Ma copine me manque mais je v...

By MartinMalcense

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Alex n'en peut plus du confinement et surtout, de ne pas voir sa petite amie. Ils sont unis par un amour véri... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Epilogue

Chapitre 9

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By MartinMalcense

Tout en me regardant avec les larmes aux yeux, Sam laisse son téléphone sonner dans mes mains.

– Alex, c'est trop là ! Tu vas trop loin. Pourquoi tu ne me fais plus confiance tout d'un coup ? Je commence à me demander si ce n'est pas toi qui a des choses à cacher et que tu essaies d'inventer des problèmes qui n'existent pas. Est-ce que tu tente de provoquer quelque chose de grave entre nous ?

Elle ne me laisse pas répondre et enchaine de suite :

– Greg est un copain de classe avec lequel je dois remettre un travail commun. Le pire, c'est que je t'en ai déjà parlé. Si tu me donnes mon tel, je peux te montrer notre conversation à ce sujet.

L'iPhone de Sam a cessé de retentir, je le lui tends. Au même moment, la notification de sa messagerie vocale se manifeste et elle l'appelle avec le haut-parleur pour que j'entende :

"Salut Sam ! Je ne savais plus si c'était ce soir ou demain que tu rejoignais ton copain. Je sais qu'il est tard mais je n'arrive pas à uploader mes scans sur le partage Google. J'aurais voulu savoir si c'était général ou bien que chez moi. Mais ça peut attendre, tu as sûrement fait ta surprise à ton amoureux. Super pour vous deux, Élise te fait coucou. A plus."

Sam me regarde, dépitée, elle semble exténuée. Je me sens de plus en plus mal et je me rends compte qu'elle a raison. Je surjoue ce piètre rôle du copain trompé pour masquer ma propre infidélité. Ma copine me manque mais je veux rester fidèle et, en fait, j'ai tout foiré. Sam me montre à présent le profil Facebook de ce Greg où l'on peut voir des dizaines de photos de lui et sa copine Élise.

Elle en profite pour également me faire voir les photos du Jack Russel qui a rejoint sa famille. Dans une vidéo, on le voit défaire le lit de Sam à l'aide de sa truffe.

Je suis à deux doigts de tout lui avouer. Je me sens tellement coupable. D'avoir laissé Kevin me faire jouir et d'avoir accusé Sam d'infidélité.

– C'est que tu me manques tellement Sam. Je ne suis qu'un mec pervers qui a du mal à gérer l'absence de sexe. Et alors que tu es la plus chouette petite amie dont on puisse rêver, je gâche tout avec ma paranoïa.

– Viens ici.

Sam prend ma tête dans ses mains et la porte sur sa poitrine. Je m'y blottis, complètement désespéré du mal que j'ai fait. De chaudes larmes me montent aux yeux et je tremble alors que je pleure sur le cœur de ma copine.

– Écoute, j'ai ma part de responsabilité. Je n'ai sans doute pas su vraiment comprendre ce manque et ma petite cachoterie pour venir te faire la surprise, ça aura augmenté ton stress. Tu ne dois pas t'en vouloir du manque de sexe. On s'aime et on a de la chance de pas avoir de problème de ce côté-là. Au contraire même ! On fait la paix ?

– Tu es d'accord ?

– Ben oui patate, je t'aime. Mais promets-moi, c'est la dernière fois que je dois me justifier comme ça.

– Promis ma chérie, si tu savais comme je t'aime.

– Mais je le sais... Moi !

– Tu as raison, je ne devrais pas douter de ton amour. J'ai tellement de chance de t'avoir.

L'idée de révéler mon incartade s'est envolée. Je ne souhaite pas briser ce moment où notre couple semble redémarrer. Les hormones et le manque de sexe, voilà ce qui m'a fait perdre prise avec Kevin. Je suis à présent persuadé d'avoir mal interprété les signaux de mon propre corps. Le cerveau est d'une de ces puissances de persuasion et j'ai pris mon excitation sexuelle pour de l'amour envers mon colocataire. C'est juste que j'avais besoin du réconfort charnel d'un autre corps humain. Mon aversion à l'infidélité m'aura fait prendre ce biais homo, pensant que cela ne serait pas tromper Sam. Mais sa présence ce soir, son amour pour moi et sa tolérance vis-à-vis de mon comportement me font revenir à la raison. C'est elle que j'aime, je ne suis pas gay, je veux vraiment passer toute ma vie avec ma petite Sam adorée. Je vais à présent enfouir cette erreur le plus profond possible. Voilà un bug réparé !

– Je t'aime Alex... Mais à présent, tu m'excuseras mais je vais aussi tomber amoureuse de mon oreiller, la route et la dispute, ça fait beaucoup pour moi.

– Pareil mais en plus, tu m'as épuisé de plaisir ce soir. Ha ! Ha !

– Attends-toi à un week-end épuisant alors mon chéri.

Sam fait un rapide aller-retour à la toilette de la salle de bain et revient se blottir auprès de moi.

On se sourit à présent et c'est la dernière image que je garde avant de glisser dans le sommeil. Quelques minutes plus tard, je me réveille pour admirer une dernière fois la beauté de mon amour de toujours et j'éteins ma lampe de chevet.

Mes certitudes sont toutefois mises à mal pendant la nuit. Je me retrouve dans un rêve érotique dont l'intensité rejoint celle des grandes heures de la puberté. Je suis couché sur le dos avec les mollets sur les épaules de Kevin. Il me regarde droit dans les yeux, mon rythme cardiaque s'accélère au point où mon cœur semble vouloir sortir de ma poitrine. Cette fois, ce n'est pas son doigt qui se présente à l'entrée de mon intimité. Je sens son sexe glisser doucement en moi. Mon anus semble huilé du désir qu'il ressent à chaque poussée de mon amant. Kevin continue de me regarder et je vois son visage frémir du bien que sa pénétration lui procure. Tout en s'enfonçant en moi, il me lèche l'une des jambes et j'ai cette impression de bonheur à les écarter le plus fort possible. Avoir mes pieds pointés à m'en faire mal, mon anus complètement dilaté et le passage vers ma prostate rempli du sexe de Kevin me procure une sensation inouïe de bien-être. Kevin commence à présent un mouvement de va-et-vient. Il glisse avec une aisance incroyable entre les parois de mon cul. J'y ressens une chaude sensation de plaisir. A un moment, je suis pris de contractions que je ne maitrise pas et toute la zone anale m'envoie des ondes de joie. Je ne ressens pas la mécanique habituelle de l'excitation qui pourrait provoquer une éjaculation mais plutôt des vagues orgasmiques tout le long de mon anus. Ce plaisir que je ne maitrise pas me fait comprendre le sens du mot passif. Chaque salve semble plus puissante que la précédente et ces sensations en deviennent presque inconfortable tant je n'ai pas l'habitude de ne pas maitriser les muscles qui provoquent la jouissance. Je relève la tête et je constate un mince filet blanc qui coule hors de mon pénis pas totalement bandé et s'avance jusqu'à mon nombril. Kevin continue de ma labourer. Il va de plus en plus vite, augmentant de concert ce qui peut à présent être considéré comme un orgasme long et permanent centré sur mon cul. Je gémit de bonheur et lorsque Kevin crie un « Aaaaah, je t'aime Alex » tout en déchargeant tout son amour au fond de moi, j'expulse simultanément, sans me toucher la queue, une quantité incroyable de foutre qui m'arrose le torse et le visage. Je me surprends à ouvrir la bouche pour avaler mon propre sperme.

Je me réveille soudainement pour constater qu'une quantité poisseuse de cet amour m'inonde l'entrejambe. Comme à la fin de l'enfance et au début de l'adolescence, me voilà recouvert d'une éjaculation nocturne induite par mon rêve. Je regarde tout de suite si Sam dort encore car je me demande si mes gémissements n'ont pas débordé de mon rêve. Elle ne semble en tout cas pas les avoir entendu si jamais ils ont bien été réels.

Je regarde l'heure, déjà 5:17. Sans bruit, je me glisse hors du lit. La région de mon sexe est à présent un mélange de cyprine séchée et de sperme. Une douche s'impose ! Pour ne pas réveiller Sam, j'utilise la douchette et localise le jet d'eau sur mon entrejambe. L'odeur parfumée de mon gel douche envahit à présent la cabine dont les parois se remplissent petit à petit de vapeurs d'eau chaude.

Une fois séché et habillé d'un simple short de pyjama, je me rends compte ne plus du tout avoir l'envie de dormir. Sam, elle, avait l'air de dormir très profondément et elle a sans doute bien besoin de ce sommeil réparateur. Cela lui fera le plus grand bien si elle sait encore dormir deux ou trois heures. Je me dirige donc, toujours en silence, vers le salon où je range les verres de hier soir. Je nettoie les dernières traces de notre dîner-traiteur raté. Et je mets en route un perco complet de café pour nous trois.

Une fois attablé, seul avec le fort liquide noir que je me suis préparé, mon cerveau se remets en marche à toute vapeur. Comment est-il possible d'être à ce point amoureux d'une fille, d'avoir passé avec elle une soirée de sexe qui m'a totalement comblé et malgré tout, avoir fait ce rêve où le doute n'est plus possible : j'ai ressenti un plaisir immense à me faire sodomiser. Je me passe et me repasse les images de cette nuit et je ne peux nier que c'est la voix de Kevin qui a déclenché l'orgasme final. Je me mets à échafauder des scénarios coquins avec Sam où elle porterait un accessoire lui permettant de me sodomiser. Un étudiant en médecine, que je côtoie régulièrement, m'a un jour expliqué qu'avec sa copine, ils pratiquaient le « pegging ». Comme il me l'avait décrit, cela consiste à se faire sodomiser par une femme grâce à un godemichet qu'elle attache à son entrejambe à l'aide d'un harnais. Cet étudiant me disait que le modèle qu'ils avaient choisi permettait à sa copine d'avoir le clitoris stimulé par la pénétration de telle manière à ce qu'elle en ressente également du plaisir. Il lui arrivait souvent de jouir sans se toucher la queue et ils avaient déjà eu tous les deux un orgasme simultané. L'idée redonne de la vigueur à mon membre, à l'étroit dans le short léger du pyjama que je porte sous la table. Je surprends mes tétons nus durcir et pointer sans retenue.

Mais voilà peut-être l'explication à tout ça ! Je ne suis pas gay, je suis juste un garçon qui est sensible à cet endroit, aussi certainement parce que la zone en question n'est pas très expérimentée et que le plaisir y est encore neuf. Mon collègue de cours m'avait aussi expliqué cet aspect : la sodomie reçue par un mec n'est pas l'apanage des homos. Notre corps est ainsi fait que c'est un endroit érogène et qu'il n'y a pas de honte à s'y faire du bien aussi. Kevin n'a donc rien à voir avec cette attirance ni d'ailleurs, bien entendu, tout autre garçon. Je me vois mal demander de but en blanc à Sam de m'enculer mais, comme elle m'a déjà légèrement introduit un doigt, je peux très bien, par mes gémissements, lui faire comprendre qu'elle peut aller plus loin. Beaucoup plus loin.

Alors que mes pensées flottent dans ces considérations agréables, la voix de Kevin me ramène sur terre. Je pense d'abord à un rêve éveillé tant je suis plongé dans ma réflexion mais il est bien là.

– Alex ? Tu ne dors déjà plus ?

– Oh excuse-moi, je t'ai réveillé avec la douche ?

– Je l'ai entendue mais je ne dormais déjà plus. Je me suis demandé si tu t'étais recouché puis j'ai entendu la machine à café.

– Tu en veux ?

– Ah je veux bien !

Je me lève pour lui prendre une tasse et je vois, en lui versant le café, qu'il me regarde et semble vouloir dire quelque chose. C'est moi qui brise le silence :

– On dirait que tu as pris ton pied hier soir ! Ha ! Ha !

Kevin me répond en baissant la voix, chuchotant presque. Avec un sourire complice, il avoue :

– Ooups, tu m'as entendu ? Je suis désolé, j'ai repensé à quand on s'est embrassés et enlacés et j'ai imaginé ce qui aurait pu suivre. J'ai pas su retenir ce petit cri au moment de jouir.

– On a joui quasiment en même temps, Sam et moi on a fait l'amour.

– Ah... ok, oui c'est normal. Sacrées retrouvailles ! Et quelle surprise.... Pour tout le monde en fait.

Je lis sur son visage la déception que sa réponse exprime. Je suis une machine à empathie et je ne dois pas la laisser, une fois de plus, me tromper sur ce que je ressens. Je suis désolé pour lui mais ça doit s'arrêter à ça.

– Désolé Kev. Écoute, on doit oublier ce qui s'est passé entre nous hier soir. Je n'étais pas dans mon état normal. J'ai bien compris le déroulé de ces derniers jours. Je n'en pouvais plus de ce manque physique, j'ai pensé que de me faire câliner par toi, ce ne serait pas de l'infidélité. A cette occasion, tu m'as fait découvrir chez moi de nouvelles zones érogènes. Je pense que tous les mecs savent bien qu'elles sont là et, comme l'étudiant en médecine que je suis, je serais bien malhonnête de nier leur existence. Ce que j'ai ressentis, c'était un manque sexuel et le combler en aura créé un nouveau. Mais de retrouver Sam hier m'aura permis de faire le point et c'est vraiment la vie que je veux : être avec elle, l'aimer et recevoir son amour. Je pense même que je peux retrouver, avec elle, les sensations physiques que tu m'as faites découvrir.

Je suis étonné de la vitesse et la précision avec laquelle j'arrive à lui expliquer mon ressenti. J'espère ne pas être trop dur avec lui, même si je sais qu'il doit souffrir de ce qu'il entend. Kevin ne répond pas. Il me regarde et je le sens triste, très triste. Je lui prends la main et j'ajoute :

– A présent, on est bien plus que des amis ou des colocs. On a partagé quelque chose d'incroyable et je ressens vraiment une très forte amitié pour toi. On ne va pas...

Il retire sa main et se lève en faisant presque tomber sa chaise.

– Arrête Alex ! Je ne doute pas un instant de ta sincérité mais ne me demande pas d'accepter ça comme ça, sans broncher. Moi aussi j'ai des sentiments pour toi et tu en connais la nature. Ils vont pas disparaitre comme ça, par la magie d'un discours aussi gentil soit-il. Écoute, on va finir le contrat de location mais je vais déjà chercher autre chose pour l'année prochaine. Demande à quelqu'un d'affamé de rester placide à côté d'un plat gastronomique. Et moi, c'est de toi dont j'ai faim. Tu m'as laissé croire au bonheur que je m'étais imaginé. Mais je ne suis qu'une pauvre poire.

– Kevin, tu avais dit que tu accepterais si...

– Stop !

Il accompagne la parole d'un geste de la main qui ne me laisse aucune possibilité de le raisonner. Kevin s'enfuit dans sa chambre dont il claque la porte.

– C'est la fête ici ? Il a quoi Kevin ?

Sam est debout dans l'embrasure de la porte de ma chambre et je ne sais pas vraiment depuis combien de temps. Je ne sais pas ce qu'elle a entendu ou ce qu'elle a vu. Je ne sais quoi lui répondre alors je la regarde comme ça quelques secondes.

– Il est toujours comme ça le matin ?

– Non t'inquiète. Je pense qu'il est un peu sur les nerfs en ce moment.

– Ah oui, son hétéro qui ne sait pas ce qu'il veut. Après, j'y ai été un peu fort avec lui hier soir. Ca doit pas être facile pour lui. S'il a été amoureux d'un mec qui n'est pas vraiment gay et qui le lui laisse croire. C'est cruel même !

Sam ne sait pas qu'elle vient de me décrire à la perfection.

– Même sans tes remarques de hier soir, il doit être bien triste de cette histoire avec cet hétéro. C'est pas cool, en effet, de jouer avec le cœur de Kevin. C'est vraiment un chouette gars tu sais. C'est le coloc parfait et je pense qu'on devrait être super gentil avec lui ce week-end. Il le mérite.

Kevin ressort déjà de sa chambre, habillé cette fois et portant son sac de voyage à la main.

– Pas la peine de vous forcer pour moi, profitez de l'appart, moi je me casse.

– Mais tu vas où ?

Il ne répond pas, prend ses clés sur le petit meuble à droite de la porte d'entrée et claque une nouvelle fois la porte qu'il traverse comme une bombe.

J'amorce un mouvement pour m'élancer et essayer de le rattraper. Si Sam n'était pas là, je le ferais. Mais dans ce cas, je n'aurais pas besoin de le suivre, Kevin serait resté ici, avec moi.

Sam et moi nous nous regardons ébahis.

– Bah, on peut pas le forcer à rester avec nous. Tu as du pain ou quelque chose ici ? Je meurs de faim moi.

En disant cela, Sam s'étire en jetant ses bras vers le haut. Ce faisant, le tissu de son haut de pyjama se tend sur ses seins et me révèle leur forme que j'adore. Je me lève, je pose une main sur sa poitrine et tout en la caressant :

– Je vais te trouver ça ma chérie.

Et je l'embrasse passionnément. Alors que nos langues entament une danse humide, tendrement serrées l'une contre l'autre, l'image de Kevin au bord des larmes me revient. Je la chasse, et quittant les lèvres de Sam :

Allez, opération petit-déjeuner pour ma princesse !

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