Coup dur (provisoire)

By crapaute27

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La suite des aventures de Cee-Jee *** Ceci est la deuxième histoire que j'ai écrit il y a de cela une dizaine... More

Suite
Chapitre 1
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Epilogue

Chapitre 2

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By crapaute27

C'est dans un lit d'hôpital que je me réveillai, du moins c'est ce que j'en déduisis en voyant dans mon bras une aiguille qui sortait avec un tuyau et des machines à côté du lit simple et inconfortable dans lequel j'étais.
- Elle se réveille.
Je reconnus la voix de Savannah.
- Cee-Jee, dit Jay, ça va ma chérie ?
- Je veux rentrer, dis-je sans répondre.
Je détestais les hôpitaux, mais qui aimer cela de toute façon, cette odeur qui était la même dans chaque hôpital me donnait envie de vomir. Savannah rit.
- Ca veut dire qu'elle va bien, annonça-t-elle, je vais appeler Max pour le prévenir.
Elle sortit et Jay serra ma main, s'approcha de moi et m'embrassa.
- Si tu savais la peur que j'ai eue, ne recommence plus jamais.
- J'essayerai. Qu'est ce qui c'est passer ?
- Tu ne te souviens pas?
- Vaguement, après le départ de ma supposé mère je ne me souviens plus.
- Tu t'es évanouis, comme je n'avais pas de voiture et que je ne savais pas où était l'hôpital j'ai appelé les pompiers.
- Pourquoi tu as prévenu Savannah, elle a dût encore imaginer le pire.
- Je ne lui ai rien dit, elle a entendu les pompiers et quand elle a vu qu'ils s'étaient arrêter devant la maison elle est tout de suite venue.
- Et qu'est-ce que j'ai ?
- Je ne sais pas, le médecin n'as rien voulu nous dire puisqu'on n'est pas de la famille...
- C'est n'importe quoi, on est fiancé !
- Oui, mais ils n'avaient pas de preuves, on n'avait même pas le droit d'entrer dans ta chambre normalement.
- Comment vous avez fait alors ?
- Savannah à crier après tout le monde avant qu'ils nous laissent enfin entrer, dit-il en souriant, elle les a tellement exaspérer qu'ils ont fini par céder.
- Ca ne m'étonne pas d'elle, répondis-je en souriant m'imaginant la scène.
C'était bien son genre de crier après des gens qu'elle ne connaissait pas parce qu'elle n'obtenait pas ce qu'elle voulait.
Une infirmière entra.
- Bonsoir mademoiselle, dit-elle en entrant.
- Bonsoir ? M'étonnais-je, il est quelle heure, demandais-je surprise puisque si je me souvenais bien il devait être entre dix et onze heure lors de la visite de celle par qui tout était arrivée.
- Il est vingt-trois heures.
- Déjà, dis-je surprise.
- Vous deviez être fatiguée, répondit-elle, comment vous sentez vous ?
- Très bien.
- Je suppose que ce jeune homme est réellement votre fiancé, demanda-t-elle même si cela ne paraissait pas nécessaire.
- Oui.
- Je vous demande de nous excuser Monsieur Letson mais vous comprenez qu'on ne peut pas laisser entrer n'importe qui dans les chambres.
- Bien sûr, je comprends.
- En tout cas votre amie ne se laisse pas faire.
- Excusez la, lui dis-je alors
- Oh non, ne vous en fait pas il n'y a eu aucun problème, le système des visites n'est pas au top, elle a eu raison de se faire entendre et cela à réveiller mes internes.
- Et sinon, vous savez ce que j'ai eu, demandais-je.
Son sourire sympathique disparut, elle regardait les machines à côté de moi et mis quelques secondes avant de répondre.
- Le médecin va venir vous en parlez.
Puis elle sortit sans rien ajouter, je m'inquiétais c'était peut-être quelque chose de grave... Jay voyant ma mine me dit de ne pas m'inquiéter.
Savannah entra visiblement rassurée.
- Tu as encore ennuyé tout le monde, dis-je en souriant.
- Je n'avais pas le choix, c'était inconcevable qu'on te laisse toute seule, il n'y a que la famille qui peut entrer c'est vraiment débile, j'ai dû leur faire comprendre que la famille n'avait pas forcément un rapport avec les liens du sang.
- Et vous avez eu raison, dit un homme en blouse blanche et avec un stéthoscope autour du coup - le médecin-, comment allez-vous mademoiselle (il regarda le dossier qu'il tenait dans ses mains) Lopkins ?
- Bien, redis-je encore une fois, vous allez me dire ce que j'ai eus ? Probablement un peu trop de stress ?
- Et bien...
Il regarda Savannah, il hésitait sûrement à parler devant elle.
- J'aimerais pouvoir en discuter avec vous et votre fiancé, demanda-t-il.
- Il n'y a pas de problèmes elle peut rester, affirmais-je.
- Bon, continua-t-il, auriez-vous ressenti quelques troubles ces dernières semaines?
- J'ai eu un léger mal de ventre mais sans plus.
- Vous ... Vous étiez enceinte mademoiselle...
- « Etiez », reprit Jay comprenant que ce n'était plus le cas.
Je fus sonnée un moment, je ne me doutais pas être enceinte et bizarrement cela ne m'attristée pas réellement.
- Vous avez fait une fausse couche, dût comme vous l'avez suggérer à un grand stress.
- Ok, répondis-je.
Je me tournai vers Jay pour voir sa réaction, il n'avait lui non plus pas l'air de prendre la chose avec tristesse, c'était probablement dût au faite que n'étant pas au courant on n'avait pas pu se faire à l'idée, Savannah quant à elle paraissait sonner.
- Tu ne m'en veux pas, demandais-je quand même à Jay.
- Sûrement pas, pourquoi veux-tu que je t'en veuille.
- Tu ne voulais pas un bébé ?
- Si mais pas maintenant, on a le temps, on va déjà se marier et puis je n'aurais pas été prêt à te partager, dit-il en souriant. Mais toi tu vas bien ?
- Oui, je n'aurais pas été prête non plus, je ne veux pas faire la même erreur que ma mère en ayant un enfant trop jeune, on verra plus tard.
Le médecin était toujours là, je n'y pensais même plus, il avait l'air embêter, une mauvaise nouvelle allait nous tomber dessus j'en étais quasiment sur.
- Je crains, commença-t-il, que vous ayez plus tard des problèmes pour avoir un enfant... Après une fausse couche il est possible de tomber enceinte mais dans votre cas, il y a des risques...
Il nous expliqua un tas de chose médicale dont je comprenais que la moitié. J'eus un pincement au cœur, je n'avais pas l'intention d'avoir un enfant maintenant mais j'en aurais peut-être voulu plus tard et ce qu'il m'apprenait me faisait peur.
- Mais je suis sûr que c'est tout de même possible qu'elle est un bébé par la suite, intervint Savannah.
- Oui probablement, répondit le médecin.
- Et bien dites le lui, vous allez lui faire peur.
Elle s'approcha de moi et prit ma seconde main, elle me connaissait vraiment bien.
- Ne t'en fais, n'oublie pas que j'ai un don je suis sûre que vous aurez plein de beaux bébés.
- J'en suis sûr, acquiesça Jay.
- J'espère... Quand est ce que je peux partir ? Demandais-je avant que le médecin ne parte.
- Et bien, il est trop tard maintenant mais si tout va bien demain matin vous pourrez y aller.
- Merci, répondis-je quand il franchit la porte.
- Tu vas bien ? Me demanda Savannah.
- Oui ne t'inquiète pas.
- Ton mariage te stress à ce point, plaisanta-t-elle, c'est censé être un beau moment mais si tu passes tout ton temps à l'hôpital tu auras du mal à le préparer.
Je me tournai vers Jay.
- Tu ne lui as pas dit ?
- J'ai pensé que c'était à toi de le faire.
- Me dire quoi, demanda Savannah inquiète, le mariage n'est pas annuler j'espère !
- Non surement pas, c'est juste que le plus gros stress que j'ai eus c'est à cause de ma mère.
- Quoi mais comment ça ? Explique-moi.
- Je te laisse lui parler, je vais appeler ma famille pour leur dire que tu vas bien, me dit Jay.
Quand il sortit j'expliquai alors à Savannah la visite inattendue de ma mère et tout ce qu'elle avait pu me dire sans oublier l'information principale qui était la soit disant existence d'un demi-frère, ce à quoi je ne croyais pas du tout, du moins je me persuadais que je n'y croyais pas car je ne savais pas si je pouvais la croire ou non. Quand elle m'en avait parlé elle avait tellement de rancœur envers mon père que je ne comprenais pas pourquoi elle aurait inventé cela.
- Et qu'est-ce que tu vas faire, demanda Savannah une fois mon récit terminer.
- Rien, je vais aller en Angleterre fêter le nouvel-an avec ma belle-famille, continuer les préparatifs de mon mariage, me marier, être heureuse et tout ce qui s'en suit, je n'ai rien l'intention de changer.
- Tu ne vas même pas chercher à savoir si c'est vrai ?
- Non, même si elle a dit la vérité je ne sais pas si j'en aurais réellement envie, découvrir au bout de plus de huit ans que mon père n'était pas l'homme que je pensais me tuerait, je préfère oublier ce qu'elle m'a dit.
- Ok, je comprends mais tu devrais y réfléchir au moins après ton mariage.
Jay rentra au même moment.
- Je vais y penser.
- Désolé Savannah vu l'heure qu'il est tu dois partir, seul une personne est autorisée à rester la nuit, l'informa Jay.
- Pff, je déteste cet hôpital.
- Tu veux que je t'appel un taxi, demanda Jay.
- Non merci Max va venir, bonne nuit les amoureux, repose toi bien Cee-Jee, je passerai chez toi demain.
- D'accord, merci à demain.
Elle partit et je me retrouvai seule avec Jay qui était assis sur une chaise sûrement moins confortable que mon lit.
- Tu ne vas pas dormir là-dessus, dis-je.
- Je ne vais pas dormir du tout.
- Si tu dois dormir.
Je me décalais au bord du lit pour tenter de lui faire le plus de place possible.
- Viens, je ne pourrais pas dormir non plus si tu n'es pas à côté de moi.
Il ne protesta pas, enleva ses chaussures et me serra contre lui. J'allais poser mon bras sur lui mais l'aiguille dans le bras m'en empêcha.
- A quoi ça sert ça, demandais-je dégouter.
Jay rigola.
- Une infirmière m'a dit que c'était pour ta tension. Ne t'en occupe pas et ferme les yeux.
Je l'écoutai, il m'embrassa et je m'endormis peu après.

Je commençai à me réveiller en sentant les doigts de Jay caresser mes cheveux. J'ouvris les yeux et il m'embrassa presque aussitôt.
- Bien dormi ? Lui demandais-je.
- Ce n'est pas aussi confortable que notre lit mais j'ai plutôt bien dormis et toi ?
- Ca va. Maintenant je veux rentrer.
- Tu viens de te réveiller, tu ne veux pas prendre de petit déjeuner ?
- Nan, j'en prendrais un à la maison.
- Je vais chercher une infirmière.
Il se leva, remis ses chaussures et sortit de la chambre pour en revenir presque aussitôt suivis d'une jeune infirmière, nul doute qu'elle savait qui était Jay vu la manière dont elle le regardait avec un sourire jusqu'aux oreilles.
- Bonjour mademoiselle, vous allez bien ?
Impossible d'échapper à cette question quand vous êtes cloué sur un lit d'hôpital.
- Je vais bien merci, je vais pouvoir sortir ?
- Je vais d'abord prendre votre tension.
Elle prit alors son tensiomètre me l'installa sur mon bras libre et commença à resserrer.
- C'est bon, je vais déjà pouvoir retirer votre perfusion.
- Enfin, répondis-je ravie.
Elle s'exécuta, retira le tuyau puis l'aiguille et plaça une petite compresse avec du sparadrap pour recouvrir la minuscule plaie qui saignait.
- Vous pouvez vous habillez mais ne partez pas tant que je ne serais pas revenue, je dois aller voir votre médecin avant.
- D'accord, répondit Jay en même temps que moi.
Je me redressai alors prudemment guettant un vertige mais ça aller, je sortis alors mes jambes de sous les draps et les posa à terre, Jay resta près de moi pour m'aider. Je marchai une minute ou deux avant d'aller m'habiller car j'avais les jambes engourdis. Quand je sortis l'infirmière était déjà là, elle venait de demander un autographe à Jay et m'annonça qu'après avoir été à l'accueil je pouvais partir.
Pendant que je remplissais des papiers Jay appela un taxi. On partit dehors et il me serra contre lui pour me protéger du froid.
- Je ne veux plus jamais qu'on vienne ici, me dit-il.
- Je suis complètement d'accord avec toi.
Je l'embrassai alors et lui promis qu'on ne mettrait plus les pieds dans cet hôpital. Le taxi arriva enfin, on monta a bord de celui-ci dans lequel il faisait vraiment bon, Jay indiqua l'adresse et se serra contre moi.
- Hier tu m'as dit que tu allais appeler ta famille, tu leur as dit quoi ? Demandais-je.
- Tout.
- Ah...
- Tu aurais préféré que je ne dise rien?
- Ce n'est pas ça, c'est juste que je ne veux pas leur gâcher le réveillon du nouvel an, je ne veux pas qu'ils pensent qu'on ne va pas bien avec ce qui s'est passé alors que ce n'est pas le cas.
- Ne t'en fais pas pour ça, ils savent que ni toi ni moi n'allons mal, je leur ai dit que l'on n'a pas eu le temps de s'imaginer parent pour être triste.
- C'est ce que je me disais, mais est-ce que tu en es sur toi ? Est-ce que tu ne regrettes pas ?
- Non je t'assure, j'aurais été heureux si on avait eu un enfant mais je pense que je n'aurais pas été prêt et toi non plus.
- C'est vrai, mais après ce que le médecin a dit j'ai peur. Et si ce n'était plus possible ?
Je commençais à réaliser et je devenais plus triste, c'est vrai que je n'étais pas prête et je ne savais même pas si je voulais un enfant un jour mais entre douter et ne plus jamais en avoir la possibilité je pense que si cela avait été ma seule chance d'être enceinte je l'aurais surement prise sans réfléchir. En y pensant j'avais les larmes aux yeux.
L'hôpital n'étant pas très loin de chez nous le taxi s'arrêta et je descendis avant que Jay ne voit mes larmes.
- Viens-là, dit-il alors que j'ouvrais la porte.
Il m'attrapa le bras et me fis face, il avait bien vu que ça n'allait pas.
- Je te promets que tu auras la chance d'être maman, ce médecin nous as bien dit que ce n'était pas sur ?
- Oui.
- Alors c'est que tu as des chances d'être de nouveau enceinte, on a le temps tu l'as dis-toi même. N'y penses plus, conclut-il en me serrant contre lui et en m'attirant à l'intérieur.
- Je vais te préparer un bon petit déjeuner, cela changera c'est toujours toi qui fait le mien.
- Je n'ai pas faim.
- Tu dois manger.
- Pour l'instant je ne veux rien, je veux me coucher.
- Tu es encore fatiguée ? Demanda-t-il surpris puisque j'avais dormis toute la journée d'hier et toute cette nuit.
- J'ai dit que je voulais me coucher pas que je voulais dormir et je veux que tu te couches avec moi, dis-je en souriant.
- Oh, dit-il me comprenant, tu es sur que...
Je l'embrassai vivement avant qu'il ne finisse. J'avais besoin de sentir son corps contre le mien, oublier ces dernières vingt-quatre heures et ne penser qu'à lui, qu'à nous.
Il ne protesta pas davantage et m'embrassa à son tour. On alla dans la chambre pour n'en sortir que pour prendre une douche avant que Savannah n'arrive.
- Tu vas mieux, demanda Jay.
- Oui, merci d'être là.
- Je serais toujours là mon cœur.
Je continuais de manger ce que Jay m'avait préparé quand il me posa certaine questions. Je me doutais qu'il allait aborder le sujet alors je ne fus pas tellement surprise.
- Tu ne t'étais jamais douter que ça n'allait plus entre tes parents ?
- Nan pas du tout, j'ai peu de souvenir mais je suis presque sûr qu'ils ne se battaient pas devant moi, je ne comprends pas pourquoi elle m'a dit cela seulement maintenant.
- Elle culpabilisait peut être.
- Mais dans ce cas pourquoi être si méchante je n'ai rien à voir dans leur histoire et pourquoi avoir attendu tout ce temps ?
- Je ne sais pas, tu sais à quel âge elle et ton père se sont marié ?
- Oui, elle m'a eu à l'âge que j'ai maintenant, dix-huit ans, et je crois qu'ils se sont mariés pendant sa grossesse.
- Et si elle t'avait dit ça juste parce qu'elle a peur que tu fasses la même erreur qu'elle.
- Je ne pense pas et même si c'était le cas pourquoi être si dur ?
- Je suis désolé de lui avoir ouvert, si j'avais sus que c'était elle je ne l'aurais pas laissé entrer.
- Ce n'est rien au moins tu as pu découvrir par toi même que je ne te mentais pas quand je te disais qu'elle ne m'aimait pas et puis tu l'a enfin rencontrer, plaisantais-je.
- Je dois t'avouer que je m'en serais bien passé.
- Je te comprends.
- Si tu as besoin d'une mère, tu as la mienne car je ne veux pas que tu revois la tienne.
- Je n'ai pas l'intention de la revoir, c'est terminer.
Quelqu'un sonna avant que Jay n'ait pu aborder la question du demi-frère et il partit ouvrir.

Savannah et Max étaient tous les deux venus passé l'après-midi avec nous. Aucun d'eux ne m'avait demandé ce que je comptais faire pour le demi-frère que j'avais probablement et j'en étais bien contente car je n'aurais pas su quoi leur répondre. Dans un sens je ne voulais pas le rechercher de peur qu'il existe et que je découvre que mon père était aussi menteur que ma mère ne l'a été jusqu'à présent. D'un autre côté, si j'avais un frère quelque part dans ce monde je voulais peut être le connaitre, lui aussi n'avait plus de père désormais du moins plus de père biologique et je savais que cela pouvait faire mal même si ce père en question je ne le connaissais plus du tout. Je devais encore réfléchir à ce que je voulais faire mais si je décidais de le chercher j'aurais besoin d'aide et surtout de beaucoup de courage, je ne pouvais pas faire cela seule et Jay serait trop occupé avec son tournage mais avant toutes décision je préférais d'abord me marier, les préparatifs étaient loin d'être terminé et avant de me mettre en quête d'un frère qui n'existait peut être pas je devais me mettre en quête d'une robe de mariée.

On arriva chez les parents de Jay le lendemain en fin d'après-midi après que Jay m'ait fait visiter la ville dans laquelle il avait grandi. J'eus évidement droit aux questions sur ma santé et je ne leur mentis pas en leur disant que j'allais vraiment bien et ils ne purent que me croire avec le sourire que j'affichais et à la bonne humeur que je partageais, même Drew me crus après que je commençai à le charrier sur une chose ou une autre. Jay et moi montâmes dans sa chambre dans laquelle on déposa nos affaires avant de redescendre rejoindre sa famille.
A peine descendu Eliza m'embarqua avec elle dans la cuisine où se trouvait sa mère et Drew. Elle vira celui-ci sans ménagement de la cuisine sans qu'il ait eu le temps de réagir, je ne pus m'empêcher de rire.
- On a plus beaucoup de temps pour te trouver une robe, annonça-t-elle.
- Un mois et vingt-sept jours, dit Katherine ma belle-mère.
Elle devait être au courant de " mon enlèvement " par Eliza.
- Oui je le sais bien, tu m'as dit qu'on irait faire les boutiques de robes quand on rentrera.
- Changement de programme, me répondit-elle, c'était avant que maman me parle d'une boutique ici où on pourrait trouver notre bonheur. Mais il va falloir qu'on y aille aujourd'hui puisque l'on part le deux et que le premier tout sera fermer...
- Et demain il y a plein de chose à préparer, la coupa Katherine, il faut donc que vous y allez tout de suite, la boutique ne ferme qu'à vingt-deux heures vous avez encore quatre heure c'est suffisant.
- Et bien on y va il n'y a pas de problème, répondis-je.
- Mais, continua Eliza, il ne faut pas que Jay soit au courant, on dira aux garçons qu'on doit faire plusieurs courses pour demain et si l'un d'entre eux veux venir il faut trouver une excuse.
- Je vous couvre, plaisanta Katherine.
- En fait, commençais-je, j'aimerais que vous veniez avec nous, je voudrais bien votre avis... C'est à la mère d'aider sa fille généralement mais je n'ai pas été gâté de ce côté-là...
- C'est très gentil, répondit-elle visiblement émue, je viens avec plaisir.
- Bon alors on se prépare et on y va, il faut que je me change, Cee-Jee tu vas les prévenir qu'on part ?
- Euh oui, donc c'est à moi de trouver une excuse ?
- Oui, répondit-elle en souriant avant de monter se changer.
Je sortis alors de la cuisine pour arriver dans le salon où les quatre hommes regardaient la télé, finalement je n'aurais peut-être pas à trouver une excuse puisqu'ils avaient l'air tous concentrer sur le match qui passait.
- Euh, les interrompis-je un moment, on s'en va faire quelque courses pour demain, annonçais-je.
- D'accord, lança mon beau père Will.
- Ne te perd pas, renchérit Drew.
Deux sur quatre...
- A toute à l'heure, dit Melvin.
Trois sur quatre...
- Je viens, conclut Jay.
Évidemment il y en avait un pour me faire mentir et il fallait que ce soit celui qui deviner le moindre de mes mensonges. Il se leva et je m'approchais de lui pour l'arrêter.
- Reste là, lui demandais-je.
- Pourquoi ?
- J'aimerais passer du temps entre filles... Et il faut que je demande quelque chose d'important à Eliza et je pense que j'y arriverai mieux si tu n'es pas là.
Il n'allait pas déceler de mensonge ici puisque c'était en partie vrai, je n'avais pas prévu d'en parler à Eliza maintenant mais puisque l'occasion se présenter je n'allais pas reculer l'échéance.
- Tu veux lui demander quoi ?
- Je te le dirai en rentrant, une fois que je lui aurais demandé, je veux qu'elle soit la première au courant.
- D'accord, dit-il sans en demander d'avantage.
Sur ce il m'embrassa et je rejoignis Eliza qui venait de descendre, on sortit toutes les deux rejoindre Katherine dans la voiture qu'elle venait de sortir du garage.

La boutique n'était qu'à quelques kilomètres de la maison alors on arriva peu après.
On entra toutes les trois et j'admirais tout de suite les centaines de robes trier sur des cintres en soie. Je ne savais plus où donner de la tête, certaine robes retenait mon regard tant elles étaient magnifiques.
La vendeuse vint alors vers nous.
- Bonjour mesdames, puis-je vous aider ?
- On cherche une robe pour cette jeune demoiselle, dit Katherine.
- Très bien, alors comme ça vous allez franchir le pas, me demanda la jeune vendeuse souriante interrompant mes rêveries.
- Oui, lui répondis-je.
- Et pour quand est prévu le mariage.
- Un mois et vingt-sept jours, répondîmes nous toute les trois en cœur.
- Effectivement il serait temps de chercher une robe surtout s'il faut des retouches.
- Oui, confirma Eliza c'est pour cela qu'on est venue aujourd'hui il n'y a plus une minute à perdre, vous allez pouvoir nous conseiller ?
- Bien sûr, je suis là pour ça. Vous avez des préférences ?
- Non aucune, avouais-je, je n'ai pas réellement eus le temps d'y penser.
- Pas de problèmes, je vais vous montrer plusieurs modèles correspondant le mieux à votre morphologie et vous allez essayer celles qui vous plaisent le plus.
Elle s'exécuta alors nous montrant toute sortes de robe, bustier, décolleté, bouffante, simple... Je ne savais pas où donner de la tête tant elle était plus belles les unes que les autres, j'essayai plusieurs modèles. Mes deux accompagnatrices donnaient à chaque fois leur avis mais ni elles ni moi n'avions eu de coup de cœur pour une robe, sauf jusqu'à celle-ci. A peine je sortis qu'Eliza annonça que c'était celle-là qu'il me fallait, sa mère acquiesça et j'étais d'accord avec elles. J'avais à peine enfilé la robe que je me voyais déjà au mariage voyant Jay dans son costume, je l'adorais et c'était celle-ci que je voulais. Impossible pour moi de la décrire, c'était une robe bustier longue, bouffante à partir de la taille, brodée sur le bustier, je l'adorais.
La vendeuse approuva notre choix et commença à regarder ou faire les retouches. Debout face à Eliza je profitai de l'occasion pour lui demander ce que je voulais.
- J'aimerais te demander quelque chose, commençais-je en m'adressant à elle.
- Oui ?
- Je t'ai déjà dit que je voulais que Savannah soit l'une de mes demoiselles d'honneur... Je pensais n'avoir qu'elle à qui confier ce rôle mais j'aimerais que toi aussi tu le sois.
- Moi ? Demanda-t-elle surprise. Vraiment ?
- Oui, tu m'aides tellement, sans toi je n'y serais jamais arrivé seule et tu comptes comme une sœur pour moi...
- On peut dire que c'est ta sœur, intervint ma belle-mère, tout comme je te considère comme une seconde fille, tu mérites que du bonheur, Jay n'aurait jamais pu tomber sur meilleure que toi.
- Merci, répondis-je les larmes aux yeux, ça me touche vraiment. Tu acceptes Eliza ?
- Evidement !
Elle avait elle aussi les larmes aux yeux, elle se leva et me serra doucement dans ses bras pour ne pas gêner la vendeuse qui continuait ses retouches.
- Ne joue pas avec mes hormones comme ça, plaisanta-t-elle.
- Et puisqu'on est dans les révélations, sourit Katherine, je tiens à te dire que c'est Will et moi qui payons ta robe.
- Oh non, non c'est vraiment très gentil de votre part mais je ne peux pas accepter.
- J'insiste, normalement c'est aux parents d'aider à payer pour leur fille mais comme tu l'as si bien dit tout à l'heure tu n'as pas été très gâté coté parents alors j'y tiens vraiment.
- Merci, vraiment merci beaucoup, dis-je en descendant de l'estrade sur lequel j'étais pour la serrer à son tour dans mes bras.
- Que d'émotion, intervint la vendeuse, c'est de plus en plus rare que j'ai des future mariée qui aime leur belles familles, j'ai le droit à des reproches tous les jours, plaisanta-t-elle, je préfère vraiment entendre cela, ça change. Sur ce, j'ai finis de marquer vos retouches, je peux vous faire la robe pour le premier février, cela vous va ?
- Oui, répondit Katherine c'est moi qui viendrais la chercher.
La vendeuse remplit quelques papiers et on partit en direction du parking. Une fois dans la voiture Eliza barra une nouvelle chose de sa liste.
- Il ne te reste plus qu'à trouver qui te conduira à Jay le jour J.
- Et bien je pensais y aller toute seule, je ne vois pas qui pourrait m'emmener...
- Pourquoi tu ne demanderais pas à Drew, demanda Katherine, normalement c'est au père et quand ce n'est pas possible c'est un frère qui le remplace et vous vous entendez vraiment bien tous les deux, vous vous considérez comme frère et sœur pourquoi ne pas lui proposer ?
- C'est vrai que je n'y avais pas pensé, dis-je, j'aimerais bien mais je ne sais pas s'il voudrait.
- Je suis sûr qu'il en serait vraiment ravi, intervint Eliza, il faut juste que tu lui demande.
C'est ce que je ferais une fois rentrée. J'aurais dût y penser par moi-même, après tout je m'entendais tellement bien avec lui que c'était assez logique que je lui propose.

Une fois entrer dans la maison je me dirigeai droit vers Drew plutôt que Jay, il fallait que je lui demande maintenant avant que je n'en ai plus le courage car étrangement j'étais angoissée, j'avais peur qu'il me dise non même si je pensais qu'il n'y ait aucune raison qu'il refuse.
Jay me regarda bizarrement quand j'entrainai Drew plutôt que lui dans la cuisine.
- Je reviens, lui lançais-je.
- Je peux savoir ce qui se passe, demanda Drew une fois que je le lâchai.
- Il faut que je te demande quelque chose de très important pour moi.
- Vas-y je t'écoute.
- Je... Je voudrais... Enfin j'aimerais...
- Hé calme toi ce n'est que moi, respire.
Je l'écoutai, inspira puis expira un grand coup.
- J'aimerais beaucoup que le jour de notre mariage ce soit toi qui me conduise à Jay.
- C'est vrai ? J'accepte avec plaisir !
- Merci.
- Je m'y attendais pas franchement j'aurais pensé que tu aurais demandé à ton pote...le blond...que Jay et moi on n'aime pas.
- John...
- Ouais c'est ça... John.
- Je ne lui aurais jamais demandé à lui, c'est juste un ami, toi c'est différent tu es comme un frère.
- Pas comme, me reprit-il, je suis ton frère, tu as oublié petite sœur.
Il me serra dans ses bras -c'était la journée des embrassades- et Jay entra au même moment.
- Tu as finit de tripoter ma fiancée toi, dit-il à Drew.
- Soit pas jaloux, je la remercie juste.
- Et je peux savoir de quoi ?
- C'est Drew qui va me conduire à toi le jour de notre mariage, lui annonçais-je en l'embrassant.
- Vraiment ? C'est super !
- Et ta sœur sera une de mes demoiselles d'honneur, lui annonçais-je en même temps.
- Et bien je suis vraiment heureux pour toi mon cœur. Cela me fait plaisir, tu as enfin une vrai famille et comme l'a dit Savannah les liens du sang n'ont rien à voir avec ça.
Il m'embrassa alors de nouveau et Drew étant toujours là, nous lança son habituel "vous avez une chambre !"
Jay et moi répondîmes en même temps.
- Jaloux !

Le lendemain j'aidai Katherine et Eliza en cuisine pendant que les garçons ne faisaient rien à part regarder la télé. La journée était passée vite ainsi que la soirée du réveillon, on s'était vraiment amuser pendant toute la soirée et une grande partie de la nuit. Ce n'était qu'aux alentours de quatre ou cinq heures que tout le monde étaient partis se coucher, je m'étais endormie tout de suite après m'être allonger alors que Jay était encore en train de se changer.
Je m'étais réveiller avant lui et comme par habitude avait préparé son petit déjeuner que je lui avais monté puisque personne n'était lever.

On partit tous les cinq le lendemain pour prendre le même vol, une fois arriver à Los Angeles je savais que le train-train quotidien aller reprendre, cela ne me dérangeais pas puisque j'avais mes habitudes mais j'allais moins voir Jay qui reprendrait son tournage et après deux semaines à être avec lui tous les jours cela aller être plutôt dur.
En ouvrant le courrier je compris que finalement mon quotidien n'allait peut être pas être le même, je venais de recevoir une réponse à l'un des CV que j'avais envoyez à différents photographes, l'un d'eux voulait obtenir un entretien avec moi. Je m'empressai alors d'aller l'appeler.

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