- Explique moi ce qui s'est passé ?

- Quand nous sommes rentrés, nous avons vu le message sur le mur, puis Maéva à trouver sa mère… De suite elle n'a plus bougé, elle est devenue vide.

- Je vais essayer, de la ramener, mais je ne sais pas ce qui va se passer. Je l'ai fais sur une fleur, jamais sur une personne jusqu'à maintenant. Mais il me faut de ton aide.

- Dis moi ce que je dois faire ?

- Il faut qu'on la ramène dans sa chambre, la mettre sur son lit et nettoyer toutes ces blessures rapidement. Il faut éviter tous début de décomposition de son corps. Cela doit se faire en vingt minutes. Commençons je t'explique la suite pendant que nous commençons à agir.

Looka acquiesça, nous transportions le corps dans la chambre, tandis que j'expliquais ce qui allait se passer.

- Il va falloir pendant qu'on la soigne que je vérifie quels sont les organes qui sont morts et lesquels sont encore en services. Nettoie là vite, et surtout éloigne Maéva si elle vient. Sinon elle serait dégoûtée de ce que je vais faire.

- Et que vas-tu faire exactement ?

- Je vais faire un échange.

- Explique…

Je lui fis signe de se taire il n'y avait pas de temps à perdre. Chacun occupa sa tâche. Très rapidement, le corps fut nettoyer, je pus analyser quel organe étaient h.s., le cerveau fonctionnait, le cœur allaient s'arrêter d'un moment à l'autre. Le rein et le foie ne donnaient plus signe de vie comme la plupart des autres organes. Je choisis Bridella Spores pour faire mon fameux échange. Je fermais les yeux, et commença à appliquer ce que j'avais appris. Au fur et à mesure, je sentais chaque organes de ce cadavre en début de décomposition, se ranimer. Je sentais le sang couler dans ses veines. Son cœur reprit sa cadences d'origines. Elle reprit ses esprits et ouvrit les yeux. La mère de Maéva se redressa vivement, regardant les alentours, et commença à crier. Looka la retint pour l'empêcher de se lever. Elle avait dû vivre quelques choses d'horribles pour être dans cet état. Maéva était venue voir, sur le moment elle devait croire qu'il s'agissait d'une hallucination. Puis elle se jeta dans les bras de sa mère, ce qui calma la femme en furie. Puis j'expliquais à Maéva ce que j'allais tenter.

- Maéva ta mère souffre de ce qui s'est passé, alors je vais lui prendre le bout de mémoire qui la fais souffrir. Tu lui expliqueras que vous avez été cambriolé si tout se passe bien.

- Mais comment as -tu fais ça ?

- Comme je l'ai dit à Looka, après la mort de quelqu'un si le corps est encore assez chaud, je peux faire revivre quelqu'un, la seule condition est un échange. Rien n'est gratuit, je ne parle pas d'argent, mais si nous vivons c'est parce que d'autre sont mort. Il s'agit d'un cycle. Bridella a donné sa vie pour que ta mère sois parmi nous. Je vais t'épargner les paramètres à prendre en compte.

- Mais pour sa mémoire comment vas-tu faire ? Dit-elle les yeux encore pleins de larmes.

- Je vais « tuer » ce bout de mémoire. Pour être simple, lorsque je dois faire un échange de vie, je sers de stockage le temps que celui-ci se passe. Si il n'y a pas de transaction, je garde sans redonner. Ainsi elle ne se souviendra plus de rien, théoriquement.

- Théoriquement ? Tu te fous de moi ?

- Non, mais je ne l'ai jamais fais jusqu'ici. Il faut qu'elle arrête de souffrir. Maéva soit sérieuse, pour ta mère c'est la folie ou l'oublie totale.

- Je préfère la folie, elle ne doit pas m'oublier.

- Je te promets de tout faire pour qu'elle garde sa mémoire.

- Très bien, que faut-il faire ?

- Nettoyez tous les deux le salon, et surtout remettez de l'ordre. Je m'occupe d'elle.

- Tu n'as pas intérêt à ce que ça loupe.

Je lui souris, j'étais confiante. Enfin Maéva sortit avec Looka de la pièce puis je commença ma prise de mémoire. Je commençais par poser ma main sur son front. Elle s'allongea, et je ferma les yeux je voyais tout ses souvenirs. Je voyais deux minutes plus tard ce que je voulais. Je matérialisa comme une main dans son esprit. J'attrapais ses souvenirs, ce qui lui faisait peur. Puis je m'éloignais.

Je ne vis plus rien, ma vision fut ôtée, je réussit tant bien que mal à m'asseoir sur le sol dur et froid. Je vis chaque seconde qu'avait passer cette pauvre femme, en compagnie de ce psychopathe. Mais son visage était caché par un masque. Le genre de masque que nous pouvons voir dans les films d'horreur avec un sourire sadique. Puis un cri s'échappa de ma gorge, j'avais peur, j'ai toujours peur. Il l'a torturé des heures durant, a écrit ce putain de message avec le sang de sa victime. 

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