Le Sacre du Vampire, T2 [MxM]

12 - Seuls

Bonjour, bonsoir,

Je suis désolé du retard de publication. Comment dire... Je suis épuisé. Le magasin dans lequel je travail n'est pas fermé durant le confinement car considéré comme essenciel, et j'en suis plus que content car je peux payer mon loyer et ma nourriture avec, mais... Je suis épuisé.

Je sais qu'on ne traverse pas une période facile, et j'ai conscience qu'elle l'est bien moins pour d'autre personne, mais en ce moment, mon travail (et les clients qui vont avec) pompe toute mon énergie.

Les publications vont s'espacer un peu, mais je continue d'écrire, hors de question de me priver de mon hobby préféré. 

♥︎

— Nano.

———————

     Du reste de la journée, Eddie s'était contenté de boire une seule et unique tasse de thé. Ralph était resté à ses côtés durant tout ce temps, se contentant de lire les pages du journal sans faire un bruit.

     Ce n'est que lorsque la nuit commença à arriver qu'il sembla sortir de sa léthargie pour regarder autour de lui. Il était assit sur sa chaise de bureau au poste, les fesses en compote et un fond de thé devant lui. Il fit une grimace lorsqu'il se rendit compte que le thé était désormais froid, puis il regarda autour de lui. Les lieux étaient presque désert, à l'exception de quelques officiers encore présent.

« Inspecteur, vous avez besoin de repos, murmura la voix du vampire à côté de lui.

     Eddie râla et se contenta de le fixer d'un œil presque mauvais.

— Je n'ai pas besoin de sommeil, j'ai besoin de réponses ! rétorqua-t-il.

— Votre rythme cardiaque indique le contraire.

— Mon rythme cardiaque, il vous emmer...

— Tachez de rester un minimum courtois, inspecteur. Lynch n'aurait pas toléré que de tels mots franchissent vos lèvres.

     Eddie se contenta de pincer sa bouche. Ralph posa doucement sa main sur l'épaule de l'inspecteur.

— Je sais ce que ça fait de perdre un être cher, inspecteur. Je suis profondément désolé que cela soit tombé sur vous, car vous ne méritiez pas cela pour le moins du monde, mais vous devez continuer de vivre.

— Qu'est-ce que vous en savez ? Vous êtes un vampire, vous n'avez pas de personne chères à vos yeux !

     Le vampire détourna les yeux et il finit par baisser son regard. Sa main glissa lentement de l'épaule d'Eddie et tomba mollement à côté de son corps.

— Croyez-moi, je sais ce qu'est le deuil, inspecteur, répondit-il à mi-voix.

     Les doigts d'Eddie se crochetèrent à ceux de Ralph.

— Et qu'est-ce que je suis censé faire ? Je ne veux pas vivre dans un monde où Bryce s'est fait tué avec sa famille dans sa propre maison.

— Au vu de votre état, vous ne pouvez rien faire. Laissez-moi vous raccompagner chez vous, s'il vous plait.

     Eddie laissa échapper un rire nerveux.

— Pour mieux pouvoir me sauter, j'imagine ?

— Je n'ai pas osé le penser, mais si c'est ce que je vous voulez, je...