Chapitre 7 (suite)

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Cure de désintoxication (suite) :

Vous n'avez peut-être pas compris le titre, mais je pense que maintenant vous comprendrez mieux.

Comme je vous l'avait dit, j'ai décidé de m'accrocher, car je ne veux pour rien au monde abandonner quelqu'un. Quand l'ombre nous entourant moi et Hadès se dissipa, je devinais facilement que nous étions arrivé en Enfer. Je me rendis compte que les cinéastes, ne voit pas du tout la réalité. Le sol est noire comme de l'encre, une chaîne de montagne d'une gris foncé entourent une grande vallée, pleine d'arbres et de bâtiment. Nous arrivions enfin à destination. Nous nous trouvions dans un magnifique château, très ouvert avec les murs extérieurs gris perle et les portes noires charbon. Il y avait des gardes postés à chaque issue, plus ou moins petit. Mais leur taille ne devait pas signer grand-chose comparé à leur force. Je n'en sais absolument rien mais je me doute que si Hadès les a placé ici, c'est qu'il doivent être redoutables. Nous sommes entrés dans le palais, il était d'une élégance sans pareil. Le sol, les mur et même le plafond étaient en marbre noir d'une pureté irréelle ! Maman aurait été folle. Mais je fus tiré de mes songes lorsqu'une femme blonde comme le blé, la peau légèrement bronzée, et des yeux marrons si expressifs ! Elle portait une robe prune avec les épaules dénudées, mais une jupe longue. Je voyais des broderie de couleur or sur son col. Magnifique !

- Qui est-ce Hadès ?

- Perséphone je te présente Yuuki, c'est ma fille de sang, elle passera un peu de temps dans le palais.

- Enchantée jeune fille, alors qu'est ce que cela vous fait d'être la fille du grand Dieux de la Mort et des Enfers ?

- Pas grand-chose, pour dire la vérité. C'est plus le futur qui m'inquiète, mais il faut bien vivre n'est ce pas ?

- Vous êtes bien sa fille, il a exactement le même raisonnement quand il a un problème. Votre mère réfléchissais beaucoup plus que votre père,pour trouver une solution. Cela pouvait devenir une véritable obsession.

- Je suis obsessionnelle sur les solutions j'en fais des nuits blanches ! Mais vous connaissez ma mère ? Dites moi tout je veux tout savoir ?!

- Yuuki, tu n'es pas là pour ça. Un serviteur te conduiras à ta chambre, ensuite quelqu'un viendras pour commencer ton traitement. Lança mon géniteur.

- Mais…

- Pas de mais jeune fille !

- On se connaît depuis un mois et il croit qu'il a la moindre autorité, s'en est presque affligeant.

- Garde tes sarcasmes pour toi Yuuki ! Me dit Hadès d'un regard coléreux.

Je fus obligé de partir, mais je me vengerais, la vengeance est un plat qui se mange froid ! J'ai horreur qu'il se prenne pour le père modèle ! De toute façon mon père de substitution était et est toujours un gamer alcoolique complètement dépendant. Mon géniteur ne fera pas exception aux pères de mauvaises qualité. Le serviteur m'emmena dans ma chambre, je vis un lit, un bureau un dressing et une pile de livre et de cahier par terre. Il devait y avoir au moins trente livres et vingts cahiers. Impressionnant je voulais absolument connaître leur contenu ! Mais je dû stopper ma curiosité et la remettre à plus tard pour porter mon intention sur le nouvel arrivant dans ma chambre. Il était transparent comme les autres « personnes », mais j'avoue qu'il m'avait l'air plus amical que les autres.

- Bonjour princesse, je me présente à vous. Sath Conrad, âme des esprits, je suis ici pour votre traitement.

- Je peux avant te demander deux services ?

- Bien sûr quels sont-ils ?

- Je voudrais que tu me tutoie, donc pas de princesse, altesse ou autres trucs du genre, seulement Yuuki. Je voudrais aussi savoir si je peux t'appeler Conrad ?

- C'est trop d'honneur, mais si cela vous plaît, je m'exécuterais.

- Euh réessaie en disant tu ?

- Oui je le ferais, Yuuki.

- C'est mieux ! Alors on commence par quoi ?

- Allonge-toi sur ton lit. Pour le reste fais moi confiance.

- Bien reçu !

Je m'allongeait sur le lit, et Conrad installa une chaise auprès du lit. Je fermais les yeux, puis je sentis des mains glacées ! Voir pire ! Elles étaient sur mon front, puis je les senties se balader dans on esprit pour aller dans un endroit interdit. Du moins que je ne voulais pas qu'il approche et pourtant c'était pour ça qu'il était venu. Pour que je m'y habitue. J'entendis sa petite voix, dans ma tête ( non, je n'étais pas victime de schizophrénie, mais depuis le début de l'histoire vous devez vous doutez qu'il y aurait des choses pas très nette ).

Ne t'inquiètes pas et laisse toi faire. Tout ira bien.

Il extirpa tous ces souvenirs. Je fus plongée dans une mélange de peur, de colère et d'anxiété. Je revis tout je voulais hurler, partir, mais rien mon corps ne répondait pas. Conrad continua et je fis la seule chose à faire d e l'imagination, bien sûr j'étais aidée, mais il faut être honnête, qui ne sait pas que les cauchemars se contrôlent. Il suffit d'avoir de l'imagination en théorie. Mais la pratique la révélera t-elle.

Pour tout vous dire, cela dura une semaine et demie. Je ne vais pas vous décrire chaque étape pour plusieurs raisons, juste pour que vous compreniez ce qui s'est passé en Enfer durant ce temps, je vais vous décrire la douleur. Dans une marmite, mettez de l'huile à bouillir, plongez vous dedans. Rajoutez-vous des épées ou des poignards selon le choix, et ensuite lâchez un million d'abeilles sur vous ( bien sûr il faut vous recouvrir de leur miel, sinon ça ne marchera pas ). Après tous ça sortez de l'huile et plongez dans une eau plus que glacée toujours avec les abeilles et les épées ou poignards, ajoutez dans l'eau des piranhas, des requins, et d'autres animaux marins qui vous grignotent sadiquement, pendant que vous souffrez atrocement au point de vouloir mourir. Vous avez maintenant réussir à ressentir les trois quart de la douleur ressentie durant mon séjour en Enfer.

Hadès avait été plutôt présent lors de mon séjour, disons que je ne suis pas plus folle qu'à mon arrivée. Je suis venue sans rien ici et je suis repartie avec une valise remplie de livres, de cahiers bourrés d’annotations, et avec quelques robes ! Perséphone m'en a donné trois de a garde robe, nous avons les même goûts, du coup je rentre avec une robe bleue océan, une noire, et une violette.

Lorsque je suis rentrée chez moi, ma mère ne se souvenait plus de rien, je repris le lycée et racontait tous à Looka ( qui m'avait terriblement manqué ) et à Maéva ( elle m'avait manqué aussi mais pas de la même façon ). Depuis on ne se quittait plus. Mais qui pourrait affirmer que ça allait durer ?

Demi-DieuxWhere stories live. Discover now