Sweet Dreams

By Jenny972

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« Nous sommes tombés amoureux, malgré tout ce qui nous séparait. A partir de ce moment-là, il s'est créé quel... More

Sweet Dreams
Passion et présentation
Fidèles à nous même
Prise de tête
Les gens changent... Pas Francisco
Un de trop!
Pas de démonstration d'affection!
Juste une surprise (Partie I)
Juste une surprise (Partie II)
Mauvais pressentiment
Cauchemar
Sous tension
Histoire de famille
Dans le noir
Une partie de moi
Au fil du temps
Nouvelle étape
Tournée la page
Reconstruction (Partie I)
Reconstruction (Partie II)
Derrière le masque
Hello les Sweet Dreamers
Un retour boulversant
S'adapter pour avancer
Un désir sous silence
Une fougue naissante (Partie I)
Une fougue naissante (Partie II)
Plus fort que tout
Un pas après l'autre
Nouvelle année

Présentation et révélation

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By Jenny972

PDV: Joachim

Mon shooting avec Berry étant repousser a cet après-midi, je me retrouve seul dans mon coin à méditer sur ma relation avec Jenny... Qui d'ailleurs n'est plus une relation puisqu'elle m'a quitté. A chaque fois que je me retrouvais seul dans mon coin, je pensais obligatoirement à cette femme qui a bouleversé ma vie depuis le jour où je suis partit la rejoindre à New-York.

Flash-Back 

-Trois ans plutôt, New-York-

A mon arrivée à New-York,  j’étais excité, fatigué en plein jet-lag intensif... Je descends au Waldorf Astoria, un hôtel situé dans le quartier des Affaires. Je dépose mes valises dans ma chambre prend un bain, descends à la réception pour appeler un taxi. Après un petit déjeuner  rapide, je prends le taxi qui me dépose face au studio où se déroulait normalement le shooting de Jenny. Mon cœur bat à dix milles à l’heure, ma respiration se fait courte, je vais pouvoir la voir…
J’entre et croise une femme qui s’occupe de remplir le buffet pour les membres de l’équipe :

-Bonjour, je peux vous aider ? Me dit-elle.

-Oui, je suis à la recherche de Jenny Sanchez. Dis-je en examinant les lieux

- La mannequin, elle est en pleine séance…

-Oui je le sais, je dois lui faire une déclaration, vous voyez le genre ?

Elle sourit, cette femme avait l’air d’être une vraie romantique, elle me hocha la tête. Je lui expliqua vivement  ce que je voulais faire, elle fut réceptive et m’aide dans ma quête. Oui, c’est une quête conquérir cette femme est une terrible aventure !

Lorsque Lucy, eut rempli sa mission en lançant une chanson "Hoy tengo ganas de ti", je me place derrière le photographe. Jenny ne m’avait pas vu tellement elle était dans son jeu de regard avec l’objectif. Je tapotai sur l’épaule du photographe alors qu’il changeait de position, à cet instant elle me vit et sourit, mais ne fit aucun geste témoignant de son enthousiasme. Je chuchotai ma situation au photographe, qui appuya le fait qu’il me donnait cinq minutes et que suite à cela je devrais le laisser travailler en paix.

-Jenny, cinq minutes de pause… Dit le photographe en partant

Elle hocha la tête, je m’approchai d’elle une bouteille d’eau à la main:

-Alors tu es vraiment venu.  Dit-elle en récupérant la bouteille dans mes mains.

-Je tiens toujours ma parole. Affirmais-je

-Tu m’as impressionnée…

-Vraiment ?

-Oui…

- A quoi penses-tu ? Demandais-je le sourire aux lèvres

Jenny  s'approcha doucement de mes lèvres, elle pressa les siennes aux miennes. Je pouvais désormais sentir sa respiration se mêler à la mienne, je posai ma main sur sa joue on resta ainsi durant quelques secondes jusqu’à ce qu’elle dépose ses lèvres sur ma joue avec délicatesse.Elle remonta doucement pour atteindre mon oreille pour  ainsi y chuchoter:

-Disons que je réfléchis en comment pourrais-je te surprendre à mon tour

Je souris en plaçant une mèche rebelle derrière son oreille:

-Alors bonne chance... Tu as presque fini?
Elle éclate de rire et s’éloigne de moi, en me disant :

-Toi tu es impatient, tu veux danser ?

-Tu sais bien que je ne sais pas danser, mais je fais une exception car je donnerai tout pour ma danse avec toi.

-Es el momento de enterarse, me encanta Esta canción, Joachim Tengo ganas de quererte como esta canción. Dit elle d’un accent parfait. (C’est le moment d’apprendre, j’aime cette chanson,  Joachim je veux t’aimer comme cette chanson)

Je souris sans comprendre, tout ce que j’ai compris c’était mon prénom… Un handicap pour moi de ne pas comprendre sa langue:

- Je dois le prendre comme une sorte de déclaration? Demandais- je

Elle rigola et dit en me regardant dans les yeux :

-Non je disais juste que j'aimais la chanson.

Puis elle colla sa tête sur mon torse et nous nous mirent à dansé ainsi avant que le photographe ne vienne nous interrompre :

-Je dois aller travailler…

Elle me laissa aller m’asseoir et repris son shooting une demi-heure après elle avait fini, j’attendais impatiemment  qu’elle termine de se changer à l’extérieur, il faisait frais mais la seule de savoir qu’elle serait avec moi réchauffais tout mon être… Je sentis une présence à mes côtés, je tournai la tête, elle était là, souriante je lui rendis son sourire

-Joachim tu comptes dormir où ?

- Je suis dans un hôtel le Waldorf Astoria, pourquoi cette question ? Tu comptes passer la nuit avec moi ?

-Non loin de là... C'est juste que ma meilleure amie aimerait faire ta connaissance et j'ai une chambre d'amie chez moi donc...

-Une chambre d'ami, elle est pour ton amie? Dis-je en l'attirant vers moi. Sa hanche contre la mienne elle me regarda en souriant.

-Alala Joachim, sache qu'il y a un temps pour tout...

J'ai voulus l'embrasser mais elle s'éloigna en riant. Je la suivais dans la rue, elle s'arrêta face à une petite voiture et ouvrit la porte côté passager:

-Je ne t'ai jamais dit que j'aspirai à te suivre... Lui dis-je

-Disons que j'ai un très bon instinct! Dit-elle

-Tu ne veux pas que je conduise ? Demandais-je

-Si tu conduis, tu risques d'être perturbé par ma présence, sans me vanter bien sûr. Joachim montes. Dit-elle avec le sourire.

Je rigolai de plus belle en rentrant dans la voiture:

-Tu ne penses pas l'être par la mienne ?

-Absolument pas…

-Fin du Flash-Back-

-Joachim revient sur terre pourquoi tu souris bêtement depuis plus de cinq minutes. Intervient ma soeur. Ce qui me fait sortir de mes pensées mais mon sourire ne disparait pas aussi facilement.

-Pour rien Aurélie. Rajoutais-je en essayant de revenir sur terre

Mais c'était difficile, j'avais encore nos retrouvailles en tête, comment elle m'a embrasser délicatement, comment elle s'est donner à moi pour la prémière fois à New-York. J'avais encore des frissons en y repensant.

Flash-Back

-Trois ans plutôt, New-York, appartement de Jenny-

Après avoir visité rapidement l'appartement, nous revenons au salon, où Robyn, la meilleure amie de Jenny servit une boisson avant de m'inviter à m'assoir.

-Sinon Joachim le français, concrètement tu es à New York pour quoi, Ou pour qui? Demande Robyn en sirotant sa limonade alors que Jenny se raclait la gorge, visiblement gênée par la question de sa meilleure amie.

-Je suis venu pour voir Jenny. Dis-je sincèrement.

- Au moins ça c'est dit. Souffla Jenny avant de prendre une gorgée de limonade.

-Tu penses rester combien de temps aux Etats-Unis ? Demanda Robyn en me scrutant des yeux.

Je crois que je suis dans un interrogatoire… Non il est clair que je suis dans un interrogatoire, orchestré par l'inspecteur Robyn.

- Aucune idée ça reste à voir. Répondais-je simplement

-C'est à dire? Demanda Jenny

-Si tu me donne une réponse et surtout si tu veux de moi... Alors il est possible que je reste un moment au New-York. Répondais-je en me tournant vers elle.

-Il n'est pas venu visiter New-York mais pour autre chose visiblement. Soupire Robyn en riant

-Robyn tu ne devais pas allé chez ta mère... Non. S'il te plaît dit lui bonjour de ma part et dès que je pourrais je passerai la voire. Intervient Jenny en traînant Robyn jusqu’à la porte.

-Expéditif... Fis-je

-Je sais. Répondit-elle en me rejoignant sur le fauteuil.

Je posai mon verre sur la table en l'admirant... Mon Dieu, qu'elle était belle!

-Tu es venue Joachim... Dit-elle pensive.

-Je te l'avais dit, je n'ai qu'une parole. Affirmais-je

-C' est parfait moi aussi. Chuchote t-elle en me regardant en souriant

-Je vais aller droit au but avec toi et j'espère que tu feras la même chose avec moi...

Je m’approchai d'elle, en la regardant dans les yeux. Elle savait que je voulais être avec elle mais elle ne m'avait pas donné une réponse claire malgré le fait qu'on s'est embrassé plusieurs fois.

-Alors cette réponse? Demandais-je impatient

-Tu l’as connaît déjà... Réplique t-elle avec son éternelle sourire

-Pas vraiment, j’hésite, je veux te l'entendre dire. Dis je en me penchant vers elle.

Elle se jeta sur mes lèvres, les embrassant farouchement, je passais ma main sous sa cuisse. J'étais désormais couché sur elle. Elle déboutonna ma chemise sa main glissa sur mon torse pour remonter dans ma nuque, elle mordit ma lèvre inferieur avant de se détacher de moi et de se lever du fauteuil en riant.  Elle rigola et débarrassa la petite table du salon, je restai déconcerté face à elle.

-Tu me fais voir un enfer paradisiaque Jenny. Affirmais-je

Elle revint vers moi et s'asseya sur mes jambes, j’essaie de l’embrasser mais elle s’éloigne de moi en disant :

-Joachim Banks prépare toi, car ce n’est que le début. Dit-elle

 -Fin du flash-Back-

Un enfer paradisiaque... Elle m'a transformé cette femme. Je ressens des gouttes d'eau sur mon visage et en ouvrant les yeux, je vois ma sœur devant moi avec un verre d'eau à la main:

-Qu'est-ce que tu fabriques Aurélie! Demandais-je en me levant

-Bon tu as fini de songer à Jenny, tu es revenu en France... C'est bon tu ne rêves plus? Demande t-elle en me pinçant

-Arrête tu me fais mal petite sœur. Répliquais-je en m'éloignant d'elle.

J'étais effectivement revenu en France et tout ça, était un magnifique souvenir parmis tant d'autres. Ma situation, la vérité c'est qu'elle était partit aujourd'hui. Ce qui signifie que je devais absolument arrêter de penser à elle et passer à autre chose.

-Tu penses quoi de Berry et de son shooting ? Demande Aurélie en regardant les photos

-Elle a du tempérament mais je pense qu'elle reste beaucoup de choses à apprendre dans le métier. Toute fois je commence à l'apprécier.  Dis-je

-Tu sembles de plus en plus obsédé par elle.  Réplique t-elle

-Hm' non… Affirmais-je en posant mes pieds sur le bureau

-Tu en es sûr?  Dit-elle sérieusement

-Eh bien elle ne me plaît pas plus que cela et la mère de ma fille est toujours bien présente dans mes pensées.

-Justement,  je ne veux pas que dans ton obsession de vouloir oublier Jenny à tout prix que tu sautes sur la première venue.

Je me racle la gorge en détournant le regard. Elle avait beau dire mais ceci était selon moi la meilleure des solutions pour  tenter d'oublier Jenny est dans les yeux d'une autre femme.  Je ne pouvais pas penser à elle toute ma vie, je devais passer rapidement à autre chose.

-Bon tu peux ne pas être d'accord avec ce que je dis,  tu es assez grand pour prendre une décision... Dit-elle en se levant

Jenny était indispensable mais je devais apprendre à faire sans elle... Elle était partie maintenant.

-Aurélie ne t'en fais pas pour Natalia et ne t'en fais pas pour moi.

Elle soupire en me regardant avant de sortir,  je la suis lorsque je tombe nez-à-nez avec Robyn qui m'attendait devant mon bureau.

-Robyn,  Robyn Freeman,  la marraine de ma fille qu'est ce que tu fais là ? Interviens-je

-Salut, je rentre tout juste des États-Unis,  je ne suis même pas encore passer à mon appartement que je décide de venir te voir toi et surtout Natalia.  Dit-elle en souriant

-Je vois tu rentres des Etats Unis, Natalia n'est pas avec moi.

Elle rentre des Etats-Unis, autrement dit elle était avec Jenny... Je pense que je devrais m'isoler dans une grotte pour l'oublier parce que tout mon entourage parle d'elle, ce qui ne facilite en aucun cas ma situation.

-Hm' Joachim,  on peut discuter, tu veux déjeuner avec moi? Demande Robyn

-Je dois déjeuner avec quelqu'un... Mais discutons de quoi veux tu discuter ?

-De Jenny,  ça t'intéresse d'avoir de ses nouvelles?

- Bien sûr dis-moi ce que j'ai à dire à ma fille au sujet de sa mère.

-Rien ne t'oblige à m'écouter Joachim... Elle souffre énormément,  tu ne peux pas savoir et je suis sûre que tu n'aurais pas aimé la voire dans cet état.  Dit-elle

-Dans cette histoire nous souffrons tous parce qu'elle est partie sans rien dire. Parce qu'elle a préparé son coup des mois à l'avance.

-On ne va pas s'entendre Joachim... Arrête, ne dit pas que tu souffres autant qu'elle. Dit-elle en haussant légèrement le ton

-Et oui je souffre, je souffre tu vas m'en empêcher Robyn! Elle aurait dû attendre, m'attendre j'aurais pu être à ses côtés. Répliquais-je

-Ah ouais tu souffres ? Tu oses comparer ta souffrance à la sienne... Tu n'es pas le centre du monde. Elle est couchée dans un lit d'hôpital plonger dans le noir, sans repères, elle est aveugle

Joachim, si ça ce n'est rien pour toi, je ne sais pas ce que je fais là. Dit-elle en s'apprêtant à repartir

- Où est-elle ?

-Qu'est-ce que ca peut te faire puisque tu la déteste maintenant... Non je voulais juste dire, que je ne veux pas que tu souffres encore plus que maintenant. Dit-elle

-Robyn... Dis moi juste quelque chose je t'en prie, j'ai besoin de le savoir.

Tous les soirs je me posais cette question c'était important pour moi de le savoir... Je voulais savoir  si elle était au courant pour le départ de Jenny.

-Lorsqu'elle est arrivée, elle s'est faite rapidement opéré mais elle a rejeté la greffe a cause de son stress, des angoisses et de tout les démons qui l'entourent

-J'en fais partie...

-A toi de le savoir... Au final je me dis qu'elle a eut raison de partir, tu penses qu'elle t'a trahit mais tu ne regardes pas les gens autour de toi. Dit-elle avant de partir pour de bon cette fois

Illogiquement mon regard fait un tour à 360 degré, avant de tomber dans les yeux de ma mère  qui m'observait de loin alors qu'elle était en pleine discussion avec un comptable, c'était lui qui prenait la relève en mon absence.
 Pourquoi Robyn avait dit ça ? Qu'est ce que mon entourage me cache ? Je n'ai pas le temps de me poser plus de question que l'alarme de mon portable visant à me prévenir que je devrais être partit pour le déjeuner avec Berry sonnait.

Je compose son numéro que j'avais trouvé dans son dossier et je descends les escaliers prenant ainsi la direction de ma voiture:

-Berry tu es prête, où es tu ? Dis-je en sortant  de l'entreprise traînant un peu des pieds à l'entrée.

-Comment as-tu  eu mon numéro de téléphone ? Je te rappelle que je n'ai pas accepté de déjeuner avec toi. Dit-elle

-Tu n'avais pas accepté ce matin mais là je suis sûr que tu vas accepter.

-Tu es confiant... Donne-moi une bonne raison de déjeuner avec toi ? Entendis-je derrière moi

Lorsque je me retourne je la vois entrain de me regarder avant de raccrocher son téléphone:

-Je vais payer, m'excuser, tu vas passer un bon moment, faire une belle rencontre enfin je l'espère. Rajoutais-je

-Une belle rencontre, ça c'est à moi d'en juger... En attendant j'ai envie de pates, il y'a un bar à pates a quelques pas d'ici

-C'est mon arrondissement je tiens à te le dire alors ce bar je le connais! Dis-je en lui ouvrant la porte côté passager

-Je pensais y aller à pieds... C'est au coin de la rue! Rajoute t-elle en levant les yeux au ciel

-Pourquoi ? Bon comme tu veux ! Dis-je en refermant la voiture.

Je lui fais signe  d'avancer alors que nous nous dirigions vers le bar je vois un paparazzis qui nous  suivait, je fais vite de la faire rentrer dans le melting pot :

-Alors parles moi de toi... A part l'arrogance et la prétention c'est quoi tes défauts. Dit-elle en s'asseyant à une table

-Je ne vois pas pourquoi tu veux commencer par des défauts... On a tout le temps de les connaitre, de connaitre la mauvaise partie qu'il y a en nous.

-Je ne suis pas quelqu'un de conformes aux règles ou quelque dans le genre. Je ne compte pas rester en France puisque j'ai ma vie qui m'attend en Angleterre. Dit-elle

-Je ne vais te voir qu'une fois dans ma vie ?

-En quelque sorte oui. Soupire t-elle en buvant dans son verre..

-Hm' alors il faut profiter pour faire connaissance. Dis-je en levant ma bière le sourire aux lèvres.

Quelque chose dans son regard me faisait remarquer que je redevenais le Joachim dragueur d'autre fois.

-Pourquoi tu souris. Dit-elle sérieusement

-Je souris c'est naturel... C’est une expression du visage qui témoigne de la sympathie… Tu ne souris pas souvent en ma présence en tout cas Dis-je en buvant ma bière.

-Parce que tu ne me donnes pas envie de sourire Joachim.

-C'est méchant, petit et très méchant... Mais par dessus tout faux! Affirmais-je

-Tu as une vision trop parfaite de toi, dès fois il est bien de se remettre en question et autre chose je n'ai jamais prétendue être gentille.

-De me remettre en question dis-tu ?

-Oui c'est ce que j'ai dit... Bon dit moi pourquoi tu te retrouves aujourd'hui dans ce bar à pates avec moi à jouer les mauvais séducteurs.

-Parce que tu m'as tenu tête. Dis-je de but en blanc.

-Oui mais la véritable raison c'est que tu veux oublier ton ex et que tu penses que je serais certainement la personne qui pourrait t'aider

-Je n'ai jamais  dis cela pourquoi le penses tu ? Ce n'est pas...

-Ce n'est pas la peine d’être sur la défensive... Désolée je ne savais pas que c'était un sujet aussi tabou... N'en parlons pas, on va faire comme si je n'avais rien dit.

-Ecoutes tu sais ce qui s'est passé... Notre histoire à atterrit dans les magazines people et pas pour ma plus grande joie...  Personne n'a pensé à ma fille, personne.

-Je ne lis pas les magazines people, ça ne m'a jamais intéressé

-Hm... Ça fait plaisir à entendre.

-Je déteste ce genre de chose, surtout que souvent ceux  qui sont relaté dedans ne sont pas vrais

-Tu as raison...  C'est comme les mythes... On va faire quelque chose tu me dis quelque chose sur toi et je te dis quelque chose sur moi.

-Je suis quelqu'un de déterminée lorsque je veux quelque choses, je l'obtiens. Affirme t-elle

-Hm' dois-je comprendre que tu acceptes ma proposition ? Demandais-je en lui souriant.

-Je viens de te dire quelque chose sur moi à ton tour. Soupire t-elle

Je me mis à rire, je ne l'avais pas suivis,  je commence à  l'apprécier vraiment.

-J'aime les femmes déterminées. Soupirais-je en me redressant

-Ca tombe bien parce qu'il n'existe pas de femmes aussi déterminé que moi...

-Tu ne m'apprends rien sur toi...

-Je suis rancunière... Ma devise, "œil pour œil et dent pour dent".

-Ouh... Je dois craindre quelque chose ? Demandais-je en buvant ma bière

-Non rassure toi, je ne suis pas spécialisé en empoisonnement ou quelque chose dans le genre. A ton tour Banks.

-Hm... Je ne suis pas sorti avec une femme depuis que la mère de ma fille m'a quitté

-Mon dernier petit ami, Mark,  un jouer de football  m'a trompé avec une prostituée. Affirme t-elle

-Ah merde...  Je suis désolé mais les footballeurs ne sont pas fiables et pourtant vous vous jetez toutes sur eux...

-Non ne le soit pas... Je l'ai trompée également lorsque je lai appris. Dit-elle comme si de rien n'était

-Comment il a réagit? Dis-je en me retenant de rire

-Oh il savait que ma devise était "œil pour œil et dent pour dent". Dit-elle en riant

-Mon Dieu! Vraiment... Je t'apprécie vraiment tu es terriblement drôle et je suis désolé pour ce matin.

-C'est pardonné... Allons-y on va être en retard pour le shooting

-Tu l'aimais Mark ? Demandais-je en réglant l'addition

-Hm' j'aimais surtout sa façon de m'aimer et de répondre à mes caprices.

-Tu es une capricieuse alors ? Soufflais je en sortant du bar alors qu'elle passait son bras sous le mien

-Je suis subtilement capricieuse. Réplique t-elle en riant

Tout comme Jenny elle était capricieuse, tout comme Jenny elle s'avait se faire comprendre et était déterminée... Tout comme elle je faiblissais sous son regard. Cela faisait un moment que je n'avais pas discuté aussi facilement avec quelqu'un que je venais de rencontrer. Son sourire était communicatif.

-Ça te dirait de passer à la maison avant de rentrer chez toi ?

-Euh'm non ce soir je ne vais pas pouvoir, j'ai un vernissage. Et je sais que je serais crevé après notre shooting.

-Alors demain ?  Demain soir. Dis-je alors que nous arrivions à lieu de shoot

-Je vais y réfléchir... Dit-elle en jouant dans ses longs cheveux bruns

-Merci pour ce déjeuner,  je te laisse ma petite sœur m'attends... Soufflais-je avant de rejoindre Aurélie qui parlait avec ma mère

Aurélie me sourit  alors que ma mère demanda à une habilleuse de s'occuper de moi.
Tout allait tellement vite, je n'avais pas le temps de regarder mon portable. Cette équipe était sous pression mais dans la bonne humeur.  Lorsque je monte sur le plateau et qu’Aurélie me donne les instructions sous les yeux de Berry,  je ne sais pas pourquoi j'ai du mal à les suivre... Je me déconcentre facilement regardant à chaque fois Berry sans vraiment penser à elle.
C'est plutôt à Jenny que je pensais et si elle était restée... Si tout ça n'était pas arrivé... Oh merde,  Il fallait que j'arrête de réfléchir. J'avais du travail et Aurélie s'énervait déjà:

-Concentre toi plus Joachim!

-Ouais, ouais ! Dis-je en recommençant

A partir de ce moment,  il était impossible pour de me concentrer et réussir ainsi mon shooting. Après près d'une demi heure à me forcer à posé, je termine mon shooting en solo avant de débuter le shooting avec Berry.

C'était de pire en pire je voyais en Jenny en Berry et je ne pouvais pas m'empêcher de jouer plus qu'il ne me l’était demandé au point de manquer d'embrasser Berry avant que ma sœur ne mette fin au shooting.

Tout le monde souriait mais moi derrière mon sourire j'étais déboussolé, gêné je me rends dans ma loge sans même m'attarder sur les photos... J'avais en tête les paroles de Robyn, que voulait elle dire lorsqu'elle m'a dit cela "Je me dis qu'elle a eut raison de partir, tu penses qu'elle t'a trahit mais tu ne regardes pas les gens autour de toi."

Après m'être changé, je descends jusqu'a ma voiture et démarre en direction de l'appartement de Robyn. A mon arrivée je profite du passage d'une vieille dame et je monte les cinq étages qui me séparaient de son appartement. Lorsque j'arrive je ne me retiens d'appuyer sur sa sonnerie:

-Robyn ouvre la porte.

Aucune réponse, je ne savais pas si elle était là ou pas.

-Robyn... Je t'en prie. Je t'achèterais toutes les nouilles pimentées que tu veux... Ouvre cette porte.

Non je ne pensais pas qu'elle m'ouvrirait la porte mais bon toutes propositions est bonnes à prendre non ? J'appuie longuement sur la sonnerie espérant ainsi qu'elle m'ouvre au plus vite même si je dois créer une émeute dans cet immeuble j’attendrais désespérément qu’elle m’ouvre:

-Qu'est-ce que tu veux, arrête avec cette sonnerie. Dit-elle sans pour autant m'ouvrir

-Que tu m'ouvres cette porte... Hurlais-je en continuant à appuyé sur la sonnerie

Elle ouvre la porte en me fusillant du regard.

-Je l'ai ouverte maintenant je me permets de la refermer. Dit-elle en s'apprêtant a refermer la porte mais j'arrive a mettre mon pied dans l'encadrement de celle ci:

-Attends Robyn excuse moi,  j'ai besoin de te parler de t'écouter je veux parler de Jenny.

-Si c'est pour la critiquer laisse tomber, tu t’es trompé de personne... Va la critiquer avec ta mère ou avec les autres de ta famille

-Je ne veux pas la critiquer et tu te trompes dans ma famille tout le monde l'aime même ma mère quoi qu'elle en dise.

Elle éclate de rire avant de répliquer:

-A d'autres mais pas à moi. Tu es vraiment débile de penser que ta mère l'aime.

-Alors je suis débile... Dis-je en la poussant légèrement avant de rentrer dans le salon mes yeux tombe sur son ordinateur et je me précipite dessus.

Je me tourne vers Robyn la voix coupée je ne savais pas quoi dire ni comment réunir mes idées.  Je la voyais face à moi, j'étais sous le choc... Elle avait une chemise d'hôpital sur elle et ce bandeau autour des yeux qui ne l'avait pas abandonné lorsqu'elle était à l'hôpital en France:

-Mon Dieu... Soufflais-je en touchant son visage à travers l'écran de l'ordinateur.

-Ca suffit Joachim. Soupire t-elle en baissant l'écran de l'ordinateur

-Pourquoi...  J'aurais aimé lui parlé mais je ne sais pas ce que j'aurais bien pu lui dire

-S'il te plaît elle n'a pas besoin de pitié Joachim donc ta tristesse et ton désarroi profonds tu peux les garder pour toi. Dit-elle

Elle était toujours énervée après ce qui s'était passé tout à l'heure

-Ecoute je ne ressens pas de la pitié pour Jenny je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne comprends ça

-Qu'est-ce que tu fais là Joachim ?

-Tout  à l'heure tu as dit quelque chose comme quoi je devrais me méfier des membres de ma famille qu'est ce que tu sais que moi je ne sais pas?

-Je ne vois pas de quoi tu parles. Dit-elle en observant son ordinateur

-Robyn dis moi la vérité que voulais tu me dire...  Je resterais ici tant que tu ne me diras pas à quoi  je dois m'attendre dehors  quel hypocrisie m'entoure ? Qui est ce ? Ma mère mes sœurs ? Qui me ment ? Pourquoi tu ne dis rien ?

-Ecoutes tout à l'heure j'étais assez énervée et j'ai parlé sans réfléchir. J'ai dit des choses que je ne devais pas dire parce que je n’avais pas le droit.

-Tu as dis des choses que tu avais à me dire ! Tu m'as dis des choses qui devais sortir maintenant continue je ne suis venue que pour cela

-J'ai promis a Jen' de ne pas t'en parler.

-Tu as promis à Jenny de ne pas me dire quoi ?

-Ben si je réponds a cette question je vais rompre ma promesse et ça ne va rien changer que tu le saches maintenant puisqu'elle est déjà partit.

-Ca ne sert à rien qu'il y est une promesse dans mon dos vu qu'elle est partie comme tu dis .

-Ouh' ta mère savait qu'elle allait partir et elle ne t'a rien dit... Elle a même incité Jenny a partir plutôt. Elle voulait mettre fin a ton couple. Affirme t-elle

-Quoi? Qu'est ce que tu racontes?

-Non ce n'est pas possible... Ça ne peut pas être possible Ophrys n'a pas pu gâcher ma vie ainsi ! Dis je en me dirigeant vers la porte

-Donc pose-toi les bonnes questions Joachim!

-Dit lui que... Je suis désolé.

-Pourquoi tu es désolée Joachim.

-Parce qu'elle est partie, c'est de ma faute... J'aurais voulu qu'elle reste...

-Joachim, c'est vrai que ta mère était au courant et qu'elle ne t'a rien dit mais si tu le savais je ne sais pas si tu aurais pu l'empêcher de partir parce que comme ta mère elle pensait qu'elle n'avait plus sa place dans ta vie, qu'elle était un fardeau. Ta mère l'a peut être conforté dans son choix mais quand elle a une idée en tête c'est difficile de lui faire changer d'avis

-Je dois avoir une discussion de fils à mère, tu m'excuses... Dis-je en observant l'ordinateur

Je m'approche de l'ordinateur et l'observe silencieusement, elle discutait avec son frère... Je n'arrive pas a croire que ma mère pouvait m'informer, j'aurais tout fait pour l'empêcher de partir.
J'ai des explications à exigé de ma mère et j'en avais besoin à cette heure  elle devait toujours se trouver dans son bureau. J'arrive tellement vite à l'agence que je pense avoir brûlé des feux rouge... Pour avoir la vérité, pour savoir si j'aurais pu arrêter la femme que j'aimais et que j'aime  dans son plan de nous quitter. 

Je ressentais un tel énervement  qui remontait au niveau de ma poitrine... J'avais la haine des mensonges qui m'entouraient, des "malversations"  qui auraient été monté pour mon bien alors que je ne fais que souffrir depuis que la femme de ma vie est partie avec son frère... Et si ma mère était au courant de tout cela et qu'elle n'a pas ouvert la bouche pour me le dire qu'elle ne s'attende pas à ce que je la remercie de " son geste  de bonne samaritaine"...

-Ophrys  il faut que l'on parle maintenant ! Dis je en entrant dans son bureau

-Qu'est-ce qui se passe encore mon chéri, tu as changé d'avis et tu veux venir vivre à la maison

-Alors là surtout pas... Tu savais que Jenny allais partir Dis je en me postant face à elle

-Pardon, je ne vois absolument pas de quoi tu parles

-Maman si tu veux que cette discussion se déroule dans de bonnes conditions ne prends pas pour le dernier abruti comme tu l'as fais ces derniers mois

-Qu'est-ce que tu veux que je te dise Joachim. Au lieu de passer a autre chose, de tourner la page, tu passes ton temps a penser à elle.

-Alors  tu le savais je n'y crois pas

-Oui je le savais et je ne t'ai rien dit pour ton bien Joachim... Croit moi tu seras mieux sans elle et avec ta fille, toute ta famille

-Tu crois que j'étais  bien tout ces putin de mois sans ma femme ! J'ai besoin de Jenny c'est la seule que j'aime si tu avais ouvert ta bouche ! Si tu m'avais dit qu'elle partait j'aurais pu être tout le contraire de ce que je suis aujourd'hui! Ophrys par ta faute je suis malheureux j'ai du mal à me réveiller sans penser à la femme que j'ai perdu par ta faute ! Hurlais-je en frappant ma main sur sa table en la regardant dans les yeux

-Ne me met pas toute cette responsabilité sur le dos, je le savais mais ce n'était pas à moi de te le dire..Je ne devais pas me mêler de ta vie privée, tu me l'as répété mainte et mainte fois. Je ne t'ai pas menti, je n'ai pas gâché ta vie, je n'ai rien dit puisque ce n'était pas à ta vipère de mère de le faire. C'est elle qui t'a menti, c'est elle qui t'a trahit, c'est elle qui est la seule et l'unique responsable de ton désarroi aujourd'hui. Anna Jenny Sanchez a détruit ta vie et je ne suis pas responsable de ça. Hurle t-elle à son tour

-Ne fais pas la femme sainte !  Arrête ! Arrête! Tu savais que j'allais souffrir à ce moment tu aurais pu me prévenir! Tu aurais pu me dire que je perdrais la seule femme que j'aime! Je ne veux plus t'entendre, ni te voir! C'est de ta faute si je ne l'ai pas arrêté! Dis-je avant de sortir de la pièce en refermant la porte en verre qui se brisa derrière moi.

Malheureusement elle avait raison, Jenny était partie de sa propre volonté,  elle m'avait mentit. Maintenant  elle faisait sa vie loin de nous. Je ne pouvais pas  retenir mes larmes lorsque j'arrivais dans mon appartement, les images de Jenny se bousculaient dans ma tête...

On dit que lorsque l'on est éloigné d'un être cher  la première chose qui s'efface c'est le son de sa voix... C'est faux car en ce moment dans ma tête je n'avais que sa voix qui me demandait de  refaire ma vie... Quelque chose dont je n'avais plus le courage de faire à présent.

*Collaboration avec @Eiram972*

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