Chapitre 16

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Mercredi 14 novembre

Les Hommes sont cons :

Dans le titre je parle des hommes avec un grand « H », je vais vous expliquer pourquoi. Après le repas, donc en sortant du réfectoire, en ce merveilleux lundi de novembre, mes amis et moi sommes aller nous poser sur un banc. Tout d'un coup, il y eut des cris, des larmes, et un grand attroupement. Curieux et surtout très commères, nous sommes donc aller voir ce qui se passait. Une bagarre ? Même pas ! Ces couillons, s'amusaient à taper un serpent, python à première vu, jeune étant donné sa taille ne dépassant pas un mètre. Je ne suis pas fan des serpents, je les laisse tranquille et eux ne vienne pas m'embêter, tant mieux. Je ne les considère pas comme repoussant ou dangereux encore moins ce python, qui regardait comment s'enfuir. Ces serpents là ne sont pas venimeux en plus de ça. Je voulais partir, il était salement amoché et je ne pouvais rien faire, mais il commença à me regarder, me fixant. Comme s'il attendait quelque chose de ma part. Je l'observais plus attentivement, cette petite bête souffrait, son regard bleuté appelait à l'aide, et ses écailles d'une couleur verte kaki étaient recouverte de sang. C'est à ce moment que j'ai totalement perdu les pédales…

- Foutez lui la paix, il ne vous a rien fait… lançais je en m'approchant du serpent.

Quand je fus arrivée à son niveau, mes amis m'observaient de loin. Tandis que les garçons qui s'amusaient à le frapper à coups de bâton me dévisageaient.

- Toi dégage, il est dangereux.

- Je vois rien de dangereux, il n'est pas venimeux et s'est perdu. Imagine tu te perds, mords de faim, et j'arrive avec une massue pour te battre. Aimerais-tu ?

- Lui c’est un animal, moi je suis un homme.

- Rectification, tu es un gamin avec un QI de poule qui s'en prend à plus faible que toi pour te donner de la valeur et c'est pitoyable !

Tous mes amis éclatèrent de rire. Je pris le serpent dans mon écharpe noire ( je remercie ma mère qui avait insisté pour que je la mette aujourd'hui ), et partie direction l'infirmerie. Emy et les autres m'accompagnèrent. Enfin, ils accompagnaient Emy, qui avait du mal avec le sang sur le serpent.

L'infirmière ouvrit la porte et je rentrais en trombe en voyant le serpent, elle se mit à hurler.

- UN SERPENT ! OH MON DIEU, IL FAUT LE TUER, C'EST DANGEREUX !

Au lieu de répondre, je lui supprimais tous sens. Elle se croirait morte et ne nous emmerderait pas avec ses réflexions de couillonne.

- Elle a quoi l'infirmière?! Demandèrent Alice, Misaki et Valentin en même temps.

- Je vous explique après, là il faut soigner ce petit père !

Alice sortie des cotons, Valentin de l'antiseptique et Misaki des bandages avec de la crème pour graisser les plaies. C'était moche. Les plaies sont profondes et sont vraiment très sales. Sachant que je ne pourrais pas le soigner sans qu'il ne se débatte, j'envisageais une solution plutôt radicale.

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