« Tu sais quoi ? On raconte que la petite amie de Hawks étudie dans notre université ! Il était devant le bâtiment principal l'autre jour et quand on lui a demandé ce qu'il faisait ici, il a répondu qu'il attendait quelqu'un. Raconta Satoko
- Ah oui ? répondit T/p sur le ton le plus détaché possible »
Satoko jeta un regard outragé à sa nouvelle amie.
« Oh allez T/p ! Je suis sûre que c'est toi qui sors avec lui ! Tu es arrivée à l'université il y a un peu plus d'un mois et ça correspond pile au moment où la presse a découvert qu'il avait une copine. Tu peux me le dire à moi, promis, je garderais le secret ! »
La c/c leva les yeux au ciel avec une expression innocente tandis qu'elle étouffait un rire. Depuis peu, la presse people avait découvert que Keigo était en couple et c'était devenu l'obsession du moment de découvrir de qui il s'agissait. T/p était d'ailleurs surprise que son identité n'ait pas déjà été rendue publique, puisqu'elle et le héros n'essayaient pas spécialement d'être discrets et que le blond adorait lui tenir la main lorsqu'ils se baladaient. Mais à présent qu'elle y pensait, le commandant Hosokawa devait sûrement y être pour quelque chose dans cette affaire. Il avait dû sommer la presse people de taire son nom vu qu'elle travaillait désormais pour la Koanchosa-cho en tant que consultante.
« C'est une simple coïncidence. répliqua-t-elle »
Satoko afficha une moue boudeuse, pas convaincue le moins du monde. Elle était la première amie que T/p s'était faite en arrivant en cours d'année dans cette université. Les deux jeunes filles s'entendaient très bien et étaient rapidement devenues proches. Et si la c/c gardait le secret de sa relation, c'était plus pour embêter Satoko qui, elle le savait, adorait les potins, que par réel manque de confiance.
« Bon tant pis, j'arriverais bien à te faire cracher le morceau à un moment ou à un autre. Assura l'étudiante »
T/p éclata de rire et les deux amies quittèrent l'université. Elles discutèrent le long du chemin jusqu'à la gare et se séparèrent sur place, prenant chacune une direction différente. La jeune fille se promit, en voyant la brune disparaître dans la foule, qu'elle lui avouerait la vérité le lendemain. Puis elle rejoignit son quai pour prendre le train.
***
T/p salua d'un geste de la main et d'un signe de tête ses collègues tandis qu'elle pénétrait dans les bureaux de la Koanchosa-cho. Elle passa son badge magnétique tout neuf et emprunta l'ascenseur jusqu'à son étage. Le département d'investigation était toujours empreint de cette activité fourmillante et pourtant silencieuse. Le changement était radical lorsqu'elle passait les portes de l'open-space où se situait son bureau.
« Hé T/p vient voir ça, c'est dément ! s'exclama Akira »
Et voilà, même pas le temps de poser son sac et son manteau qu'on l'appelait déjà. Elle ne parvint cependant pas à réprimer son sourire tandis qu'elle s'approchait du brun et de Shinsui, qui étaient assis autour d'une table débordante de plans et de pièces électroniques en tous genres. C'était leur nouvelle activité depuis quelques jours. Ils s'étaient décidés à travailler sur un prototype d'ordinateur portatif ou quelque chose dans ce goût-là. Le commandant avait donné son aval pour leurs inventions farfelues, et depuis, la pièce était devenue un vrai chantier.
« Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle en s'approchant après avoir délaissé ses affaires sur une chaise
- Tu vas voir, je peux ? interrogea Akira en désignant le poignet de la jeune fille »
T/p répondit par un hochement de tête et il attrapa délicatement son bras pour nouer autour ce qui ressemblait à une montre. Après la résolution de l'Affaire Syzygy, il avait été décidé que les capacités et connaissances d'Akira pouvaient être utiles, d'autant plus que celui-ci était prêt à coopérer et à se repentir. Ainsi, plutôt que d'être envoyé en prison, il mettait ses services à profit ici, avec quelques conditions tout de même.
Il portait en permanence un bracelet électronique relié au téléphone de Shinsui et du commandant Hosokawa qui étaient averti dès qu'Akira tentait de l'enlever ou de le désactiver. Il avait interdiction de quitter le bâtiment et ne pouvait se déplacer en dehors du département qu'en présence de quelqu'un d'autre. Il ne pouvait pas non plus quitter sa chambre sans accord. Des conditions de captivité auxquelles il n'avait encore jamais tenté de déroger jusqu'à présent. La plus grande surprise avait été de voir que Shinsui et lui s'entendaient vraiment bien.
Akira s'était révélé être un jeune homme très curieux et relativement jovial au contact de personnes qui le traitaient comme un humain plutôt que comme un outil. Son comportement et ses manières avaient aussi grandement évolué, et désormais, il ne touchait plus la jeune fille sans son consentement. Il lui avait d'ailleurs présenté une nouvelle fois ses excuses lorsqu'ils s'étaient revus. Cela ne dérangeait donc pas T/p de travailler avec lui au vu de ses progrès et de ses efforts, même si son langage laissait encore parfois à désirer et qu'il était vraiment bordélique comme en témoignait la table devant elle.
« Une montre ? releva-t-elle en haussant un sourcil
- Ce n'est pas une simple montre. Regarde. J'ai mis un programme à l'intérieur, elle a les mêmes fonctions qu'un téléphone mais bien d'autres aussi. Tient, place-là contre le coffre. Expliqua-t-il »
Il désigna le petit coffre-fort qui reposait sur la table. T/p obéit et tourna le poignet pour poser le cadran à plat sur la porte, comme le brun lui indiquait. Après quelques secondes, un son de notification s'éleva de la montre.
« Regarde l'écran ! demanda-t-il avec impatience »
La profileuse s'exécuta, une série de nombres était affichée. D'abord surprise, les connections se firent dans son cerveau et elle comprit.
« C'est le code d'ouverture du coffre ? l'interrogea-t-elle
- Exactement. Ça sera super utile aux agents pour s'infiltrer sur le terrain, ils pourront déverrouiller les portes et même récupérer les plans des vilains. Et ce n'est pas tout ! Quand tu appuies sur ce bouton, une clef USB sort et tu peux pirater un ordinateur pour récupérer les dossiers en quelques minutes seulement sans laisser de traces. J'ai aussi mis une fonction laser et... exposa-t-il avec entrain »
T/p écouta le jeune homme décrire son invention avec le sourire aux lèvres. Akira était très doué dans son domaine, ça ne faisait aucun doute et il allait faire de grandes choses maintenant qu'il mettait ce talent au service de la Koanchosa-cho, elle en était certaine. Ce fut l'entrée du commandant Hosokawa dans la pièce qui mis fin à la discussion.
« Ah T/p, te voilà, bonjour. Ça tombe bien, il faut que je te parle à propos du dossier sur lequel on travaille en ce moment. Affirma-t-il en désignant la pile de feuille qu'il tenait
- J'arrive, déclara-t-elle avant de reporter son attention sur le brun, ton invention est incroyable. Je suis certaine qu'elle sera d'une grande utilité aux agents. »
Akira rosit sous le compliment avant de retourner à son activité. T/p s'installa à son bureau, un peu plus loin, avec le commandant. Il lui tendit les documents et elle les parcourut d'un regard rapide pour se faire une idée du contenu.
« Il a beaucoup de respect et d'admiration pour toi tu sais ? Il t'a attendu toute la journée et n'a pas arrêté de répéter à quel point il avait hâte de te montrer son prototype. Commenta-t-il »
Il désigna du menton Akira qui était en plein débat avec Shinsui et exposait ses idées à grand renfort de mouvements extravagants. La vision de ce duo fit sourire la jeune fille.
« Il va devenir un atout pour l'institution. Il fait des efforts et je pense qu'il pourra très vite s'intégrer en société s'il continue sur cette voie. Je suis heureuse de voir qu'il change et tente de réparer ses erreurs. Répliqua T/p »
Le commandant acquiesça puis il reporta son attention sur son affaire.
« Nous avons de nouveaux éléments sur ce réseau terroriste et je voulais ton avis sur la question. Qu'est-ce que tu peux me dire sur eux ? »
La profileuse s'accorda quelques minutes de réflexion, elle lut plus attentivement le dossier, analysa les différentes informations et écrivit quelques pistes de raisonnements.
« C'est un réseau de petite envergure, ils ne semblent pas avoir beaucoup de moyens à disposition. Ils font leurs bombes de manière artisanale avec des matériaux basiques. Ils ne s'attaquent qu'à des entreprises de matériaux informatiques. Leur schéma d'action est plutôt simple. Je pense qu'il n'y a pas de leader, et même que le groupe doit être séparé en deux branches avec des idées opposées puisque les deux dernières opérations suivaient un schéma différent. Si on prend une carte, on peut déterminer leur prochain lieu d'action puisqu'ils agissent toujours dans la même zone. Exposa T/p
- Je vois, autre chose ?
- L'un d'eux a sûrement des connaissances poussées en chimie. À mon avis si vous voulez les attraper, il vaut mieux agir lorsqu'ils seront en train de poser leur prochaine bombe. Le rapport indique qu'ils s'enfuient par le réseau de collecte des eaux usées, si vous placez des agents aux différents embranchements vous pourrez leur couper la route. Ils fuient toujours la confrontation, c'est que ce ne sont pas des personnes spécialisées dans le combat. »
Le commandant Hosokawa suivit le tracé sur la carte du regard et compara les documents avant d'acquiescer.
« Merci pour ton expertise. Je vais organiser une intervention. Déclara-t-il en se levant »
Il rassembla son dossier tandis que la jeune fille en profitait pour l'interroger.
« Dites commandant, c'est vous qui avez fait en sorte que mon nom n'ait pas encore fuité dans la presse ? demanda-t-elle avec un regard entendu »
L'homme comprit immédiatement à quoi elle faisait référence et lui offrit un sourire de conspirateur.
« On ne peut tout de même pas laisser l'identité de nos employés être exposée ainsi. Répliqua-t-il avec un clin d'œil »
T/p rit doucement et le commandant prit la direction de la porte, mais il se stoppa avant de la passer.
« D'ailleurs, Ruri est sur une autre affaire en ce moment, elle aura sûrement bientôt besoin de toi. Les témoignages des victimes lui paraissent étranges de ce qu'elle m'a dit, elle voudrait que tu les examines. L'informa-t-il avant de partir »
Une nouvelle affaire en perspective ? Génial ! Qu'est-ce qu'elle adorait son nouveau boulot !
***
T/p salua ses amis avant de quitter la Koanchosa-cho lorsque sonna dix-huit heures. Elle fut accueillie par un vent froid d'automne qui la fit frissonner sous son écharpe et elle se hâta de rejoindre la gare pour rentrer chez elle. La jeune fille s'était installée dans un petit appartement dans un quartier animé. Un endroit parfait pour l'étudiante et jeune adulte qu'elle était. Elle s'arrêta faire quelques courses à l'épicerie d'à côté avant de rentrer chez elle.
Elle se prépara un bon repas pour se réchauffer, qu'elle dévora alors qu'elle était en appel visio' avec Mégane et Simon. La jeune fille se plaisait beaucoup à Tokyo et si les premiers temps d'adaptation avaient été empreints des difficultés qu'accompagnent un déménagement à l'étranger, elle était désormais pleinement satisfaite de sa nouvelle vie.
Après avoir fait la vaisselle, elle s'installa à sa table à manger pour faire ses devoirs et travailler son japonais. C'était sans doute là sa première difficulté, la langue. Si Nodoka Urashi avait de nouveau usé de son alter sur elle pour faciliter la communication, la c/c faisait en sorte de n'utiliser ses connaissances que lorsque c'était nécessaire. Elle suivait des cours de japonais à l'université et travaillait intensément chez elle pour progresser rapidement.
Ce fut un bruit sur sa droite qui la tira de sa concentration et de l'exercice de grammaire dans lequel elle était plongée. T/p tourna la tête vers sa fenêtre pour découvrir un gros oiseau frigorifié qui lui faisait les yeux doux derrière la vitre. Elle leva les yeux au ciel avec amusement tandis qu'elle se levait de sa chaise et s'approchait. Elle ouvrit la fenêtre avec une expression faussement fâchée.
« Tu pourrais passer par la porte tu sais ? commenta-t-elle »
Keigo rentra dans l'appartement avec un sourire en coin. Il retira sa veste tandis qu'elle refermait la fenêtre. Et avant qu'elle n'ait le temps de se retourner, elle sentit deux bras musclés entourer sa taille, un corps se coller contre son dos et un visage froid se fourrer dans son cou.
« Ce serait beaucoup moins amusant de passer par la porte, souffla-t-il contre sa peau, et puis je mettrais plus de temps à gravir les escaliers. »
La jeune fille leva les yeux au ciel une nouvelle fois sans parvenir à dissimuler le sourire en coin qui flottait sur ses lèvres. La bouche froide du héros déposa un baiser sur la peau de son cou.
« Hé ! Tu es gelé ! protesta-t-elle »
Cela fit rire le blond qui déposa un nouveau baiser glacé sur la peau chaude de la jeune fille.
« Justement, j'ai besoin que tu me réchauffes ! susurra-t-il »
T/p pouffa et se retourna pour passer ses bras autour de la nuque de son amant. Elle frotta doucement son nez contre le sien avant de l'embrasser. Keigo glissa ses mains dans son dos pour intensifier le baiser, savourant le goût et la chaleur des lèvres de la c/c. Ce fut elle qui sépara leurs lèvres en première.
« Comme ça ? demanda-t-elle, taquine »
Le héros ailé sourit.
« C'est un bon début. Répliqua-t-il sur le même ton »
T/p rit et cela sonna comme la plus douce des musiques aux oreilles du blond. Mais avant qu'il n'ait le temps de l'embrasser de nouveau, elle s'échappa de son étreinte, juste pour l'embêter, il le savait. Tant pis, il se vengerait plus tard.
« Je savais que tu passerais dès que tu aurais finit le travail alors je t'ai gardé une part dans le micro-onde. Tu n'as plus qu'à la réchauffer. Lui dit-elle en désignant le coin cuisine »
Il la remercia et alla chercher son plat, suivant du regard la jeune fille qui retournait s'asseoir à la table pour reprendre ses devoirs où elle les avait laissés. Ils discutèrent du déroulement de leurs journées respectives tandis qu'il faisait réchauffer sa part. C'était le moment de la journée que Keigo préférait, lorsqu'il rentrait exténué de son travail, la tête pleine de tracas, et qu'elle était là. Ils parlaient de tout et de rien, juste tous les deux, et rien d'autre ne comptait.
Il attrapa une paire de baguette métallique dans le tiroir, songeant au jour où il avait appris à T/p à s'en servir, puis alla s'installer en face d'elle. Il commença à manger en silence, l'observant travailler. Il adorait ce petit air qu'elle avait lorsqu'elle était concentrée, cette manière dont elle fronçait les sourcils lorsqu'un exercice lui posait problème.
« Qu'est-ce que tu fais ? demanda-t-il »
La profileuse soupira et se redressa pour se laisser tomber contre le dossier de sa chaise, l'air ennuyé.
« Du japonais, je ne comprends rien au système d'adjectifs. Je m'embrouille entre le type -i et le type -na. Avoua-t-elle en laissant son stylo tomber sur son cahier
- Laisse-moi voir. »
Keigo décala ses couverts en bout de table et bougea sa chaise pour se retrouver près de la jeune fille. Il regarda l'exercice qui la faisait batailler ainsi que le livre de leçons ouvert devant elle. Puis il attrapa le stylo qui traînait et commença à lui expliquer.
« Les adjectifs en -i se déclinent alors que les adjectifs en -na ne se déclinent pas. Par exemple, pour former la phrase '' Ce livre est important'', il faut que tu conjugue le verbe desu. Attention, il ne faut pas oublier de supprimer le -na final de l'adjectif. Tu vois ? »
Il écrivit l'exemple sur la feuille et souligna les mots et structures importants pour qu'elle comprenne.
« Pour notre exemple, ça donne kono hon wa taisetsu desu. Tu comprends ? poursuivit-il »
T/p contempla la phrase avec une expression sérieuse absolument adorable de l'avis du héros.
« Je crois que oui. Répondit-elle
- Parfait, je vais t'écrire des exemples pour que tu t'entraînes d'accord ? »
Elle acquiesça et Keigo attrapa une nouvelle feuille pour écrire les phrases. C'est fier comme un paon qu'il lui tendit l'exercice. T/p éclata de rire lorsqu'elle lut ces phrases. Sur la feuille était inscrit :
Keigo est beau.
Hawks est un héros incroyable.
J'aime les yakitoris.
Ces ailes rouges sont séduisantes.
« Un problème avec mon exercice ? releva-t-il, incapable de dissimuler son sourire
- Aucun Takami-sensei ! répliqua-t-elle en riant »
Et elle s'appliqua à traduire sous le regard bienveillant du blond. Elle adorait ces petites leçons privées qu'il lui donnait lorsqu'elle ne comprenait pas un point particulier. Il prenait son rôle très au sérieux et elle trouvait ça absolument adorable. D'autant plus qu'elle progressait vite lorsqu'il l'aidait ainsi. Le héros la regarda écrire, incapable de dissimuler la tendresse qu'il ressentait pour elle. Il glissa la main dans la poche de sa veste avant d'interpeller la jeune fille.
« J'ai un petit cadeau pour toi ! susurra-t-il »
T/p releva la tête de son exercice pour l'observer avec curiosité. Il lui tendit un paquet de petites feuilles colorées attachées avec un ruban. La profileuse l'attrapa et dénoua le ruban pour voir de quoi il s'agissait. Sa poitrine s'emplit d'une douce chaleur lorsqu'elle reconnut l'écriture de son amoureux.
« C'est... souffla-t-elle »
Elle contempla avec émotions les petites fiches récapitulatives sur ces leçons de japonais qu'avait fait le héros. Il avait expliqué chaque leçon en quelques phrases simples et les avait illustrés avec des exemples amusants et des petits dessins d'encouragements dans les coins.
« Je me faisait chier au bureau entre deux interventions, alors je me suis dit que ça pourrait t'aider. Commenta-t-il avec un sourire
- Ça explique pourquoi tes doigts sont pleins de feutres. Releva-t-elle, amusée
- Oh ! Tu avais remarqué ! »
T/p rit avant de serrer le héros dans ses bras.
« Merci Keigo, ça me touche profondément. »
Et elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Immédiatement, le blond glissa ses mains dans son dos et ses cheveux pour la ramener plus près de lui et approfondir le baiser.
« J'ai même droit à un baiser. Murmura-t-il contre sa bouche tandis qu'ils reprenaient leur souffle »
T/p l'embrassa encore.
« Je vais finir par y prendre goût. Ajouta-t-il avec un sourire »
Ils rirent et leur rire se répercuta sur les murs de l'appartement. Il raisonna longtemps, comme pour couvrir les deux amoureux et garder le secret des promesses d'avenirs qu'ils se murmurèrent aux creux de l'oreille, entre deux baisers, dans les bras l'un de l'autre.