J E N E V A H

𝕏𝕍𝕀𝕀𝕀

— La... lâche-moi.

HAKAN - T'as pas envie alors arrête, j'sais t'es zehef et t'as tous les droits mais j'ai hlef tu vas pas partir énervée contre moi. Imagine j'canne ?

Malgré moi je lâche un mini rire en le regardant à travers le miroir, il déplace sa tête et me regarde aussi en embrassant mon épaule puis l'espace entre mon lobe mon cou.

Sans le vouloir, je ferme les yeux et souris.

HAKAN - Tu m'as trop manqué, chuchote-t-il en caressant ma taille.

Ehhhhhh... j'suis faible.

Et puis c'est vrai, ça fait cinq jours je lui parle pas, moi aussi il me manque.

J'essaye de me reprendre et me retourne, automatiquement ses yeux se plantent dans les miens.

Il est trop beau mon mari. Ouais j'ai dit ça ouais.

— Tu vas faire quoi par rapport à elle ?

HAKAN - J'vais... j'vais arrêter de la calculer.

— Non moi j'veux bien que tu lui parles mais votre bulle à vous deux c'est fini.

HAKAN - J'suis prêt à faire ça si tu veux je l'appelle maintenant carrément ?

Je lâche un petit rire.

— Parfois j'me dis que t'as rien avoir avec l'image que j'avais de toi avant qu'on se marie.

HAKAN - Hein ?

— Tu vois quand on a fait la semaine genre pour se rapprocher tu m'as pas parlé et puis on était vraiment froid et toi aussi puis on a commencé à rigoler mais aussi se disputer tout le temps. On a une relation bizarre.

Il sourit et caresse ma joue. Je ferme les yeux lorsque ses lèvres touchent mon front.

HAKAN - J'faisais grave la mac.

Je ris.

HAKAN - En sah j'stressais grave et tout j'me disais elle doit s'dire j'suis un glaçon, en plus j'voulais t'parler et tout mais tu faisais grave la go inaccessible.

— Mais et toi ! Tu faisais trop le boss ici, genre grave sérieux, regard dur et tout.

HAKAN - Faut bien j'fasse bleh un peu wesh.

— C'est comme ça t'attire les go mdrrr.

HAKAN - Toi j'tattirais même pas un peu !

— Eh Ouais. Je suis pas facile à avoir nan mais oh.

Il rit et attrape l'arrière de ma tête pour m'approcher de lui et embrasser mon front. Je souris.

— J'vais te manquer ?

HAKAN - La tête que oui.

— Qu'est-ce que tu vas grail ?

HAKAN - J'vais aller chez ma mère, j'sens déjà j'aurais la flemme de faire à manger et faire le ménage.