Chapitre 6

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Mercredi 27 Mai :

Investigation n°2 : ( la suite )

Encore une nuit blanche… Toujours à cause de toutes ces questions qui me prennent la tête. Pour couronner le tout mon très cher géniteur m'a fait bosser jusqu'à deux heures vingt du matin. Quelle nuit merveilleuse ! Heureusement je ne commence qu'à treize heures aujourd'hui. Mais pas de grâce-matinée, je rejoins les autres dans un café place de la Fontaine à huit heure trente tapante. ( Heureusement je vois Maéva pour me réveiller !)

Arrivées à notre lieu de rendez vous, Looka nous attendait comme prévu, nous nous sommes installés à la terrasse pour profiter des rayons de soleil de Mai. Ils sont si agréables. Le serveur pris notre commande. Maéva commanda un coca-light (pour prétexte qu'elle attention à son poids). Looka, lui, commanda un café. Il est vrai qu'il n'a jamais été du matin. Pour ma part je pris le vrai, le seul, coca cola. Enfin nous commencions à parler du sujet d'inquiétude général : comme toujours le fils de Zeus. Je commençais à parler :

- Je pense que nous devrions nous préparer à la battre , tout en essayant de comprendre son raisonnement.

- Je suis d'accord, mais quelques choses fais que nous ne pouvons en savoir plus. Il nous manque beaucoup de pièces à ce puzzle. Annonça Maéva sérieusement tout en jouant avec son verre.

- Je ne sais pas vous, mais ce gars m'obsède. Je le comprends pas. Il sait qui nous sommes, mais il ne nous fais rien. Il connaît notre existence, mais il n'a rien tenté, comme s'il attendait quelques choses de notre pars. Lançais-je.

- Qui nous dit qu'il nous connaît ? C'est peut-être ça qu'il attend, et la raison pour laquelle il reste inoffensif. Comme tu l'as dit, il connaît notre existence,mais en aucun cas il ne connaît notre identité, ni nos visages, ni où nous nous trouvons. Looka prononçais chaque mot tout en remuant son café avec sa cuillère.

- Mais oui, c'est ça ! Personne ne connaissait personne avant de se révéler les uns aux autres. Donc il ne fait que nous chercher il suffit de ne pas se manifester. Maéva paraissait enthousiaste à cette idée.

- Sans doute, mais il est hors de question d'attendre qu'il nous trouve. Nous ne connaissons pas son identité non plus, et ce dont il est capable. Je propose que pendant ce temps nous nous entraînions avec nos parents de sang bien sûr pour être sûr d'assurer notre sécurité et celle de nos familles. Ensuite nous pourrions nous arranger avec Héphaïstos pour qu'il nous forge des arme qui nous serait propre et nous apprendre à les manier. Dis-je très sérieusement.

Tous deux acquiescèrent à ma réflexion. Nous décidèrent d'aller en cours, chacun d'entre nous restait sur ses gardes. A la fin de nos cours, pour une raisons qui m'échappait Looka voulait absolument ramener Maéva chez elle. Alors je les vis rentrer ensemble dans l'immeuble. Dix minutes plus tard, mon téléphone sonna. Je vis le nom de Looka s'afficher. Je décrocha, curieuse.

- Yuuki, ramène toi ! C'est horrible !

- Qu'est ce qui se passe ?!

- Viens chez Maéva il va falloir commencer à nous montrer ce que tu sais faire en tant que fille d'Hadès.

- Comment-tu … ? Bon je viens de suite.

Il raccrocha, j'enfilai mes tennis, ma veste en cuir, et couru dans la rue pour m retrouver devant la porte de l'appartement de Maéva. J'avais un mauvais pressentiment. J'entrais sans frapper, et avança lentement dans le salon. Le salon était sans dessus dessous. Les meubles renverser, des morceaux de verres, une immense flaque d'eau jonchait le sol. Je vis dans le reflet des tâches. En redressant la tête je vis plus distinctement sur qui était sur le mur. « Je t'ai trouvé, et tu ne m'échapperas plus désormais. » Je continuais à marcher dans la pièce en désordre. Puis je vis des cheveux blonds, et un corps se présenta. Je lâcha : « Oh mon Dieu ! », ma bouche ne voulais plus se fermer. Je la couvris de ma main, je cherchais du regard où étais Maéva. Je tentais de l'appeler mais aucun son ne voulait sortir de ma gorge. Je me mis à tourner partout des l'appartement et cassa un vase qui reposait sur une commode en acajou. Ce bruit alerta Looka, qui apparut dans l'encadrement de la porte qui menait aux chambres. Il me prit par le bras et m’entraîna sur le lit de Maéva qui étais allongée, sous le choque. Elle pleurait, sans doute inconsciemment. Je fis signe à Looka de sortir pour lui parler, il me suivit sans un bruit.

Demi-DieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant