Ma copine me manque mais je v...

By MartinMalcense

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Alex n'en peut plus du confinement et surtout, de ne pas voir sa petite amie. Ils sont unis par un amour véri... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Epilogue

Chapitre 8

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By MartinMalcense

– Surpriiiiiiise !

Sam est devant moi, un petit sac de voyage à la main, tout sourire. Je n'arrive pas à croire ce que je vois.

– Mais, que...

– Je t'ai bien eu hein ! Tu vas me faire rentrer ou pas ?

J'obtempère et je m'écarte pour qu'elle puisse pénétrer dans l'appart. Elle connaît l'endroit pour y être déjà venue avant la pandémie. Comme une habituée, elle enlève sa veste et la dépose sur le porte-manteaux. Au pied de celui-ci, elle laisse tomber son sac et me saute au cou pour m'embrasser avec passion. Je me laisse faire mais j'ai du mal à mettre mes idées en place.

– Ben quoi ? T'es pas content de me voir ?

– Si, si, bien sûr. Mais, j'ai du mal à comprendre. Et le virus ? Et ta grand-mère ?

– Je n'en pouvais plus Alex. Avec mes parents et mamie, on s'est mis d'accord. Je passe le week-end ici et ensuite, je me mets en quarantaine avant de réintégrer la maison. L'une des locations de l'agence où bosse papa est vide depuis deux semaines. Le locataire est décédé et il n'y a pas encore de remplaçant. Comme elle est entièrement vide depuis hier, je pourrai y rester quinze jours, le boss de mon père est d'accord. Ce n'est pas loin de l'école. J'ai directement pensé à te faire la surprise.

– C'est... c'est génial ! Mais si tu m'avais prévenu, j'aurais préparé quelque chose.

– C'est un peu ça le principe d'une surprise patate. T'inquiète, être avec toi me suffit. Et excuse-moi pour les cachotteries. La voix que tu as entendue était celle de mon cousin, Jeff. Il m'a prêté sa voiture. Du coup ce matin, il est passé m'expliquer deux-trois petites choses et surtout, comme tu connais mon stress quand il faut faire de la route, il m'a un peu briefée. J'étais presque grillée quand il a parlé et que tu l'as entendu.

Je brûle d'envie de lui demander pour le lit défait mais je n'ose pas, ce serait trop accusateur alors que tout semble s'expliquer finalement.

– Donc du coup, ton histoire de travail avec une copine ce soir c'était du vent aussi ?

– Ben oui. Je ne voulais pas que tu m'appelles sur la route. Mais j'avoue que ce mystère, même si c'est un peu cruel, ça a dû provoquer une pointe de jalousie chez toi. Ce qui n'est pas pour me déplaire ! J'espère que tu vas oublier ça.

– Tu sais très bien que tu n'as pas besoin de tester mes sentiments. Et j'ai déjà assez d'occasions d'être jaloux même si je ne te le montre pas. Déjà rien que le fait de ne plus se voir en ce moment et d'imaginer tous ces mecs qui te tournent autour, ça me met un de ces stress !

Sam ignore ma remarque et se tourne à présent vers Kevin.

– Salut Kevin, tu te souviens de moi ?

– Euh, oui bien sûr. Comment t'oublier, même si je ne t'ai vue qu'une seule fois, tu peux compter sur Alex pour parler suffisamment souvent de toi.

– En bien uniquement j'espère !

– Ha ! Ha ! Ce n'est pas à moi de te le dire. Parfois, c'est pour te comparer avec les filles de son groupe à l'université. Mais tu sais bien que je ne lui suis pas d'une grande aide à ce sujet et même si je fais tout pour le convaincre qu'elles ne t'arrivent pas à la cheville, mon avis ne vaut pas grand-chose.

Mais pourquoi Kevin sort-il un truc pareil !? Même si l'expression de son visage confirme bien qu'il fait de l'humour, ce n'est pas le moment d'instiller le moindre doute dans l'esprit de Sam. Mais elle répond sur le même ton :

– C'est malin ! Même si les filles c'est pas ta spécialité, je ne peux que te donner raison moi !

Je lance un regard sévère à mon colocataire et j'interromps ce mini-sketch :

– Bon, trêve de plaisanterie. Tu dois avoir faim ?

– Non, ça va. Je me suis fait un sandwich que j'ai mangé sur la route. Si tu as quelque chose à boire par contre ?

Sam balaie la pièce du regard tout en prononçant ces derniers mots. Elle s'arrête bien entendu sur la bouteille de vin quasi vide et les deux verres dans le même état qui l'accompagnent.

– Ah mais je vois qu'on ne se laisse pas aller ici !

Je m'étonne moi-même en inventant aussi vite une explication :

– Oui, encore une peine de cœur de notre cher Kevin. A force, je vais finir alcoolique moi.

A ma manière de le regarder, Kevin comprend que je me venge un peu pour sa petite blague sur les filles de mon groupe. Après tout, il l'a bien mérité. Mais il ne se laisse pas démonter :

– Il doit rester un demi-verre, tu veux que je te le serve ? D'ailleurs, c'est avec toi que j'aurais dû partager cette bouteille. Figure-toi que mon bel étudiant en histoire de l'art s'est finalement rendu compte qu'il préférait les filles. Le gars, efféminé comme pas possible, il me sort que non, il est hétéro finalement. Un affront pareil, je ne pouvais que le noyer dans l'alcool. Ces mecs qui ne savent pas vraiment ce qu'ils veulent, quelle perte de temps !

Alors qu'elle n'a pas arrêté de parler depuis qu'elle est entrée, on dirait que l'histoire de Kevin laisse Sam muette. Je me demande d'abord si c'est parce qu'elle sent que tout cela empeste l'invraisemblance mais, après quelques secondes de silence, elle reprend les attaques de plus belle :

– Eh bien, c'est pas plus mal que ça arrive une fois dans l'autre sens. Il faut croire que tu es tellement un bon coup que tu arrives à rendre hétéro la plus follasse des tarlouzes.

Cette fois, ça va trop loin. On dépasse la taquinerie et on s'aventure dangereusement sur le terrain de la méchanceté. Voilà pourquoi j'ai les mensonges en horreur. C'est une mélasse qui semble amusante au premier touché mais dans laquelle on finit toujours par s'engluer. Et c'est entièrement ma faute puisque c'est moi qui ai commencé.

– Bon, les filles, on se calme. Kevin, verse le reste de vin à Sam. Pendant ce temps-là, je vais déposer ses affaires dans ma chambre. Toi, ma chérie, assied-toi dans le divan, j'arrive.

Tout en quittant la scène à reculons, Kevin me regarde les sourcils relevés et la lèvre inférieure tirée vers l'avant. Il semble me dire quelque chose comme « Quelle autorité ! ». Un petit hochement de tête de sa part en guise de félicitations saupoudre mes joues d'un rose mêlé de fierté et de gêne.

Pour rejoindre ma chambre avec le sac de Sam, je passe derrière Kevin qui cherche un verre dans l'armoire. Tout bas, en chuchotant, je lui présente des excuses.

– Désolé pour ça.

– T'inquiète. Elle rigole.

– Je sais pas, elle a l'air nerveuse.

Plus fort, pour rassurer Sam qui doit se demander pourquoi je me suis arrêté à la hauteur de Kevin :

– Mais enfin, tu sais bien qu'on a que deux verres à vin. Prend un de ceux-là, ça fera l'affaire.

Et cette fois, je quitte la pièce pour déposer les affaires de ma copine dans ma chambre. Par la porte ouverte j'entends la suite :

– Voici et à ta santé ! Je vais vous laisser, vous devez avoir des tonnes de choses à vous dire. Blague à part, tu as vraiment de la chance de l'avoir ton Alex. Et moi, comme colocataire, j'aurais pu trouver bien, bien pire !

Il ne laisse pas le temps à Sam de lui répondre et lui souhaite une bonne soirée. Il passe la tête par l'ouverture de la porte de ma chambre tout en prenant appui sur celle-ci. Il relève une jambe vers l'arrière en faisant pointer ses orteils vers le haut. Ainsi posé, le teint presqu'halé de sa peau, son mollet duveteux que son short laisse apparaître et les muscles tendus de son pied lui donnent un air sexy qui me surprend.

– Bonne nuit Monsieur Sam !

Il appuie son regard sur le mien et j'y lis toute la déception qui doit être la sienne. D'une moue la plus expressive possible, j'essaie de lui faire comprendre que j'aurais préféré que nous puissions terminer la soirée ensemble. Avant de prendre congé, il penche la tête vers l'avant, plisse les yeux vers moi comme pour mieux les plonger dans les miens et passe la langue sur ses lèvres. Je ne suis pas certain de comprendre le message mais j'en devine facilement la portée. Il s'attendait sans doute à ce que nos débordements de tendresse et nos échanges autour du vin soient ponctués d'une nuit à deux. Mon initiation devra patienter au moins jusque lundi.

– Bonne nuit Kev. Dors bien.

– Ouais, faites pas trop de bruit hein !

Comme sa dernière remarque le laissait pressentir, Sam me saute dessus à l'instant où je me jette dans le divan à son côté. Tout en me mordillant l'oreille, elle y chuchote :

– Laisse-moi m'occuper de toi.

Elle me déboutonne entièrement la chemise et y passe une main sous le tissu. Sa bouche la suit rapidement et, tout en se frottant de tout son corps contre le mien, elle continue son doux massage de mes tétons. Elle relève la tête pour plonger sa langue vers la mienne avec laquelle une danse humide commence. Sa main descend à présent le long de l'un de mes flans et vient déboutonner mon jeans. Elle ne tarde pas à s'y glisser pour y trouver mon membre ne demandant que le traitement qu'elle ne tarde pas à lui appliquer.

Du bout de ses doigts, elle effleure mon gland et, tout en douceur, elle sort ma queue qui manque de place. Elle me retire ma chemise et s'apprête à faire de même avec mon pantalon. Je l'arrête néanmoins dans son élan.

– Ah oui, votre fameuse règle !

– Oui, viens.

Je me lève et je la prends par la main pour l'emmener vers ma chambre.

– C'est con quand même. Il a peur de quoi s'il nous voit ? D'avoir envie d'essayer une fille ?

– Tu es bête. Il a déjà essayé.

Je m'en veux directement d'avoir dit cela.

– Eh bien, on dirait que vous partagez plus que le loyer vous deux.

– Ben oui, ça nous arrive de parler.

– Et tu t'intéresses à ses histoires de cul ?

– Qui sait, il a peut-être des choses à m'apprendre.

– Arrête, j'aime pas ça. Tu veux te faire enculer peut-être ?

– Peut-être que c'est tout l'inverse et peut-être que tu vas m'y aider ce soir.

– Oh oooh, j'aime mieux ça. Va falloir que tu ailles emprunter du lubrifiant à ton coloc gay alors.

Sam me pousse sur le lit et m'enlève ce jeans et ce boxer devenus bien trop inconfortables depuis un moment déjà. Elle n'a aucun besoin de soulever ma queue pour la porter à sa bouche qui vient la prendre facilement sur toute la longueur. Elle commence à me la sucer tout en me malaxant les couilles. Sa bouche quitte de temps en temps ma queue pour me lécher les testicules et s'attarder un peu sur le périnée. Tout d'un coup, je me mets à comparer le travail de Sam sur mon sexe à celui effectué la veille par Kevin. Je m'empresse de repousser la tête de Sam car l'idée risquerait bien de provoquer mon orgasme un peu trop rapidement.

– Vas-y doucement ma chérie. Tu m'excites vraiment trop.

Je mens de mieux en mieux. En fait, c'est de pire en pire, j'ai vraiment horreur de ça.

Sam remonte à présent sa langue le long de mon ventre et de mon poitrail et vient l'enfoncer dans ma bouche. Dans le même mouvement, elle s'empale doucement sur moi et je peux constater que sa chatte est particulièrement mouillée. J'empoigne ses seins qu'elle a généreux et dont les tétons sont à présent durs comme du béton. Alors qu'elle exécute des mouvements de va-et-vient sur ma tige qu'elle sort et entre en entier, elle gémit chaque fois que mon gland vient lui titiller le clitoris. Je ne connais pas trop la répartition des femmes clitoridiennes par rapport à celles qui sont vaginales. Je ne sais même pas si c'est nécessairement l'un ou l'autre mais Sam, elle, peut littéralement grimper aux murs quand mes doigts ou ma langue s'amusent à cet endroit. Mais ce soir, elle veut que je me laisse faire. Elle est aux manettes et elle se donne tout entière à mon plaisir. Elle sait, par contre, que de la savoir prendre son pied participe à mon bonheur et j'ai l'impression que mon érection redouble encore à chaque fois qu'elle pousse un gémissement. Je relève la tête pour atteindre l'un de ses seins de ma bouche. Un autre truc qu'elle aime particulièrement : tout en lui caressant l'un des tétons, je lui mords l'autre, parfois assez fort d'ailleurs. J'entends à l'intensité de sa voix que cela lui plait et je glisse ma main entre ses fesses dont les mouvements finissent par littéralement pousser l'un de mes doigts dans son anus. Sur le même rythme, ma queue la pénètre par devant et mon doigt la lime par l'arrière. Une fois de plus, la sensation procurée par Kevin lorsqu'il s'occupait de mon trou à moi se rappelle à mon souvenir. Je dois déployer tous les efforts possibles pour ne pas déjà jouir.

Cependant, Sam commence à pousser des petits cris annonciateurs de son propre orgasme. Elle se cambre en arrière, écrasant mon doigt au plus profond de son cul. D'une main, elle me caresse les couilles. Elle sait que lorsque je la pénètre, si ses doigts s'aventurent là, je ne pourrais tenir bien plus longtemps. Elle lâche un énorme « Aaaah » m'autorisant à faire pareil. Je l'accompagne sur le même air et j'expulse en elle plusieurs jets d'une semence qui n'en pouvait plus d'être retenue.

Étouffé par la distance, nos chambres étant séparées par les deux salles de bain, nous percevons tout de même un cri identique en provenance de la chambre de Kevin.

– Quand je te disais que ce petit pédé aurait pu nous mater dans le salon !

– Le traite pas de pédé !

– Hein, quoi ? C'est pas méchant !

– Si, c'est désobligeant. Tu n'as pas arrêté de le chambrer depuis que tu es arrivée. C'est un chouette gars qui ne mérite pas d'être malmené.

– Euh, tout va bien avec toi ? Il te fait quoi quand je ne suis pas là pour que tu prennes sa défense comme ça ? En tout cas, quoi que ce soit, il doit pas être super doué parce que on aurait dit que tu n'as plus joui depuis des siècles. Et d'ailleurs, tu devais pas m'enculer moi au départ ? T'es encore un mec ou pas ?

– Tu ne peux pas t'empêcher d'être méchante. Je sais pas ce que tu as en ce moment mais tu es d'une agressivité. Je me demande si tu n'appliques pas aussi cette règle qui dit que la meilleure défense c'est l'attaque. Tu n'aurais pas quelque chose à cacher ? Et tu noies le poisson pour pas que j'y pense ?

– Purée, monsieur a tiré son coup. Monsieur s'est vidé les couilles alors, monsieur peut dire tout ce qu'il veut. La petite Sam ne lui sert plus à rien de toute manière !

– Et cette voix masculine, je veux bien croire que c'était ton cousin, ton lit défait la nuit précédente... je n'en démords pas, c'est pas normal !

– Mais putain, tu vas me lâcher un peu avec ta paranoïa ? Mon lit était défait parce que mes parents se sont pris un chien. Un Jack Russel qui met toute la maison sens dessus dessous !

– Comme c'est facile... et je dois te croire ? Pourquoi je n'ai pas vu passer ce chien sur tes réseaux ?

– Alex ? Mon tel est plein de photos de lui, je voulais te les montrer moi-même tant il est mignon et ne rien mettre sur le net avant. Je voulais d'abord partager ça avec toi uniquement. Il s'appelle Oscar. Comme le chien de ton enfance...

Je vois sur son visage toute la déception que notre dispute provoque en elle. J'attrape mal à la tête. Elle me tourne même.

– Sam, il nous arrive quoi là ? Ça fait deux jours qu'on se prend la tête.

Elle ne répond pas. Elle me regarde et les larmes commencent à lui couler. J'ai l'impression de voir cette scène de loin. En une poignée de seconde, je rejoue le dialogue qui vient d'avoir lieu et je me rétracte.

– Excuse-moi. Je pense que je ne suis pas dans mon état normal. Ton absence m'a pesé jusque maintenant et ton arrivée surprise, c'était peut-être trop en même temps. Je sais pas.

– Je n'ai pas été tendre non plus mon amour. J'avoue. Embrasse-moi.

Alors que nous avions glissé chacun d'un côté du lit pendant l'engueulade, je m'apprête à me rapprocher d'elle quand son portable se met à sonner. Déposé tout à l'heure sur la table de nuit de mon côté, je me penche pour le lui prendre quand je vois ce qui s'affiche à l'écran.

C'est qui ce Greg ?

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