- Ce n'est pas un problème. Passe par nos terres, tu y seras plus rapidement et tu pourras veiller sur elle en même temps.

- Bien, mais votre territoire s'étend jusqu'où, au juste.

- Jusqu'au palais de la démone.

- Jusqu'au palais d'Abrahel ?

- Oui.

- Parfait, c'est là que je vais.

- Alors on peut te la laisser ?

- Sans problèmes, je vous la ram...

- Non.

- Quoi ? Pourquoi ?

- Elle te doit la vie. Donc elle restera à tes côtés.

- Pendant combien de temps ?

- Eternellement.

- Je vois. Bien quel est son nom ?

- Je suis Etherya

- Ravie de te compter dans mon équipe Etherya.

- Nous y allons maintenant.

La meute, s'écarta et après avoir fait ses adieux à Etherya ils disparurent, quittant le village. Je soupirais et attrapais la petite qui s'agita au départ avant de se calmer. Je sortis le fameux onguent d'une sacoche et l'appliqua le long de la plaie. Ceci fait je sortis des tranches de viande séchée de mon sac, bien que je n'en mange pas je demandais toujours à en avoir sur moi au cas où, les découpant en petits morceaux et les posant au sol pour la petite qui se jeta dessus immédiatement, j'avais complètement oublié la présence des villageois, ils se rappelèrent à moi en m'apportant à manger et à boire, pour me remercier d'avoir "chasser" les loups. Un sourire hésitant aux lèvres, j'allais accepter la nourriture, mais alors, la générale des démons arriva et me pris par le bras.

- Nous devons y aller, Aletheïa, le plus vite vous arriverez au château, plus vite votre mission sera terminée.

- Vous avez raison, Angel, on y va.

Sans même songer à la monter, je courus, jusqu'au palais et l'atteignit deux minutes avant la générale et quatre avant Angel. La générale retourna à ses occupations mais demanda à ce qu'on s'occupe d'Angel, les gardes s'écartèrent devant moi. Cependant, lorsque j'émis le vœu de voir la reine, les réactions furent fulgurantes. Les vingt gardes en faction dégainèrent leurs armes et entreprirent de faire de moi leur nouveau jouet. Ils ignoraient alors que c'est eux qui seraient mes jouets. Le premier fut d'une lenteur extrême, le désarmer fut un jeu d'enfant. Les trois suivants attaquèrent en même temps, comptant sur l'effet de leur attaque combinée, je les assommais. Le problème des quinze autres étaient la cohue, ils attaquèrent tous ensemble. L'un d'entre eux eut le temps de me planter sa dague dans le flanc, je n'y prêtais pas attention et continuait mon carnage.

---PDV Abrahel------

Je discutais avec mon frère de ma nouvelle combattante qui devait arriver incessamment sous peu quand le bruit d'un combat attira notre attention. Je lui fis signe de rester dans mon bureau et me glissais dans la cour, où avait lieu l'affrontement, très inégal, d'ailleurs, une femme seule contre environ vingt de mes hommes. Il en aurait fallu cent, selon moi, afin qu'il soit équitable, car le temps que j'atteigne le lieu, il n'en restait que trois. Non, deux. C'était une délicieuse créature, elle avait de longs cheveux blonds, une silhouette fine et élancée les cicatrices qui barraient ses bras n'enlevaient rien à son charme, ses yeux verts vous transperçaient l'âme. Un éclat doré à son doigt attira mon attention, elle portait une bague, se pourrait-il qu'elle soit fiancée ? Sortant de mon admiration, je mis fin au combat.

- Allons, Aletheïa, n'abimez pas tous vos nouveaux camarades de jeu, enfin.

---- PDV Aletheïa----

Mais pourquoi ? Bon, il fallait avouer qu'ils n'étaient plus très beaux à regarder mais ils l'avaient cherché. Je posais mes yeux sur la reine Abrahel, la détaillant tandis qu'elle contemplait mon carnage. C'était une grande femme, brune à la peau très pâle (surprenant, les démons l'avaient couleur charbon, d'ordinaire), ce qui faisait d'autant plus ressortir ses yeux rouge sang fendus, sa silhouette était fine, elle avait des formes très apparentes, qu'elle mettait en valeur par son style vestimentaire, elle portait une robe noire courte très décolletée celui-ci se terminait à son nombril.

- Votre Majesté, commençais-je.

- Oui ?

- Je dois vous...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase, je m'évanouis dans ses bras, très classe comme première rencontre Al, vraiment !

Un destin inattendu -en correction-Where stories live. Discover now