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Je sors de chez moi en retirant difficilement mes clés de la serrure, j'espère ne pas me faire prendre par un des policiers, même si tout les bâtiments sont encerclés.
C'est leur sirène tôt se matin qui m'ont évité d'être encore plus en retard.
Mais quand j'ai vue qu'ils étaient placé face à mon bâtiment sa m'a plus trop fait plaisir.
Je prend l'ascenseur en arrangeant ma veste mise à la vas vite, et dès que je sors un pied de mon haul, je vois directe en premier plan, une vingtaine de voiture de police.
Tous présent dans toute la ruelle.
Quelque policier sont face à moi en train de regarder le sol, je baisse ma tête aussi vers la où il regarde et remarque quelque tache de sang légèrement sec.
Il n'y a pas que du sang, il y a plusieurs balles, des balles qu'on peut même pas compter au regard. D'autre les récupères minutieusement.
Dans cette situation je sais même plus où donner de la tête, j'analyse alors la scène pour voire à quelle point elle est digne d'un film américain.
Mais dans ma tête, j'essaye de comprendre pourquoi une telle animation de bon matin.
Même si j'ai rien à voir à cette émeute de policier, j'ai le pressentiment d'y être un peux concerné. Peux être le stresse, de ne pas être habitué à me retrouver dans se genre de situation.
Mais vu qu'il est encore 8 heures, je suis encore dans les vapes et arrive pas trop à réfléchir correctement.
J'essaye de comprendre toute en marchant vite pour ne pas perdre de temps et je repense à hier.
La, je réalise pourquoi il y a une telle agitation maintenant.
Les coups de feu, les voitures noirs et les hommes armé, tous le visage masqué. C'est eux qui ont fait sa.
Je suis donc face à une scène de crime, il y a que des policiers sur place et ils sont bien concentrés dans leur travail. A leur visage, la situation est vraiment sérieuse.
Néanmoins, c'est sûr que sa a un rapport avec le cirque d'hier.
J'essaye de me faire petite pour aller vers ma voiture, mais malheureusement je manque pas de me faire vite interpeller par l'un des policiers, postés près de mon bâtiment.
Le policier: attendais mademoiselle, vous habitez ici ? (en me montrant mon immeuble)
Moi: (en sortant vite les clés de voiture de mon sac) oui pourquoi ?
Lui: hier vous avez vu où entendue une fusillade ?
Moi: (sourie gêné) je suis désoler mais je n'ai rien entendu
Lui: (me regard bizarrement) vous êtes sur ? Tout le voisinage eux dise le contraire
Moi: vous savez je suis plutôt pressé, je travail, mais hier soir j'avais la musique à fond chez moi, j'ai rien entendu, désolée
Lui: (l'aire très sérieux) vous savez c'est pas quelque chose à prendre à la rigolade, hier c'était un des criminel qu'on recherche le plus qui était devant chez vous, si vous savez quelque choses dite le
Moi: (sans hésiter) je n'ai rien vue
Il continue à me regarder avec un regard pas sur, qu'il fait balader de haut en bas, et dans son regard je pouvais voir qu'il essayait de capter si je lui mentais ou pas.
Mais je veux pas qu'il me mêle à leurs histoires, je suis enfin en paix sans ma famille chez moi, c'est pas pour finir dans des gardes à vues. Et surtout perdre leur confiance.
C'est égoïste peux-être, mais je ne vais apporter rien de particulier à leur enquête, à part me mettre en danger.
Lui: merci alors, et désolé du dérangement
Je rentre vite dans ma voiture puis démarre. Dans le rétro, j'ai pu voir qu'il a prit ma plaque d'immatriculation en photo.
Ils ont un dont de forcer ceux la. Mais après tout ils font leur boulot.
Quand au miens, j'ai perdu pas mal de temps, je dois déjà avoir 30 minutes de retard, j'espère que Anissa a fait en sorte que personne crame.
Je lui avais envoyé un message avant même de sortir de chez moi, pour la prévenir que je serais un peux en retard.
Hier, sa a dû être un règlement qui a mal tourné, après il y avait quand même du sang, heureusement que j'ai pas assisté au massacre.
Mais quand j'y repense, je sais pas pourquoi, mais le regard de cette homme ma légèrement, au fond de moi, mis mal à l'aise. Même si je garde un léger sang-froid face à la situation, je suis pas très sereine.
J'espère juste qu'ils reviendront plus ici. C'est pas les favélas Marseille pour avoir un comportement pareil.
Dans tout les cas j'ai rien à craindre, j'ai ni cafté, ni participer à leur folie.
