourit-il.

— C'est ça.

— Bon assez parler de nos nanas. Moi celles de qui j'aime parler, ce sont les nanas des autres, il remue ses sourcils tel un pervers.

— Tu vois, c'est pour ça que ta fiancée appelle Amy tous les quatre matins pour se plaindre ! La prochaine fois, je te jure, je te trahis.

— Mais quoi ? Toi aussi, t'aimes les femmes non ? Arrête de faire semblant !

— T'as jamais trompé Sakina toi, t'es sûr ?

— Jamais. Tromper, c'est pour les garçons sans zizis, dit-il avec assurance.

— Quoi ?

— Bah ouais ! Un homme, un vrai, ça ne cache pas ses autres conquêtes. Il les assume toutes pardi !

— Yves, t'es complètement con ma parole. Sacrément con, je soupire très fort.

Comment peut-on avoir un ami aussi.. Yves. Il n'en manque pas une. Mais heureusement, grâce à lui, j'ai fini la soirée plus détendue qu'au commencement de ma journée. C'est ça la magie Yves, remonter le moral des troupes avec ses bêtises.

— N'empêche ça me fait chier que tu viennes plus en vacances avec nous. Amy ne va pas t'engueuler si tu viens quand même hein. Je te surveille si t'as peur de succomber au charme des croates.

— On sort d'ici et je te découpe en huit. Non mais je sais. Elle m'a même dit d'y aller. Mais honnêtement, je n'ai pas la tête à ça.

— Justement ! C'est pour ça qu'il faut que tu viennes. Amy ne sera même pas là de toute façon. Tu ne vas pas rester seul ici.

— Tu ne peux pas te contenter de juste prendre en compte ce que moi, je veux ? Toujours obligé de surenchérir toi, ricanais-je.

— C'est bon. Je voulais juste avoir mon deuxième bureau avec moi au soleil, il tire la tronche.

— Je te jure si tu n'arrêtes pas Yves, je vais te taper. Vraiment je-

— Bon t'inquiète, on se fera des vacances entre couilles ce n'est pas grave !, me coupe-t-il. Toute façon je serais bien trop occupé à faire en sorte que Sakina passe des vacances mémorables. J'aurais même pas vu la magnifique couleur de tes yeux !

— Tu me saoules Yves, je te jure, je rigole, fatigué qu'il soit comme il est.

Le temps passe vite en compagnie de cet immature. Mais ça fait tellement du bien que je n'ai aucune envie de rentrer. Je suis pas l'homme le plus malheureux du monde, mais c'est vrai qu'en ce moment j'en bave et ça a le don de m'irriter. L'un des meilleurs moments de répit que j'ai eu depuis c'est bien mon week-end avec ma copine. Loin de tout et de tous, c'était un véritable havre de paix. Mais le retour à la réalité m'a brusqué. Maintenant je vais carrément voir une psy alors qu'il y a à peine 3 semaines, j'aurais pu tuer si on essayait juste de me mettre l'idée dans la tête.

— Eh oh ? Tu m'écoutes ?

Je reporte mon attention sur Yves. Jusque-là, j'avais les yeux rivés sur la table.

— Non, j'en ai assez d'écouter tes conneries.

— Pourtant, ça t'aide à oublier tes soucis, non ? il affiche un sourire radieux.

Si je n'ai d'abord pas réagi, j'ai rapidement fini par rire en lui lançant mon mouchoir roulé en boule à la figure. J'ai jamais éprouvé le besoin d'exprimer clairement ce que je ressentais à Yves. Et il ne me l'a jamais demandé. Il sait que je déteste ça. Mais je crois qu'avec le temps il a su reconnaître quand ça allait où non. Comment, je sais pas. Du mystère à la Yves sans doute. Ou bien c'est juste mon meilleur ami.

— Mon plus gros souci c'est toi, j'annonce.

— Moi aussi, je t'aime vieux.

On a fini la soirée ainsi, à se chamailler et à rire de tout et n'importe quoi. Quelle excellente thérapie. J'ai pas besoin d'une professionnelle en fin de compte. Avant de se quitter, quelques instants plus tard, je lui offre une accolade en lui soufflant un « merci », auquel il a répondu en gémissant mon nom. Je l'ai donc frapper, avant que chacun ne prenne la route vers la destination qu'il voulait. Moi, c'était la maison. Je suis crevé et je commence à sentir l'entraînement agressif de cet après-midi.

Quand j'arrive à la maison, le soleil avait complètement disparu et il commençait à faire noir dehors. J'ouvre le portail à l'aide de ma clé pour me garer dans l'entrée, puis je récupère mon sac de sport à l'arrière et traîne des pieds jusqu'à la porte d'entrée. Sauf que la porte s'ouvre et je faillis entrer en collision avec un humain. C'était Clara.

— Bah, qu'est-ce que tu fais là ?, je demande avec étonnement.

— Salut Alec ! Moi ça va et toi ?

—Excuse-moi, je ricane. Tu me cherchais ?

— Oui et non, elle se décale pour me laisser entrer. J'étais passé voir Kara, elle a fait une tarte à l'abricot, elle agite son plat sous mon nez. Et comme elle sait que j'en raffole, elle m'en a garder un peu. Mais puisque tu es là je peux te parler une minute ?

— Cool. Oui bien sûr. Je dépose mes affaires là-haut, je reviens.

Elle hoche la tête en posant ses fesses sur le canapé. Je grimpe les marches par deux jusqu'à ma chambre, dépose mes affaires et ressors aussitôt.

— Maman ?, je crie depuis le couloir .

Pas de réponse, mais j'entends l'eau couler dans la salle de bain. J'en déduis qu'elle est sous la douche. Les monstres sont chez mon père. Je redescends rejoindre Clara qui avait apparemment quelque chose à me dire.

— Alors ? Dis-je en m'asseyant à côté d'elle.

— Alors quoi ?

— Tu te fiches de moi ?, je hausse un sourcil. Tu voulais me parler d'un truc non ?

— T'es grincheux et désagréable, Alec. Ça dure depuis un certain temps maintenant.

Je me tus et souffle. Parce qu'elle a raison. C'est au moins ça de le reconnaître.

— Bon puisque tu insistes. Je ne voulais pas que ce soit trop formel, mais tu ne me laisses pas beaucoup le choix. Je veux m'excuser, Alec.

— T'excuser pour quoi ?

— Pour plein de choses. Je retourne à Londres la semaine prochaine, dit-elle en soupirant.

— Déjà ?, dis-je en m'exclamant légèrement.

— "Déjà, "enfin, ça va bientôt faire 5 mois que je suis là.

Je déglutis. Il y autant de temps qui s'est écoulé depuis son arrivé ?

— Oui en effet. Mais bon t'étais bien trop occupé pour t'en rendre compte, reprend-elle en souriant.

Je ne réponds pas.

— Je ne suis pas venu te reprocher quoi que ce soit, rassure toi. Et puis ce n'est pas de ta faute. Il s'est passé énormément de choses dans ta vie en moins d'un an et tes priorités ont changé. Je l'ai bien vu. Je pense que c'est pour ça, que j'étais aussi invivable avec toi. Enfin, plus que d'habitude, je veux dire, elle ricane. Je t'ai vu changé et j'ai pris peur. Je savais que j'allais passer au second plan, parce que t'as une copine maintenant et que ça a l'air sérieux, et je ne voulais pas m'y résoudre. Alors j'ai enchaîné les gaffes et je me suis comporté comme une véritable garce avec vous. Mais j'en ai assez de voir notre relation se dégrader. C'est de ma faute, tu me diras, et je le sais. Je reconnais que je n'ai pas su jouer mon rôle de meilleure amie, à savoir t'encourager dans cette relation et être heureuse pour toi. Non, je me suis comportée comme une véritable chieuse jalouse et ridicule. Tout ça ne m'aura rien apporté si ce n'est peut-être que j'ai perdu la confiance que tu avais placée en moi. Je crois qu'il n'y a pas pire perte, en fin de compte. Enfin, tout ça pour dire que, elle relève la tête et me regarde, je suis vraiment désolée Alec. Je m'en veux vraiment d'avoir agi ainsi. J'espère juste que je vais pas te perdre à cause de tout ça.

J'ai pas su quoi lui répondre. C'était la première fois que Clara s'excusait de son comportement. C'est peut-être malsain mais à vrai dire j'étais habitué à tout ça. Avec le temps, on s'y fait. Mais c'est vrai que là c'était différent. J'avais remis tout ça sur le fait qu'elle était amoureuse de moi. Et comme j'imaginais qu'elle en souffrait j'avais peur de me montrer vache avec elle. Mais j'avais tout faux et je ne le réalise que maintenant. Je n'ai fait que m'éloigner d'elle tout ce temps connaissant la nature de ses sentiments et sachant pertinemment que je ne pourrais jamais lui rendre l'appareil. Je pensais que ça lui permettait de m'oublier mais ça a créé l'effet inverse. J'essaye pas de justifier son comportement. Je me dis juste que j'ai aussi ma part de responsabilité dans cette histoire. Je suis certain que j'aurais pu éviter tout ça, mais c'est seulement quand elle fait un pas vers moi que je m'en aperçois. Sans oublier ma Nata ; J'aurais absolument pu lui épargner tout ça à elle aussi. Je me sens légèrement minable, d'un coup. Néanmoins, là tout de suite, la question me brûle les lèvres et je refuse de me contenir plus longtemps.

— Clara ? Il faut absolument que je te demande quelque chose. Sois sincère, d'accord ?, Je ne la laisse pas répondre et enchaîne. Est-ce que tu m'aimes ? Fin je veux dire est-ce que t'es amoureuse de moi ?, j'annonce en la regardant dans les yeux.

J'ai balancé ça comme ça, sans réfléchir. Sa réaction me surprend, puisqu'elle explose de rire aussitôt lorsque j'ai fini ma phrase, ce qui a le don de m'énerver. J'ai l'air aussi con, en lui posant cette question ? On avait tout faux depuis le début ? Thomas espèce d'enfoiré !
Une fois calmée, elle me répond ;

— C'est que maintenant que tu le vois ?,Dit-elle en souriant.

Je déglutis à nouveau. Alors Thomas n'a pas raconté de salade. Elle vient de me le confirmer.

— Je t'ai toujours aimé, Alec. A vrai dire je ne sais même plus depuis quand je t'aime, tellement ça fait longtemps. Mais je sais aussi qu'il n'y aura jamais rien entre nous. Ne t'en fais pas, je n'en suis pas malheureuse. Chaque chose à son sens dans la vie. Je t'aime, toi non. C'est comme ça. Et je le vis très bien.

— Mais pourquoi tu m'a jamais rien dit putain ? je crie presque.

— Qu'est-ce que ça aurait changé, si tu l'avais su ?

— Je, je sais pas.

— Maintenant que tu le sais, ça change quelque chose ?

— Oui ! Où non. Pas vraiment. J'en sais rien !

Mes mots s'emmêlent à mesure que je les cherche. Pourtant ça fait un moment que je le sais. Mais cette fois-ci, c'est elle qui me le dit. Et sans détours. C'est troublant. J'avais espoir, que Thomas ce soit trompé. Mais non.

— Je te l'ai dit parce que tu me l'a demandé. Pour moi ça n'avait aucune importance que tu le saches. Je pensais même que tu l'avais remarqué. Mais t'es aussi naïf que je le pensais en fait, elle tire la moue en finissant sa phrase.

— Très drôle. C'est pas ça. C'est juste que,

— Pas la peine Alec, elle me coupe. Je sais. Rien ne change, ci ce n'est que maintenant, tu le sais.

La pièce est replongée dans un silence. J'ai mal à la tête à force de réfléchir. C'est la première fois que Clara se confie à cœur ouvert comme ça et j'en ai le cerveau tout retourné.

— Bon ! Il se fait tard. Je vais rentrer. Tâche de ne pas trop y penser. Ça te fera des cernes d'ici demain, elle se lève et s'étire.

—Je te raccompagne, dis-je en me levant.

— Arrête ton char, j'habite en face tête de nœud. On se voit plus tard ?

— Ouais. Clara ? Je voulais te dire...

Et sans que je m'y attende, elle saute dans mes bras et me sert fort, à presque m'étouffer.

— Ne t'excuse pas, souffla-t-elle.

Mes yeux clignent plusieurs fois avant que je ne hoche la tête et que je ressers notre étreinte en lui tapotant le dos. Elle dura plusieurs secondes.

— J'y vais, dit-elle en me relâchant.

Elle ramasse sa tarte sur la table et avance vers la sortie. Mais avant, elle se tourne une dernière fois avant d'annoncer ;

– Amy. Ne lui dis rien. D'accord ?

Puis elle s'en va sans un mot de plus. Me laissant seul au milieu du salon avec la tête aussi lourde que des poids. Amy, elle le savait déjà, quelque part. Je soupire très fort, à presque en crier. Puis je me masse les tempes.

— Sors de ta cachette, maman, je dis le regard toujours fixé sur la porte d'entrée.

— Mince ! Tu savais que j'étais là ?

— Niveau discrétion, tu ne sais pas t'y prendre, je souffle en retombant lourdement sur le canapé.

Maman me rejoint et je pose ma tête sur ses genoux en affalant le reste de mon long corps sur le canapé.

— T'as tout entendu, n'est-ce pas ?

— Oui. Alors c'est vrai tout ça, tu ne m'avais pas menti la dernière fois. Je n'avais rien vu venir.

— Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Chuchotais-je.

— Qu'est-ce qu'il y a à faire, selon toi ? Elle demande en me caressant les cheveux.

— J'en sais rien moi. C'est pour ça que je te le demande.

— Qu'est-ce que tu sais, maintenant ?

— Qu'elle est vraiment amoureuse de moi et ce depuis longtemps d'après ce que j'ai compris.

— Bien. Ensuite ?

— Je sais que je ne l'aime pas comme elle m'aime. Donc il n'y aura rien. Je suis déjà amoureux. D'Amy. Quand bien même, Amy ou pas, j'ai jamais éprouvé ce genre de sentiments pour elle.

— D'accord. Donc ?

— Donc, donc je ne fais rien ?

— Il n'y a rien à faire, Alec. Si cet amour était réciproque, les choses auraient été différentes. Mais Clara le sait et te l'a dit. Elle n'attend rien en retour. La seule chose que tu puisses faire, c'est continuer de lui offrir ton amitié, car c'est ce qui le comble depuis toutes ces années. Rien d'autre.

— Je verrai plus les choses de la même façon, maman. Regarde comment c'était, quand j'étais même pas sûr.

— Ça c'est à toi de voir, Alec. Et puis, elle s'en va. Tu la reverras sûrement que l'année prochaine. Tu as largement le temps de t'y faire. Ça fait bien des années qu'elle vit avec ça elle.

— Tu crois que je devrais le dire à Amy quand même ? Je sais qu'elle m'a demandé de pas le faire, mais je sais pas.

— Qu'est-ce que tu veux faire ?

— Mais aide moi un peu là, au lieu de répondre à une question par une question !

— Je t'aide à décider par toi-même, idiot !, elle me tape le front.

— Bon, bon, je dis en massant l'endroit endolori. Honnêtement ? J'ai pas envie de le lui dire. J'en ai assez, de parler de Clara avec elle. Je veux pas remettre de l'huile sur le feu parce que je sais qu'intérieurement, elle se méfie, même si j'ai beau la rassurer. Bref, c'est une femme quoi. Mais en même temps, si je lui dis pas, j'ai peur qu'elle le prenne mal si elle l'apprenait un jour. Après, il faut dire qu'elle le sait déjà. C'est vrai elle était avec moi, quand Thomas l'a dit. Donc, est-ce que ça changera déjà ce qu'elle pense ? Non, ça risque même d'empirer, je crois.

— Tu vois, tu sais trouver réponse à tes questions. Mais ne lui mens pas, Alec. Si elle venait à te poser la question, il faudra être franc.

— Ouais. Sûrement. Je te déteste de ne pas l'avoir remarqué avant, je dis en me relevant.

— Ça va être de ma faute maintenant ?

— Bah ouais. T'es ma mère. Tu dois absolument tout déceler avant moi grâce à ton instinct magique, je dis en me tapotant le crâne .

— Sale gosse. Monte te coucher pour la peine.

— Eh, j'ai plus 10 ans.

— Et alors ? Je suis ta mère, non ?

C'est ainsi qu'on a finit la soirée, à se chamailler comme deux enfants de 8 ans. Si je devais résumer cette journée, et bah je ne la résumerais pas. Elle a été trop riche en émotion pour un seul être comme moi et je veux juste fermer les yeux et passer au jour d'après. C'est tout ce que je veux. Que le temps passe vite. Parce que pour l'instant, il me semble être beaucoup trop long.

_______

Okay je vous l'accorde. Je suis pas douée pour faire des résumés 🤨.
Mais j'ai fais au mieux je vous jure ! (Franchement autant relire les derniers chapitres ça fait tellement longtemps, résumé va rien faire)

Hello mes nanas chicooooos,
Après 1 an et demi voici -enfin- la suite de Nata !!

Demain je vous poste un autre chapitre et sûrement un mardi aussi (encore heureux meuf c'est la moindre des choses).
En tout cas j'espère que ce chapitre vous aura plu. N'hésitez pas à me laissez vos impressions comme avant, surtout que ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit ☺️.

Hâte de vous lire 💕
BISOUUUUUUUUS

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