Ne me quitte plus jamais

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Il etait maintenant passé 4h et les lumières blanchâtres éclairaient violemment le blond. Il était allongé de tout son long sur l'une des banquette libre. Il n'y avait presque personne, seulement quelques infirmiers passaient de temps en temps ou même des patients. Deux médecins sortirent de la pièce et se plantèrent à côtés de Bakugo pour parler.
« -Son état est toujours aussi critique mais nous avons réussi à maintenir son rythme cardiaque pour l'instant.
-Bien, des nouvelles de sa famille ?
-Elle devrait arriver d'une minute à l'autre.
-Super, vous me tiendrez à courant. »

Ils semblaient tout deux avoir fait abstraction du blond, qui, lui, avait tout entendu de leurs conversations.
Il se leva et regarda les deux adultes un par un. Il avait les yeux rouges et secs, ses cheveux étaient en bataille, son visage orné de cernes était blême.

« Je peux allez le voir ? »

Ils échangèrent un regard puis l'un des deux répondu.

« Oui, tu peux, mais... »

Aussitôt, Bakugo se précipita sans même attendre la fin de sa phrase. Il ouvrit la porte avec hésitation.
Il fit ensuite quelques pas jusqu'à une vitre. La, il le vit.
Une douleur d'atroce empara son cœur et une boule se forma dans son ventre. Les pupilles de Bakugo se rétrécirent et il retenu un sanglot. Il dévia le regard et serra ses poings.

En face de lui, derrière cette vitre, il pouvait enfin le voir.
Mais aurait-il préféré ne pas le voir ?
Le Roux était maintenu en vie par des appareils. Le visage encore plus blanc que celui du blond, il avait déjà maigris et ses yeux étaient clos. Il était entre la vie et la mort et Bakugo le sentait, il sentait que son âme, l'âme de kirishima pouvait lui échappé à tout moment.
Cette vision d'horreur était trop dur pour lui. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable, même plus. Kirishima était dans cet état à cause de lui, et, si par malheur il ne s'en sortirais pas vivant, le blond ne pourrait pas continuer sans lui.

Ses jambes était faibles, ses yeux, auparavant secs, était redevenue humide. Là douleurs au cœur revenait à chaque fois qu'il posait ses yeux grenat sur Le Roux.
« Tout est de ma faute »

Soudain, le claquements de la porte vint rompre le silence et une femme entra en trombe dans la salle. Elle couru jusqu'à la vitre et se figea aussitôt. Elle tremblait.

Cette femme, Bakugo l'avait reconnu. La mère de kirishima.
Elle était aussi rousse, plutôt petite.

Ses jambes lâchèrent soudain, et elle se retrouva sur les genoux.
Bakugo accourut vers la femme, qui semblait ne pas avoir remarquer sa présence, et s'accroupît à côté d'elle. Il n'étais pas doué pour réconforter les gens, d'autant plus que lui aussi en avait besoin. Alors il resta à côté d'elle pendant qu'elle sanglotait. La femme remarqua enfin la présence du blond, et sans même vouloir savoir qui il était, elle fonda dans ses bras toujours en sanglotant. Bakugo, d'abord surpris, posa une main dans son dos et le frotta comme pour la rassurer.

Après un long moment comme ça, il se leva et lui tendis la main. Elle pris sa main et se leva a son tour.

« Bakugo, c'est ça ? »

Il baissa la tête.

« Oui, c'est ça »

« Il me parlait beaucoup de toi. »

La femme sourit en prononçant ces mots. Et Bakugo garda la tête baissée.
Il ne répondu pas.

Elle sortit de la salle et Bakugo resta le regard fixe sur le sol, des larmes coulant sur se joues.
Il les essuya rapidement et sortit à son tour.

Nos étoiles {kiribaku} Where stories live. Discover now