22 : 37

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j'appuie sur la télécommande pour éteindre le chuchotement de la télé et les pensées se mettent à divaguer. la lumière scintille et les néons qui s'étalent dans le noir me donnent envie de gerber.  j'entends le vent qui s'égare dans mes oreilles, il y siffle un désespoir vibrant. un coup d'œil sur mon téléphone où les notifications s'entassent

(peut m'importe ce qu'ils disent, je sais qu'ils se fichent de comment je vais)

                      pour regarder l'heure sombre. 22 : 37. un regard à travers la fenêtre entrouverte. la nuit est tombée depuis bien longtemps et le temps ne s'écoule plus. il y a un grain de sable dans l'engrenage, coincé au milieu du sablier.

les rideaux rouges qui encadrent la fenêtre de mon salon sous soulevés par le vent, et viennent caresser ma peau. effleurée, à fleur de peau, je souris en imaginant ses doigts traçant le dessin d'une vie sur mes poignets.

22 : 37
il est attendu

dans l'immeuble d'en faceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant